Titre : The Wasting Game

Auteur : Polomonkey

Traduction : lovePEOPLEandCOWBOY - c'est déjà la fin...snif !

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Disclaimer : Merlin ne m'appartient pas.

Avertissements : Tous les avertissement précédent son d'applications. Suicide !

Note de l'auteur : C'est formidable de voir combien vous aimez, et de lire toutes vos théories sur ce qu'il pourrait se passer !

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Drip. Drip.

Those stripped

Twigs of his fingers.

Ivy torsions in the wrist.

Two spikes bandaged

To drip in his veines.

Ce n'était pas l'un d'eux qui avait retrouvé Merlin. C'était un sans-abri qui cherchait un refuge dans le parc pour se protéger de la pluie. Il était celui qui avait retrouvé le garçon tremblant et vomissant sous le chêne. Il était celui qui avait vu la bouteille de vodka et les emballages vides de médicaments. Il était celui qui avait pris le téléphone du garçon pour appeler l'ambulance.

Arthur n'avait pas su tout ça immédiatement. Il l'avait appris d'une infirmière, qui l'avait entendu des ambulanciers qui étaient arrivé sur le lieu. Le sans-abri n'avait pas voulu grimper dans l'ambulance et il n'avait pas donné son nom. Alors Arthur n'avait aucun moyen de le retrouver pour lui dire toutes les choses qu'il voulait exprimer comme son éternel gratitude.

Mais il n'était pas au courant de tout ça quand Hunith l'avait appelé la première fois. Tout ce qu'il savait c'est que Merlin était à l'hôpital et que Hunith ne savait pas encore pourquoi.

Sa voiture était toujours garée chez Merlin, beaucoup trop loin, alors il avait simplement couru jusqu'à l'hôpital, écartant tout ce qu'il y avait sur sa route pour aller le plus vite possible.

Hunith était déjà dans la salle d'attente quand il était arrivé et ils s'étaient embrassés brièvement, se serrant fermement l'un l'autre.

« Où est-il ? Que s'est-il passé ? Est-ce qu'il va bien ? » Avait haleté Arthur, désespéré.

Hunith ne savait pas. Ils s'occupaient de Merlin et personne n'avait demandé d'autorisation. Il ne comprenait pas pourquoi et il était encore plus en colère, chaque fibre de son corps était impatient de pouvoir entrer et de le voir, de vérifier que Merlin était bien là, toujours en train de respirer, toujours en vie…

Mais il ne pouvait pas. Alors il avait attendu. Une infirmière était venue pour les informer de la progression. La deuxième fois, ils l'avaient supplié de leurs dire ce qu'il se passait.

Elle était vraiment douce au moment d'annoncer qu'il semblait que Merlin avait fait une overdose de paracétamol.

« Une overdose ? » Avait dit Hunith, sa voix devenant plus forte avec l'hystérie. « Une overdose ? »

« J'en ai bien peur même si on en est pas encore sûre, » avait dit l'infirmière sympathiquement.

Arthur devinait que c'était un mensonge bien évidement, parceque le paracétamol n'était pas comme l'héroïne, et qu'on ne pouvait pas en faire une overdose accidentellement.

Tu en faisais seulement une si tu voulais mourir.

La réalité avait frappé Arthur comme une masse dans son estomac, et il avait presque failli perdre pieds en sentant ses genoux vaciller.

Clairement, Hunith en était venu à la même conclusion que lui parcequ'il y eut un moment de silence et puis elle avait vomi. Sans bouger du tout, sans même détourner la tête, elle avait juste vomi sur elle.

« Oh ma chère, » avait dit l'infirmière, se lançant immédiatement en action. « Allons nettoyer ça. »

Arthur avait regardé impuissant alors que l'infirmière dirigeait Hunith. Il voulait les suivre mais il se sentait cloué au sol, c'était comme si il allait tombé dés l'instant où il essaierait de bouger.

Il était resté comme ça un moment et puis il avait senti un bras fort autour de ses épaules, et on l'avait conduit sur une des chaises en plastique.

« Viens t'asseoir, mon garçon, » avait dit une voix calme alors il avait levé les yeux pour voir le brancardier, un homme d'environ cinquante ans, avec un visage ridé.

« Reste là et je vais te rapporter quelque chose de chaud à boire, » avait dit l'homme en se dirigeant vers une machine du coin. Il était revenu avec un gobelet de thé.

« Fort et doux. Prends ça. »

Il avait glissé la boisson dans la main sans résistance d'Arthur, et Arthur avait pris une gorgée. C'était beaucoup trop sucré mais il avait bu docilement. Si il faisait ce qu'il lui disait, si il restait simplement assis là pour prier de tout son cœur, alors certainement que Merlin irait mieux…

« Ça va mieux ? » avait demandé le brancardier alors qu'il vidait le gobelet.

