Bonjour mes petits captains,

J'arrive pas à croire que je suis encore là après autant d'années, mon dernier chapitre datait même du 23 avril 2016… Une éternité. Vraiment. Pour un tout petit chapitre. Je suis désolé de l'attente, mais voilà la fin de la fin est bien là. Une aventure qui a duré longtemps et qui m'a permit de rencontrer pleins de belles personnes, j'en ai perdu d'autres aussi, mais c'est la vie.

Je me suis dit que Noël c'était le bon moment pour le poster alors TADAMMMMMMMMMM joyeux noêl ! :D

Nathdawn a eut la gentillesse de corriger ce dernier chapitre avec rapidité. Comme toujours :D Elle est magnifique :D

En vrai je suis angoissé de poster la fin. Parce que justement c'est la fin.

J'espère qu'elle vous plaira malgré tout. Merci a tous ceux qui l'ont aimé, qui ont laisser un mot, qui m'ont supporté dans cette aventure. Merci à vous, car sinon je ne serais jamais arrivé jusque là. Love sur vous !

Quelques infos : Tous ce qui se passe dans ce chapitre était prévu depuis le début de la fic, beaucoup m'avait demander un Dark Steve, donc le voilà :D

Bonne lecture et love sur vous.


Chapitre 9 : Parce que la fin peut être aussi le commencement

Tony courait à en perdre haleine. Il le savait, il en était sûre : Steve allait le jeter comme une vieille chaussette sale, l'oublier et partir. Cela ne pouvait être autrement. Il allait finir seul.

Il cavalait à travers les couloirs. Sans penser à son souffle qui lui manquait. Sans remarquer les murs qui tanguaient à cause de l'alcool qu'il avait bu pour noyer son chagrin. Non, tout ce qui comptait c'était le retrouver et se faire pardonner. Il n'avait pas fait tout ça pour en arriver là. Hors de question, il refusait même cette éventualité.

Il finit par arriver dans la chambre. Leur chambre. Les poumons en feu, les vêtements débraillés, il était là, fixant Steve à juste quelques mètres. Le soldat était proche du lit, un sac à ses pieds mais il regardait par la grande fenêtre comme s'il hésitait vraiment sur son choix.

—Ne fais pas ça, dit aussitôt Tony en s'avançant vers lui. Je ne sais pas ce que tu as en tête mais ne le fais pas.

Steve, droit, les mains derrière le dos, poussa un soupir. Il haussa les épaules avant de se retourner.

—Et qu'est-ce que je veux faire, je te prie ? demanda-t-il de sa voix calme et posée.

—Te barrer, m'oublier. Nous oublier, enchaîna Tony, s'arrêtant de l'autre côté du lit. Elle n'est rien, tu sais. Je n'ai jamais voulu te faire du mal.

—C'est ça le problème avec toi, Tony. Tu sais, mais tu fais mal, interrompit autoritairement Steve.

Tony le fixa quelques secondes, papillonnant des yeux. Il ne s'attendait pas à ce que Steve lui réponde de cette manière. Steve semblait avoir dépassé le stade de la fureur ou même de la tristesse. Il était ce soldat de l'ancien temps, toujours en guerre, le corps aux aguets, les muscles tendus. L'ingénieur ne pouvait s'empêcher de le trouver impressionnant.

—Steve, tu m'en veux ?

—Si je t'en veux ? répéta le blond en s'avançant d'un pas, l'air toujours aussi impénétrable.

Le fier soldat, le chef de guerre se trouvait devant Tony. L'ingénieur comprenait enfin comment il avait pu mettre à genoux un dictateur et sauvé le monde à lui seul tant de fois.

—Tu fais toujours ce que tu veux. Tu t'imposes aux autres. Tu fais comme bon te semble. Et cela suffit !

La voix raisonnait dans la chambre comme si Steve avait crié. Mais pas un mot n'avait été plus haut que l'autre. Et soudainement Tony eut peur. Parce que Steve était différent, qu'il ne s'énervait pas immédiatement ou ne cherchait pas à le réconforter. Une certitude noua les tripes du plus célèbres des milliardaires : Steve allait le quitter.

Il contourna donc précipitamment le lit.

—Steve, ne nous fais pas ça ! Je ne la connais même pas ! C'était pour te faire plaisir, s'affola-t-il en s'avançant vers lui.

Mais Steve leva simplement la main pour l'arrêter, le visage dur.

—Stop, recule, ordonna-t-il. Recule et agenouille-toi par terre.

C'était tellement inattendu que Tony se stoppa, incertain.

