Salut à tous ! C'est la fin de l'histoire, et ouais !

Enfin, je dis fin, mais qui sait, un jour, je rajouterais peut-être un ou deux chapitres de la suite de cette aventure (même si le film n'a pas de suite).

Je remercie encore tout ceux et celles qui ont suivi l'histoire, nottament Maos07 ; ChibichibiLuna et Elaelle pour leurs reviews ! Je vous souhaite donc à tous une bonne lecture et à bientôt sur une autre fic ou une possible suite à celle-ci ^^


Marco avait mis le pilote automatique, et s'occupait à présent des blessures d'Ace. Les plus graves avaient été réduites par les flammes, mais il lui en restait pas mal. Il avait de la fièvre et il était en état de choc.

- La Diva m'a demandé de m'occuper de toi.

Et il appuya une compresse sur une de ses blessures.

- Les humains font des choses étranges, souffla Ace.

- Comment ça ?

- Tout ce que vous créez sert à détruire.

Marco ne pouvait pas lui dire qu'il avait tort. Après tout, il avait perdu son humanité pour servir la destruction de telle ou telle chose…

- C'est la nature humaine, yoi. Tu as pas appris ça sur ton écran ?

- J'ai pas fini. J'en suis à V.

- V, c'est bien, il y a de bons mots en V.

- Comme quoi ?

Marco respira profondément et regarda les yeux argentés d'Ace, à la recherche d'inspiration. Le regard argenté fiévreux faisait fondre ses entrailles…

Il savait quoi dire, à présent…

- Vaillant. Vulnérable. Vraiment beau…

Ace eut une esquisse de sourire tremblant.

- Je peux te poser quelques questions, yoi ? demanda Marco.

Ace hocha lentement la tête.

- Comment tu as su que j'étais un Phénix ?

- Je l'ai senti, c'est tout… J'ai pas d'explication, outre cette vision de plumes et d'ailes… désolé de pas pouvoir t'aider plus.

- C'est pas grave. Je peux t'en poser une autre ?

- Vas-y.

Marco prit avec précaution un bras d'Ace et le leva assez pour montrer une plaie recouverte de flammes qu'il n'avait pas osé toucher.

- Qu'est-ce que c'est, ces flammes, yoi ?

- Tout les cinq milles ans, le Mal essaye de détruire l'humanité en usant d'un élément particulier. Alors, pour le vaincre, je dois être capable de maîtriser à cet instant le même élément. Je ne sais pas vraiment comment je fais, je sais simplement que je dois maîtriser aujourd'hui le feu. Et je deviens le feu en partie. Un feu qui me soigne et me protège de son mieux…

Ace ferma les yeux.

- Je suis fatigué…

- Repose-toi, yoi. Oyasumi.

- Oyasumi nasai.

Marco reposa délicatement le bras d'Ace et lui caressa les cheveux, le regardant dormir. C'est là que le prêtre entra.

- Marco, on a le Général en ligne.

- J'arrive.

Marco laissa Ace à regret et alla prendre la communication.

« Je te donne le président » lui dit le Général.

Marco attendit un instant et il eut le président en ligne.

« Je tiens tout d'abord à saluer vos exploits, soldat. Bel exemple de notre force de frappe. Au nom de la Fédération… »

- Monsieur le Président, coupa Marco. Voulez-vous en venir au fait ?

Il entendit le Président soupirer avant de lui dire :

« Nous avons une boule de feu de deux mille kilomètres de diamètre qui fonce sur la Terre. On ne sait pas l'arrêter. Tout le problème est là. »

Marco se frotta le front. Lui qui pensait pouvoir souffler un peu...

- Il nous reste combien de temps ?

Un scientifique dans le fond répondit.

« Si sa vitesse reste stationnaire, 1h57. »

- Je vous rappelle dans deux heures, yoi.

Et il raccrocha.

Il était temps de faire la course, puisqu'ils n'avaient pas le choix.


Pendant ce temps, Ace continua de faire progresser son savoir sur l'humanité et se mit à l'étude de la lettre W.

Et tomba bien entendu sur le pire mot qui soit : War.

Les images de destructions, de conflits, de blessés et de peines se succédèrent sur son écran, le faisant pleurer.