Arthur avait hoché la tête. Il se sentait un peu moins faible, moins sur le point de s'évanouir.

« Mon ami- » avait-il dit et puis il s'était arrêté, parceque sa voix était toute drôle. Il s'était éclairci la gorge et avait réessayé. « Mon ami, il- »

Mais il ne pouvait pas sortir le reste de la phrase.

« Il est là dedans ? » Avait demandé l'homme, en faisant un geste vers la pièce. « Ils vont prendre soin de lui. Je suis peut-être partial, mais j'aime penser que nous avons les meilleurs médecins du pays. »

Arthur avait hoché la tête, et le brancardier avait serré son épaule.

« Je vais me remettre au travail. Prends toi une autre boisson si tu te sens flageolant. Je suis certain que quelqu'un va bientôt venir pour vous informer, dés qu'ils le pourront. »

Il avait encore souri et puis il s'était éloigné. De nouveau, Arthur était avec lui-même.

Il avait fallu une éternité avant que l'infirmière revienne avec Hunith à ses côté, qui portait maintenant une blouse bleue.

« Elle va bien, » avait dit l'infirmière à Arthur. « Juste sous le choc. »

Le visage de Hunith était vidé de ses couleurs, ses yeux avaient l'air cernés de noirs sur sa peau laiteuse.

« Vous avez des nouvelles de… » Avait demandé Arthur, ses paroles s'évanouissant encore.

« Je vais aller en prendre pour vous, » avait dit l'infirmière gentiment, et elle était partie.

Arthur avait aidé Hunith à s'installer sur une chaise, et il lui avait offert une boisson, qu'elle avait refusée.

Ils étaient assis, main dans la main.

Puis une doctoresse était arrivée.

« Madame Emrys ? » Avait-elle demandée alors Hunith s'était levée, Arthur juste derrière elle.

« Je suis heureuse de vous annoncer que les fonctions vitales de votre fils sont stabilisées. »

Arthur ne pouvait pas comprendre.

« Il est sorti d'affaire pour ce soir, mais j'ai peur que nous ne puissions pas savoir, avant au moins 24h, si il aura des séquelles permanentes au foie. Nous devrons faire plus d'examens sur- »

Hunith l'avait interrompue, la voix haute.

« Mais il ne- Il ne va pas- »

« Non, il ne va pas mourir, » avait répondu la doctoresse rassurante.

Cette fois, les jambes d'Arthur avaient vraiment cédé alors, dans un bruit sourd, il s'était laissé tombé en s'asseyant.

Il ne s'était jamais senti soulagé comme ça auparavant, ressentant l'apaisement couler dans ses veines et ses artères, tout son corps tremblait de la nouvelle.

Merlin était vivant. Il n'allait pas mourir. Il était vivant.

« Pourrions nous le voir ? » Avait demandé Hunith, sa voix sonnant un peu durement.

« J'ai peur qu'il n'y aie que vous qui puissiez y aller. La famille seulement, » avait répondu la doctoresse, en jetant un regard compatissant à Arthur.

Il avait acquiescé en essayant de ne pas y penser. Il n'était même pas sûr d'être prêt, émotionnellement, à voir Merlin.

Mais en même temps, ça devenait trop long, et il n'était pas certain de pouvoir croire les paroles du docteur jusqu'à ce qu'il ait pu voir Merlin de ses propres yeux.

Ça devait se voir sur son visage, car après que la doctoresse aie emmené Hunith, elle était revenue.

« Je suis navrée mais je ne peux pas briser les règles en te laissant entrer. Mais si tu veux jeter un coup d'œil par la vitre, je pense que je peux fermer les yeux. »

Arthur avait essayé de sourire de gratitude, cependant il n'était pas certain que les muscles de son visage fonctionnait correctement.

Il l'avait suivi dans le couloir jusqu'à la dernière chambre. Les stores aux fenêtres étaient ouverts et il s'était rapproché lentement.

Il avait peur de voir ce qu'il voulait voir.

Mais quand il avait regardé par la fenêtre, ce n'était pas aussi mauvais qu'il l'avait imaginé. Hunith était assise près du lit, dos à lui, et couché à côté d'elle était…

Il semblait pâle. Excepté un bleu sur le côté de sa tempe, juste sous ses cheveux. A part ça, il aurait pu croire qu'il dormait, excepté le tube dans son nez, et les intraveineuses qui pendaient à son bras.

Ses yeux étaient fermés mais Arthur pouvait voir les mouvements lents de sa poitrine, monter et descendre.

Et il pleurait à présent, pour la première fois depuis qu'il était arrivé à l'hôpital, des larmes coulaient sur son visage.

Merlin avait essayé de se suicider.

Il détestait la vie au point de vouloir mourir.

