Je sais, c'est fou, mais vous ne rêvez pas : j'ai enfin posté le dernier chapitre de cette fic.

Après un an et demi, vingt-deux chapitres et plus de trois cent adorables reviews, l'aventure Ceci n'est pas (que) l'histoire de coups de foudre est terminée.

Je vous remercie tous un milliard de fois pour l'avoir suivie jusqu'au bout !

Un merci spécial à Pan's Plume, qui m'a pas mal aidé dans la rédaction de ce chapitre (cette petite coquine !), et à la Dictateuse qui m'a motivée à écrire la suite à sa manière (eeeeet que j'ai rencontré grâce à cette fic :D)

Pour me faire pardonner de ma longue absence, j'ai plus ou moins relu tous mes chapitres juste pour vous faire un résumé compact de vingt-et-un chapitres (parce que vous avez probablement tout oublié depuis quinze ans que j'ai posté le dernier chapitre) :

Stiles a eu son « coup de foudre artistique » pour Derek et l'a pris en photo, mais il s'est fait grillé. Derek a fait son connard. Malia a plus ou moins harcelé Stiles parce qu'elle craquait pour lui. Cora aussi, pour ne pas perdre l'occasion d'embêter Malia. Mais en vrai, les deux cousines s'aiment beaucoup. Scott a obligé Stiles à s'inscrire au cours de peinture de Derek. Stiles s'est fait passer pour un vrai peintre et a trompé tout le monde (même le prof que j'ai appelé monsieur Reedus parce que vive Norman Reedus), sauf Derek. Il pense qu'il a encore plus énervé Derek, ce qui est un peu vrai, mais en fait Derek est pas tout à fait insensible au charme de bébé Stilinski. Parallèlement, Scott commence à sortir avec Kira et présente Isaac et Liam à Stiles. Cora et Malia s'incrustent plus ou moins dans le groupe. Stiles pense que Derek est intéressé par Erica et en plus, il a encore fait son connard avec Stiles lors d'une soirée. Alors Stiles sort avec Malia un peu en désespoir de cause. Sauf que voilà, Derek décide d'arrête de faire son connard, parce que Stiles est quand même vachement mignon et que c'est dégueulasse de le maltraiter juste parce qu'il est en colère contre le monde entier depuis l'accident de sa mère. Ah, et Peter a rencontré la mère de Stiles après la mort de Talia. Elle l'a aidé à gérer la situation en tant que maman, d'où l'attachement de Peter envers Stiles.

Bref, Derek propose à Stiles de lui montrer un endroit qu'il apprécie particulièrement, au-dessus d'un lac qu'il va souvent peindre. Stiles est super maladroit et parle beaucoup, tout ce qui énerve Derek habituellement, et pourtant, il ne peut pas s'empêcher d'apprécier Stiles. Derek donne les clés de sa salle de sociopathe à Stiles. Il l'invite une nouvelle fois. Stiles se rend compte qu'il a de vrais sentiments pour Derek, alors il décide de plaquer Malia. Il culpabilise level mille mais Malia comprend. Derek et Stiles vont se promener dans les bois (nan, Derek est pas un loup-garou, Stiles et lui voulaient juste voir le lac de près).

Blablabla, tout se passe bien, ils tombent amoureux mais le passé de connard de Derek le rattrape. Il a merdé avec un gars, et le gars en question est un peu pété dans sa tête. En plus, Derek l'a humilié à cause de son homosexualité et maintenant, Derek sort avec un garçon. Le gars méchant, Garrett, s'en prend à Stiles pour l'obliger à quitter Derek. Stiles tient bon jusqu'à ce que Scott et Liam soient blessés par la faute de Garrett, et indirectement par la sienne et celle de Derek. Il quitte Derek (qui tombe de très haut en apprenant tout ce que Stiles a subi "à cause lui") et, déprimé, rentre à Beacon Hills. Pendant trois semaines, il fait la larve et Derek aussi de son côté. Sauf que le père de Stiles, ses potes et Peter, ils sont pas d'accord. Alors Lydia va secouer Stiles et l'oblige à avoir une discussion avec ses amis. Stiles réalise qu'il a été horriblement injuste de quitter Derek, et il se déculpabilise par rapport à Scott et Liam. En plus, après s'être inquiété pour Liam, Isaac a réalisé qu'il ne pouvait plus cacher ses sentiments pour le bébé de la bande, du coup…bah c'est bien.

Bref, Stiles retourne à East Bay et va chez les Hale. C'est là que j'ai coupé cruellement, la dernière fois (quand il frappe à la porte de Derek parce que je suis un monstre). La suite vous attend dans ce chapitre !

Bonne lecture!


Scott était assis en face de lui, les bras croisés sur la table. Il le fixait le plus sérieusement du monde. Mais le pire, c'était sans doute Isaac. Sa chaise était beaucoup trop proche et son regard bien très insistant.

« C'est bon, arrêtez ça. » Grommela Stiles

« Pas tant que tu n'auras pas parlé. » Rétorqua Isaac

Scott acquiesça gravement. Avec un soupir désespéré, Stiles se laissa alors glisser sur sa chaise, tenté par l'idée de passer sous la table pour prendre la fuite. Mais il était en situation d'infériorité, et ils étaient bien plus musclés que lui…

« Il était là. Il a ouvert la porte de sa chambre. »

Scott ouvrit ses yeux comme des soucoupes et Isaac tressauta sur sa chaise. Stiles, lui, leva les yeux au ciel.

« Et donc ? » S'enquit Isaac

« Et donc quoi ? »

« Arrête Stiles ! T'es le mec qui parle le plus au monde, normalement. Et là, tu vas faire croire que t'as rien à nous dire ? »

« Isaac a raison. » Approuva Scott « On doit savoir où tu en es. »

Stiles gonfla ses joues d'air, fronça les sourcils, gigota d'inconfort…mais rien ne sembla y faire. Ses deux amis tenaient vraiment à savoir. Mais lui n'avait aucune envie d'en parler maintenant. Ce n'était pas très juste : si la situation avait été inversée, il aurait harcelé Scott de questions.

Cependant…c'était un peu différent. Déjà, parce que Scott ne sortait qu'avec des filles et que ses histoires étaient toujours beaucoup moins compliquées que les siennes. Ensuite, parce qu'avec sa peau blanche au possible, quand Stiles rougissait, ça se voyait. Et s'il devait repenser à son entrevue avec Derek…il allait forcément rougir.

« Allez, Stiles, fais pas ta princesse. » Plaisanta Isaac

Stiles croisa ses bras sur son torse et laissa son regard se balader un peu partout, sauf vers ses amis.

« D'accord… » Souffla-t-il « Vous connaissez un peu Derek. Ça n'a pas vraiment été…facile…les premières minutes. »

Il toussota pour se redonner contenance. Ça y était. Il repensait à ce qui s'était passé. Il allait rougir.

