DISCLAIMER : Tout l'univers d'Harry Potter appartient à JK Rowling et cette histoire est écrite pour le plaisir (NO PROFIT).

Bonjour à tous,

Pour ceux qui relisent la fiction de temps en temps (je sais que certains lecteurs relisent les chapitres par moments), ne vous inquiétez pas car l'histoire n'est absolument pas modifiée. En fait, je souhaitais juste corriger les fautes d'orthographe mais aussi mon introduction qui n'est plus du tout correcte.

Effectivement, la fiction Merci Harry devait être une fiction assez courte à l'origine mais nous en sommes maintenant au soixante-douzième ou soixante-treizième chapitre alors, je pense qu'il est temps de modifier mon introduction.

Tout d'abord, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont lu ou qui prendront le temps de lire cette fiction ainsi que les personnes qui laissent une review. Il s'agit d'une histoire sans aucun rapport avec La Pomme Tendue par le Serpent, même si, on y retrouve certains personnages.

Attention: je n'abandonne bien évidemment pas mon autre fiction mais je ne parviens pas à écrire d'autres histoires en raison de sa durée et j'oublie certaines de mes idées du coup donc j'ai décidé d'alterner un peu afin de ne pas perdre d'autres inspirations.

Voilà, je vous souhaite une bonne lecture et encore merci à tous les lecteurs !


Le ciel s'assombrit puis une averse éclata au-dessus d'une petite ville insignifiante dans le comté de Surrey en Grande-Bretagne. Les grondements de tonnerre se firent de plus en plus insistants au point d'inciter les habitants des petits pavillons de Privet Drive à tirer non seulement les rideaux mais aussi fermer leurs volets. Une fois bien calfeutrés chez eux, les voisins ne s'aperçurent donc pas de l'arrivée en trombe d'une ambulance puis des gestes rapides d'un médecin ainsi que deux ambulanciers qui s'occupaient du transfert d'un petit garçon grassouillet sur une civière sous le regard affolé de sa mère et les cris de son père.

L'un des ambulanciers invita la maman livide à les suivre dans l'ambulance pendant que le papa affirmait les rejoindre à l'hôpital grâce à sa voiture. Son épouse hocha distraitement la tête puis un autre garçon tremblant se présenta avant d'affirmer que ce n'était pas sa faute si Dudley s'était évanoui. Vernon Dursley sursauta à sa vue avant de lui ordonner de retourner dans son coin sans se soucier des urgentistes présents. En revanche, ces hommes consolèrent l'enfant puis ils demandèrent à la maman ce qu'elle comptait faire :

« _ Mrs Dursley emmenez-vous votre second fils à l'hôpital avec vous ou quelqu'un peut-il se charger de lui si vous comptez le laisser ici?

- Je… Le Garçon n'est pas mon fils : c'est seulement mon neveu. Précisa sèchement Pétunia.

- Mrs Dursley, je vous le redemande : ce petit garçon vient-il avec nous ou quelqu'un peut vous le garder ? S'enquit le médecin.

- Je dois penser à mon fils Dudley donc comment voulez-vous que je puisse m'occuper de lui en ce moment ? Se lamenta Pétunia.

- Alors contactez quelqu'un qui puisse venir vous le garder puis nous partons. Décréta le médecin.

- Mais on perd du temps: le Garçon peut rester seul pendant que nous filons à l'hôpital ! Protesta Vernon furieux.

- Vous plaisantez : ce gamin a seulement cinq ans au grand maximum ! Protesta le médecin.

- Garçon… Vas chez Mrs Figg et demandes-lui de te garder. Elle habite près de chez nous. Précisa Pétunia au médecin d'un ton hagard.

- Oui… Répondit Harry d'une petite voix.

- Non: vous l'emmenez vous-même chez cette dame Mrs Dursley car il faut d'abord s'assurer qu'elle veut bien le garder. insista le médecin. _ »

Ensuite, les adultes sortirent avec l'enfant puis le médecin observa Pétunia conduire rapidement Harry chez Mrs Figg surprise qui accepta aussitôt de le garder en raison des circonstances. Pétunia hocha distraitement la tête et elle retourna auprès de son fils en courant sans se soucier de la pluie…


Les jours suivants, le petit Harry resta donc chez Mrs Figg et ses chats tout en s'interrogeant sur le sort de Dudley. Sa tante était venue le voir une seule fois sur l'insistance de la vieille femme. Durant sa visite, elle lui avait porté des vêtements propres sélectionnés parmi les affaires de Dudley pour ne pas montrer à Mrs Figg ceux du petit Harry. Ce dernier surpris avait observé ces choses avant de demander à Pétunia des nouvelles de Dudley. Toutefois, l'enfant abasourdi avait alors assisté à une crise de larmes de la part de sa tante puis Mrs Figg avait fait du thé afin d'aider un peu Pétunia à se remettre de ses émotions.

