Note de l'auteur : Pour ceux que ça intéresse, voici l'histoire de la tribu vivant dans cage, telle que je l'avais imaginé au début.

Rappel : Je ne possède pas TMNT.


Donatello fixa le plafond, les yeux et la tête en flammes. Il eut encore plus mal, quand il se souvient de la raison de sa douleur. Il était toujours dans la douleur après avoir dû répondre aux exigences de son geôlier pour protéger la dernière chose qui le maintenait en vie.

La tortue se roula difficilement sur le côté pour lever les yeux à ce qui était devenu un rituel morbide. Sur la paroi rocheuse de la pièce qui lui servait de cellule était accroché deux carapaces dont les bords étaient ébréchés. Donatello connaissait par cœur toutes les fêlures qui les parcouraient, il pouvait dire exactement à quelle bagarre correspondait chaque brisure. Mais celle qui lui briser le cœur à chaque fois était celle vers le haut de la carapace. Il revoyait encore la hache s'abattre et sentir le sang chaud éclaboussant son visage.

Donatello sanglota en se roulant sur lui-même pour atténuer la douleur avant d'appeler désespérément. « Léo… Raph… je n'en peux plus… aidez-moi… aidez-moi à le sauver… je dois le ramener à la maison… j'ai promis… »

À ce moment-là, la porte de sa geôle s'ouvrit en un crissement métallique. Le jeune mutant se roula instinctivement en boule, alors qu'intérieurement il pria. « Pas ça ! Pas encore ! Pitié ! Pitié ! »

Une main l'attrapa par un pied et le tira violement en arrière. Égratignant encore la peau rendue fragile par ces mois de calvaires et de mal nutrition. On le plaqua ventre contre terre et il sentit l'odeur infecte de l'alcool. « Il est ivre ! C'est encore pire ! » Se lamenta le jeune adolescent paniquer, alors qu'une main griffu lui caressa les fesses.

Ce fut horrible comme à chaque fois qu'il était dans cet état. Après avoir installé la tortue mutante, il l'avait sodomisé dans le style chienchien jusqu'à ce qu'il semble satisfait de sa performance en faisant couler du liquide blanchâtre et rouge entre les cuisses vert olive. Ensuite, son geôlier trop ivre s'écroula sur lui de tout son poids, le gardant prisonnier alors que le membre épais qui lui servait de pénis était encore dans son cul.

Épuisée par l'assaut sexuel, la jeune tortue sombra dans l'inconsciemment.

Donatello rêva de ses frères, ils étaient en train de se battre contre des hommes reptiles vêtus de capes courtes et de caleçons aux couleurs sombres. La tortue vert olive resta figée à la scène avant de se mettre à courir vers Léonardo et Raphaël. Il voulait tant les touchés qu'il resta interloqué quand il se retrouva à fixer le sol en pierre.

Ils sont morts.

Ses grands frères étaient morts.

Des larmes coulèrent sur ses joues alors qu'il se rappela encore cette horrible vérité. Un sifflement contre son oreille attira son attention et la jeune tortue se retrouva à fixer le visage d'un reptile humanoïde au trait fortement reptilien et aux écailles bien prononcer. À l'emplacement du nez était deux fentes nasales, il n'avait pas de lèvres, dévoilant une rangée impressionnante et dérangeante de dents blanches pointues sortant de ses gencives. La créature s'éveilla en clignant plusieurs fois de ses doubles paupières avant de fixer Donatello de ses pupilles jaunâtres. Le reptile eu un sourire démesurer par ses dents et se releva, permettant à son prisonnier d'en faire de même.

Donatello essaya de se retirer dans le coin le plus éloigné de la pièce mais le reptile le tira brutalement auprès de lui en l'attrapant par un bras. Il coinça l'adolescent entre ses cuisses et le garda prisonnier ainsi en le caressant du bout de ses griffes. La tortue retient difficilement l'envie de chasser les doigts griffus loin de sa peau, la dernière fois qu'il l'avait fait le reptile lui avait brisé un bras qui était encore en voie de guérison.

Le saurien continua de le caresser ainsi et se décida à parler de sa voix rauque. « Tu ne me demandes plus pourquoi tu as droit à mes faveurs ? »

Donatello retient la réplique sanglante concernant les faveurs en se mordant les lèvres et se contenta de baisser la tête, se concentrant pour oublier le touché agaçant des griffes sur sa jambe. Alors que le reptile continua en lui disant. « Tes frères en bleu et en rouge auraient pu avoir droit à cet honneur. Mais j'avais besoin de leur qualité d'âme valeureuse et de force en moi. »

La tortue ferma les yeux très forts en retenant difficilement un sanglot, ce monstre avait tué ses frères et manger leur chair pour un rituel de magie à la con ! Ce lézard stupide pensait sincèrement qu'en faisant cela il avait volé les forces et l'âme de ses frères ? Il les avait lâchement assassinés ! Il ne méritait même pas de poser un regard sur eux ! Ou même de parler d'eux ! Léonardo et Raphaël l'auraient anéantit sans aucune aide ou ruse !