Un jour plus tôt

Quand il arriva devant la porte, ses mains commencèrent à trembler. Il inspira profondément, à deux doigts de rire nerveusement tant il se trouvait ridicule.

Il frappa.

Il entendit la voix de Derek. Comme la plupart du temps, cet imbécile râlait.

Des pas juste derrière la porte.

Son cœur n'avait sans doute jamais battu aussi fort de sa vie.

Et la poignée tourna. Stiles crut d'abord faire une mini crise cardiaque, jusqu'à ce que la porte s'ouvre définitivement – ou plutôt s'entrebâille – sur le visage cerné mais non pas moins beau qu'habituellement du Hale. Là, Stiles fut carrément certain d'être à deux doigts de la crise cardiaque.

Derek écarquilla les yeux mais n'ouvrit pas plus la porte. Stiles bafouilla quelque chose sans savoir lui-même ce qu'il cherchait à dire.

Oh mon dieu. Il voulait disparaître, là, tout de suite.

Il fit un pas en arrière, et parvint finalement à articuler un :

« Je…euh…désolé…je ne sais pas pourquoi je suis venu… »

Il désigna de son pouce le couloir à sa droite.

« Je vais reparti-»

« Vraiment ? » Soupira Derek

Stiles se stoppa net, sans savoir quoi faire ou dire. Son cerveau avait dû rater des informations, ou un truc du genre.

Si seulement le sol pouvait s'effondrer sous ses pieds ou le plafond sur sa tête.

« Stiles ? »

Stiles tiqua au ton un peu inquiet de Derek. Cette fois, ce-dernier avait ouvert la porte en grand, et il avait même fait un pas dans le couloir.

« Euh…oui…désolé...je…j'étais venu… »

Le regard de Derek exprimait quelque chose comme « mais qu'est-ce qu'il me fait ? » ou « Je suis sûrement en train de rêver. ». Alors Stiles ferma les yeux une seconde et se mordit la joue. Ce n'était pas lui. Il n'était pas timide. Il n'était pas peureux. Il n'était pas impressionnable. C'était ce que Derek avait aimé chez lui à la base.

Il souffla, rouvrit les yeux et les planta dans ceux de son vis-à-vis.

« On doit parler. » Dit-il sérieusement

Il se trouva d'abord un peu ridicule et s'attendit presque à se faire rejeter, comme au début. Mais Derek, après un haussement de sourcil, se décala sur la droite et lui fit signe d'entrer.

Présent

« Voilà. Après m'être bien ridiculisé, je suis entré dans sa chambre. Contents ? »

« Tu crois vraiment pouvoir t'en tirer comme ça ? » Soupira Isaac

Scott était trop…Scott pour râler, mais il lui faisait son petit regard de chiot abandonné. Quel coup bas !

« Hé, Scottie…ça fait un moment qu'on s'est pas retrouvés à l'appart', pas vrai ? Tu veux pas qu'on regarde Star W-»

« Bien tenté. » Répondit Scott avec un sourire

« Ou un autre film. N'importe lequel ! »

« C'est encore non. »

Stiles se prit la tête dans les mains et s'ébouriffa les cheveux. Par quoi commencer… ?

Un jour plus tôt

Derek avait refermé la porte derrière eux. Il faisait plutôt sombre, mais on y voyait assez pour que Stiles remarque que l'atelier s'était vidé. La lumière qui leur parvenait venait de la pièce d'à côté – la chambre, dont la cloison qui donnait sur l'atelier était ouverte.

Sans un mot, Stiles s'y dirigea machinalement. Il voulait confirmer ce qu'on lui avait dit.

Quand il passa la cloison et arriva dans la chambre, un poids tomba sur son ventre.

Le grand lit qui trônait au milieu était fait au carré, et une large valise était posée dessus. Sur le bureau, il ne traînait presque que plus rien. L'armoire était close, mais Stiles était sûr que les trois autres valises posées contre un mur refermaient son contenu.

« Alors c'est vrai. » Souffla-t-il « Tu pars à New-York. »

Il entendit Derek se racler la gorge derrière lui et le sentit très proche. Il ne se retourna pas.

« Si c'est de ça dont tu es venu parler, ce n'est pas à cause de toi. Laura me donne l'occasion de terminer mon diplôme en acquérant un minimum d'expérience et…enfin, je pense que j'ai fait le tour d'East Bay. »

Stiles dut se mordre la lèvre pour ne pas parler trop vite. Trop d'idées lui passaient par la tête. La principale d'entre toutes : il ne voulait pas que Derek parte.

« Tu penses que ça ira, à New York ? C'est quand même très loin…et tu préfères peindre la nature que les buildings non ? »

« J'aurais préféré une ville moins grande, c'est vrai. Mais ça ira. »

Stiles acquiesça sans un mot – même s'il était dos à lui, il était persuadé que Derek l'observait attentivement.

Trouve autre chose. Trouve autre chose…, se répétait Stiles. Une petite voix en lui n'arrêtait pas de lui dire que c'était peine perdue, qu'il avait mis un terme à son histoire avec Derek le jour où il était rentré à Beacon Hills. L'autre lui disait de jouer le tout pour le tout, aussi ridicule que cela semblait être.

« Et pour Cora et Malia ? Et Peter ? »

Quand Derek répondit, Stiles entendit dans sa voix un mélange d'amusement et de surprise.

« Ils sont grands, tu sais. »

Et pour moi ? Se retint-il alors de demander. Il savait qu'il n'avait pas le droit de le dire, qu'il était parti, laissant Derek seul derrière lui.

Leur histoire n'avait jamais vraiment eu le temps de décoller alors…c'était normal que le Hale soit passé à autre chose. Pourtant, cette idée était vraiment douloureuse.

« Tu réfléchis toujours autant, je vois. »

Par réflexe, Stiles se tourna vers Derek. Il se retrouva face à face avec lui, à peine séparé par une poignée de centimètres.

Il dut se faire force pour empêcher ses yeux de faire la navette entre les prunelles vertes et les lèvres tentatrices qui semblaient l'appeler.

Bordel, Stiles…tu l'as plaqué pour quelque chose dont il n'était pas coupable et tu as filtré ses appels pendant trois semaines…comment est-ce qu'il le prendrait si tu essayais de l'embrasser ? Tenta-t-il de se raisonner.

« Ça t'a énervé dès le début. » Essaya-t-il alors de plaisanter

Derek secoua légèrement sa tête pour nier.

« C'était plutôt ta manière de réfléchir. Je n'arrivais pas à te cerner, et ça m'agaçait profondément. »

Stiles eut un reniflement amusé – et un peu dépité.

« Tu étais pas mal dans le genre chiant aussi, pour tout te dire. » Rétorqua-t-il ensuite « J'ai cru pendant longtemps que tu étais physiquement incapable de sourire. »

Derek leva les yeux au ciel.