Les larmes s'étaient transformées en sanglots, tout son corps tremblait, alors il avait à peine été conscient du médecin qui l'éloignait, pour le reconduire dans la salle d'attente. Quelqu'un avait pris son téléphone dans sa poche, et avait appelé. Il n'avait pas relevé les yeux, et il n'avait rien dit.

Le monde était seulement redevenu normal quand son père était arrivé en face de lui, alors Arthur s'était directement niché dans les bras tendus, s'accrochant à lui comme un enfant.

Mulched like leafmould,

Mushroom-breathed, shit smelling,

He's a question : Can

You love this ?

Can you sit

And watch the hours dissolving

In the drip

Of Parvolax and glucose

Clear as rinsisngs from bare twig tips

When the downpour's gone ?

Les lundi, mercredi et vendredi, Arthur faisait un détour après son travail pour rendre visite à Merlin.

Il avait réussi à obtenir des notes suffisantes pour entrer dans l'université de son choix, mais il avait reporté ça pour un an. A la place, il avait demandé à Uther pour faire un stage dans l'entreprise des Pendragon. Il lui avait fallu du temps pour parler à son père, mais Arthur avait réussi à le persuader qu'avoir une année d'expérience sur le terrain serait une chance pour sa licence en affaire.

Ils savaient tous les deux que ce n'était pas pour ça qu'il voulait reporter son année, mais Uther avait été assez aimable pour prétendre le contraire.

Il travaillait dans l'équipe du matin, de 8h à 16h30, ainsi il pouvait se rendre à temps pour les heures de visites qui était de 17h à 19h. Le travail était principalement ennuyant, il classait, il enveloppait et il encodait des données, mais Uther lui avait promis qu'il aurait bientôt plus de responsabilités.

Arthur ne s'en souciait pas. Le travail n'était pas sa priorité pour l'instant.

Certains jours, quand il arrivait au centre, Merlin était en train de lire sur une chaise, ou assis à un ordinateur dans la salle d'informatique. C'était les bons jours, lorsqu'ils pouvaient marcher ensemble, ou bien jouer à la Xbox, ou bien discuter du chef horrible d'Arthur et de comment il l'épuisait.

Puis il y avait les mauvais jours, quand Merlin ne sortait pas de son lit et qu'il passait l'heure de la visite à regarder par la fenêtre en faisant comme si Arthur n'était pas là. Ou quand il était assis dans le jardin, les poings fermés en arrachant des touffes d'herbes, tout en insultant Arthur pour l'avoir enfermé ici, pour les laisser l'obliger à manger, pour les laisser entrer dans sa tête.

Arthur détestait ces jours, mais pas autant qu'il détestait les rares occasions où il retrouvait Merlin en train de pleurer, de gros sanglots traversant tout son corps qu'il lui était impossible d'arrêter, qu'il ne pourrait jamais arrêter.

Il y avait les jours de mutisme où il pouvait parler à Merlin comme si de rien n'était, presque comme un flash-back de leur étrange période à l'école. Il y avait les jours de colère, où Arthur pouvait rester ferme en se prenant des insultes, sans jamais être désagréable ou lui retourner une réplique, jusqu'à ce que Merlin se fatigue et finisse par s'excuser, ronger par la culpabilité et la fatigue.

Cependant, les jours de pleurs, il pouvait seulement tenir Merlin, en frottant son dos ou en l'étreignant, en le laissant se déverser inconsolablement sur l'épaule d'Arthur. Ces jours là lui brisaient cœur.

Leurs amis venaient aussi. Ils étaient tous dans les environs durant l'été, avant que Septembre n'arrive et que leur nouvelle vie commence. Gauvain allait à l'université métropolitaine de Manchester, ce n'était pas trop loin, et il revenait en conduisant pour voir Merlin la plupart des week-end. Freya avait prit une formation en boulangerie/patisserie dans la ville, alors elle pouvait venir le voir assez souvent. Gwen et Lance avait tous les deux choisis d'aller à Edinburgh, l'université la plus éloignée de toutes, mais ils revenaient fidèlement ensemble toutes les deux semaines.

C'est Gauvain qui avait le plus de mal, pensait Arthur. Dans la vie, sa principale défense était l'humour, mais ça ne fonctionnait pas trop bien avec Merlin. Si Merlin était de bonne humeur, Gauvain pouvait lui donner la pêche. Mais quand Merlin était de mauvaise humeur, Gauvain ne savait pas quoi faire. Alors Arthur le regardait, assis sur le bord du lit, ou assis dans le jardin sur un banc, en train d'entortiller ses mains ensemble, une expression perdue sur le visage.

Arthur lui avait expliqué qu'il était normal de se sentir impuissant, mais Gauvain semblait se le reprocher à tout moment.