A quoi bon sauver un monde qui ne faisait que se déchirer de l'intérieur ?


Le vaisseau atterrit en Egypte et tout le monde se précipita dans le temple, Ace dans les bras de Marco.

- Bon travail, David, félicita le Père quand ils retrouvèrent le jeune assistant.

Dans l'immense salle emplie de sable, ils se mirent à paniquer.

Auraient-ils le temps ?

- Mettez-le au centre !

Marco obtempéra, regrettant déjà de ne plus avoir de contact avec le jeune homme fiévreux.

Pendant ce temps, le Prêtre déballa les pierres.

- Vous savez comment ça marche ? demande Marco en le rejoignant.

Le prêtre lui montra l'une des pierres qu'il avait en main.

- Celle-ci doit être le feu.

- Vous savez pas, yoi ?

- Si, en théorie. Les quatre pierres à l'extérieur, le Cinquième Elément au centre. Et l'arme devrait neutraliser le Mal !

Marco le regarda un instant.

- Vous ne l'avez jamais vue fonctionner ?

- Non.

Avec agacement, Marco se saisit de la pierre et se précipita vers le premier socle. Il dégagea le sable dessus en disant :

- Tout arme à un manuel. Celle-ci aussi, yoi.

Son geste dégagea des inscriptions autour d'une encoche pour la pierre. En les comparants, Marco constata la différence et changea de pierre pour mettre la bonne. La pierre entra parfaitement dans l'encoche avec un petit bruit.

- C'est ça ! fit le prêtre.

- Associez les symboles ! ordonna Marco. Hayaku !

Au suivant, David se retrouva avec le vent.

- Marco, qu'est-ce que tu fais ? demanda Ruby.

- Je sauve ton cul, Ruby Rhod.

Pendant ce temps, le prêtre terminait avec le cercle et le feu.

- Et maintenant, yoi ? demanda Marco.

- Il faut les ouvrir, lui dit le prêtre comme si c'était une évidence.

- Et vous savez comment faire ?

- En théorie ? Non.

Ils étaient pas dans la merde…

Marco se précipita sur Ace et le réveilla.

- Aide-nous ! Comment on ouvre les pierres, Ace ?

- Le vent souffle… murmura Ace. Le feu brûle…

- Je sais tout ça, mais comment on les ouvre ?

- La pluie… tombe…

Et il perdit de nouveau connaissance.

- Ace ! Ace !

Rien à faire.

- Qu'est-ce que ça veut dire, yoi ? soupira Marco en reposant Ace sur la pierre centrale.

- Je suis en train de réfléchir, lui dit le prêtre.

- Peut-être que c'est une devinette ? Un jeu ? proposa Ruby.

Marco le saisit par son costume et lui dit :

- Dans cinq minutes, on est morts, si on ouvre pas les pierres !

Et Marco retourna examiner les pierres.

L'ombre tomba sur le temple.

- Trop tard… souffla Ace dans son état de semi-conscience.


- On a perdu contact.

- Trois minutes.


Chacun avait une des pierres et réfléchissait dur.

David, devant la sienne, se mit à désespérer.

- On n'y arrivera pas.

Et il soupira.

En réponse, sa pierre s'ouvrit un peu.

- Marco ! Elle-elle-elle elle a bougé !

Tout le monde se précipita sur lui pour savoir comment il avait fait.

- Mais j'ai rien fait !

Il eut un instant de surexcitation, puis David expliqua ce qu'il avait fait.

Il s'était juste tenu là et répéta ses paroles.

Mais rien ne se produisit.

- C'est tout ? demanda Marco, déçu.

David hocha la tête et soupira de nouveau.

La pierre s'ouvrit un peu plus.

Marco eut un éclair de génie. Il poussa David et se mit devant la pierre.

- Le vent. Il a dit « le vent souffle ».

Et il souffla sur le sommet de la pierre.

En réponse, une lumière jaune s'en éleva, avant d'éclater pour former la copie de pierre sous elle, avec ses particules de lumières vibrantes de couleur.

- Chacun prend sa pierre, yoi. L'eau pour l'Eau, la terre pour la Terre et feu pour le Feu ! Maintenant !

Et chacun se précipita vers une pierre.

David attrapa la première.

La Terre.

Il prit une poignée de sable sur le socle et le jeta sur le dessus.