« Tu faisais souvent ça, d'ailleurs. » Commenta Stiles

« Et toi tu faisais souvent ça. Parler sans arrêt. »

« Il fallait bien combler le silence, entre deux de tes grognements. »

« Le silence n'est pas forcément une mauvaise chose, quand on n'a rien à dire d'intéressant. »

Stiles haussa d'abord les sourcils mais ne put contenir un sourire. Derek le lui rendit un peu plus faiblement.

« Je déteste ça. Le silence. » Répondit-il ensuite

« J'avais remarqué. »

« Pourtant, tu devais avoir fini par apprécier mes longs monologues, non ? Tu m'avais quand même donné les clés de ta salle de sociopathe. »

Le regard de Derek sembla s'assombrir. Stiles tordit sa bouche dans une moue embarrassée. Il parlait vraiment trop.

« Stiles… » Soupira Derek « Je suis désolé. Pour tout ce que tu as traversé par ma faute et pour n'avoir rien vu. Ne crois pas que je fuis, mais je pense que je pars pour le mieux. »

Stiles sentit son cœur rater un battement, et il secoua vivement sa tête avant de planter son regard dans celui de Derek.

« C'est moi qui suis désolé ! Je n'aurais pas dû partir, comme si c'était vraiment de ta faute…c'était une erreur de lycée, ça n'aurait jamais dû…je n'aurais pas dû laisser ça nous… »

Et voilà que les larmes lui montaient aux yeux. Il baissa la tête, honteux.

« Je n'ai pas envie que tu partes. » Murmura-t-il

Il pria pour ne pas avoir à le répéter, car il s'en sentait incapable. Il voulait juste s'évaporer.

Présent

Isaac s'était levé précipitamment. Même Scott avait grimacé, l'air de dire « tu en fais trop, mec ».

« Tu lui as dit ! » S'écria-t-il « Qu'est-ce qu'il a répondu ? »

« Rien. Fin de l'histoire. » Répondit catégoriquement Stiles, puis il reprit d'un ton qui lui ressemblait davantage, espérant réussir à changer de sujet « J'ai faim. On commande mexicain ? »

A peine avait-il commencé à se lever que deux regards assassins se posèrent sur lui.

« Je te raconte toujours tout ce qui se passe avec Kira. » Grommela Scott

Un sourire espiègle étira les lèvres de Stiles.

« Oui, c'est vrai. Mais crois-moi, Scottie, tu ne tiens pas à savoir comment ça s'est terminé. »

Scott fronça les sourcils – comme d'habitude, il était long à la détente. Mais Isaac, lui, écarquilla les yeux et ouvrit la bouche en grand sans qu'aucun son ne sorte.

« Je suppose qu'on s'arrête là ? » Fit Stiles avec un sourire victorieux

Scott émit un bruit entre un « oh » surpris et un « hnn » mal à l'aise. Il avait enfin compris ! Il hocha frénétiquement la tête pour faire comprendre que oui, il en avait assez entendu.

Ravi de s'en tirer plutôt facilement, Stiles fit mine de se lever. Une main s'agrippa aussitôt à son poignet, arrachant à l'hyperactif un grognement très Derekien.

« Non ! » Protesta Isaac qui venait de sortir de sa torpeur « Toute l'histoire, c'est toute l'histoire. »

« Hm…non, la moitié de l'histoire c'est bien aussi… » Intervint Scott d'une toute petite voix

Stiles poussa un long soupir et regarda Isaac droit dans les yeux. Le plus sérieusement du monde, il lui dit :

« On a couché ensemble. Réconciliation sur l'oreiller, tout ça. Tu voulais m'entendre le dire ? »

« Moi non ! » Gémit Scott avant de se lever et de plaquer ses mains sur ses oreilles « Continuez sans moi. Je t'aime, Stiles, mais… »

Stiles leva son pouce, signe qu'il autorisait Scott à partir. Scott n'attendit pas plus longtemps pour filer dans sa chambre et s'y enfermer. En entendant la porte claquer, Stiles pouffa. En fait, ça l'arrangeait largement. Il n'avait pas envie d'en dire plus à son gaffeur de meilleur ami. Il entendait déjà Scott bafouiller devant son père « Si Stiles s'est réconcilié avec Derek ? Haha oui, ils l'ont fait. Euh, ils se sont réconciliés. C'est ça qu'ils ont fait. Je ne veux pas dire qu'ils ont couché…que…oh mon dieu ! Demandez à votre fils, pas à moi, je vous en prie ! ».

« Bien, maintenant que la fillette est partie…tu vas pouvoir m'en dire plus. »

Stiles grommela un « pervers » et l'air d'Isaac se fit dépité.

« Je ne suis pas…d'accord, j'ai un petit côté pervers. Mais je voudrais…c'est un peu différent. »

Stiles observa son ami jouer nerveusement avec ses mèches ondulées, le regard rivé sur ses pieds. C'était assez perturbant car Isaac n'avait jamais l'air stressé. Sauf quand il s'agissait de Liam.

Une lumière s'alluma dans la tête de Stiles.

« Tu es amoureux de Liam. »

Isaac leva vivement la tête vers lui. Il bafouilla un peu, essayant d'abord de nier, mais ses joues roses et son air perdu l'avaient trahi.

« Tu veux savoir comment c'est, quand tu le fais avec quelqu'un que tu aimes. C'est ça ? »

« Non... » Commença Isaac. Puis il cessa de torturer ses cheveux, posa ses deux mains sur la table et prit quelques secondes pour respirer profondément. « Oui. Je ne l'ai pas vraiment encore dit à Liam, alors si tu pouvais… »

« J'ai l'impression d'être un bon psy, alors considère moi comme étant soumis au secret professionnel. »

Isaac acquiesça, un peu rassuré.

« Mais si tu tardes trop, je brûle mon diplôme imaginaire et je dis tout au bébé joufflu. »

« Et ça se dit ami. »

Comme Isaac s'était mis à sourire, Stiles en fit de même.

« Donc…comment c'était ? »

Voilà que Stiles rêvait encore de disparaître. Il était toutefois moins anxieux à l'idée de parler, maintenant que son hétéro de meilleur ami sensible avait filé. Au lycée, Scott avait pris des teintes tomates quand Stiles lui avait parlé d'à quel point Lydia était douée avec ses mains. Alors si le prénom de Lydia était remplacé par Derek

Heureusement, Isaac était bi et était largement à l'aise avec le sujet.

Stiles se racla la gorge et chercha un instant ses mots, puis il se lança.

