Titre de la fiction : Pardonne-moi
Titre du chapitre : Vilain garçon !
Pairing : Derek X Stiles / Slash / Yaoi
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas.
Note : Erg… Okay, déjà ce chapitre n'était pas prévu et… Oh mon Dieu, ça faisait longtemps que je n'en avais pas écrit un comme ça…
P.S : Je répondrais aux reviews du chapitre précédent dans la journée, là je dois me rafraichir les idées… :D
WARNING: Présence de lemon dans… tout le chapitre.
Vilain garçon ! (Chapitre spécial cadeau pour toutes les reviews magnifiques que j'ai reçu !)
Lorsque Stiles arriva devant le panneau indiquant l'entrée de sa ville natale, il arrêta son impala et se gara sur le bas-côté. Il resta un instant immobile, repensant aux derniers évènements et plus particulièrement à ce qui l'attendait maintenant. Il était parti de Beacon Hills sans prévenir son compagnon, s'attirant sa colère et un certain message sur son téléphone, avant de rejoindre ses amis chasseurs pour récupérer toutes ses affaires.
La semaine au bunker des Winchesters s'était bien passée, sans démons, vampires ou autres pour venir foutre la merde. Du coup Stiles avait bien profité de ses petites vacances avec Dean, Sam et Castiel.
Il n'avait pas eu de nouveaux messages de Derek durant toute la semaine… rien. De temps en temps il avait juste pu ressentir les émotions de son compagnon via sa morsure. Souvent c'était de la colère ou encore de la tendresse.
Secouant la tête de droite à gauche, Stiles poussa un profond soupir. Derek allait lui en faire voir de toutes les couleurs… et il ne pouvait s'empêcher de frissonner d'excitation.
Inspirant profondément, Stiles remit le moteur en marche et prit doucement mais sûrement la direction du loft de son compagnon. Il ne lui avait pas dit qu'il reviendrait aujourd'hui exactement donc Derek devait peut-être être à la station de police en train de travailler.
Alors qu'il traversait un carrefour, tentant de rester concentrer sur sa conduite et de ne pas penser à son compagnon sexy qui avait promis de le prendre à maintes reprises, dans de multiples positions… Stiles sursauta en entendant une sirène de police résonner non loin de lui. D'un coup d'œil dans son rétroviseur, il vit la voiture de police le suivre. Le chasseur grimaça et se mit sur le bas-côté. Il n'avait rien fait de mal… enfin ce n'était pas sûr, il était trop pris dans ses pensées et donc pas assez concentré sur sa conduite… Avait-il grillé un feu rouge ? Un stop ? Soupirant une nouvelle fois, il vit une silhouette sortir de la voiture derrière lui et son cœur s'emballa.
Il aurait reconnu cette silhouette n'importe où. Une silhouette féline, musclée… une peau dorée, des yeux verts qui pouvaient se gorger de rouge en quelques secondes… Derek Hale.
La gorge sèche soudainement, Stiles ne fit plus un geste, se contentant de fixer son compagnon approcher de sa portière d'un pas mesuré. Oh Stiles était sûr que l'alpha savait qui était dans cette voiture. Il avait probablement senti son odeur ou encore remarqué sa voiture, tout simplement.
C'est pour cela que, lorsque le loup garou jeta un regard de prédateur au jeune homme, celui-ci se contenta d'écarquiller les yeux et de déglutir difficilement. Derek eut un petit sourire sadique avant de dire :
« Papiers du véhicule monsieur. »
Pris de court par la phrase de son compagnon, Stiles haussa un sourcil surpris. Il prit la parole, peu sûr de lui :
« Derek… ? Que ? »
Le sourire de l'agent s'agrandit et il ouvrit la porte lentement, un petit grognement résonnant dans sa gorge. Il dit ensuite :
« Refus d'écouter un agent de la police… Je vais devoir vous emmener avec moi. »
Avec douceur, il détacha la ceinture de sécurité du plus jeune et lui attrapa le bras, le faisant sortir de la voiture en silence. Stiles, trop choqué par son geste, ne dit rien, les yeux écarquillés. Qu'est-ce qui se passait là ? Derek ne le reconnaissait pas ? Il allait demander des explications au loup-garou lorsque celui-ci referma violement la portière et retourna Stiles avant de le pousser avec force contre la voiture. Le jeune homme émit un petit cri surpris lorsqu'il se retrouva plaqué contre la carrosserie de son Impala, l'alpha dans son dos. Il tenta de se retourner aussitôt qu'il eut repris ses esprits mais Derek le maintint avec force contre le métal, plaquant son bassin contre les fesses du chasseur.