La réaction fut immédiate et comme la précédente, à la différence que cette fois, la lueur fut verte.

Cornelius eut la seconde.

L'Eau.

Il épongea dans un mouchoir la sueur de son front et l'essora au-dessus de la pierre. La lueur bleue qui apparut lui dit qu'il avait réussi.

Ruby eut la dernière.

Le Feu…

- Marco ! J'ai pas de feu ! J'ai pas d'allumettes ! Je fume plus ! Si j'avais su ! Mon père ? Vous fumez ?

Ce fut la panique. Tout le monde était autour de la pierre.

Pour un putain de paquet d'allumette, ils allaient tous crever, et l'humanité avec !

Marco fouilla ses poches et trouva son paquet d'allumette. Il le secoua mais le trouva vide.

- Bon, pas le choix, il faut tenter. Je tue quiconque fera le moindre commentaire, yoi… marmonna Marco.

Il se concentra et une poignée de plumes enflammées bleutées apparurent dans sa main, surprenant tout le monde.

- Qu'est-ce que vous êtes ? demanda le Père Cornelius, fascinait.

Marco approcha ses flammes de la pierre qui réagit immédiatement, les éclairant de sa lumière rouge.

- Projet Devil User, prototype sept, huit, trois, deux, cinq. Type zoan, modèle Phénix, yoi. Vieux projet militaire utilisé dans le conflit avec les Mangalores. Des soldats ont été choisis pour tester une arme chimique qui devait les rendre plus résistants et plus forts. De mon unité, je suis le dernier testeur encore vivant.


- Une minute.

Marco prit Ace dans ses bras et le réveilla un peu brutalement.

- Allez, Ace ! Réveille-toi ! T'as du boulot !

- Protéger la vie… haleta Ace. Jusqu'à la mort…

- Non, Ace ! Kitte kudasai ! Je sais que tu es très fatigué ! Après, je t'emmènerai en vacances… des vraies ! Je te le promets, yoi ! Tous les deux ! Mais si tu réagis pas maintenant, on va tous mourir, wakatta ?

Ace avait du mal à respirer. Il parvint néanmoins à transmettre son message :

- Pourquoi sauver la vie… quand on voit ce que vous en faites ?


-Pénétration dans l'atmosphère, quarante secondes.


- Tu as raison… fit Marco.

Il attira la tête d'Ace contre son épaule, regardant le ciel de dépit. Il y avait tant de choses qu'il voudrait vivre, et de préférence avec Ace, mais il semblerait que ça ne marcherait pas…

- Mais il y a de belles choses qui méritent d'être sauvées… de magnifiques choses, yoi…

Il lui murmura cela à l'oreille, quand Ace s'accrocha en larmes à son cou, sa tête sur l'épaule du blond.

- Comme l'Amour ? sanglota Ace.

- Oui, oui… l'Amour est un bon exemple. L'Amour mérite d'être sauvé, yoi...

- Je connais pas l'Amour… lui dit Ace. J'ai été créé pour protéger, pas pour aimer…

Pourquoi est-ce que ses propres paroles lui semblaient aussi fausses ?

- Je n'ai pas d'autre fonction...

Marco lui caressa une joue, arrangeant la position d'Ace dans ses bras.

- Tu te trompes, Ace… J'ai besoin de toi… vraiment besoin de toi…

Ace le regarda dans les yeux, ses iris argentés emplis de larmes, de peine et de confusion.

Les mots de Marco ne parvinrent pas à passer la frontière de ses lèvres.

- Dis-moi, je t'en prie… supplia Ace.

Il avait besoin de savoir ces mots.

- Pourquoi as-tu besoin de moi ?

- Aishiteru… souffla Marco, après hésitation.

Ace ferma les yeux et se mit à pleurer. Pourquoi il lui semblait que son cœur allait exploser ? Pourquoi ce simple mot lui faisait autant de bonheur ?

Marco ne demanda pas la permission. S'il devait mourir, il voulait mourir avec un beau souvenir.

Il embrassa Ace.

Ace répondit au baiser.


Dix

Neuf

Huit


Leurs deux langues s'enlacèrent étroitement, comme si elles ne voulaient plus se séparer.