Durant la conversation des deux femmes, Harry n'avait pas compris grand-chose hormis le fait que son cousin était gravement malade et devrait donc rester à l'hôpital pendant des semaines voire, des mois. L'enfant avait ensuite attendu le départ de sa tante toujours en pleurs pour demander à Mrs Figg des détails sur la leucémie car il ne comprenait pas ce mot. La vieille femme avait fait de son mieux pour lui expliquer cette maladie puis Harry inquiet avait émis le vœu de voir son cousin guérir très vite. Certes, Dudley était très méchant avec lui au point de l'accuser souvent de le frapper pour que sa tante le punisse mais Harry estimait que son cousin ne méritait pas d'être très malade pour autant.

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Les mois suivants, Harry n'eut pas beaucoup l'occasion de voir sa tante car elle passait toutes ses journées et ses nuits à l'hôpital. La jeune femme venait cependant de temps en temps pour donner de l'argent à Mrs Figg mais aussi des vêtements propres pour Harry. Ce dernier lui demandait alors des nouvelles de Dudley et lui donnait des dessins réalisés pour son cousin ou même quelques Kinder surprise grappillés parmi ceux achetés par Mrs Figg pour lui. Pétunia surprise observait ces choses tout en s'interrogeant sur la bonté de ce gosse négligé et malmené par toute la famille, néanmoins, elle finissait cependant par les saisir et lui promettait de les donner à Dudley tout aussi stupéfait que sa mère par les geste de son cousin.

En effet, le petit Dursley avait toujours malmené Harry donc le petit garçon ne comprenait absolument pas sa gentillesse envers lui car lui-même aurait gardé tous les chocolats pour lui à sa place. La maladie et son repos forcé le contraignait cependant de réfléchir sur ses actes pendant ses longues journées à l'hôpital puis un jour, Dudley demanda à ses parents abasourdis de faire venir Harry un mercredi après-midi.

Pétunia alla donc chercher son neveu surpris mais ravi avant de lui demander de la suivre jusqu'à l'arrêt de bus puisque Vernon devait travailler et ne pouvait pas les accompagner.


Une fois dans le car, Pétunia se décida à prendre la parole :

« _ Garçon : Dudley veut te voir mais il faut que je te demande de ne pas lui faire de peine.

- Je ne veux pas lui faire de peine Tante Pétunia ! Protesta Harry surpris.

- Je sais mais tu risques d'avoir peur à sa vue donc il faut que tu te montres fort devant lui. Expliqua Pétunia.

- Pourquoi j'aurais peur ? S'étonna Harry.

- Tu sais qu'il est malade n'est-ce pas ? Demanda Pétunia.

- Oui mais il va guérir non ?

- Oui je l'espère mais en attendant Dudley est très fatigué et il a changé. Révéla sa tante.

- Ah bon ? S'étonna Harry.

- Oui : il est aussi maigre que toi maintenant et il n'a plus de cheveux. Expliqua Pétunia tout en montrant un peu de douceur envers Harry pour la première fois de sa vie.

- …

- C'est assez impressionnant tu sais et même moi j'ai peur à sa vue mais je m'efforce de le cacher devant lui donc je te demande de faire pareil pour ne pas lui faire de peine.

- Promis. Jura Harry_ »

Le reste du trajet se passa en silence mais Harry inquiet songea que son cousin était donc très malade pour être devenu aussi maigre que lui et surtout chauve. Ensuite, il se leva au moment où sa tante lui en donna l'ordre puis l'enfant descendit du bus à sa suite. Une fois dehors, Harry observa avec curiosité le grand édifice blanc surmonté d'une croix rouge avant de suivre sa tante à l'intérieur. Pétunia retint alors un nouveau sanglot puis elle emmena Harry jusqu'au service où séjournait Dudley. Son neveu abasourdi s'accrocha alors à sa jupe à la vue de tous les enfants chauves et malingres présents dans les couloirs du service mais il ne dit rien pour ne pas leur faire de peine.

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Pour la première fois de sa vie, Pétunia esquissa un geste réconfortant envers le petit garçon en lui pressant la main pour lui insuffler un peu de courage. Ensuite, ils s'arrêtèrent devant une porte avant de frapper et franchir le seuil de la chambre où Dudley releva la tête à leur vue. Harry surpris resta alors sans voix face à son cousin encore plus maigrichon que lui mais surtout si fragile et bizarre sans ses cheveux. Dudley nota son regard puis il baissa la tête mais Harry se ressaisit aussitôt avant de reprendre la parole :

« _ Dudley je suis content de te revoir !