« C'était…plutôt doux. Un peu rapide au début, mais Derek savait que je n'avais jamais connu que Lydia jusqu'à maintenant, alors…enfin, c'était parfait. Un peu gênant parfois, mais parfait. »

Un jour plus tôt

Une main s'était glissée sous son menton, l'obligeant à relever la tête. Son rythme cardiaque doubla – non, tripla, plutôt – et il chercha d'abord à éviter les prunelles vertes. Ses propres yeux étaient encore humides, et ça lui faisait peur. Il avait passé beaucoup plus de temps à tenir tête au Hale qu'à lui montrer ses sentiments. Et là…

Mais il craqua. Il croisa le regard de Derek à l'instant où ce-dernier fondait sur lui. Stiles ferma les yeux et frissonna quand les lèvres se plaquèrent sur les siennes.

Il lui sembla alors que l'air se fit plus rare, et sa température plus élevée.

Une langue caressa sa peau, et il ouvrit sa bouche dans un gémissement. Les mains de Derek agrippèrent ses hanches tandis qu'ils s'embrassaient, privant Stiles de sa liberté de mouvement. Ça tombait bien. Il ne comptait pas s'enfuir.

Il enroula ses bras autour de la nuque du Hale, prit à peine le temps de respirer et laissa sa langue reprendre sa danse avec sa jumelle.

Son cœur acheva de s'emballer quand leurs bassins s'entrechoquèrent. Stiles hoqueta dans le baiser, puis le désir prit totalement le pas sur la raison.

Ses mains glissèrent sur le torse de Derek. Ce-dernier l'obligea presque aussitôt à les retirer pour lui enlever son haut. Stiles obtempéra, tremblant de tout son corps. Un peu de nervosité, beaucoup d'excitation. Le Hale jeta le vêtement sur le côté et s'attaqua immédiatement à sa nuque, puis à son torse qu'il parsema de baisers. Stiles gémissait et se cambrait sous les attaques. Les mains et les lèvres de Derek étaient brûlantes, caressantes ou pressantes. Stiles pouvait presque sentir ses jambes fléchir sous le poids des attentions de son partenaire. Il appuya ses mains contre la nuque de Derek, cherchant à l'attirer en arrière.

Le Hale se laissa guider mais entreprit de s'occuper de la lèvre inférieure de Stiles, la léchant et la suçant par intermittence. Finalement, les genoux de Stiles heurtèrent le bout du lit. Il y tomba assis, quand une pression sur ses épaules l'obligea à s'allonger. Il s'aida aussitôt de ses mains pour remonter sur le matelas. Derek l'y rejoignit. Stiles le regarda enlever son propre haut, le souffle court. Les cuisses de Derek enserrèrent doucement ses jambes, l'une de ses mains se posa à côté de son visage empourpré, et l'autre effleura la boucle de sa ceinture.

Stiles avait l'impression que son sang ne suivait plus que deux directions : une partie courait vers son bassin et l'autre pulsait contre ses tempes. Ça faisait un moment que son entrejambe avait commencé à réagir aux contacts du Hale, et il n'était pas sûr de tenir aussi longtemps qu'il le voudrait.

Sans le regarder faire, Stiles sentit Derek retirer sa ceinture, défaire le bouton de son jean et baisser sa braguette. Stiles se mordit la joue et se crispa un peu. Il devenait nerveux.

« Stiles ? »

Derek avait posé sa main sur la joue de Stiles et rapproché son visage du sien. Son regard fiévreux s'était radouci, même si sa respiration restait saccadée.

« Stiles, on n'est pas obligés de le faire. Je me suis laissé emporter, mais… »

« N-non… » Balbutia Stiles, non parce qu'il hésitait mais parce que les mots s'alignaient difficilement dans son esprit. Il n'y avait plus que Derek. Derek et son corps parfait. Derek et sa chaleur. Derek dont il était définitivement amoureux. « J'en ai envie, moi aussi. Je te veux. »

Derek sembla d'abord presque surpris, puis il se mit à sourire comme il le faisait rarement. Stiles pouvait compter sur les doigts d'une seule de ses mains le nombre de fois que Derek avait assez souri pour dévoiler ses dents aux adorables imperfections. La dernière fois remontait à plusieurs semaines. Il en eut le souffle coupé un instant.

« Tu es putain de beau. Et putain de sexy. » Lança-t-il sans réfléchir. « Est-ce que je viens de dire ça à voix haute ? »

Derek acquiesça avec un éclat de rire qui manqua d'achever Stiles. Ce son était si délectable qu'il craignit presque d'atteindre l'orgasme avant que Derek ne recommence à le toucher. Heureusement, le Hale finit par reprendre là où il s'en était arrêté, passant ses doigts dans les accroches du jean destinées à tenir la ceinture. Stiles se cambra légèrement pour faciliter le travail à Derek. Cinq longues secondes après, il était allongé en caleçon sur le lit. Il espéra un moment que Derek prendrait plus de temps pour la suite, parce que Stiles n'était pas entièrement à l'aise à l'idée de se retrouver entièrement nu face à une sorte d'incarnation humaine du David. Il avait ressenti la même gêne, lors de sa première fois avec Lydia. Enfin, il avait plus comparé la jeune femme à une Vénus.

« Je peux ? »

En posant sa question – de sa voix magnifiquement suave – Derek avait à peine commencé à soulever le caleçon de Stiles. L'hyperactif s'agrippa aux draps et hocha à peine la tête. Derek avait probablement senti son trouble, puisqu'il remonta pour venir embrasser les lèvres de Stiles. Il se pencha ensuite à son oreille et murmura :

« Je te promets que ça va être bon. Mais si tu as peur, si tu veux arrêter, dis-moi le juste. A n'importe quel moment. »

Stiles secoua la tête et se sentit rougir lorsque le nez de Derek effleura le sien.

« Je suis désolé…je n'ai pas peur. C'est juste que… »

Allait-il vraiment le dire ? Il rentra presque sa tête dans ses épaules et annonça d'une voix à peine audible :

« Ok, j'ai l'impression d'être de nouveau vierge et je suis intimidé parce que tu es sublime et que je n'ai pas connu ce genre de situation depuis Lydia et que…oh mon dieu, et maintenant je te parle de mon ex ! Je suis vraiment dé-»

Derek fondit sur ses lèvres pour l'embrasser à pleine bouche. Stiles hoqueta de surprise dans le baiser, mais il reprit vite le dessus sur lui-même et passa ses mains dans le dos musclé de Derek, s'y agrippant de toutes ses forces. Puis Derek rompit le baiser et ancra son regard dans le sien.

« Détends-toi, Stiles. Je veux juste que tu sois bien. »

Venant de Derek, il s'agissait presque d'une déclaration d'amour. Alors Stiles sourit légèrement et acquiesça.

Derek s'éloigna à peine, mais Stiles sentit une main glisser sur son ventre puis se frayer un chemin sous son caleçon.

« Nous ne sommes pas obligés de le retirer tout de suite. » Ajouta Derek en lui rendant son sourire

Lorsque la main droite de Derek se referma doucement sur son sexe érigé, Stiles s'entendit glapir. Un peu plus tôt, il en serait mort de honte. Cependant, Derek avait déjà effectué un mouvement de va et vient, et les sensations étaient trop bonnes pour que Stiles se préoccupe de quelque chose d'aussi futile que la honte.

