Disclaimer : Tout appartient à J. K. Rowling, je ne fais qu'utiliser ses personnages et son univers.

Note de l'auteur : Alors comme promis, je publie cette nouvelle fiction avant la rentrée ! Comme je vous l'avais déjà dit, il s'agit d'un Blaise/Daphné, plus sombre que la dernière fois (en même temps y a pas beaucoup de mal x) ). Il y a pour l'instant quatre chapitres entiers écrits, mais j'ai déjà la trame générale de l'histoire et je sais précisément où je veux aller, donc à moins de gros trou, je publierais assez régulièrement. En espérant que ça vous plaise... :)

Note 2 : Le titre est une chanson de Kelly Clarkson, et signifie littéralement "Ma vie craindrait sans toi". Je l'écoutais en commençant à écrire cette fiction, et j'ai trouvé qu'elle collait bien avec ce qui va se passer prochainement. ;)


Blaise attendit que la porte se referme avant de pousser un soupir profondément agacé. S'il avait su à quoi il s'engageait le jour où il avait accepté le dossier de ce petit fils à papa, il l'aurait fichu hors de son bureau sans attendre, lui et sa bourse remplie de Gallions. L'énervement montant petit à petit, il ferma violemment la pochette posée devant lui et se leva brusquement. Il saisit son manteau suspendu à la patère au dos de la porte, qu'il fit claquer derrière lui en sortant.

— Je vais manger Jenny, vous pouvez prendre votre pause déjeuner, lança-t-il plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu à sa pauvre secrétaire.

Il sortit de l'immeuble avant d'avoir eu le temps d'éprouver des remords. Le vent froid de décembre lui fouetta férocement le visage. Il remonta le col de son manteau avant de traverser la rue et d'entrer dans le restaurant d'en face. Ses bureaux se situaient en plein cœur d'un quartier sorcier de Londres, qu'il avait choisi de façon stratégique. Premièrement, car il était au centre de tout, là où tout un chacun pouvait le trouver, et proche de son appartement par la même occasion. Et deuxièmement, la bouffe à proximité était excellente. Drago avait beau lui avoir dit au tout début, quand il avait ouvert son propre cabinet, que ce n'était pas une raison suffisante, il n'était pas du tout d'accord. Il s'agissait même d'un critère d'une importance capitale.

Avec un léger sourire de satisfaction, il poussa la porte de son restaurant préféré, un établissement plutôt chic, décoré avec goût et simplicité. En le voyant, un des serveurs lui désigna sa table habituelle avant de lui tendre la carte, qu'il ne parcourut qu'en diagonale, sachant déjà ce qu'il allait commander.

— Je prendrais le filet mignon de porc avec le wok de légumes à la chinoise, dit-il à la jolie serveuse venue prendre sa commande. Et ajoutez un verre de vin rouge. Le meilleur que vous avez.

Il lui rendit la carte, accompagné d'un regard séducteur qui la fit rougir. Il ne put s'empêcher de la reluquer alors qu'elle s'éloignait, se morigénant ensuite pour son attitude. Il avait promis à Pansy de grandir un peu, et d'arrêter de se comporter comme un idiot avec les femmes il y avait seulement quelques jours, mais il n'arrivait tout simplement pas à tenir cette promesse. Décidément plus facile à dire qu'à faire.

Le dossier du jeune Richardson lui revint en mémoire et il poussa un profond soupir. Il avait été engagé par son père plein aux as pour le défendre lors d'un procès pour coups et blessures. En vérité, l'affaire était assez simple. Le gamin s'était fait larguée par sa copine et avait pété un plomb en la voyant deux semaines plus tard avec un autre. Il avait tabassé le pauvre petit copain de la fille, et maintenant celui-ci portait plainte. En soi, ce n'était vraiment pas compliqué, et habituellement Blaise aurait réglé l'affaire en quelques jours. Après tout, il n'était pas un des meilleurs avocats de la ville pour rien. Mais cet imbécile de gosse pourri gâté, malgré son interdiction de n'en rien faire, était allé retourner voir son ex-copine pour s'excuser. Et il lui avait avoué tout à l'heure qu'il l'avait embrassé — sans qu'elle soit forcément d'accord d'après ce qu'il avait compris. Et cela compliquait les choses.