Le souffle court, Stiles se débattit un instant avant se sentir l'alpha saisir ses poignets et les positionner dans son dos. Et quelques secondes plus tard, il entendit un « clic » caractéristique et sentit le fer des menottes sur sa peau. Il ouvrit la bouche sous la surprise et poussa un juron, tentant de s'éloigner de l'alpha. Celui-ci avait définitivement perdu la tête !
Mais alors qu'il gigotait dans l'espoir de repousser son assaillant, un grognement résonna dans ses oreilles et Derek murmura :
« Je vais t'emmener dans ma voiture et ensuite trouver un coin tranquille pour te punir… Tu n'as pas oublié ma promesse, n'est-ce pas ? »
Et avec ça, Stiles se figea, se rappelant le message de son compagnon. Non, il n'avait pas oublié mais il n'aurait jamais cru que l'alpha serait du genre à utiliser son statut de policier pour s'amuser avec lui. Malgré-lui, il ne put retenir un petit gémissement d'attente et d'excitation en comprenant sa situation. Le sourire de Derek s'agrandit et il appuya un peu plus fort son bassin contre les fesses de son compagnon. Il allait tenir sa promesse… Oh que oui. Et pour commencer…
Il se recula, laissant le plus jeune tourner la tête vers lui, les joues rouges. Derek saisit le bras de son compagnon et l'emmena jusqu'à sa voiture, le faisant rentrer dans l'habitacle avec douceur. Stiles grimaça en prenant place à l'arrière de la voiture. Bordel, l'alpha voulait vraiment jouer à un jeu de rôle… Derek referma la portière et prit ensuite place derrière le volant, jetant un regard satisfait à son prisonnier. Il démarra la voiture et prit la direction de la forêt. Stiles comprit aussitôt où il comptait l'emmener. Il essaya de retirer les menottes mais l'enfoiré les avait bien serrées. Grognant pour la forme, il marmonna :
« Je ne te connaissais pas ces goûts pour les jeux de rôle… »
Derek se contenta de hausser un sourcil avant de murmurer d'une voix chaude :
« Je suis un policier… c'est mon devoir d'attraper les vilains garçons et de les punir. »
Avec cette phrase, une vague de désir brute déferla sur le chasseur qui ne dit plus rien, les joues rouges. Bon sang…
Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant l'ancienne maison du loup-garou. Derek arrêta le moteur et se tourna vers son captif, les yeux rouges de désir. Stiles frissonna et se recula inconsciemment dans son siège. Qu'est-ce qu'il comptait faire maintenant qu'il l'avait amené ici ? Plusieurs idées lui vinrent à l'esprit et il ne put retenir un gémissement d'anticipation. Derek poussa un grognement appréciateur avant de sortir de la voiture et d'ouvrir la portière arrière, faisant signe à son prisonnier de sortir. Stiles obéit avec appréhension et laissa l'alpha lui attraper le bras et le tirer vers la demeure. Et lorsqu'il pénétra dans celle-ci, Stiles remarqua un changement de mobilier dans le salon. Il haussa un sourcil surpris, observant son environnement. Il y avait une table en fer en plein milieu du salon… et elle était fixée au sol par des boulons. Il y avait aussi deux chaises de part et d'autre de la table et… sur la table, une barre de fer. Stiles reconnut rapidement une des tables permettant d'interroger des suspects qui se trouvait à la station de police où son père travaillait. Il y avait également une mallette noire sur la table… et un projecteur non loin. Derek le tira jusqu'à la table, le faisant s'asseoir sur une chaise et détachant les menottes sans un mot. Stiles grimaça en se frottant les poignets avant que l'alpha ne le propulse contre la table, attirant une nouvelle fois ses poignets ensembles et les accrochant à la barre de fer. Le chasseur prit rapidement conscience de sa situation : à moitié avachi sur la table, les fesses en l'air, les poignets accrochés à la barre de fer…
Il grogna doucement, observant le loup-garou bouger le projecteur jusqu'à le pointer droit sur lui. Stiles plissa les yeux et murmura :
« Pervers… »
Un grognement appréciateur lui répondit et Derek vint prendre place sur la chaise derrière lui, posant aussitôt ses mains sur les fesses du plus jeune. Stiles hoqueta sous la surprise et tenta d'échapper au toucher de l'alpha, en vain.