« Et, au fait… » souffla Derek en lui lançant un regard perdu entre l'excitation et l'amusement « Je te trouve beau. Et sexy. »

Présent

« Attends. Attends. Tu es en train de me dire que Derek Hale t'a… »

Isaac recroquevilla ses doigts comme s'il tenait un objet et secoua sa main de bas en haut.

« Tu…es vraiment en train de le mimer ? » Demanda Stiles, dépité.

Isaac s'arrêta net et prit une moue embarrassée.

« Pardon. Je ne pensais pas que c'était son genre, c'est tout. »

Stiles fronça les sourcils et croisa les bras sur son torse.

« Pourquoi ? Tu as déjà pensé aux genres de choses que ferait Derek au lit ? »

La moue embarrassée laissa place à un faux air innocent, et Isaac répondit à voix basse un petit :

« Non ? »

« Tu me poses la question ? » S'exaspéra Stiles.

« D'accord, je plaide coupable. Je l'ai imaginé. Mais pas juste pour Derek, si ça peut te rassurer. Je me suis déjà demandé comment tu étais au lit, comment Kira était au lit, comment Scott était au lit, comment Liam était au lit, évidemment, et comment mon prof de gestion était au… »

« Ça va, j'ai compris l'idée. »

« Bref, je voyais pas Derek du genre branlette. »

Stiles dévisagea Isaac en silence, pensant « il l'a dit » tout en essayant de ne pas montrer son désespoir. Pour éviter de poursuivre le chemin sur la route du malaise, Stiles passa quelques détails. Hors de question de dire à Isaac à quel point Derek était doué avec ses mains. Ou comme il s'était accroché aux draps en parvenant à peine à bégayer le nom de son amant tandis que la main caressait, frottait, taquinait son sexe. Ou comme il était venu dans cette même main. Il avait viré au rouge complet et balbutié des excuses que Derek avait rejetées pour venir l'embrasser.

Et puis comme les choses étaient devenues encore plus concrètes. Stiles ne pouvait pas dire à Isaac à quel point la vision de Derek entièrement nue était divine. Ni que Derek lui avait montré qu'à défaut d'avoir du lubrifiant, la semence masculine pouvait aider. Stiles pouvait encore voir le regard de Derek quand celui-ci avait inséré un doigt, puis deux et trois en lui. Un regard qui, même s'il trahissait l'envie, était aussi attentif, soucieux des réactions de Stiles, parfois un peu inquiet. L'hyperactif avait coupé sa respiration la première fois, et Derek n'avait pas bougé tant que Stiles ne le lui avait pas demandé. Stiles jugea que c'était un bon point à rapporter à Isaac, pour le bien être de Liam.

« Il m'a embrassé. » Dit-il. « Enfin, on s'est embrassés. Pendant qu'il me…préparait. Il m'a dit des mots rassurants, il a été très, très patient. »

C'était l'occasion parfaite pour qu'Isaac fasse une remarque salace, mais il ne le fit pas. Il semblait même s'être concentré pour prendre mentalement des notes. Stiles espérait qu'elles ressemblent plus à « rassurer Liam » qu'à « Derek est le roi de la masturbation ».

Parce que Derek n'était pas que le roi de la masturbation, loin de là.

« Et donc…on l'a…euh, fait. »

Cette fois, Isaac leva les yeux au ciel.

« C'est bon Stiles, pas la peine de faire la prude. Tu sais que je suis largement à l'aise avec le sujet, et ne va pas me dire que ce n'est pas ton cas. J'ai vu Lydia, chez toi. Et j'ai vu Derek plus d'une fois. Tu as même eu Malia dans ton lit. Vu les modèles que tu te tapes, tu dois être carrément doué avec ton corps. »

En fait, Lydia avait à peu près tout appris à Stiles, en matière de sexe hétérosexuel. Et Derek en matière de sexe homosexuel. Mais Stiles se garda de le dire. Si Isaac voulait l'imaginer comme un pro des parties de jambes en l'air, ça lui allait très bien.

« Bref, excuse-moi, reprends ! »

Stiles contint un soupir mais poursuivit en évitant soigneusement le regard d'Isaac.

Un jour plus tôt

Quand Derek était entré dans lui, Stiles avait pensé à deux choses : « Bordel, ça fait encore mal ! » et « Je suis vraiment en train de faire l'amour avec Derek ? ». Derek l'avait embrassé dans le cou, et Stiles avait rejeté la tête en arrière parce qu'il adorait quand Derek faisait ça. Et puis il avait donné le feu vert que son amant attendait :

« Der- tu peux…bouger. Bouge. »

Stiles garda la tête rejetée en arrière et les yeux fermés. Les mains de Derek s'agrippèrent à ses hanches, puis son amant commença à bouger. Doucement d'abord. Stiles se sentait bouillir de l'intérieur. Il pouvait imaginer que Derek ressentait exactement la même chose, et qu'il se contenait pour ne pas lui faire mal. Mais Stiles voulait plus. Il lâcha le drap pour repasser ses mains dans le dos de Derek et ouvrit les yeux pour croiser son regard.

« Plus vite… » Demanda-t-il dans un souffle « Plus vite, Derek ! »

Derek donna un coup de rein plus fort que les autres. Stiles se cambra avec un gémissement satisfait, et Derek recommença, entamant des vas et vient plus rapides et plus profonds. Maintenant entièrement détendu, Stiles avait oublié la douleur et ne pensait plus qu'au plaisir. Un plaisir qui s'était entièrement emparé de lui, se répandant dans ses veines, ses muscles et glissant sous sa peau. Stiles encerclait presque Derek de ses jambes et de ses mains. Il pensa un instant qu'il voulait rester comme ça pour ne pas le laisser partir.

Pour la première fois, il entendit Derek gémir de plaisir. C'était un son terriblement excitant, qui a lui seul failli faire venir Stiles une deuxième fois. Mais l'hyperactif tint bon, parce qu'il voulait atteindre l'orgasme en même temps que son amant. Il avait lâché le dos de Derek pour planter ses doigts dans le matelas, au-dessus de sa tête. C'était devenu si bon qu'il était incapable de penser. Il pouvait juste sentir. Sentir les mains de Derek sur ses hanches, sentir son sexe dur sortir partiellement pour mieux revenir en lui, sentir la chaleur qui faisait transpirer leurs deux corps. Il ne pouvait plus qu'entendre le bruit de la peau de Derek contre la sienne, sa propre respiration erratique, ses gémissements et ceux de son amant.