Blaise ne s'aperçut qu'il serrait la mâchoire à s'en casser les dents que lorsqu'elle la jolie serveuse déposa son plat devant lui. Il ne put s'empêcher de lui offrir un sourire charmeur en la remerciant, envoyant Pansy et ses conseils au diable. Il avait eu une journée pourrie et pouvait bien s'offrir un peu de plaisir de temps en temps. La fille s'en alla en rougissant, et il fut ravi de constater qu'il avait encore un petit effet sur la gente féminine. Puis il chassa tous ses problèmes de son esprit, s'efforçant de savourer son délicieux repas.

Une fois son plat terminé et quelques minutes de badinage avec la serveuse, il regagna son bureau de meilleure humeur. Il s'excusa à une Jenny fâchée avant de reprendre son travail, cherchant un moyen de réparer la bêtise du fils Richardson.

La journée passa comme d'habitude à une vitesse hallucinante. Il reçut plusieurs clients, s'occupa de quelques dossiers et se rendit au tribunal en fin de journée pour une affaire peu importante qui fut bouclée en moins d'une heure. Fatigué mais content du travail accompli, Blaise rentra chez lui, dans son appartement spacieux, à dix minutes de son lieu de travail.

Il jeta sa mallette sur le comptoir de la cuisine et dîna sur le pouce, lisant négligemment le Sorcier du Soir qu'il venait de se procurer. Une chanteuse en disgrâce, un article sur Potter le Sauveur, qui en tant que chef du bureau des Aurors avait de nouveau arrêté un criminel, un autre sur la nouvelle grossesse d'Hermione Granger, qui proclamait à quel point le couple Weasley était heureux. Bref, rien de bien intéressant. Blaise jeta le torchon à la poubelle en soupirant avant de se diriger vers sa salle de bains.

Il passa la soirée et une partie de la nuit à cogiter sur le problème Richardson, et ne put s'endormir, le sourire aux lèvres, qu'après avoir trouvé une solution convenable. Le lendemain matin, pressé de mettre son plan à exécution, il s'habilla rapidement et partit au travail sans manger. Il se contenta d'acheter un café sur le chemin, attrapant par habitude le numéro du jour de la Gazette. Il était à son bureau quelques minutes plus tard, saluant joyeusement sa secrétaire. Trop heureux d'avoir trouvé une solution à son problème, il ne fit pas attention au fait qu'elle ne l'avait même pas vu arriver, trop concentrée sur le journal qu'elle tenait à la main.

Blaise s'empressa d'envoyer les courriers qui permettrait de protéger le fils Richardson, et qui, espérait-il, le conduirait à conclure un accord à l'amiable avec le parti adverse. Très content de lui, il se renversa dans son fauteuil, et finit par enfin saisir son gobelet de café et son journal. Trois secondes plus tard, il était debout, jurant comme un charretier. Jenny entra brusquement dans son bureau, l'air paniqué.

— Tout va bien monsieur ? demanda-t-elle.

— Oui, oui, assura Blaise en serrant ensuite les dents sous la douleur. J'ai juste été surpris, retournez à votre bureau.

Jenny ne se le fit pas dire deux fois, jetant un petit coup d'œil surpris à la tâche de café qui ornait la chemise de son patron. Elle ne fit cependant aucun commentaire et tourna les talons. Blaise s'empressa alors de retirer sa chemise, pestant contre le café brûlant. Il en enfila une propre, qu'il gardait à son bureau en toute occasion. Théodore s'était souvent fichu de lui pour ça — sous-entendant qu'il préférait rester dormir à son bureau dans la paperasse plutôt que trouver une fille — mais il était aujourd'hui très content d'avoir eu la présence d'esprit de ne pas céder à ces moqueries.

