Le silence est moins pesant que la dernière fois. La petite aire à la périphérie de la ville est exactement celle où nous nous étions arrêtés quelques mois plus tôt avec Logan. Mais ce soir, le chauffeur du bus ne déconseille pas aux voyageurs d'aller en ville. Des familles qui se dirigent vers l'hôtel, personne ne semble remarquer que l'atmosphère ambiante est chargée d'une tension palpable. Ou alors cette tension est seulement dans ma tête.

De la butte qui surplombe la ville, j'observe ses lumières comme des étoiles dans un ciel nocturne. Les lampadaires ont été réinstallés depuis la dernière fois, les fenêtres des habitations ne sont plus barricadées. Le temps du massacre des mutants de la ville est révolu, et les habitants et Denver peuvent désormais vivre dans la plus grande tranquillité.

Sur l'aire d'autoroute, des enfants font la course jusqu'à l'entrée de l'hôtel. Leurs rires sont remplacés par le bruit doux de la rumeur de la ville. Je fixe le panneau « Bienvenue à Denver » planté au bord du chemin menant aux première habitations lorsque Pyro apparaît à mes côtés.

- Ils vivent heureux, murmuré-je. Dans leurs petite ville purifiée des mutants…

Pyro me regarde. Je ne sais pas s'il devine le calme menaçant en moi.

Charly apparaît de l'autre côté de Pyro, la démarche nonchalante lorsqu'il fait quelques pas en direction du chemin.

- Alors, quel est le programme ?

Je le dépasse pour atteindre le panneau d'accueil de la ville. Ma main, posée sur le métal, fait fondre le « Bienvenue » qui dégouline comme du caramel sur son portant.

- On part à la chasse.

Je dois avoir l'air lugubre, car aucun de mes complices ne me répond. Ils me suivent alors que je m'enfonce au milieu des quelques arbres, silhouettes disparaissant dans l'obscurité.


De l'extérieur, le QG des Skinheads semble bien lugubre. C'est un grand bâtiment, assez imposant, aux vitres teintées et à la porte d'entrée gardée par deux types costauds. Les mutants du squat me l'avaient montré une fois, alors que j'étais tout juste arrivée à Denver. Alors que nous nous approchons discrètement dans l'ombre des immeubles autour, je commence à percevoir les gens qui s'affairent à l'intérieur. Le claquement de bottes, des conversations que je ne peux discerner entre les murs.

Lorsque nous ne nous tenons plus qu'à une dizaine de mètres de l'entrée, sans pouvoir nous approcher plus, Pyro me jette un regard.

- On a un plan ? marmonne Charly, l'air un peu nerveux.

Sa nervosité doit être due aux deux gars costauds gardant la porte, et aux revolvers qui pendent à leur ceinture. Je n'ai pas de plan, mais l'image est plus rassurante que je ne le pensais : leurs armes ne sont pas des mitraillettes, et je n'aperçois pas de talkie-walkie. Les Skinheads ont dû relâcher leur attention depuis qu'il n'y a plus d'ennemi visible.

- On en a un, répondis-je avant de faire un pas à découvert.

Du coin de l'oeil, je perçois le mouvement du Pyro et Charly tentant de me retenir, mais c'est trop tard. Les deux Skinheads m'ont vue et m'observent les approcher. Il n'y a pas d'hostilité dans leur regard, seulement une vague méfiance habituelle à l'encontre des passants un peu trop curieux. Après tout, je n'ai pas l'air offensive. Ils ne peuvent pas se douter.

- Qu'est-ce que tu veux ? me demande celui de gauche, l'air mi-agacé, mi-amusé.

Je monte les premières marches, me rapprochant le plus possible dans la limite de la politesse.

- C'est vrai que c'est grâce à vous que nous n'avons plus de mutants dans la ville ? questionné-je avec un air innocent. Vous les avez tous tués ?

L'autre aboie un rire sec.

- Sans blague, petite ! On leur a mis la pâtée, oui. Il fallait éliminer la vermine.