« -gnifique » entendit-il comme de très loin. Puis Derek se répéta, et Stiles l'entendit cette fois clairement :

« Tu es magnifique, Stiles. Tu es… »

Stiles lâcha le matelas pour passer ses mains dans la nuque de Derek comme celui-ci venait d'entrer une nouvelle fois en lui. Il vint presser ses lèvres contre les siennes au moment où un gémissement lui échappait. Pour la deuxième fois de la soirée, Derek vint prendre le sexe de Stiles d'une main ferme. Stiles poussa un cri à mi-chemin entre la surprise et le plaisir lorsque Derek recommença les vas et vient. Il voulait Derek si fort qu'il ne savait plus comment le lui faire sentir. Alors il l'embrassa avec toute cette passion dévorante qu'il avait en lui. Derek en profita, coupant court au baiser seulement au moment où ils atteignaient presque l'orgasme.

« Stiles, je vais… »

Stiles secoua sa tête et ne lâcha pas sa prise sur la nuque de Derek.

« Vas-y, tu peux…c'est bon. » Articula-t-il difficilement.

Derek acquiesça à peine et donna son dernier coup de rein avec râle de plaisir intense. Stiles se libéra au même moment, tremblant sous les sensations provoquées par l'orgasme.

Sans sortir de Stiles, Derek vint poser son front contre le sien. Ils étaient tous deux à bout de souffle, et Stiles espérait que son amant se sente aussi bien que lui l'était à cet instant. Quand il entrouvrit les yeux, le sourire et la mine détendue de Derek lui indiquèrent que c'était probablement le cas.

Présent

« Waouh, Derek a l'air sacrément performant. »

« J'espère que tu l'es aussi, vu le nombre de fois dont tu t'en es vanté devant Liam. »

Isaac prit un air offusqué.

« Ne m'insulte pas, gamin ! »

Au moment où Stiles allait répondre, Scott ouvrit la porte de sa chambre mais resta sur son pas.

« Est-ce que la partie sexe est finie ? » Demanda-t-il.

Stiles se retint de pouffer et acquiesça avec un sourire un peu moqueur.

« Quoi ? Déjà ? » S'étonna Isaac

« On avait une discussion à avoir, à la base. » Rappela Stiles

« C'est la seule chose qui m'intéresse vraiment. » Fit Scott en venant reprendre sa place sur la chaise. « Alors ? Est-ce qu'il…repart quand même ? »

Le cœur de Stiles se serra douloureusement. Il savait que ce serait toujours comme ça, les premières semaines.

Un jour plus tôt

Comme à chaque fois que Derek et lui se câlinaient, Stiles était la petite cuillère. La seule variante était qu'ils étaient maintenant nus et…un peu collants. L'idée que Derek Hale le câline le fit sourire un instant. Ils étaient silencieux depuis une vingtaine de minutes. Derek faisait doucement monter et descendre ses doigts du ventre aux clavicules de Stiles. Tout était parfait, mais la perfection ne durait jamais longtemps. Scott parlait souvent de « régression vers la moyenne » - il tenait ça d'un véto pour lequel il avait travaillé.

Stiles n'avait pas envie de mettre un terme à ce moment magique, mais l'attente devenait de moins en moins supportable.

« Alors, hm… » Commença-t-il d'une toute petite voix – Derek cessa aussitôt de bouger ses doigts. « Ton avion décolle à quelle heure, demain ? »

Derek poussa un soupir.

« Huit heures quinze. A Livermore. »

Stiles se mordit la joue et essaya de répondre – sans succès – d'un ton léger :

« C'est…tôt. Est-ce que je te dis au revoir ce soir ? »

« Si tu veux m'accompagner demain, tu peux toujours dormir ici. »

Stiles sentit son cœur battre plus vite à l'idée de passer une nuit avec Derek.

« Je vais faire ça. » Dit-il.

Pour toute réponse, Derek vint enfouir son visage dans le cou de Stiles. L'hyperactif frissonna de plaisir ; il pouvait sentir le souffle chaud de Derek et son sourire contre sa peau.

Présent

« Oh ! C'est pour ça que tu n'as pas dormi à l'appart, cette nuit ! Enfin, tu m'as envoyé un message pour me dire que tu dormais chez les Hale, mais je n'étais pas sûr que Derek soit celui qui t'ait invité. »

« Sérieusement, Scott ? » Fit Isaac en lançant un regard désespéré à Scott « Stiles t'a prévenu hier qu'il dormait chez les Hale et tu ne me l'as pas dit plus tôt ? Non, attends…Stiles t'a prévenu hier qu'il dormait chez les Hale et tu te demandais encore s'il s'était réconcilié avec Derek ? C'était évident qu'ils s'étaient envoyés en l'air, pourtant, sinon, pourquoi est-ce qu'ils… »

Stiles se déconnecta un instant de la conversation. Parfois, Isaac et Scott lui rappelaient un peu Cora et Malia. D'ailleurs, la veille, après avoir pris une longue douche avec Derek, Stiles était descendu manger avec lui, Cora, Malia et Peter. Les deux cousines n'avaient pas pu s'empêcher d'être elles-mêmes. En y repensant, Stiles se mit à sourire. Les Hale formaient peut-être une famille bizarre, mais Stiles ne pouvait plus s'imaginer un avenir sans eux.

Un jour plus tôt

« Je dois avouer ne toujours pas comprendre ton choix, Stiles… » Soupira Cora en plantant sa fourchette dans le poulet au curry cuisiné par Peter, pour citer ce-dernier, avec amour « Entre moi, Malia et mon frère, tu as choisi mon grognon de frère. »

Stiles échangea un regard avec Derek – gêné pour sa part, agacé pour Derek.

« Enfin, j'aurais pu enlever Malia de l'équation dès le début. », poursuivit Cora « C'était sans le doute le plus mauvais choix à faire. »

« Mesdames et messieurs, c'était Les paroles d'une désespérée qui ne trouvera jamais l'amour parce qu'elle est bien trop chiante pour ça. Un moment offert par Cora stupide Hale. », contra Malia en fusillant sa cousine du regard.

Heureusement, Peter choisit cet instant pour revenir de la cuisine, épargnant la corvée à Stiles et à Derek d'intervenir.

« Je suis sûr que ces moments de partage et d'amour te manqueront, Derek. », Fit Peter en reprenant sa place à la table.

« Affreusement. »

« Mais ce n'est pas comme si tu n'allais pas revenir régulièrement, n'est-ce pas ? »

Peter avait pris son très habituel ton malicieux, assorti à son regard et à son sourire. Sentant le regard de Derek sur lui, Stiles tourna les yeux en sa direction.

« Le plus régulièrement possible. » Répondit Derek avec un sourire discret.

Stiles tourna vivement la tête pour ne pas rougir, parce qu'il savait que ce magnifique, sublimissime sourire, n'existait que pour lui. Il se racla la gorge, fit mine de retourner à son assiette et complimenta Peter pour sa cuisine d'une petite voix.