Une fois habillé plus proprement, Blaise se saisit une fois de plus du journal, les mains un peu tremblantes. En première page s'étalait en grosses lettres capitales : « LES MANGEMORTS SONT DE RETOUR ». En dessous se trouvait la photographie d'un mur sur lequel s'étalait en lettres sanglantes l'inscription « Le Seigneur des Ténèbres et ses fidèles renaîtront ». Et au pied du mur, on voyait un corps désarticulé couvert de sang. D'un geste brusque qui faillit déchirer le journal, Blaise l'ouvrit à la page de l'article correspondant. Il y avait finalement très peu de renseignements. L'homme assassiné s'appelait Mark Jenkins. Il était un membre du Magenmagot et avait été tué hier soir, en rentrant de son travail. A part tout un tas de renseignements inutiles sur cet homme, on ne savait quasiment rien. Il y avait une déclaration de Potter, qui disait que les Aurors faisaient leurs boulots. Il les incitait à rester calmes, que c'était sûrement un groupuscule qui cherchait juste à semer la panique, et que les responsables seraient bientôt arrêtés.

Lorsqu'il eut fini de lire l'article, Blaise se rendit compte que ses poings s'étaient serrés à lui faire mal et que son souffle était bizarrement heurté. Tremblant légèrement, il reposa le journal devant lui. Potter avait beau dire, cette affaire allait terroriser la population sorcière. Après la guerre, il y avait bien eu des groupes pro-Voldemort, constitués de Mangemorts qui avaient fui la bataille de Poudlard et qui tentaient tant bien que mal d'instaurer la terreur. Ils avaient tous été arrêtés dans les mois suivants la dernière bataille. Mais la guerre était maintenant terminée depuis presque douze ans, et ce soudain rappel des pertes subies allait faire des dégâts, il en était persuadé, quoique Potter puisse dire. Le fait que de potentiels Mangemorts soient en liberté allait sans aucun doute plonger le monde sorcier dans la peur.

La porte s'ouvrit soudain à la volée. Surpris, il jeta un coup d'œil à Drago, qui venait d'entrer dans la pièce, un air sombre sur le visage. Il referma la porte derrière lui et s'assit dans le fauteuil de l'autre côté de son bureau.

— Tu as vu l'article ? demanda-t-il d'un ton neutre, le dos droit et le menton légèrement relevé, dans une attitude parfaitement Malefoyenne.

Blaise hocha doucement la tête et ferma les yeux, se sentant soudain fatigué. Lorsqu'il les rouvrit, son regard se fixa à celui de Drago, et il sut qu'ils ressentaient tous deux la même chose. Même si la fin de la guerre et des combats avait été un véritable soulagement, la période qui avait suivie avait été particulièrement dure, ils avaient mis des mois, des années à laver leurs noms. Et même maintenant, les gens se méfiaient encore d'eux, alors qu'ils avaient été graciés des années auparavant. Ils avaient tentés d'oublier leurs stupides erreurs de jeunesse, et voilà qu'elles leur revenaient en pleine face.

— Tu ne trouves pas ça bizarre ? dit brusquement Drago, rompant le silence. Je veux dire… Ils ont tous été arrêtés. Mon père, Bellatrix, Travers, Avery, Greyback, ils ont tous été arrêtés et jetés en prison.

— Sûrement un petit malin qui veut faire son intéressant, argua Blaise sans vraiment croire à ce qu'il disait lui-même.

Drago secoua immédiatement la tête, pas convaincu du tout et se pencha vers lui, posant ses coudes sur la surface boisé de son bureau.

— Il y en a eu plein, murmura-t-il, des petits malins comme tu dis, qui ont perpétré quelques crimes au nom de l'idéologie des Sangs-Purs. Mais c'est la première fois que quelqu'un fait une action au nom de Tu-sais-qui.