Je prends un air étonné et admirateur.

- Waouh. Et qui est votre chef ?

- Phil.

- C'est un nouveau ? Vous n'en aviez pas un autre avant, un certain…

Leur regard s'assombrit d'un coup. Je joins les mains devant moi.

- … Tom ?

Alors qu'ils portent leur main à leur ceinture, je tire le couteau de la manche de ma veste. Ils n'ont pas le temps de se rendre compte de ce qu'ils font.

Je repousse l'un d'un coup de pied sec, assène le manche de mon poignard contre le poignet de l'autre, lui faisant lâcher son arme. Un coup de griffes lui lacère le visage, et il tombe des marches en hurlant. L'autre, tétanisé, les mains en l'air, me fixe d'un air terrorisé. J'entends distinctement l'air sortir de ses poumons lorsque mon pied s'enfonce dans son torse, le projetant contre la porte.

Les battants s'ouvrent en éclat. Les quelques hommes qui s'étaient arrêtés derrière, alertés par les cris, reculent face à la tornade de plumes qui s'engouffre dans l'ouverture dans un grand fracas. Je tournoie sur moi-même, mes ailes suivant le mouvement, pour frapper dès que l'un ose s'approcher. Bientôt, les quatre Skinheads sont à terre. Un autre qui vient d'arriver par un couloir se retrouve plaqué contre le mur d'une aile, lacéré d'un coup de couteau.

Le cliquetis d'une arme de l'autre côté de la pièce me fait me retourner d'un bond. Je montre les dents à celui qui pointe son revolver vers moi, mais avant de pouvoir saisir l'arme à ma ceinture, l'homme est abattu depuis l'entrée. Pyro le regarde s'effondrer, le canon de son revolver encore fumant.

Des bruits de bottes résonnent dans le couloir. En trois enjambées, Pyro se retrouve dans l'ouverture. Il prend le temps de sortir son zippo, d'en faire rouler la pierre d'un geste expert, habitué. Puis de la flamme qui en crépite, apparaît une puissante gerbe de feu qu'il envoie dans le passage.

Il y a des hurlements, le bruits de pas se tassant, cherchant à faire demi-tour. Sans attendre – même si je me délecte de leurs cris – je m'enfonce dans le couloir opposé, ouvrant chaque porte à la volée, fouillant chaque pièce des yeux. A la troisième, des coups de feu retentissent lorsque je tente d'entrer. Les balles frôlent mon visage pour aller se ficher dans le couloir derrière moi. Sans attendre, je sors mon arme, me montre juste assez pour appréhender la position des tireurs : contre le mur de la porte, et à côté de la commode, en face. Celui en face est facile à abattre. Je ne sais pas si c'est parce qu'ils sont lents ou parce que je suis plus rapide que la normale, mais chaque fois que je me montre pour tirer, leurs balles me ratent. L'autre, contre le mur, s'effondre à mon deuxième essai.

Je continue mon exploration, trouvant toutes les autres pièces vides. Les deux couloirs partant de l'entrée – celui que j'ai emprunté, et celui que Pyro a enflammé – se rejoignent pour former le tour d'un carré, au milieu duquel se trouve probablement une grande pièce. A l'intérieur, je distingue le cliquetis des armes, des éclats de voix, des ordres aboyés. Ils doivent être au moins une dizaine à l'intérieur. Pyro me rejoint devant la porte à double battants, son briquet à la main. Charly se tient derrière, son revolver en mains. Je recharge maladroitement le mien.

- Ils sont déterminés, marmonne Charly. Ils vont en découdre.

- Ça tombe bien, moi aussi.

Pyro ouvre l'un des battants, envoie une bouffée de flammes à travers l'ouverture. Aux premiers cris de stupeur, j'ouvre le deuxième battant, et tire à travers les flammes. Lorsque les cris finissent par cesser, la vue devant nous n'est que désolation. Le sang sur les murs me fait penser au squat.

J'ai vengé les miens.