Jusqu'à maintenant, Stiles avait évité les moments gênants. Par exemple, il avait réussi à s'assoir sans montrer que, malgré tous les soins qu'avaient pris Derek, il avait un peu mal. Mais il n'avait pas réussi à sauver la soirée : quand il leva de nouveau les yeux, Peter, Malia et Cora lui lançaient le même regard gentiment moqueur. Derek, lui, avait récupéré son air grognon. Tout était aussi normal que ça pouvait l'être chez les Hale.

Présent

« Stiles ? Stiles, t'es là ? »

Stiles se raccrocha à la réalité comme Isaac s'était mis à agiter une main agaçante devant ses yeux.

« Quoi ? »

« Tu as dormi avec Derek ! L'histoire n'est clairement pas terminée. »

« Si l'histoire n'est pas terminée, je retourne dans ma chambre. » Prévint Scott.

« Reste en place, Scottie. Derek et moi, on a été sages. »

Isaac leva les yeux au ciel. Stiles pouvait l'imaginer penser quelque chose comme « Ennuyant ».

« C'est aussi ce que les gens amoureux font, Isaac. Se faire des câlins innocents, dormir ensemble… » Expliqua sérieusement Scott.

« C'est nouveau pour moi. » Rappela Isaac – il avait volé l'air de chien battu de Scott « Je veux prendre Liam dans mes bras et faire d'autres trucs bizarres que les couples font, mais…les gars, expliquez-moi. »

Isaac avait dit « les gars », mais son regard ne s'était posé que sur Stiles. D'ailleurs, Scott aussi le fixait avec attention.

« Sérieusement ? » Soupira Stiles.

« Oh, allez Stiles ! Dis-lui juste comme ça s'est passés jusqu'à l'aéroport. Tu vois bien qu'il est en détresse. »

Isaac hocha la tête avec une moue que beaucoup aurait qualifiée d'adorable, mais que Stiles jugeait vicieuse. Malgré tout, il céda.

Un jour plus tôt

A la fin du repas, Derek et Stiles s'éclipsèrent rapidement. Stiles adorait Peter, Cora et Malia, mais il aurait tout le temps de les voir plus tard.

Ils étaient retournés dans la chambre de Derek. Stiles avait rougi en voyant que Derek avait changé les draps. Peter allait savoir.

Et puis il y avait eu un peu moment gênant. Derek avait retiré ses vêtements, ne gardant que son caleçon. Pendant tout ce temps, Stiles l'avait regardé faire. En fait, mater était un mot plus juste que regarder. Mais Stiles n'y pouvait rien. C'était juste un garçon de dix-huit ans, plein d'hormones, son petit-ami était incroyablement sexy et ils avaient couché pour la première fois ensemble deux heures plus tôt.

« Stiles ? Tu vas dormir habillé ? »

« Oui. Euh, non. J'étais juste… »

Le coin de la bouche de Derek s'étira un en petit sourire – moqueur ? amusé ? – et la seconde d'après, ses mains étaient posées sur les hanches de Stiles.

« Besoin d'aide ? »

Stiles hocha simplement la tête. S'il voulait que Derek lui retire ses vêtements ? Carrément.

La sensation des doigts de Derek contre sa peau pendant qu'il lui retirait son t-shirt était divine. Excitante, même. Un peu trop.

Son t-shirt se retrouva à terre, et son regard dans celui de Derek.

« Hm…Derek ? »

« Oui ? »

« Je crois que je…enfin… » Stiles désigna son entrejambe, visiblement prête pour un deuxième round « Tu es beaucoup trop bien foutu. Tu m'as touché. Et je suis trop faible. »

Derek s'esclaffa.

« Ne fais pas ça. » Gémit Stiles « Ce son est pire qu'excitant, ça aggrave les choses. »

« Et tu es excitant, avec ton air embarrassé et tes joues roses. Alors disons qu'on est quittes. »

Derek prit le visage de Stiles en coupe et l'embrassa. D'abord tendrement, puis passionnément. Très passionnément. Derek fit glisser ses mains dans le bas du dos de Stiles, et Stiles croisa les siennes derrière la nuque de Derek. Le jeu de langues, de suçons et de gémissements étouffés dura plusieurs longues minutes, jusqu'à ce que Stiles ait assez de souffle pour dire :

« Tu as peut-être changé les draps un peu trop tôt. »

Derek fit glisser ses lèvres sur la mâchoire, puis la nuque et le torse de Stiles. Entre deux coups de langue et un gémissement de Stiles, il répondit :

« Je les changerai une deuxième fois. »

Puis il attrapa Stiles par les hanches et le souleva du sol. Stiles hoqueta de surprise et s'accrocha à lui. La surprise passée, il se mit à rire.

Derek le laissa doucement retomber sur le lit, se mit au-dessus de lui et murmura à son oreille :

« Ton rire est aussi très, très inspirant, Stiles. »

« Ne dis pas mon nom avec cette voix, parce que je vais venir beaucoup trop vite. »

Derek l'embrassa une nouvelle fois. Il souriait dans le baiser.

Présent

« Attends, attends, attends ! » Fit Scott d'une voix étrangement aiguë « Tu te fiches de moi, pas vrai ? Vous l'avez refait. »

Stiles prit son air le plus machiavélique pour répondre fièrement :

« Yep. Trois fois. Je vous ai menti. »

Scott sembla brièvement scandalisé. Isaac, lui, avait écarquillé les yeux et ouvert la bouche en grand. Puis il leva une main en direction de Stiles qui tapa dedans en réponse.

« Je suis putain de fier de toi. Trois fois, alors ? Vous avez dû dormir quoi, deux heures ? »

« Ne réponds pas, Stiles ! » Supplia Scott « Je suis content que tu sois heureux et tout, mais quand tu en parles je peux pas m'empêcher de t'imaginer, toi, mon meilleur ami, en train de…avec Derek Hale ! »

« Il ne peut même pas dire faire l'amour. » Pouffa Isaac « Ou coucher. Ou baiser. Ou… »

« C'est bon, Isaac, on a compris. Scott est prude, et c'est plutôt mignon, quand on y pense. » Renchérit Stiles.

« Vous êtes super drôles. Vraiment. »

Stiles et Isaac échangèrent un regard ; juste ce qu'il fallait pour qu'ils éclatent de rire. Comme Scott prenait une mine vexée, Stiles s'obligea à s'arrêter.

« Ok, pardon, mon pote ! Pardon. Je vais juste…passer à la partie aéroport ? »

« Oui, s'il te plaît. N'oublie pas qu'Isaac sort avec notre bébé joufflu ! Dis-moi que tu as quelque chose de romantique à raconter. »

« L'aéroport, c'était romantique. Je crois. » Fit Stiles avant de se tourner vers Isaac et de lui dire sur son ton le plus sérieux « Isaac, le sexe, c'est bien. Mais il faut aussi que tu sois romantique avec Liam. »

Isaac leva les mains en signe de reddition.