Il y eut un instant de silence pendant lequel Blaise réalisa que Drago avait raison. Cette fois-ci, ce n'était pas un crime anti-Moldu, qui participait à l'idéologie lancée par Voldemort, non, c'était un véritable avertissement. De plus, il n'y avait pas fait particulièrement attention sur le moment, mais Jenkins était un Sang-Pur s'il se souvenait bien ce qu'il avait lu sur lui. Cela n'avait strictement aucun sens.

— Tu crois qu'ils vont venir nous interroger ? demanda-t-il à son ami en se calant davantage dans son siège, occultant volontairement cette incohérence de son esprit.

Drago esquissa un sourire qui se voulait moqueur mais qui était empreint d'amertume.

— C'est plus que probable, acquiesça-t-il.

Blaise laissa le silence s'installer quelques instants avant de répliquer avec ironie.

— Je n'hésiterais pas à te dénoncer tu sais, j'ai une réputation à tenir.

Drago eut un petit sourire amusé, puis se leva, passant la main dans ses cheveux si blonds.

— Bon, je te laisse à ta paperasse, je dois aller travailler.

Il rouvrit la bouche mais n'ajouta rien, sous le regard railleur de Blaise. Il tourna les talons avant de se raviser sur le pas de la porte. Il se retourna brusquement et jeta, presque à contrecœur :

— Tu n'as pas oublié que tu as promis à Pansy d'aller à cette stupide soirée la semaine prochaine n'est-ce pas ?

Blaise resta quelques instants immobile, le fixant d'un air idiot. Mais de quelle soirée parlait-il donc pour avoir l'air aussi coincé ? Drago leva les yeux au ciel avant de préciser.

— La réunion des anciens élèves de Poudlard, lui rappela-t-il.

— Ah oui, dit bêtement Blaise. Désolé, je ne pourrais pas y aller, j'ai trop de travail.

Drago eut une grimace comique avant de soupirer.

— Pansy a dit qu'elle savait que tu dirais ça, et que si tu n'y vas pas, elle te fera regretter d'être né.

Le silence plana quelques secondes avant que Blaise n'acquiesce d'un air las. Pansy avait beau faire une tête de moins que lui, elle était redoutable avec une baguette à la main, et il n'avait aucune envie de tester la véracité de ses menaces.

— A la semaine prochaine alors, lui dit Drago avec un petit sourire moqueur.

Il répondit par un grognement et son ami disparut en riant doucement. Une fois seul, Blaise se couvrit le visage de ses paumes. Il comprenait en un sens pourquoi Pansy insistait tant pour qu'il vienne. Elle désespérait de le voir se rabibocher avec Daphné, leur rupture ayant jeté un froid dans leur groupe d'amis. Il craignait cette rencontre, ce n'était pas pour rien qu'il l'avait évitée avec astuce pendant plus de dix ans. Mais il savait qu'il irait quand même. Pour faire plaisir à Pansy. Juste pour ça. Pas du tout parce qu'il crevait d'envie de la revoir.


Daphné rassembla le peu de courage qu'elle possédait et ferma son poing pour frapper élégamment à la porte d'entrée de l'immense manoir Malefoy. Celle-ci s'ouvrit quelques secondes plus tard sur un Elfe vieux et rabougri qui la conduisit parmi de nombreux couloirs avant de déboucher sur le salon principal. La pièce avait été entièrement réaménagée depuis que Drago et Astoria s'étaient mariés, cette dernière apportant sa touche de fraîcheur à toute la maison. Daphné apprécia, comme à chaque fois qu'elle venait, les grandes fenêtres qui s'ouvraient sur la vue magnifique du parc du manoir. Elle n'eut pas le temps d'en profiter pleinement qu'un cri l'interrompit dans sa contemplation.

— Tata ! cria une voix enfantine.

Quelques secondes plus tard, de petits bras se nouaient autour de ses jambes, lui rappelant assez brutalement pourquoi elle détestait venir ici. Avec embarras, Daphné tapota la tête de son neveu, ne sachant trop quoi faire.

— Bonjour, mon grand, dit-elle d'un air si coincé que l'appellation familière ressembla plus à une formule de politesse guindée.