Pyro et Charly se tiennent dans l'encadrement de la porte. Charly a un sourire en coin, Pyro l'air plutôt dubitatif. Presque… réprobateur. Il regarde par terre, en jouant avec la pierre de son briquet.

Le bruit d'un hélicoptère au loin me fait tendre l'oreille. Il se dirige vers le bâtiment, au-dessus de nous.

- Certains ont dû atteindre le toit, lance Charly.

Je m'élance dans les escaliers les plus proches. Monte les marches quatre à quatre, revolver en mains. Les autres étages semblent vides. Je parviens à une ouverture bétonnée, une porte en fer donnant sur le toit. Derrière, des éclats des voix aboient des ordres. Le moteur de l'hélicoptère vrombit à proximité, faisant trembler la ferraille accrochée à la porte. L'ouverture est bloquée.

« Allez, allez, allez ! » j'entends crier de l'autre côté.

Je range l'arme, fais chauffer mes mains à la température maximum. Elles prennent la couleur d'un rouge lave, éclairant sombrement l'encadrement en béton alors que Pyro et Charly me rejoignent.

La porte tressaute sous mes mains à cause des battements des ailes de l'hélicoptère. Lorsque le battant finit par céder, je l'ouvre à la volée. L'hélicoptère a déjà décollé. La rafale retentit au moment où Pyro s'élance sur moi pour atteindre le battant et le refermer.

Je sens les balles strier le métal dans mon dos et contre mes plumes. Pyro, affalé sur moi, cherche à évaluer ses blessures – ou les miennes.

- On reviendra, Murtocks ! On va vous exterminer ! j'entends de derrière la porte.

Quelque chose tombe contre la porte avec un éclat métallique. Quelque chose de petit et de cylindrique, qui roule contre le battant. Sur une impulsion, je me colle dos au mur, pousse Pyro de mes pieds avant de refermer mes ailes autour de moi. Dans la fraction de seconde avant que les plumes n'obscurcissent ma vue, je l'aperçois percuter Charly, qui roule sur les premières marches.

L'explosion souffle la porte, et moi avec. Je me sens projetée contre un mur comme une poupée de chiffon, me retrouve à terre, vidée. Mes oreilles me vrillent, je ne sens plus mon corps ni mes ailes. Pendant un instant, rien ne bouge. Je n'ai pas l'énergie d'ouvrir les yeux.

Quelque chose me pousse. Me retourne. A travers le rideau de poussière et de débris tombés, je perçois quelque chose bouger tout près de moi.

- Dan ! Ça va ?

Le son me parvient comme à travers les acouphènes. Lointain. Je ne perçois qu'une masse sombre devant moi.

- Dan !

Pyro me secoue, je le devine à la ma vue qui se brouille devant lui, mais je ne le ressens pas.

- Elle a pris tout l'impact, j'entends Charly dire. Elle est complètement sonnée.

Je sens une présence à côté de ma tête, quelque chose glisser sous ma nuque. Dehors, le vrombissement du moteur de l'hélicoptère résonne encore jusqu'à mes oreilles. On dirait même qu'à mesure que je recouvre mon ouïe, l'engin se rapproche. Illusion auditive ?

A moins que…

Lorsque j'entends les cris de stupeur des Skinheads à bord accompagnés de sombres grincements métalliques, je ne fais plus d'idées. L'engin est revenu contre sa volonté. Tout proche, désormais, peut-être au-dessus du toit, le moteur tousse et crache, les cris s'accentuent puis quelque chose de lourd et métallique se fracasse sur le béton.

Je tente de me redresser.

- Woah, pas si vite, marmonne Pyro à mes côtés.

Il a une main sur mon épaule, l'autre crispée sur son briquet. Sa tête est tournée vers l'arrière, guettant quelque chose à travers ce qu'il reste de la porte.

- Magnéto est arrivé, retentit la voix triomphante de Charly à travers l'ouverture. Lui et la Confrérie.