Il demanda finalement, les joues rouges :
« Tu comptes me tripoter toute la nuit ? »
Derek eut un petit rire et il murmura tendrement :
« Il n'est que midi Stiles… et je t'ai promis que ça durerait plus d'une journée. »
Stiles déglutit et ferma les yeux un court moment lorsque la main de l'alpha caressa avec plus de force une zone plus sensible. Il se cambra inconsciemment et décida de ne pas faire de bruit. Derek grogna doucement et avec délicatesse, retira la ceinture qui maintenait le jean du plus jeune sur ses hanches, observant le tissu glisser sur les cuisses pâles, dévoilant un boxer sombre. Sans attendre, il fit également glisser le boxer. En quelques secondes, il eut retiré les chaussures, chaussettes, pantalon et boxer du plus jeune qui frissonna en sentant l'air froid sur sa peau t le contact glacé du métal sur le bas de son ventre. Derek caressa de nouveau la peau tendre des fesses de son compagnon avant de murmurer :
« Maintenant, vilain garçon, tu vas me dire où tu étais cette semaine, et avec qui. »
Stiles grogna doucement mais ne répondit rien. Il n'allait pas craquer si facilement ! Pourtant, il poussa un couinement surpris lorsque le brun lui écarta les lobes des fesses et qu'une sensation humide parcourue son intimité. Le cœur battant la chamade, Stiles devina que l'alpha lui léchait son intimité. Il gémit doucement, oubliant aussitôt sa résolution de ne pas faire de bruit. Derek continua ainsi pendant plusieurs minutes, léchant, mordillant les fesses, pénétrant de sa langue l'intimité du plus jeune qui poussa finalement un râle et murmura d'une petite voix :
« Derek… S'il te plait…. »
L'alpha se recula doucement et répéta :
« Ou étais-tu cette semaine, et avec qui ? »
Respirant difficilement, le chasseur répondit aussitôt :
« Avec Dean, Sam et Castiel, au bunker pour récupérer mes affaires mais tu le savais déjà… »
Derek sourit avec fierté et il glissa tendrement un doigt dans l'intimité du plus jeune, écoutant avec attention le long gémissement qui sortit de la gorge de son captif. Il bougea son membre doucement, sensuellement, se gorgeant des soupirs et autres bruits que Stiles produisait. Après un moment de cette petite torture, le chasseur commença à le supplier :
« Derek… plus… s'il te plait, plus… »
Mais l'alpha sourit un peu plus et retira son doigt, se redressant dans le même temps. Ignorant le gémissement de désespoir de son amant, il récupéra la mallette noire et l'ouvrit d'un geste précis. Sans attendre, il se saisit du gode qu'il contenait et vint reprendre position derrière le plus jeune. Et avec précaution et tendresse, il glissa l'objet dans l'intimité du chasseur, qui poussa un petit cri de surprise. Une fois l'objet bien en place, pénétrant le jeune homme sur toute sa longueur, l'alpha se recula, satisfait de lui. Il appuya ensuite sur un bouton à l'extrémité du jouet et celui-ci se mit à vibrer, faisant pousser un long gémissement de plaisir à l'humain.
Il fit le tour de la table et prit place sur la deuxième chaise, face au visage de son captif, observant les traits crispés du chasseur. Les joues rouges et la respiration erratique, Stiles fixait son compagnon avec une expression de… désespoir. Il avait compris que l'alpha allait faire durer les choses pour lui… tremblant doucement, il murmura d'une petite voix rauque :
« Derek… »
Celui-ci grogna avant de saisir le visage de l'humain entre ses mains et de s'avancer vers lui pour l'embrasser avec force. Stiles poussa un gémissement de plaisir et laissa le loup garou dominer leur échange, ses mains se crispant sur la barre en fer. Derek se recula ensuite et il resta un instant immobile à le fixer avec tendresse mais aussi résolution. Il murmura :
« Tu vas me promettre de ne plus jamais partir sans me prévenir. »
Stiles ne put répondre, trop occupé à gémir. Derek continua donc :
« Tu vas aussi me promettre de ne plus te mettre en danger inutilement. Tu vas me promettre de ne plus rien me cacher. »
Le souffle court, Stiles ne put retenir une larme de couler sur sa joue. Oh il n'était pas triste mais il ressentait tellement de plaisir et de désir et il voulait encore tellement d'autres choses ! Inspirant profondément, il murmura :
« Derek… Prends-moi maintenant… S'il te plait ! »
L'alpha grogna avec force et il répliqua :
« Promets-moi ! »
« Haaaaa… Oui ! Oui je te promets ! Je ferais tout ce que tu voudras mais s'il te plait… Derek ! »
Cette fois l'alpha poussa un grognement appréciateur et il se redressa, faisant de nouveau le tour de la table pour se positionner derrière son amant. D'un geste vif, il retira le jouet, faisant sangloter son compagnon doucement, celui-ci murmurant désormais des phrases sans queue ni tête.