Gwen et Freya s'en sortait un peu mieux, elles étaient toutes les deux capable de l'emmener dans leur délire. Gwen était spécialement bonne quand Merlin était en colère, en s'asseyant près de lui et en lui parlant avec une voix douce jusqu'à ce que la tension disparaisse de son corps. Après Arthur, c'est Freya qui venait le plus souvent, elle cuisinait un tas de choses aux fruits à la boulangerie – principalement de délicieux cake et des tartes qu'elle partageait volontiers. C'était un peu ironique comme aubaine dans un centre qui traitait les troubles alimentaires, cependant, parfois, même Merlin essayait un morceau de biscuit ou un demi muffin.

Cependant, la véritable surprise était Lance. De tous, incluant Arthur, Lance était le seul à avoir le plus grand effet apaisant sur Merlin. Il n'avait même pas besoin de parler, comme si il dégageait une sorte de plénitude qui correspondait à Merlin. Une fois, un jour où Merlin pleurait, Arthur avait dû quitter la chambre pour prendre l'air frais, et quand il était revenu 10 minutes plus tard, Merlin était niché dans les bras de Lance et il souriait.

Arthur était presque jaloux de la facilité qu'avait Lance avec Merlin, mais comment pouvait-il être jaloux de quelque chose qui faisait que Merlin se sente mieux ?

Hunith avait tendance à alterner ses visites avec celles d'Arthur, ainsi ils n'étouffaient pas Merlin. Elle était épuisée, n'ayant pas d'autre choix que de continuer à travailler alors qu'elle aurait clairement préféré passer plus de temps avec son fils. Pourtant elle avait gardé le même tempérament d'acier qu'elle avait depuis des années, certainement acquis après des années de céliba, et elle croyait au rétablissement de Merlin.

Arthur aussi, certains jours.

Ses repas étaient certainement mieux. Mais Merlin était encore loin d'aller mieux, pourtant ses os ne saillait plus si douloureusement sa peau, son visage n'avait plus de creux, il n'avait plus ce regard émacié. Les spécialistes travaillaient avec lui sur son régime, essayant de lui procurer des repas qu'il appréciait, en les planifiant chaque semaine. Arthur savait qu'il n'y avait pas moyen de tricher ici, un fait qui rendait souvent Merlin furieux quand il poussait un coup de gueule aux thérapeutes.

Il était encore trop mince mais il prenait lentement du poids, et Arthur savait que sa santé n'était plus en danger.

Il savait aussi que Merlin ne pourrait pas rester dans le centre éternellement, alors qui l'empêcherait de tout reperdre une fois sorti ?

Mais ça ne servait à rien de penser à ça. Il voyait aussi un thérapeute, une chose que Morgane lui avait recommandé quand elle était rentrée chez eux pour les vacances d'été. Pour la première fois depuis longtemps, ils avaient été capable de se parler comme ils le faisaient enfant. Morgane s'était assise pour écouter Arthur qui lui avait expliqué tout ce qu'il s'était passé avec Merlin, et quand il avait fini, elle l'avait pris dans ses bras durant un long moment. Depuis lors, ils parlaient presque tous les soirs et Arthur était surpris de voir combien ça lui était bénéfique.

Un soir, Morgane lui avait raconté qu'elle avait consulté un psychologue à l'université.

« Après ce qu'il s'est passé, » avait-elle dit et Arthur s'était tendu, « j'étais tellement…en colère. Misérable, perdue, et seule. J'avais tout intériorisé, et bien sure c'est ressorti de la mauvaise manière, tu te souviens de toutes les disputes que j'avais avec papa. Mais après, ça allait un peu mieux, et je suis allée à Brighton, mais ça n'allait plus aussi bien lorsque j'ai réalisé que j'avais besoin d'aide. »

« Alors ? » avait demandé Arthur. « Ça t'a aidé ? »

« Ouais. Beaucoup. Ne te méprends pas, c'est vraiment difficile et parfois je ne voulais plus y aller, pour tout dévoiler. Mais avoir quelqu'un avec qui tu peux parler de tout…c'est vraiment bien. »

Morgane avait souri.

« Merlin ira mieux également, tu sais. Je sais que la route semble longue, mais c'est possible. »

Arthur avait acquiescé, la gorge serrée.

Il voulait y croire, vraiment…

« Tu devrais penser à voir quelqu'un. »

« Moi ? » Avait dit Arthur surpris. « Je ne suis pas malade. »

« Non, mais tu subis beaucoup de stress et depuis trop longtemps maintenant. Tu as tout pris sur tes épaules, et c'est courageux de l'avoir fait, mais c'est une pression énorme. Je pense que ça t'aiderait d'avoir quelqu'un à qui parler. »

Arthur n'en était pas sûre. Il était presque certain qu'Uther ne voudrait pas qu'il y aille. Cependant Morgane savait quoi faire, alors elle était venue souper le soir suivant, et elle avait violé leur règlement tacite de ne jamais parlé des sujets graves.

Arthur s'était crispé et il avait attendu qu'Uther lui demande de la fermer, ou qu'il l'ignore tout simplement. Mais à sa grande surprise, Uther avait déposé sa fourchette puis acquiescé.