Je me lève en m'appuyant contre le mur, rejette l'aide de Pyro d'une main impatiente. Ce dernier enjambe mes ailes et s'engouffre dehors sans un mot. Je parviens à tituber dehors et dois cligner des yeux devant la scène qui m'attend.

L'hélicoptère n'est plus qu'un amas de ferraille noire et argentée fumant. Devant, six Skinheads sont à genoux, attachés ou emmaillotés dans des liens de métal qui semblent bien inconfortables. Ils ne peuvent ni s'asseoir, ni se lever.

Pyro lance un sifflement d'admiration.

Au bord du toit, j'aperçois la cape de Magnéto, au milieu de visages mutants familiers, disparaître dans l'entrée principale du QG.

- Fouillez tout le bâtiment !

Il lui faut peu de temps pour monter sur le toit, Callisto et Spyke à ses côtés. Kira, derrière eux, s'élance – pour me prendre dans ses bras ? – mais s'arrête net à ma vue. Je dois avoir l'air effrayant, avec mes ailes fumantes, mon visage poussiéreux et mes vêtements brûlés. Mon regard ne doit pas en dire mieux.

Magnéto nous embrasse du regard. Charly se campe, fier, à mes côtés.

- Mes frères et sœurs, je vous félicite pour le combat que vous avez mené.

« Pourquoi il n'a pas pu venir avant ? » j'entend quelqu'un chuchoter derrière.

« Il fallait du temps pour rassembler tout le monde », on lui répond comme avec un haussement d'épaules.

- Vous avez contribué à protéger les nôtres en vous débarrassant de ceux qui vous haïssent et qui vous traquent. Nous ne seront plus jamais des sujets de la peur !

Des hochements de tête et quelques cris de d'approbation font écho à ses paroles.

- Il est temps de nous réunir à nouveau pour voir plus grand dans nos plans.

- Et qu'est qu'on fait d'eux ? lance un mutant en désignant les Skinheads.

J'en ai une idée très nette, qui fait sourire Charly. Cependant, des murmures nerveux et quelques « non » se font entendre lorsque je sors le couteau de ma ceinture. Magnéto reste stoïque.

- Ils ont massacré les mutants de la ville. Mes amis.

Le regard de Pyro, planté dans le mien, est empli d'un mélange de profonde tristesse et d'horreur que je peux soutenir longtemps.

- Ma chère, propose Magnéto, peut-être devons-nous trouver un moyen de tirer quelque chose d'utile à notre cause avant de passer à un tel acte.

Sitôt après, les voix ont fusé dans tous les sens.

- Oui, on peut les filmer !

- On ne peut pas leur trancher la gorge comme ça !

- Bien sûr qu'on peut, regarde bien !

- J'ai pas signé pour ça…

- Finissons-en !

La frustration et la colère gonflent en moi comme un ballon de baudruche sur le point d'éclater. Charly hoche la tête et sans un mot, je marche vers le Skinhead le plus proche, la lame à la main, le regard ferme et la poigne dure comme de l'acier.

Je me délecte de ses yeux qui s'écarquillent de terreur au fur et à mesure que je m'approche. Mais avant qu'il n'ait l'occasion d'implorer ma pitié, le son de pas précipités dans les escaliers me font stopper net.

- Dan !

Ce sont les jumeaux.

- Il faut que tu viennes au sous-sol.

A leur suite, Tony apparaît. La couleur de son visage a perdu plusieurs teintes, contrastant avec ses yeux écarquillés. Même sa voix est blême.

- Dan. C'est… c'est Flash. Il est vivant.

Je me lance dans les escaliers dans la même seconde.


Au fond du sous-sol, dans une pièce recluse, quelques mutants de la Confrérie s'amassent autour de ce qu'il semble être une cage grillagée posée à même le béton. Elle est à peine assez grande pour qu'y tienne une personne accroupie, ou assise sans pouvoir étendre ses jambes. L'un d'eux se retourne et d'un seul geste, ils s'écartent. Je n'ai pas le temps de voir les expressions de colère, d'inquiétude, de choc sur leur visage. Je ne vois que ce qu'il y à l'intérieur de la cage.