— Liam, gronda gentiment sa sœur en se levant du fauteuil dans lequel elle était assise. Laisse ta tante respirer.

Le petit garçon acquiesça sans riposter et retourna jouer sur le tapis, s'absorbant rapidement dans le combat de dragons qu'il avait déjà commencé avec ses figurines. Les deux sœurs se serrèrent dans les bras l'une de l'autre, avec cependant une certaine réserve. Le regard de Daphné tomba sur le miroir derrière sa sœur, et elle ne put s'empêcher une nouvelle fois d'être surprise de tant de différences. Elle était aussi blonde qu'Astoria était brune. Elle avait un air supérieur et condescendant, alors que sa sœur était toujours rayonnante et souriante.

— Que fais-tu ici de si bonne heure ? demanda alors Astoria en la relâchant, l'arrachant à sa réflexion. Je ne croyais pas te voir avant l'heure du thé.

— William m'a montré la Gazette, expliqua Daphné en pinçant ses lèvres.

A la mention du journal, le visage de sa cadette s'assombrit. Elle acquiesça doucement avant de lui répondre, un ton plus bas pour que son fils n'entende pas.

— Drago est parti dès qu'il a pu ce matin pour en parler avec Blaise et Théo. J'ai vraiment peur de ce qu'il va se passer pour eux. J'espère vraiment qu'on ne les tiendra pas pour responsables.

Elle semblait vraiment inquiète, et Daphné s'empressa d'essayer de lui remonter le moral.

— Ne t'en fais pas, tout ira bien, dit-elle avec une certaine gêne, peu habituée à distribuer des paroles réconfortantes. Je suis sûre que les Aurors s'apercevront très vite qu'ils n'y sont pour rien.

Astoria semblait peu convaincue, mais sa sœur ne put trouver d'autres choses à dire. Elle n'était vraiment pas douée pour ce genre de choses. Elle changea alors de sujet, croisant les doigts pour que sa cadette retrouve un peu de couleurs.

— Tu ne voudrais pas aller faire des folies avec moi ? demanda-t-elle subitement. J'ai besoin d'une nouvelle robe pour la soirée des anciens élèves. On pourrait passer la journée ensemble ?

— C'est une bonne idée, sourit Astoria, se déridant un peu. Je vais aider Liam à se préparer et on pourra y aller.

Daphné, heureusement bien éduquée, retint une grimace. Elle avait pensé que sa sœur laisserait l'Elfe garder son fils, mais apparemment elle devrait le supporter toute la journée. Elle avait conscience d'être une tante affreuse, mais elle n'avait jamais aimé les enfants. Elle en avait une sainte horreur.

— Au fait, dit Astoria en revenant dans la pièce quelques minutes plus tard, Liam parfaitement coiffé et habillé dans ses bras, William t'accompagnes à la soirée ?

Elle acquiesça sans un mot, et sa sœur n'insista pas. Cela avait été un sujet de conflit entre son mari et elle. Il n'avait pas eu envie de venir mais elle avait insisté, refusant de s'humilier devant ses anciens camarades en venant seule alors qu'elle voulait leur en mettre plein la vue. Et cela serait nettement plus facile au bras de son mari beau et riche.

— On y va ? demanda soudain Astoria, la tirant de ses pensées moroses.

Daphné hocha la tête et la suivit, un sourire artificiel aux lèvres. Elle ne se l'avoua qu'à demi, mais c'était surtout à Blaise qu'elle voulait étaler son bonheur conjugal. Elle voulait qu'il soit vert de jalousie.


Note de fin : Voilà, le premier chapitre est déjà fini ! Vos premières impressions ? Des questions ? Des remarques ? Quoi que ce soit, n'hésitez pas à laisser une tite review ! ;)

En ce qui concerne la publication, je pense publier une fois par semaine, mais plutôt le dimanche que le lundi. Le prochain chapitre suivra donc ce dimanche, en espérant que ce premier avant-goût vous donnera envie de connaître la suite ! :)