« Si c'est ce que veut Arthur, je pense que c'est une bonne idée. Je serais content de payer quelques rendez-vous. »

Arthur avait du se souvenir de ne pas rester la bouche ouverte.

« Tu n'as pas à… »

Uther avait semblé las tout à coup.

« Je paierais n'importe quelle somme pour que tu sois heureux. Pour tous les deux. »

Il y avait une boule dans la gorge d'Arthur et Morgane avait semblé touchée également.

Rien de plus n'avait été abordé sur le sujet, mais l'atmosphère dans la maison avait quelque peu changé après ça. Les conversations coulaient plus librement. Arthur s'était senti capable de lui parler de Merlin plus souvent, alors Uther l'écoutait attentivement quand il le faisait. Son père avait commencé à passer plus de temps avec eux en soirée, en venant regarder la télévision, et une fois il avait même participé à un tournois de Mario Kart. Parfois, quand Arthur revenait du centre, il pouvait entendre Morgane et Uther bavarder dans la cuisine en préparant le souper, animant la discussion par des rires.

Il était étonné de voir combien ça lui faisait du bien.

En acceptant l'offre généreuse d'Uther, Arthur avait commencé à voir un thérapeute. Un homme bedonnant du nom de Glenn dont les étagères étaient désordonnées, remplis d'une centaine de livre. Arthur s'était surpris lui-même à en dire beaucoup. Il s'agissait beaucoup de Merlin, mais il y avait d'autres choses, Morgane et son père, sa relation avec Gwen, ne jamais avoir connu sa mère…

Glenn avait écouté patiemment, et Arthur avait réalisé que c'était libérateur de pouvoir parler à quelqu'un d'impartial, de dire tout ce qu'il voulait sans devoir filtrer. Il avait été capable de dire à Glenn que dans toute la tristesse qu'il avait pour Merlin, il était aussi furieux, que Merlin puisse penser qu'il pouvait partir comme ça, sans même un aurevoir. Il avait raconté à Glenn que certains jours, il ne voulait pas voir Merlin, et que son cœur était lourd sur le chemin du centre, de peur de ne pas savoir de quel humeur serait Merlin. Ensuite, il y avait des fois, où il comptait les minutes jusqu'aux heures des visites, désespéré d'être rassuré que Merlin soit toujours là-bas, toujours en vie et en voie de guérison.

Il avait même réussi à parler d'une chose qu'il n'avait dit à personne. Ses sentiments pour Merlin.

Arthur se souvenait du message qu'il avait envoyé à Merlin pour lui dire qu'il l'aimait. Il se souvenait aussi que ses sentiments était entièrement vrai à ce moment.

Mais le téléphone de Merlin n'avait jamais été jusqu'à l'hôpital, et donc il n'avait jamais lu le message.

Et maintenant…

La seule chose qu'il savait avec certitude était que Merlin était la personne la plus importante dans sa vie. Le centre de son univers. Il ne pouvait pas vivre sans lui et ça avait presque failli arriver.

Mais qu'est ce que ça voulait dire ?

Il ne le savait pas. Mais la force de ses sentiments, peu importe ce qu'il était, l'effrayait parfois.

C'était plus fort que ce qu'il avait ressenti pour Gwen, que ce qu'il avait ressenti pour n'importe quelle fille. C'était un désir de protection, un désir de garder Merlin en sécurité. Mais aussi de prendre soin de lui, de le faire sourire et d'essuyer ses larmes et de toujours être près de lui.

Glenn lui avait conseillé de ne pas mettre le sujet sur le tapis. Glenn lui avait dit que Merlin n'était probablement pas en état de songer à une relation maintenant, et donc qu'Arthur avait tout le temps de résoudre le problème.

Glenn lui avait dit que peu importe ce qu'il déciderait, ça serait bien.

Arthur avait essayé d'y croire très fort.

They're trying to wash the river

In his blood. They're on the phone

To the Poisons Unit :

The readings aren't clear.

Les mauvais jours, quand ils arrivaient, étaient encore très nuisibles, mais Arthur avait remarqué qu'ils se faisaient moins présent et moins fréquent. Le plus souvent, Merlin était assis dans sa chambre à lire, ou il bavardait avec les autres résidents. Il avait demandé à Hunith de lui rapporter ses manuels scolaires et d'un certain point de vue, sans que rien ne soit officiel là-dessus, Merlin allait passer les examens cette année. Hunith avait dit à Arthur que c'était encore possible, elle avait contacté l'école et ils étaient heureux de le laisser présenter ses examens.

Arthur avait pris cela comme un très bon signe que Merlin se réinvestisse dans ses travaux scolaires. Il avait commencé à ramener des roman à Merlin – pas qu'Arthur soit un spécialiste dans le domaine alors Morgane l'aidait à choisir ceux que Merlin apprécierait peut-être. Ses intuitions étaient bonnes, alors Merlin se montrait souvent enthousiaste sur ses choix quand Arthur lui rendait visite.