—Recule, va au milieu de la chambre et agenouille-toi au sol, Tony, répéta Steve avec plus d'autorité encore, le torse bombé.

Tony hésita, il ne comprenait pas du tout ce qui était en train de se passer, malgré son esprit brillant. Il finit pourtant par céder, sous les yeux bleus qu'il aimait tant, pour se mettre au milieu de la pièce et tomber à genoux.

—Bien, déclara Steve en s'avançant vers lui, les mains toujours dans le dos. Je ne vais pas te quitter si c'est ce qui t'inquiète.

Tony fut aussitôt rassuré et voulut parler, mais Steve leva immédiatement la main pour le stopper.

—Je ne veux pas un mot. Rien. Tu fermes cette bouche pour une fois et il est hors de question que tu m'interrompes. Je suis bien clair ?

L'ingénieur haussa un sourcil, estomaqué, mais finit par hocher la tête pour donner son accord. Steve se mit alors à tourner autour de lui, le menton haut, comme s'il défilait.

—Je ne vais pas te quitter. Mais j'en ai assez de tout cela. De ta fameuse capacité à tout détruire. Tout casser. Nous allons donc t'éduquer.

Tony fronça de nouveau les sourcils, avant d'ouvrir bouche. Mais un index levé de Steve lui ordonna de se taire. Quelque chose clochait. L'ingénieur le savait, mais il n'arrivait pas à définir quoi. Pourtant la situation l'excitait. C'était indéniable. Il se tortilla pour tenter d'être plus à l'aise malgré son érection naissante.

Steve sortit aussitôt une cravache de nulle part pour aller frapper l'épaule de Tony.

—Ne bouge pas ! ordonna-t-il.

L'ingénieur gémit, plus par surprise que par douleur. Steve se mit devant lui, dans son costume de Capitaine America, frappant sa cravache dans sa main, l'air autoritaire.

—Tu vas m'obéir, il serait temps que quelqu'un te montre qui est supérieur.

Tony gémit faiblement, cela l'excitait davantage. Steve n'avait jamais été aussi dominateur et Tony était étonné de trouver ça si plaisant. Des frissons parcourraient sa peau, et encore plus quand le capitaine tira sa chemise pour lui enlever.

—Nous n'avons pas besoin de ça, enlève le bas également.

Tony avala difficilement sa salive avant d'obéir. Ses mains tremblaient d'anticipations à tel point qu'il se prit un nouveau coup dessus.

—Fais cela correctement.

—Mais…

Le claquement de cravache sur son dos lui fit lâcher un couinement. C'était piquant. Mais la souffrance ne durait qu'une poignée de secondes, pour ensuite laisser place à une chaleur qui se propageait dans ses veines. Délicieux.

Le pantalon tomba, bientôt repoussé d'un coup de pied du capitaine. Un mouvement de cravache et une piqûre sur le mollet le fit s'agenouiller de nouveau.

—Tu es un mauvais garçon, Tony. Tu le sais…

Tony baissa la tête alors qu'un sourire se mit à flotter sur les lèvres. Il voulait bien tout ce que Steve était prêt à lui faire, tellement il était exalté par tout ça. Oh oui… Un mauvais garçon.

—Ne souris pas, ordonna Steve.

Cette fois le coup le fit siffler de douleur. Son sexe érigé eut un sursaut aussi, mais continua pourtant à pointer le plafond.

—Si tu crois que je vais..., commença Tony avant de gémir de souffrance.

Un autre coup sur le torse. Son téton le brûlait également maintenant. Mais c'était savoureux malgré tout.

—J'ai dit silence, répéta le soldat en venant se poster devant lui.

D'une main ferme, Steve prit le menton de l'ingénieur pour le lever vers lui.

—Tu vas m'écouter, Tony, car tu as fait une bêtise. Alors comme les mauvais garçons, tu vas être puni.

L'ingénieur plongea dans les yeux océan et gémit au son de cette voix grave qui semblait parcourir son corps. Comme si les mots de Steve pouvaient le caresser, comme auraient pu le faire ses doigts sur son corps. Tony sentit ses bourses se contracter tellement il était rempli de désir. Il faillit ouvrir la bouche pour répondre, mais se ravisa et hocha simplement la tête. Cela déclencha un léger sourire au coin des lèvres du blond qui se redressa droit. Sa main glissa sur la barbe de Tony avant de passer dans les cheveux avec plus de douceur.

—Bien, Tony, tu as compris, félicita-t-il en reprenant sa marche autour de lui.