Mais ses frères aussi valeureux et forts soient-ils, étés morts. Et tout ce qu'il restait d'eux était leur carapace que le reptile Akeo avait accroché sur le mur de sa demeure. Souvenir permanent à la tortue vert olive sous sa coupe de ce qu'il avait fait à ses frères et le sort qui attendez le seul frère qui lui rester.

Le reptile attrapa le menton de Donatello et lui fit lever la tête pour plonger son regard dans le sien. Il se pencha sur la tortue qui frissonna violemment, elle savait ce qu'il allait arriver en reconnaissant les signes de désir dans la physionomie du lézard.

Akeo allongea sa compagne sur le sol, s'exultant sur la beauté de celle-ci tout en lui disant. « J'aurai adoré te dévorer toute entière toi-aussi. Mais ton âme et ses secrets seraient perdus pour toujours. Tu m'appartiens, et tu vas me montrer les mystères de ton esprit pour que ton seul frère reste en vie. »

Donatello se raidit en entendant les paroles du reptile qui le couvait de son regard affamé, il ne doutait pas un seul instant que s'il le pouvait, il le mangerait sur le champ. Il s'était raidit à cause de la menace sur son petit frère. « Comment va mon frère ? » La question fusa hors de sa bouche avant qu'il ne puisse l'arrêter.

Le reptile poussa un sifflement qui pouvait être traduit par un rire avant de se lever, au plus grand soulagement du mutant qui en fit de même tout en le surveillant. Le lézard alla jusqu'à la table en pierre et s'y assit en s'emparant d'un gobelet en fixant la tortue. Donatello s'avança lentement jusqu'à lui et obéit à l'ordre silencieux en remplissant la coupe à l'aide du pichet. La tortue grimaça en constatant que c'était encore du sang alors que le reptile avala avec délice le contenu de son verre et de le tendre à nouveau en disant. « Il fournit un breuvage savoureux et frais, ça serait bête qu'il meurt. »

Donatello resta figé en regardant le pichet entre ses mains. C'était le sang de Michelangelo ? Le volume était d'au moins 1 litre et demi ! Dans quel état était son petit frère ?

La tortue réalisa soudainement que des pichets de sang de cette même contenance étaient déposés régulièrement sur cette table et que depuis tout ce temps, il servait le sang de son frère en pâture à ce monstre !

Akeo siffla un ordre à sa compagne qui ne réagit pas, agacé par ce manque de discipline il attrapa cette dernière qui réagit de manière inattendue en lui explosant la carafe sur la tempe. Pris d'une furie furieuse à cause du geste de rébellion, le reptile gifla la tortue qui atterrie contre la table en pierre. Il attrapa l'indiscipliné compagne par le bord de sa carapace et la plaqua plastron contre la table. Avec un grognement de rage, il entreprit de corriger la salope pour son audace.

La première chose qu'enregistra son esprit fut les cris, avant que Donatello réalise que c'étaient ses propres cris qu'il entendait. Ensuite son cerveau fut littéralement saturé par ses sens qui envoyer des ondes de douleur, la tortue identifia la cause de celle-ci quand il sentit un corps frappé l'intérieur de ses cuisses et le creux de son ventre. L'adolescent se cabra sous l'invasion violente et répéter de la verge épaisse dans son corps. Il hurla plus fort quand les coups de hanches se firent plus profonds.

Le reptile grogna et siffla contre sa nuque en la lui léchant. « Hurle mon nom sale traînée ! Que tous t'entendent clamer que tu m'appartiens ! Tu es à moi ! »

Donatello gémit et pleura sous les coups répétés avant de supplier pour que ça s'arrête. « Pitié ! Pitié ! Arrêtez ! »

Le lézard redoubla la force de ses assauts rendant la tortue sous lui folle de douleur alors qu'hurler ce dernier. « Dit mon nom ! Ou ton frère mourra ! Je le baiserai devant toi avant de le vider de son délicieux sang ! Dit mon… »

Il ne put en dire plus. Donatello dans un geste de pure folie dû à la douleur et à la peur de perdre sa seule famille, avait attrapé un tesson en terre de la carafe explosée plutôt et l'avait planté dans la gorge exposée du reptile.

Akeo s'écroula en arrière, libérant la tortue qui glissa au sol, incapable de tenir sur ses jambes suite à la violente agression sexuelle. Donatello haleta violement en sanglotant de fatigue et de terreur. S'attendant à voir le reptile se relever à tout instant et lui faire payer son geste. Mais rien n'arriva, le lézard resta étendu sur le dos. L'adolescent se redressa difficilement sur ses genoux et se traîna craintivement à quatre pattes vers son geôlier, juste assez pour voir s'il respirait encore. Ne voyant aucun signe de vie et le tesson sanguinolent fiché dans la carotide, Donatello sanglota de soulagement. « Il est mort… il est mort… » Pensa-t-il, alors qu'un sentiment de joie euphorique emplie son cœur pour la première fois depuis des mois.