Sept

Six

Cinq

Quatre

Trois


Marco pleurait de bonheur. Il mourrait heureux. Il ne craignait pas l'autre monde, il y emporterait un morceau d'Ace.


Deux

Un


Les pierres s'illuminèrent un peu plus, encadrant les deux amoureux sur le socle au centre. Ace rompit le baiser et se cabra dans les bras de Marco quand la lumière de chaque pierre le toucha. De lui jaillit un rai de lumière divine d'une blancheur sublime qui fonça vers le ciel, déchirant le voile obscur qui s'était abattu sur la Terre.

Le rayon frappa la boule de feu, l'arrêtant.

Pris dans la force de la magie les entourant, Marco étendit ses ailes pour ne pas perdre pied. Deux immenses ailes de feu bleuté jaillirent de son dos. Son feu fut comme happé par la lumière venant d'Ace et monta jusqu'au sommet, joignant ses forces pour détruire la boule de feu.

Puis, la lumière disparut, et Marco manqua de perdre l'équilibre. Il se concentra et ses ailes disparurent alors qu'il tituba pour ne pas perdre l'équilibre et empêcher Ace, inconscient dans ses bras, de tomber.

Les trois autres étaient sans voix.

Une à une, les pierres s'éteignirent et se refermèrent.

Le Mal avait été vaincu une fois de plus.

Marco reprit son souffle et serra Ace dans ses bras, refusant de le lâcher.

- YEAH ! cria David, fou de joie.

- Pourquoi vous criez ! l'engueula Ruby. Vous pouvez pas rester calme cinq minutes ?! Il pourrait y avoir une bombe ou je ne sais trop quoi ! Je me casse !


Le président entra dans le laboratoire en riant avec le Général Monroe.

- Monsieur le Président, le professeur McTilburgh, qui dirige le labo, présenta le Général.

- C'est un honneur, fit le professeur en serrant la main du président.

- Où sont mes deux héros ? demanda le président.

- Oh, ils étaient épuisés. Ils sont sous régénérateur.

- J'ai encore dix-neuf rendez-vous, professeur.

- Je vais voir s'ils sont régénérés.

- Merci.

- Antenne dans une minute, monsieur le président, fit l'assistante du président.

Le professeur se précipita vers le caisson opaque et ouvrit un hublot pour voir ce qu'il se passait. Il ouvrit des yeux ronds devant la scène à l'intérieur et se retourna nerveusement.

- Ils… ils ne sont pas prêts. Donnez-leur… cinq, dix petites minutes…

- Vous avez vingt secondes, exigea le président.

- Mademoiselle, j'ai tout essayé ! fit le Général au téléphone, dans son coin.

- Qui c'est ? demanda le président.

- Une sœur de Marco, Cassandra. Il vient d'un orphelinat qui était dirigé par le défunt Edward Newgate, la grande figure de la piraterie spatiale. Ils étaient tous frères et sœurs, dedans.

- Eh bien, passez-la-moi.

Le Général lui passa le téléphone et le Président le prit en souriant.

- Mademoiselle Cassandra, ici le Président. Au nom de la Fédération…

Il fut interrompu par des injures japonaises. Cassandra usa de la langue nipponne pour expliquer en long, en large et en travers pourquoi Marco imitait mal le Président.

Pour le coup, le téléphone fut passé de mains en mains comme une bombe sur le point d'exploser.

Pendant ce temps, dans le caisson, Marco initiait Ace à l'amour. Ils cessèrent de s'embrasser un instant et se regardèrent. Malgré l'atmosphère bleutée du caisson, Marco voyait aisément ses iris brillants de désir et de plaisir, et les joues rougies du garçon entre ses bras.

Ace eut un sourire.

Le mot passa ses lèvres comme dans un songe.

- Aishiteru…

Marco eut un magnifique sourire et l'embrassa tendrement, avant de se faire emporter de nouveau par la passion...


Epilogue.


Marco humait de bonne humeur en bouclant un dernier carton, au son d'une chanson orientale et regarda autour de lui.

Mangetsu était postée sur son panier de voyage, regardant son maître se préparer au déménagement. Elle ne l'avait pas vu aussi heureux depuis longtemps.

La sonnette tira Marco de ses pensées.