Chaque pas de Steve faisait battre le cœur de l'ingénieur un peu plus fort. Sa respiration s'affolait à son tour, mais Tony ne bougea pas. Il entendait la cravache bouger dans l'air en même temps que les pas. Il imaginait un instant la scène d'un point de vue extérieur et ne put s'empêcher de geindre encore une fois. Cela lui valut un nouveau coup sur l'épaule avant que Steve ne s'arrête de nouveau devant lui.

La cravache effleura l'épaule qu'il venait de maltraiter, remonta la clavicule, pour descendre sur le torse. La pointe de cuir alla effleurer le téton corrigé tout à l'heure pour en faire le tour, rappelant la piqûre.

— Tu ne dois t'en prendre qu'à toi, Tony. C'est toi qui enchaîne erreur sur erreur.

Tony grogna, mécontent.

—Tu exagères, j'aurai…

La cravacha s'abattit sur la cuisse, laissant une trace rouge vif, comme la souffrance que ressentit Tony. Mais bien moins que celle que le soldat lui infligea en attrapant les cheveux pour le tirer à lui. Steve était furieux, ses traits fermés, le regard noir.

—Tu la fermes Tony. Pour une fois, tu ne t'en sortiras pas avec une entourloupe. Tu vas rester ici, a genoux, devant moi, et me laisser te punir comme j'en ai envie. Au fond, tu sais que tu le mérites.

Tony grogna encore une fois de douleur, fixant les océans orageux qui le regardaient. Oui, peut-être qu'il méritait ça et pire, qu'il en avait envie même. Envie que Steve le remettre dans le droit chemin. Tony ne voulait plus réfléchir, plus s'en vouloir. Juste se laisser aller aux mains fermes de Steve qui était capable de le maintenir et le contenir. Steve savait faire ça. Alors il hocha simplement la tête, mais fut incapable de quitter son amant des yeux.

Steve tira encore sur les cheveux pour l'amener à sa bouche et l'embrasser de manière vorace et autoritaire. Le gémissement qui sortit cette fois des lèvres de Tony était pure satisfaction. Un plaisir qui lui ravageait le corps, contractant ses muscles avec joie, en oubliant la peine, pour ne voir que Steve.

—Bien, finit par complimenter Steve en se redressant.

La cravache reprit son chemin sur le corps, cajolant la peau, chatouillant un téton, puis les reins. Le soldat revint se mettre devant lui et donna des petits coups sans douleur pour lui signifier qu'il devait écarter d'avantages les cuisses. Tony lui obéit immédiatement récoltant une nouvelle caresse dans les cheveux.

—Mets tes mains derrière le dos, susurra Steve à son oreille.

Quelques secondes plus tard, Tony sentait la cravate qu'il avait portée avant lui enserrer les poignets justes comme il le fallait. Serrée suffisamment pour qu'il la sente, mais pas trop pour ne pas lui couper la circulation. Il discerna la bouche de Steve s'égarer sur son épaule mais trop vite, elle s'envola et le soldat revint vers lui.

—Regarde comme tu es excité alors que je t'ai à peine touché…

La cravache redescendit sur le ventre, entra dans le nombril, pour ensuite flatter l'érection.

—Pas étonnant que je doive toujours d'épuiser, tu ouvres tes cuisses pour beaucoup trop de monde.

Tony grogna de mécontentement cette fois.

—Je n'ai rien fait avec elle, c'était pour…

Le claquement certes faible sur son érection le fit se plier en deux, avec un couinement de douleur.

—Silence, je t'ai déjà dit ! Je ne veux rien entendre. C'est ta punition.

L'ingénieur voulut encore répliquer mais serra des dents. Il l'avait acceptée. Il avait choisi la punition, il devait donc le supporter. Il se rassit sur ses talons, le dos droit, les dents serrées.

—Bien, tu as compris, Tony.

Steve finit par se mettre derrière lui et une main cajola sa cuisse.

—J'ai toujours aimé ta peau, tu sais ? Douce, halée, elle appelle tellement à la luxure. Pas étonnant que tu sois toujours fiévreux de lubricité.

Tony ouvrit la bouche mais ne protesta pas, car Steve se collait à lui. Sa respiration se bloqua. Enfin le corps puissant du soldat était là, contre lui, il ne savait pas ce qu'il ferait s'il perdait le capitaine. La fessé le surprit et le fit siffler.

—Tu n'es pas attentif, réprimanda la voix grave à son oreille. On va arranger ça.

La main sur la peau brûlante suite au coup se glissa sur le muscle pour venir effleurer l'aine et attraper finalement l'érection humide. Le pouce de Steve remonta sur la pointe pour étaler le liquide et Tony en perdit la tête. Il gémit lorsque la poigne serra un peu et que son cœur s'affola. C'était une douce torture. Son bassin bougea pour trouver sa délivrance, pendant que ses mains cherchaient le sexe de Steve derrière lui.