La tortue se redressa péniblement sur ses pieds, une traction se fit soudainement sur son pied et on le tira au sol. Le visage d'Akeo le surplomba soudainement alors qu'un cri d'horreur s'échappa de la gorge de Donatello.

Michelangelo était étendu sur la literie d'herbe sèche qui lui servait de lit. La dernière saignée ne s'était pas très bien déroulée, il avait lutté contre les gardes qui l'avaient roués de coup avant de lui ouvrit l'avant-bras. Il lui avait prélevé au moins deux litres cette fois, cette bande d'enfoiré !

Il ne savait toujours pas ce qu'il était advenu de son frère Donatello. Rien que d'imaginer son frère intelligent subir des tortures aussi injustes que la sienne lui soulever le cœur, il ne voulait pas le perdre lui aussi. Il faisait déjà des cauchemars éveillés où il revivait la mise à mort de ses frères aînés, Léonardo et Raphaël. Alors, s'il devait en plus rajouter son dernier grand frère, autant mourir.

La tortue verte tendre aux yeux bleus sursauta quand sa geôle fut ouverte dans un bruit de métal et que des gardes reptiles entrèrent. Sans un mot, ils s'emparèrent du jeune mutant et l'entraînèrent hors de sa cellule pour la première fois en plusieurs mois. Trop heureux de voir enfin l'extérieur, Michelangelo ne se demanda pas où on l'emmena jusqu'à ce qu'on le pousse sous une habitation creusée dans la roche et qu'on ferme la porte derrière lui.

Méfiant, le jeune adolescent s'avança jusque-là où il y avait une lumière et poussa un cri quand on essaya de lui plaquer une main sur sa bouche. Il se débattit avant d'entendre une voix lui dire. « C'est moi ! Mikey, je t'en prie… »

Michelangelo s'immobilisa immédiatement et croisa les pupilles bruns chocolat de Donatello. Le plus jeune frère tomba dans les bras de son aîné et s'enlacèrent en sanglotant de bonheur à leur retrouvaille.

Quand ils furent plus calme, Michelangelo voulut observer son frère à la lumière et étouffa un cri quand il le distingua dans son entier.

La tortue vert olive avait le corps couvert de bleu et d'ecchymose fraîche et ancienne, des coupures et des cicatrices inconnues parcouraient sa peau qui semblait terne et friable comme du papier. L'adolescent ninja auparavant musclé avait à présent perdu beaucoup de masse, il était si mince qu'il semblait à Mikey, être en face d'un jeune enfant tortue d'une dizaine d'année et non à son grand frère. « Donny ? Que t'est-il arrivé ? » Souffla-t-il dans un souffle.

Donatello observa son frère avec attention. Ce dernier semblait en bonne forme et avait même l'air reposé malgré ses blessures preuves des passages à tabac. Il sourit à la question de son frère et murmura d'une voix éteinte par la fatigue. « Rien d'important, maintenant que l'on est ensemble on peut rentrer chez nous. »

Michelangelo se laissa guider par son frère avant de sursauter en apercevant au sol dans une mare de sang, le reptile à la peau sombre qui les avait privés de leurs frères. Il interrogea son frère sur ce qui c'était passé et Donatello lui raconta tout. « Il était en train de me violer quand j'ai réussis à le poignarder avec un tesson en terre cuite. Je l'ai cru mort mais il m'a surpris en me plaquant au sol. Il a hurlé des ordres aux gardes de te ramener ici sans entrer et il a recommencé à me violer. Je ne sais plus comment j'ai fait, mais je me suis emparé du tesson dans sa gorge et je l'ai poignardé jusqu'à ce qu'il ne bouge plus… ensuite tu es arrivé. »

La plus jeune tortue resta figée à l'annonce des viols et scruta interloquer les jambes de Donatello encore couvertes de sang et de liquide blanchâtre qui était de sperme à n'en pas douter. L'aîné ignora le malaise du plus jeune et s'empara d'un objet sur une étagère qu'il manipula avant qu'une lumière blanche ne les éblouit tous les deux.

Quand Michelangelo rouvrit les yeux, il s'aperçut qu'il était chez lui. À la maison dans les égouts. Il tourna sur lui-même en criant de joie avant que son cri se mue en horreur quand il vit Donatello étendu au sol. La tortue vert olive ne réagit à aucun des contacts et des cris de Michelangelo. Ce dernier sursauta violement quand une main tomba sur son épaule avant de croiser le regard noir de Splinter.

La plus jeune tortue ne se rappela plus très bien la suite, juste que son père s'occupa de tout lui disant quoi faire pour l'aider avec Donatello.

Ils n'étaient rentrés que tous les deux. Léonardo et Raphaël étaient morts là-bas, ils étaient une famille brisée maintenant.


A l'origine Léonardo et Raphaël restés morts. Donatello est tellement brisé qu'il ne sera plus jamais le même à cause de se qu'il a subit. J'ai trouvé cette histoire tellement déprimante que je l'ai retravaillé et je trouve l'histoire mieux ainsi. Même si j'aime bien l'original aussi.

A bientôt!

Biz!