Une forme recroquevillée se tient au milieu, avachie et repliée sur ses jambes. Elle est de profil, et j'ai du mal à reconnaître les traits humains sous les vêtements noirs de crasse, et la peau sale. Mais lorsqu'elle tourne la tête vers moi, je reconnais instantanément les yeux qui se plantent dans les miens.

Autrefois vif, moqueur et enjoué, le regard de Flash est vide, morne et exténué. Ses yeux s'arrondissent de surprise à ma vue.

- Dan… ?

Je me jette sur la cage. Je crois bien que Tony et les autres mutants présents tentent de m'en empêcher, mais je griffe tout ce qui barre mon passage. A peine ai-je saisi le grillage qu'un choc secoue mon corps avec un 'zap !' distinct. Une cage électrique. Cela devait probablement l'empêcher de se téléporter. Je ne lâche pas prise pour autant. Avec un cri, mes mains chauffent sur le métal et les câbles électriques qui le grillagent. D'autres décharges me secouent mais je ne lâche pas. Une odeur de brûlé et de plastique fondu m'emplit le nez. Les électrocutions cessent et je me retrouve avec un dégoulis de plastique fondu sur les mains.

Je lacère une ouverture du mieux que je peux avec mes griffes, avant d'ouvrir la porte improvisée. Avec mes ailes, j'ai du mal à entrer dans la cage. Flash s'est recroquevillé dans un coin, en me regardant faire avec une sorte de fascination apeurée. Son air hagard me fait penser à un dégénéré. Bien qu'il se tienne à moins de cinquante centimètres, je garde la distance en me calmant du mieux que je peux. Cela fait bien un an depuis le squat. Que lui est-il arrivé depuis tout ce temps ?

- Dan, c'est bien toi ?

- Oui, je souffle, surprise par ma voix tremblotante. Oh, Flash, qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?

Il se redresse légèrement, tente de rassembler ses esprits. Lorsque sa veste s'ouvre, j'entrevois un bandage noir et sale barrant son abdomen.

Il s'est pris une balle, chuchote une voix dans ma tête. Le souvenir est vif, mais je ne peux plus me souvenir de qui me l'a dit.

- M'ont gardé dans cette cage depuis le squat… dans un sale état mais… en vie pour… pour…

Je tends la main, et lorsqu'il ne tressaillit pas, lui touche le genou.

- Je vais te sortir de là.

Il a les larmes au yeux et la gorge trop nouée pour pouvoir me répondre, et j'en tremble de rage lorsque je l'aide à sortir de la cage. Il doit d'abord étirer ses jambes, sur le sol, avant de tenter de se mettre debout. Est-ce bien la première fois depuis un an qu'il se lève ? Le soutenant d'une épaule, je parcourt les visages des personnes qui nous observent.

D'autres mutants sont arrivés depuis que je me suis jetée sur la cage, et se presse autour de la porte de la petite pièce. A l'intérieur, se tiennent Magnéto, Callisto, Spyke, Charly et Pyro.

- C'est un téléporteur, murmure ce dernier à notre leader. Il était le chef du squat de la ville.

À l'entente du mot « téléporteur », le regard de Magnéto change. D'affligé à la vue de Flash, il passe à quelque chose d'avide, et le rictus d'un sourire apparaît sur ses lèvres.

Mais je n'ai pas le temps d'y prêter attention.

- On a besoin d'un endroit où se reposer et soigner le blessé, annonce Callisto, coupant court au flottement général.

Pyro, Tony et moi échangeons un regard entendu.

- Je sais où on peut aller.


Salut, ça fait vraiment longtemps. Je ne sais pas si quelqu'un lit encore cette histoire, mais je me dois de la continuer. Je vais tout faire pour la terminer avant son 6e anniversaire car elle mérite d'avoir une fin. Jordan le mérite.


24 octobre 2019 (01:35)