C'était difficile à voir puisque Arthur le voyait souvent, mais il avait réalisé que Merlin allait mieux. A présent, il était à peine en sous poids, il ressemblait plus à celui qu'il avait été quelques années auparavant. Il avait l'air de moins lutter contre le régime, et ce n'était plus impensable pour lui de manger une tranche de cake, ou de tarte quand Freya venait.

Arthur savait qu'il était trop tôt pour s'en réjouir. L'anorexie faiblissait, mais il n'était pas assez naïf pour penser que Merlin pourrait manger des roulés à la cannelle et être totalement guéri. Mais Glenn lui avait dit que c'était bien d'avoir de l'espoir.

« Le chemin sera long pour ton ami. Mais des personnes s'en sont sorties, et donc il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas l'un d'eux. »

Merlin devait quitter le centre vers la fin octobre. Hunith n'avait pas de voiture, alors c'est Arthur qui l'avait conduit là bas, et ils avaient emballé les affaires de Merlin.

Ça ne signifiait pas que ce serait la dernière fois que Merlin verrait le centre. Il aurait toujours trois rendez-vous par semaine là-bas, et son état de santé serait toujours surveillé. Il continuerait aussi à prendre ses anti-dépresseurs pour l'aider à soigner sa dépression. Mais il était assez bien pour rentrer chez lui, alors Arthur se permit de se réjouir de la nouvelle.

Merlin souriait à présent qu'il saluait les médecins et les autres résidents. Il semblait nerveux et excité en même temps, et tandis qu'ils se dirigeaient vers la voiture, il dévorait le monde extérieur.

Hunith lui avait dit de s'asseoir devant avec Arthur, alors il l'avait fait. Arthur pouvait à peine se concentrer sur la route, il jetait sans arrêt des coups d'œil à Merlin, alors que toutes sortes d'émotions traversaient son visage.

Il avait l'air étourdis, puis pensif, puis finalement triste tandis qu'ils traversaient le domaine du centre.

C'était la veille Halloween, et il y avait des décorations dans les rues.

« As-tu prévu quelque chose pour demain ? » avait tout à coup demandé Merlin, brisant le silence dans la voiture.

« Je vais rester chez moi et tenter d'empêcher Uther d'effrayer les enfants qui viendront à la porte, » avait répondu Arthur avec légèreté.

« Hmm, » avait dit Merlin après un temps.

Puis il avait ajouté, si calmement que Hunith ne l'avait pas entendu.

« J'avais l'intention de me déguiser en squelette mais ça serait pousser le bouchon. »

Arthur n'était pas certain d'avoir bien entendu, parcequ'il s'agissait bien d'une blague mal placée. Pourtant c'était le genre de Merlin, et il y avait une étincelle malicieuse dans les yeux de son ami, ses lèvres courbés sur les bords.

Arthur l'avait regardé un moment avant d'éclater de rire. C'était le genre de plaisanteries que faisait Merlin, noires et tordues. Et c'était la première fois depuis des mois qu'il en faisait une, alors Arthur n'avait rien ajouter en se disant que c'était une bonne chose.

Nothing's perfect,

But it's all there is.

Arthur avait aidé Merlin à défaire ses affaires pendant que Hunith leurs cuisinait le souper. Il y avait eu un moment de tension lorsqu'ils s'étaient assis, mais Merlin avait mangé sans interruption et il avait terminé la plupart de son assiette.

Arthur se demandait combien de temps ça prendrait pour qu'ils puissent regarder Merlin manger sans inquiétude. Peut-être que ça n'arriverait jamais.

Il était passé 22h quand Merlin avait commencé à bailler et Hunith avait insisté pour qu'il aille au lit. Arthur l'avait accompagné dans sa chambre pour lui dire au revoir.

Merlin s'était assis sur le lit, jouant avec un trou dans son jeans.

« C'est bon de te voir chez toi, » avait dit Arthur, et c'était vrai même si c'était le moins qu'il pouvait dire alors qu'il aurait voulu dire plus.

Merlin avait hoché la tête.

« C'est bon d'être à la maison. »

Arthur avait éclairci sa voix.

« Heu, alors, je pensais que demain nous pourrions faire un marathon de film d'halloween ? Morgane a eu sa phase de film d'horreur à l'âge de 16 ans, elle en a beaucoup. »

« Ouais, ça serait bien. »

Le silence s'installa entre eux.

« Bien, je devrais- » Avait commencé Arthur juste quand Merlin avait lâché : « Tu veux rester pour la nuit ? »

Il était immédiatement devenu rouge, et il avait recommencé à jouer avec son jeans.