- Ah oui ? S'étonna son cousin vraiment surpris.

- Oui : je m'ennuie sans toi; quand c'est que tu reviens ? Demanda Harry.

- Je ne sais pas. Répondit son cousin.

- Tu es bien ici ? S'inquiéta Harry.

- Les infirmières sont gentilles mais j'veux rentrer à la maison. Se lamenta Dudley.

- Moi aussi : Mrs Figg cuisine mal et ses chats n'arrêtent pas de me casser les oreilles ! Avoua Harry d'un ton candide.

- Bah si je guéris Maman nous ramènera à la maison tous les deux. Estima Dudley.

- Ouais. Répondit Harry.

- Au fait merci. Dit Dudley qui ne savait pas trop quoi dire à son cousin.

- Pourquoi ?

- Pour les Kinder : j'ai trouvé Gaston parmi les surprises.

- Ah c'est bien : il va te porter chance puisque c'est le canard le plus chanceux ! S'exclama Harry qui avait vu les dessins animés Disney souvent regardés par Dudley à Privet Drive.

- J'espère. Dit Dudley.

- Mais oui ! Affirma Harry.

- Ah c'est l'heure des dessins-animés : tu les regardes chez Mrs Figg ? S'enquit Dudley.

- Non: elle voit que des trucs nuls où les gens s'embrassent, se marient ou se séparent.

- Beurk ce n'est pas drôle. Estima Dudley.

- Non.

- Bon bah tu vas regarder les dessins-animés avec moi aujourd'hui : assieds-toi sur mon lit. Ordonna Dudley._ »

Harry surpris s'assit donc près de son cousin couché dans son lit puis les deux enfants regardèrent la télévision ensemble sous le regard de Pétunia qui nota l'apaisement de son fils en compagnie du petit Potter. La jeune femme ne dit rien et resta près d'eux avant d'obéir à son fils quand il lui demanda d'aller leur chercher des friandises à tous les deux. Pendant ce temps, Harry restait étonné par la soudaine gentillesse de son cousin sans se douter que ce dernier était influencé par les discours de l'aumônier de l'hôpital qui passait souvent voir les malades.

Impressionné par la gentillesse mais aussi les sermons du religieux, Dudley avait alors songé qu'il était tombé malade à cause de sa méchanceté envers Harry, même si, l'aumonier n'avait jamais rien dit de ce genre. En son for intérieur, le petit malade estimait que ses parents étaient également punis pour leurs gestes puisqu'aucun d'eux n'avait pris soin de Potter auparavant. Il n'avait aucunement fait part de ses convictions à ses géniteurs, néanmoins, Dudley voulait guérir donc il était décidé à changer dans l'espoir de mériter sa guérison. Aussi, le petit garçon commença à modifier son comportement envers son cousin et demanda à sa mère de l'emmener également demain.


Les jours suivants, Harry suivit donc sa tante à l'hôpital que ce soit en bus ou en voiture lorsque Vernon pouvait les accompagner en voiture durant ses moments de libre. Le petit garçon faisait toujours de son mieux pour rester discret en présence des deux adultes mais ces derniers ne songeaient pas à lui faire de mal car ils avaient compris que sa présence faisait du bien à Dudley.

Un jour, Pétunia finit cependant par pleurer durant le trajet du retour avant d'expliquer à Harry que les conditions de Dudley s'étaient aggravées.

Les médecins étaient très pessimistes sur le sort de Dudley à moins de trouver un donneur de moelle osseuse compatible puisque les parents mais aussi Marge ne l'étaient pas. C'est alors qu'Harry prononça une phrase qui sidéra les deux adultes au point que Vernon dut freiner brusquement pour ne pas emboutir la voiture devant lui au feu rouge :

« _ Et moi, je ne peux pas donner à Dudley un peu de ce truc pour le guérir ? S'enquit Harry.

- Garçon… Je ne crois pas que ce soit possible à cause de ta nature bizarre. Estima Vernon troublé.

- Vernon : c'est le cousin de Dudley donc on ne sait jamais. C'est donc le parent le plus proche de notre fils hormis nous ou Marge puisque nous ne lui avons jamais donné de frère ou sœur. Intervint Pétunia tout en jetant un long regard sur Harry.

- Mais c'est un… Hésita Vernon.

- C'est un garçon comme les autres Vernon donc nous devons parler de lui aux médecins. Insista sa femme.