Regardant l'écran, dans l'espoir de voir la tête brune de son amour, Marco eut un soupir déçu en reconnaissance le sommet du crâne de son ex.

Il lui ouvrit et le foudroya du regard.

- Qu'est-ce que tu veux, yoi ?

- Bonjour Marco, je te dérange ?

- Vu que je viens de finir mes cartons, j'ai malheureusement pas le plaisir de te dire oui.

Marco montra une chaise du doigt, avant de s'appuyer contre la fenêtre, les bras croisés.

- Je suis venu m'excuser… je… j'espérais qu'on pourrait essayer de tout recommencer, tous les deux.

- Je suis pas intéressé.

- On était heureux, tous les deux, non ?

- C'était avant que tu te casses avec mon avocate, yoi.

- Bouh ?!

Marco manqua de faire un arrêt cardiaque. Il se tourna vers le dehors et ouvrit des yeux ronds en voyant sur la maigre corniche de l'immeuble, juste à côté de sa fenêtre, Ace lui sourire comme un idiot sous son chapeau orange.

- Mais t'es pas bien de faire ça ! Pourquoi t'es pas passé par la porte ?

Ace se glissa agilement par la fenêtre, s'assurant que son sac était toujours sur son dos.

- Père Cornelius me tendait une embuscade dans le couloir. Il est pas content que je reparte pas avec les Mondoshawans…

Il s'interrompit en voyant le gars assis dans l'appartement.

Quelque chose monta en lui. Il savait pas ce que c'était, mais c'était mauvais et lui donnait envie de réduire en charpie ce gars.

- Dare ? demanda Ace à Marco.

- Nanimo nai.

Ace leva un sourcil perplexe.

- Si tu as pas autre chose à faire que de me faire perdre du temps, va-t-en, yoi, demanda Marco à son ex.

- Qui est ton ami ? demanda le gars.

Marco passa un bras autour de la taille d'Ace et l'attira contre lui, s'attirant un regard perplexe du brun, jusqu'à ce qu'un baiser sur la tempe lui fasse fermer les yeux de bien-être.

- Quelqu'un qui m'a sauvé la vie, yoi. Mon compagnon. Donc, tu vois, tu es venu ici pour rien. Bonne soirée.

Marco laissa Ace pour s'assurer que son ex ne se perde pas sur le chemin vers la sortie de l'appart, puis referma la porte.

- J'ai envie de savoir qui c'était ? demanda Ace.

- Quelqu'un du passé. Donc, qu'ont dit les Mondoshawans ?

- Puisqu'on avait fait du si bon boulot, ils nous confiaient les Pierres, jusqu'à nouvel ordre. Je les ai avec moi.

- Cornelius ne va pas aimer.

- Je suis l'Etre Suprême, je fais ce que je veux !

Ace ferma le volet et vida son sac sur la table, laissant Marco voir les pierres des quatre éléments. Tous les deux, ils les rangèrent dans une mallette sécurisée qu'ils glissèrent dans un carton.

- Les déménageurs arrivent bientôt.

- Tu n'es pas obligé de partir, lui dit Ace. Pas pour moi.

- C'est trop petit, ici, à présent. Trop de mauvais souvenirs, aussi. Non, on sera mieux dans ce petit coin de paradis que nous a offert le Président, yoi.

Marco enlaça Ace par derrière, enfouissant son nez dans ses cheveux, faisant rougir le brun.

- Notre chez nous… murmura Marco à son oreille.

Ace ferma les yeux de bonheur, soupirant d'aise en sentant les bras qui l'enlaçait devenir deux ailes enflammées chaudes et douces.

C'était peut-être égoïste, mais pour cette simple vie, il était content d'avoir sauvé le genre humain.


Je n'ai pas été créé pour l'Amour, mais quand je regarde cet homme dans les bras duquel je m'endors chaque soir, je suis heureux. Je suis bien.

Je crois que j'ai compris ce que c'était l'Amour.

Et ça mérite d'être sauvé.

Je ne sais pas combien de temps cette vie idyllique durera.

Ni de quoi sera fait demain.

Mais honnêtement, je m'en fiche.

Le temps n'a pas d'importance.

Seule la Vie est importante…

Car tant qu'il y a un peu de vie, il y a de l'Amour quelque part.

Et l'Amour est important.