—Non, Tony, ordonna Steve en bloquant les mouvements. C'est moi qui contrôle…

La main se mit à effectuer des allées et venues lentement, comme s'il ne voulait plus lui faire du mal mais simplement faire monter le plaisir. Tony en laissa sa tête tomber sur l'épaule de Steve. Il faillit grogner et ordonner à Steve d'aller plus vite mais se reprit rapidement. Il profita donc seulement des sensations accordées, du désir qui mangeait ses veines. Le blond avait toujours su comment lui faire du bien, comment le rendre fou.

—C'est moi qui contrôle, car lorsque c'est toi, tout le monde finit toujours blessé.

Tony fronça les sourcils. Ça, ce n'était pas excitant.

—Tu brises tout ce que tu touches.

L'ingénieur fronça les sourcils. Il avait un problème. Il ouvrit les yeux et Steve se trouvait soudainement devant lui, les mains en sang. Comme tout son torse. Les yeux de l'ingénieur se levèrent vers le visage tuméfié du capitaine.

—Tu vois tout ce que tu me fais ? déclara Steve. Tu vois comment à chaque fois les choses finissent ?

—Non, non, Steve, je suis désolé… Tellement désolé. Pardon, s'écria aussitôt Tony en lui attrapant les mains.

—Tu m'as tué, Tony. Tu m'as détruit. Je te hais.

—Steve ! Non, je t'aime ! Steve ! Steve !

Tony ouvrit les yeux sur son plafond, en nage dans son lit, et hurla. Sa respiration était hachée, alors qu'il roulait dans les draps et vomit l'alcool qui remplissait son ventre. Une fois vidé, il se redressa comme il put et s'essuya le visage. C'était un cauchemar, un horrible cauchemar. Non, il ne voulait pas que Steve finisse comme ça. Il ne voulait pas que leur relation soit vouée à l'échec. C'est lui qui allait mourir si le soldat l'abandonnait.

L'ingénieur se redressa dans le lit de leur chambre. À Steve et à lui. Leur tanière loin de tout. Il mit un long moment à se souvenir de ce qu'il s'était passé. Après le départ de tous les Avengers, il avait dû finir la soirée pour eux et avait bu plus que de raison pour oublier que Steve l'avait laissé. Qu'il avait encore fait les choses mal. Il était donc rentré et lorsqu'il n'avait pas vu Steve dans leur chambre, il s'était effondré dans son lit comme l'alcoolique qu'il était et s'était endormi.

—Jarvis, où est Steve ? grogna l'ingénieur en se redressant, arrachant sa veste remplie de vomi.

Il devait le trouver. Il devait arranger les choses. Il ne pouvait pas vivre sans lui. Jamais. C'était impossible. Il ne faisait que des choses stupides. Et puis, il l'aimait. À tel point qu'il en avait mal. Il se dirigea rapidement vers la salle de bain attenant et se brossa rapidement les dents.

—Il se trouve sur le toit, Monsieur. Sur la terrasse pour être plus précis.

Tony se précipita aussitôt vers la porte, un peu chancelant, mais il réussit à sortir et prendre l'ascenseur. Il profita des quelques étages pour frotter son visage, tenter d'enlever la gueule de bois qui lui nouait les tripes, comme l'odeur de vomi qui restait sur lui le dégoûtait. Il en était arrivé là, parce qu'il avait encore tout fait foirer. Il devait réparer. Jamais Steve ne devait se sentir encore blessé ou même finir en sang. Cela le tuait lui-même à petit feu.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur la terrasse où le vent de la nuit fit dresser ses poils. Il oublia le froid et sortir sur la grande terrasse pour chercher des yeux l'homme de sa vie. Et il était là. Juste là, enroulé dans un grand manteau par-dessus son smoking, les joues rougies par le froid, les cheveux en vrac. Il fixait le vide, collé à la rambarde.

Les yeux bleus et si tristes du capitaine se posèrent sur lui. Tellement de doutes et d'incertitude que Tony eut peur.

—Ne saute pas ! hurla-t-il en courant vers lui. Ce n'est pas la peine !

Steve se redressa un peu surpris, mais d'un mouvement de main, il le stoppa devant lui.

—Qu'est-ce que tu veux, Tony ? demanda-t-il en remettant les mains dans les poches, affligé.

—Te dire que je ne suis qu'un con. Que je ne peux pas vivre sans toi. Que je suis désolé. Steve, ne saute pas !

Le capitaine ne put s'empêcher de laisser un sourire triste passer ses lèvres.