« Je pense que ça serait comme au bon vieux temps. Si tu veux. »

« Ouais. Ouais, vraiment. »

Merlin avait souri brièvement et Arthur lui avait rendu son sourire.

« Laisse moi juste appeler mon père. »

Quand il était revenu, Merlin était déjà en t-shirt et pantalon de pyjama, les dents brossées.

« Je pense qu'il y a une brosse à dents de rechange dans le tiroir de la salle de bain, » avait-il dit.

« Je peux utiliser la tienne ? » Avait dit Arthur avec insolence et il entendit un son de dégoût.

« T'es dégueulasse ! Garde ta saloperie de bouche loin de ma brosse à dents, Pendragon. »

Arthur avait ri et brossé ses dents rapidement. Il avait retiré son t-shirt et son pantalon et il avait dit bonne nuit à Hunith avant de rejoindre Merlin dans sa chambre. La lumière principale était éteinte et la lampe de chevet était allumée, baignant la chambre d'une teinte ambrée.

Merlin était droit sur le bord du lit, fixant le vide. Ça rappelait à Arthur le temps qu'il avait passé au centre.

Il s'assit à côté de lui.

« Tu vas bien ? »

« Ouais. C'est juste… tout semble pareil. D'une certaine manière, je devrais ressentir un changement. »

« Je comprends, » avait dit Arthur doucement.

Ils étaient restés assis en silence un moment.

« Nous n'avons jamais parlé de… » La voix de Merlin était basse. « Nous n'avons jamais parlé de ce jour. Quand je…je t'ai entendu. »

Le cœur d'Arthur commença à battre et il se retourna directement vers Merlin.

« Je suis désolé. Je suis tellement désolé. Je n'imaginais pas que tu entendrais ça. Quand j'ai réalisé que tu étais là, c'était le pire… le pire… »

« Non, ne t'excuse pas. Je voulais seulement savoir… Je veux dire… Tu l'as découvert seul ? Ou quelqu'un te l'a dit, ou… »

Merlin regardait intensivement ses genoux.

« Nos amis avaient deviné, » admit Arthur, parcequ'il ne voulait plus d'autres mensonges. « Ils étaient inquiets du mauvais comportement que j'avais envers toi alors ils ont lâché le morceau. »

Merlin soupira.

« D'accord. Pas de problème. Je suppose qu'à l'école les secrets finissent toujours par se savoir. »

« Je l'ai seulement su quelques semaines avant que tu nous entendes. Et j'en parlais seulement avec Gauvain, je te le jure. Nous n'en parlions pas tous dans ton dos. »

Merlin renifla doucement.

« Gauvain est un drôle de choix pour te confier. »

« Ouais, je sais, » dit Arthur. « Désolé. »

Merlin hocha la tête et il y avait comme un sentiment de fin à propos de tout ça. Arthur avait l'impression qu'il ne devait pas en dire plus. Et donc Arthur était tiré d'affaire.

Mais, tout à coup, il ne voulait plus être tiré d'affaire.

Tout devint plus clair dans son esprit, sachant exactement ce qu'il devrait dire.

Il ne savait pas pourquoi, et ce n'est pas comme si le soir du retour de Merlin était le meilleur moment, mais il sentait qu'il devait le faire maintenant ou jamais.

« J'en ai parlé à Gauvain, » dit Arthur fermement, en espérant que sa voix ne tremblait pas, « parceque j'essayais de savoir ce que je ressentais pour toi. »

Merlin se redressa.

Il y eut une pause.

« C'est pourquoi vous parliez des pornos gay ? » Dit Merlin d'une voix mal assurée.

« Ouais, » répondit Arthur, sentant que son visage devenait rouge. « Il m'avait dit d'en regarder et de voir si… tu sais. »

« Et tu ne l'as pas fait ? »

« Non, en réalité je l'ai fait. J'ai simplement refusé de lui dire. »

« Oh. Et, euh, est ce… est ce que ça t'a fait quelque chose ? »

« Non, pas vraiment, » répondit franchement Arthur.

Merlin hocha encore la tête, les mains emmêlées sur son jeans.

« D'accord. Bien, navré d'être indiscret, je ne veux pas dire que- »

« Tu n'es pas indiscret, » répondit Arthur, sentant son cœur battre de plus en plus fort. « Je te le dis. Je ne sais pas ce que je ressens. Il y a tellement de chose qui se sont passées et je ne pouvais pas comprendre mes sentiments. Et puis tu as disparu. Et je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, sauf quand ta maman m'a appelé pour me dire que tu étais à l'hôpital. »

Arthur décala son corps pour faire face à Merlin.

« J'ai cru que tu allais mourir. Je pensais t'avoir perdu pour toujours, et il y a une part de moi qui était vachement furieuse que ça se soit passé comme ça, mais plus que tout, j'étais perdu. L'idée de continuer sans toi, c'était comme avancer avec la moitié de ce que je suis. Et j'ai réalisé que…que je n'étais pas entier sans toi. »

Merlin releva finalement ses yeux et Arthur pouvait voir que ses yeux brillaient à cause des larmes.