- Mais… Commença Vernon inquiet.

- Garç…_ Hem_ Harry? L'interrompit Pétunia tout en prononçant le prénom d'Harry pour la première fois de sa vie.

- Oui ? Dit Harry surpris de s'entendre appeler par son prénom pour une fois.

- Tu veux vraiment aider Dudley ? Interrogea Pétunia.

- Oui Tante Pétunia !

- Les docteurs devraient t'emmener à l'hôpital un petit moment et te faire quelques piqûres. Expliqua Pétunia.

- Ça fait mal ? Demanda Harry paniqué.

- Ils font ce qu'ils peuvent pour diminuer la douleur mais oui ça peut faire mal. Donc tu es certain de ton choix ? Insista Pétunia.

- Pétunia ne l'épouvantes pas ainsi sinon il ne voudra pas aider Dudley ! Protesta Vernon finalement désespéré au point d'accepter finalement l'aide d'un être anomal pour sauver son fils si nécessaire.

- Mais si Oncle Vernon : je veux aider Dudley même si ça fait mal. Insista Harry qui prit son courage à deux main.

- … Merci… Harry. Sut simplement dire Pétunia troublée._ »

Le lendemain, Harry suivit les deux adultes à l'hôpital où les médecins procédèrent à une batterie de tests puis Pétunia s'occupa vraiment de son neveu pour une fois. Au bout de plusieurs jours, les médecins confirmèrent la compatibilité des deux enfants.


Ensuite, la jeune femme emmena Harry dans un grand magasin afin de lui acheter quelques affaires. Le petit garçon émerveillé et surpris en même temps ne put donc s'empêcher de vouloir tout essayer puisque c'était la première fois que sa tante lui achetait quelque chose exclusivement pour lui.

L'enfant crut donc rêver à la vue des trois pyjamas neufs, les vêtements, les chaussettes, les pantoufles et même des chaussures rien que pour lui. Ensuite, Pétunia l'emmena dans le rayon des jouets où il put choisir ce qui lui faisait plaisir. Harry voulut aussitôt des voitures et des figurines comme celles de Dudley. Sa tante acquiesça avant de repérer une peluche qui lui rappela de nombreuses anecdotes racontées par Lily à leurs parents. La jeune femme saisit donc le lion en peluche afin de l'offrir à Harry surpris :

« _ C'est de la part de ta Maman Harry.

- Ma Maman ? S'étonna l'enfant.

- Oui je pense qu'elle serait ravie de te voir jouer avec une peluche comme ça. Estima Pétunia.

- Ah bon pourquoi ?

- Parce qu'elle faisait partie d'une Maison spéciale quand elle était petite et sa Maison était représentée par un lion. Expliqua Pétunia d'un ton hésitant.

- Comment elle était ma Maman et c'est quoi son nom ? Demanda Harry avide d'apprendre quelque chose sur sa mère qu'il n'avait jamais vu et dont personne ne lui parlait jamais.

- Elle s'appelait Lily et ton papa se nommait James. Répondit Pétunia._ »

L'enfant posa alors une foule de questions à sa tante qui fit de son mieux pour y répondre mais elle réalisa sa propre ignorance sur la vie de sa sœur après son mariage. Ensuite, la jeune femme ramena Harry à Privet Drive avant de l'emmener à l'hôpital le lendemain matin pour l'intervention. L'enfant apeuré se soumit cependant à toutes les instructions de l'équipe médicale pendant que Pétunia et Vernon inquiets patientaient en compagnie de Dudley.

Après le retour de l'enfant dans sa chambre, ce fut au tour du petit malade de se soumettre à l'intervention. Après son départ, Pétunia se rendit auprès de son neveu encore sous l'effet de l'anesthésie et attendit son réveil. Elle contempla longuement le bambin tout en songeant que cet enfant n'était finalement pas un monstre car il avait spontanément proposé d'aider Dudley, même si, ce dernier et ses parents ne furent jamais gentils avec lui. Aussi, elle se promit de ne plus le maltraiter, ni commettre les même erreurs que par le passé au moment où elle rejeta sa sœur…

La jeune femme prononça alors pour la seconde fois deux mots inattendus de sa part :

"Merci Harry...".


Voilà, j'espère que cette histoire vous plait. A l'origine, ce n'était pas une longue fiction car j'avais simplement envie de montrer que parfois un simple geste peut inciter les gens à changer. Dans le cas d'Harry sa générosité lui permet d'obtenir le respect de Pétunia qui finit enfin par abandonner ses anciens griefs contre sa sœur à la vue du geste désintéressé de son neveu. A présent, c'est à vous de voir si la suite vous intéresse.