Derek déboutonna son pantalon et baissa son boxer avant de sortir son sexe tendu. Il le pressa contre les fesses de son captif et il grogna :
« Tu veux une baise sèche et rude n'est-ce pas ? »
Stiles frissonna doucement et il répondit d'une voix brisée :
« S'il te plait… »
Mais Derek n'en avait pas fini. Il se frotta doucement contre l'intimité de l'humain et il continua :
« Je vais te faire jouir avec une telle force que tu en oublieras ton nom ! Tu peux crier autant que tu veux, je serais le seul à t'entendre… Tu vas crier pour moi, gémir pour moi… Et une fois que j'en aurais fini avec toi, je t'emmènerais chez nous et je te prendrais encore et encore, jusqu'à ce que tu comprennes qu'on ne se moque pas impunément de moi ! »
Sur ces mots, il fit glisser son sexe dans l'intimité frissonnante de l'humain qui ouvrit la bouche en grand, poussant un cri de plaisir et de douleur mêlée. Le sexe de l'alpha était bien plus large que le gode... Mais Derek ne s'arrêta pas là… Il se mit à bouger, d'abord lentement, se gorgeant des gémissements de son compagnon, puis de plus en plus vite, écoutant les cris de plaisir de l'humain.
Grognant doucement, il murmura :
« Tu aimes être pris par derrière… n'est-ce pas ? »
Seul un long gémissement lui répondit et il grogna un peu plus fort, accentuant ses coups de boutoirs. Et soudain, Stiles se cambra violement, poussant un cri de plaisir qui résonna dans toute la bâtisse. Derek sourit avec fierté et il répéta son mouvement précédent, frappant la prostate de son compagnon. Dans le même temps, il saisit le sexe du plus jeune, pompant celui-ci avec force.
« Hmm tu aimes quand je te prends violement… vilain garçon ! »
Stiles gémissait, criait, grognait, suppliait… Il ne savait plus où il était, tout ce qu'il sentait, c'était ce plaisir qui montait, montait, montait… Et le corps de son compagnon qui frappait le sien avec force et les bruits secs que cela produisait. Enfin, il se cambra d'un coup, le plaisir explosant en lui. Il hurla le prénom de son compagnon et ferma les yeux avec force.
Derek sentit l'intimité de son compagnon se resserrer sur son sexe avec force et il grogna de satisfaction, sa propre jouissance l'envoyant au septième ciel. Il se baissa et mordit l'épaule de son amant violement, écoutant avec satisfaction le gémissement étranglé de l'humain qui s'écroula totalement sur la table en fer.
Derek resta un instant dans l'humain, reprenant sa respiration. Enfin, il se redressa et se recula, faisant glisser son sexe hors de l'intimité du plus jeune qui poussa un petit gémissement. L'alpha remonta son boxer et son pantalon et défit les menottes qui retenaient encore son captif avec tendresse. Il rit doucement en observant celui-ci rester immobile, le souffle encore rapide. Stiles ne pouvait pas bouger pour le moment, encore pris dans l'intensité du moment. Il ouvrit les yeux en sentant l'alpha détacher ses liens et enfin, le sommeil s'empara de lui.
Avec délicatesse, Derek remit le pantalon de son amant mais ne s'embarrassa pas de l'habiller complètement. Il le prit dans ses bras, façon mariée, et embrassa son front avec tendresse. Il le déposa dans la voiture et démarra aussitôt. Il rangerait tout son attirail plus tard, pour le moment, il devait ramener son compagnon chez lui.
Une fois devant le loft, il récupéra son amant dans ses bras et le fixa un court instant avec amour. Cet homme magnifique était à lui… et rien qu'à lui. Il pénétra dans le loft en silence et déposa son précieux fardeau sur leur lit, caressant la peau douce de l'endormi.
Stiles ouvrit les yeux à ce moment-là et un sourire épanoui éclaira ses traits. D'une petite voix fatiguée, il murmura :
« Je t'aime Sourwolf. »
Note : Hmmm j'espère que vous n'êtes pas déçues. Normalement je n'écris plus de chapitres de ce type mais là… j'étais inspirée et puis bah… vouala. (Oh mon dieu, je suis rouge de honte d'avoir pu écrire ça.) Normalement je n'écris plus trop de lemons maintenant, vous avez dû vous rendre compte qu'il n'y en a plus trop dans mes chapitres. Mais bon… Et maintenant je vais aller prendre une douche froide !