« Et je sais bien que tu es en convalescence, et je sais que ce n'est pas le bon moment pour prendre une si grande décision, pour aucun de nous. Mais après tout ce temps où j'ai été confus et effrayé, où j'avais l'impression que c'était trop compliqué pour moi de savoir, je pense que je sais à présent. Je pense que c'était très simple en fait. »

Arthur regarda Merlin droit dans les yeux.

« Je pense que je t'aime. »

Les larmes coulaient sur le visage de Merlin et il secoua la tête, une fois, deux fois.

« Ne dis pas ça. Ne dis pas ça si tu ne… »

« Mais j'en suis sûre, j'en suis sûre, » répondit Arthur, les larmes crevant ses propres yeux. « Je t'aime Merlin. »

Merlin laissa échapper une sorte de demi sanglot et se lança vers Arthur, alors Arthur serra ses bras autour de lui, le tenant fermement. Ils restèrent ensemble comme ça pendant de longues minutes, s'agrippant fermement l'un à l'autre.

Puis Merlin recula, en reniflant toujours légèrement.

« Tu es sûre que ce n'est pas de la pitié ? Parceque je suis malade et que tu te sens coupable ? »

Arthur secoua la tête.

« Tu es tout, » dit-il, et il se moquait bien que ça soit culcul, parceque c'était Merlin.

Merlin semblait magnifique.

« Tu m'aimes aussi ? » demanda-t-il, voulant l'entendre des lèvres de Merlin pour la première fois.

Merlin sourit et essuya son visage.

« Nan, » dit-il.

Il y eut une seule réponse à cela.

Arthur se pencha et il pressa ses lèvres sur celles de Merlin.

Ce n'était pas comme embrasser Gwen, ou Mithian, ou une autre fille.

Il n'y avait pas de feu d'artifice, d'éclairs, ou d'orchestre. Rien d'aussi spectaculaire.

C'était juste comme être chez soi.

This. Now. The drip

Of plain words.

Arthur se révailla tôt, au première lueur de la lumière qui traversait les trous entre les tentures. Son corps était enroulé à celui de Merlin, un bras en dessous de l'autre garçon, un bras par-dessus lui, le tenant dans un étreinte lâche.

Son visage était enfoncé à l'arrière de la tête de Merlin, inhalant le doux parfum de ses cheveux. Il posa un baiser sur le sommet de sa tête, et Merlin remua légèrement mais ne se réveilla pas.

L'avenir était incertain, il le savait bien. Merlin n'était pas entièrement remis, pas encore, et il y avait de bonne chance qu'il rechute.

Arthur ne pouvait pas contrôler ça, c'était une chose qu'il avait finalement accepter.

Mais il serait là. Il pourrait essayer et se battre contre les démons de Merlin, à ses côtés, et l'aider à se relever quand il tomberait.

Ça ne serait pas facile, peut être jamais, mais tout le monde dit que les bonnes choses ne sont jamais loin. Et Arthur savait sans aucun doute que Merlin était l'une de ces bonnes choses. Il pouvait le ressentir dans son être.

Arthur savait qu'il y aurait des moments difficiles. Des moments où Merlin perdrait pieds, peut être même qu'il serait à nouveau très malade. Des moments où Arthur se sentirait impuissant, désarmé, et frustré.

Il y aurait d'autres choses aussi, des choses normales qui accompagnait une vie de couple, des chamailleries, des engueulades et des éclats de colère. De la peine, des deux côtés. C'est comme ça que ça irait.

Mais Arthur choisissait de croire qu'il y aurait aussi de bons moments. Se promener dans le parc, les vacances au soleil, les nuits passées blottit l'un contre l'autre en regardant la télévision. Les baisers, le sexe, et quelqu'un à tenir la nuit dans son lit.

Le futur était incertain, mais Arthur ferait de son mieux.

Il serra Merlin plus fort, attendant que son amour se réveil.

Yes.

Love.

This.

Auteur :

Çà y est ! Des remerciements francs et sincères à tous ceux qui ont lu et commenté. C'était formidable de pouvoir lire vos pensées.

Pour ceux qui se sente personnellement impliqué dans les évènements de cette histoire, restez fort et gardez espoir. Vous pouvez être aidé, et vous pouvez aller mieux.

Traductrice :

J'ai absolument voulu partager cette histoire car j'ai moi-même vécu l'enfer des troubles alimentaires. 14 longues années de luttes, de solitude, d'envie de mourir,… Puis, un jour, il y a ce déclic et tout devient possible. Si vous souffrez de trouble alimentaire, il suffit juste d'y croire. On peut s'en sortir. La force est en vous, même si vous ne la voyiez pas.