—Je ne vais pas le faire.

—Dieu merci. Je t'aurais rattrapé avec mon armure de toute manière, mais cela aurait compliqué les choses…

—Tony…

L'ingénieur se reprit et s'approcha encore d'un pas pour le fixer.

—Steve, je ne voulais pas te blesser. C'est un malentendu. J'ai voulu te faire une surprise, mais tout est tombé à l'eau.

—C'est une habitude chez toi.

C'était si rare que Steve soit amer. Il avait dû être vraiment blessé. Tony en grogna un peu, se rappelant de celui de son rêve en sang. Non, il ne voulait pas ça. Il ne voulait que son sourire qui lui faisait tant de bien.

—Je ne voulais que t'aider. Pamela est très douée, c'est une professionnelle. Je lui avais juste offert une robe pour qu'elle ne soit pas gênée. Je pensais vraiment te faire plaisir.

—Avec une professionnelle ? grimaça Steve.

—De la danse de salon. C'est elle qui m'a appris à danser pour un gala.

—Tu as couché avec elle ?

Tony baissa le visage, fautif et ne fit que hocher positivement la tête. Il n'avait voulu qu'aider son amant.

—Je te promets de faire des efforts. Steve… Ne me laisse pas.

La voix de Tony n'était plus qu'un murmure. Il aurait dû dire « je t'aime », tout ce qu'il ressentait, mais il n'était toujours pas complètement à l'aise avec ça. Alors il biaisait encore. Cela fit mouche, car Steve soupira et l'attira soudainement à lui dans une étreinte forte.

—Même si je le voulais, je ne pourrais pas, Tony. Je t'aime. J'avais juste besoin de me calmer et de prendre l'air, dit-il contre les cheveux fous de l'ingénieur.

Tony passa ses bras autour de Steve avec joie, retrouvant son odeur, sa chaleur, ses muscles. Dieu qu'il en avait toujours envie.

—Alors tu n'es plus fâché ?

Steve vient lui embrasser le front avant de l'emmener vers un transat qui servait les jours de grand soleil pour s'y installer ensemble. Il attira Tony entre ses cuisses, son dos contre son torse afin de regarder le lever de soleil qui commençait doucement.

—Un jour, on arrivera peut-être à se parler sans se disputer…

—Tu déconnes, Cap ?! On se disputera toujours, puis on se réconfortera sur l'oreille, et on recommencera. On a toujours fait comme ça. Je sais que tu aimes te disputer avec moi.

—Pas là-dessus.

—Non, pas là-dessus. Mais pour le reste, je sais que tu aimes.

Steve sourit en serrant un peu plus Tony contre lui.

—Tu es épuisant. Surtout pour te garder dans le droit chemin.

Cela fit rire l'ingénieur, le cœur enfin un peu plus léger. Il tenta de se tourner vers le capitaine, pour caresser ses cheveux.

—Je vais te récompenser, susurra-t-il en cherchant un baiser.

Steve l'embrassa presque férocement, jouant avec sa langue comme ils aimaient tant. Ses doigts s'égarèrent dans les cheveux bruns, avant de tirer un peu dessus pour le repousser.

—Pas ici, Tony, dit-il simplement, en le retournant pour le remettre contre lui.

Tony grogna mais se laissa aller contre le capitaine. Il referma son manteau sur eux deux et soupira en regardant les premiers rayons du soleil. Il se sentait bien maintenant, calé contre Steve, il oubliait sa nuit désastreuse encore fraîche dans sa tête. Il entendit le nouveau « Je t'aime » à son oreille et il put respirer un peu plus.

Il avait vraiment de la chance d'avoir trouvé Steve, de l'avoir capturé. Tout cela pour un peu de pommade sur des hématomes et une obsession pour ses magnifiques fesses. Il n'aurait jamais pensé que sa vie changerait à ce point. Qu'il gagnerait confiance en un couple. En lui et en Steve aussi. Oui, les choses avaient étonnamment évolué et même s'il ne l'avait pas prévu, il en était heureux maintenant. Beaucoup trop peut-être. Enfin, il se demandait s'il pouvait avoir plus.

—Steve ?

—Hm ?

Le capitaine embrassa sa tempe avec tendresse.

—Tu as une cravache ?

Steve leva un sourcil surpris, ne s'attendant pas à ça.

—Non pourquoi ?

—On ira en acheter une toute à l'heure. Je suis sûre que cela va te plaire, glissa Tony avec un grand sourire. Je t'expliquerai.


The end pour de vrai.

Une review pour me dire si elle vous convient ? Dites moi si le stony c'est toujours la vie aussi :D