« J'écouterai la fin avec attention. » Promit-il.

Quelques heures plus tôt

Après avoir dit au revoir à Derek, Peter, Malia et Cora avaient eu la gentillesse de le laisser seul avec Stiles sur le quai d'embarquement.

« Plus que dix minutes. » Murmura Stiles – il n'avait pas voulu le dire à voix haute pour ne pas sembler désespéré, mais c'était sorti tout seul.

« Je rentre aux prochaines vacances. Ce n'est pas si loin, juste…six semaines. »

Le ton de Derek était tout sauf convaincu. Stiles trouva ça rassurant.

« Tu sais…je ne vais pas rester à East Bay non plus. »

« Comment ça ? » S'étonna Derek.

« Mon père m'a…disons, donné sa bénédiction, d'une certaine façon, pour arrêter. Arrêter la fac, je veux dire. Je vais terminer mon année et, je ne sais pas, peut-être trouver une école de photo, juste pour être sûr d'avoir un diplôme. »

Derek resta d'abord silencieux. Stiles était debout à côté de lui et ne pouvait même pas voir sa réaction – après ce qu'ils avaient fait quelques heures plus tôt dans la nuit, c'était assez étrange de rester à côté de Derek sans le toucher. Le silence de Derek commençait presque à devenir inquiétant pour Stiles lorsque le Hale se décida enfin à le rompre. De la meilleure façon qui soit.

« Il…il y a de très bonnes écoles de photo à New-York. »

Le cœur de Stiles fit un bond – et il était trop heureux pour trouver ça ridicule.

« Je sais que tu n'as jamais quitté la Californie mais… »

« Le temps que tu finisses ton école d'avocat ? » L'interrompit Stiles.

Derek haussa les épaules. Stiles savait qu'il essayait de se donner un air détaché, alors que faire une telle proposition devait lui demander beaucoup d'efforts. Stiles savait aussi que Derek ne lui proposerait pas ça, s'il n'en avait pas envie.

« Oui, le temps que je finisse mon école d'avocat. Après ça, je reviendrai probablement en Californie, de toute façon. Tu as vu ma famille, je ne peux pas les laisser seuls trop longtemps. Et puis, je n'ai jamais été côte Est. »

« Hm…New York. Pourquoi pas ? »

Pour la première fois depuis un moment, Derek tourna enfin la tête vers Stiles. Il semblait agréablement surpris. Après quelques secondes, il reprit la parole.

« New York coûte très cher. Il faudra peut-être que tu…t'installes chez moi. J'aime Laura, mais c'est une sorte de version plus âgée mais non plus mature de Cora. Je lui ai dit que je ne vivrai pas avec elle, et elle m'a trouvé un appartement. Il n'y a qu'une chambre et c'est un peu petit, mais c'est proche de Central Park, et elle m'a promis qu'on y était bien. »

« Waow. » Souffla Stiles « Depuis quand parles-tu aussi vite et aussi longtemps ? On dirait moi. »

Les joues de Derek se teintèrent de rouge et il bafouilla quelques mots difficilement compréhensibles. Stiles le regarda faire en se mordant la joue pour ne pas craquer et dire à Derek qu'il le trouvait « terriblement mignon ». Ce n'était pas le genre de choses que Derek Hale aimait entendre, mais c'était plus que jamais vrai : Derek nerveux atteignait des niveaux de mignonnerie probablement jamais égalés. A contre cœur, Stiles décida d'arrêter son supplice.

« Je suis heureux que New York coûte si cher. » dit-il avec un sourire.

Derek fit mine de contempler le sol, mais il s'était mis à sourire. Stiles, lui, essayait de lutter pour ne pas hurler de bonheur.

Puis une voix au micro vint tristement leur rappeler qu'il était temps de se séparer. Instinctivement, Stiles prit la main de Derek dans la sienne.

« Tu peux monter en dernier ? » Demanda-t-il.

« C'était prévu. », répondit Derek en serrant sa main.

Stiles passa les minutes suivantes à pester intérieurement contre les autres passagers qui, à son goût, embarquaient beaucoup trop vite. Il n'en restait plus que cinq ou six lorsque Derek posa une main sur la joue de Stiles.

« Promets-moi d'être moins maladroit, pendant que je ne suis pas là. »

« Hm, disons que je vais essayer. »

Derek eut un reniflement amusé, puis il se pencha vers Stiles et posa ses lèvres sur les siennes. Stiles ferma les yeux et s'appuya un peu plus contre Derek, puis ils s'éloignèrent lentement l'un de l'autre.

« A dans six semaines. » souffla Derek

Stiles acquiesça simplement. La boule qui venait de se former dans sa gorge l'empêchait de parler. Il regarda Derek s'éloigner vers le couloir où avaient disparu les autres passagers.

« Merde… » Gronda-t-il

Ce n'était pas comme ça qu'il s'était imaginé dire au revoir à Derek, la veille. Dans sa tête, il avait mis beaucoup plus de guimauve et d'amour. Alors, avant que Derek ne soit plus dans son champ de vision, il utilisa ses mains comme porte-voix et cria :

« Eh, le Hale grognon ! Je t'aime ! »

Il sembla entendre des gens pouffer autour de lui, mais il s'en moquait totalement. Derek se tourna à moitié vers lui et lui fit un signe de la main. Il souriait. Stiles agita ses bras avec le même sourire niais – il pouvait lui-même sentir la niaiserie de toute son expression – jusqu'à ce qu'il ne voie plus Derek.

Il s'arrêta brusquement, fixant encore un moment le couloir comme s'il espérait y voir Derek faire demi-tour. Etrangement, il était moins triste qu'il ne l'avait imaginé. Derek était parti pour six longues semaines, et il repartirait encore après ça. Mais Derek était à lui. Et il emménagerait avec lui à la fin de l'année. Et devant l'aéroport, Peter, Malia et Cora l'attendaient pour aller manger des pancakes.

Présent

« Alors tu pars vraiment l'année prochaine, hein ? » Soupira Scott. « A l'autre bout des Etats-Unis. »

« Seulement pour deux ans, Scottie. Et je reviendrai souvent. Tu sais que mon père se remet à manger du bacon, si je ne vais pas vérifier régulièrement l'état de son frigo. »

« Stiles part avec Derek, je suis avec Liam…on dirait que tu vas emménager avec Kira, Scott. »

Scott acquiesça en souriant, visiblement emballé par l'idée de vivre avec Kira. Cependant, quand il posa une main sur l'épaule de Stiles, son regard était toujours un peu triste.

« Sérieusement, je suis vraiment heureux que les choses aient si bien tourné, avec Derek. C'est juste que t'es mon frère et qu'on a toujours été l'un avec l'autre. Alors tu as intérêt à ramener tes fesses en Californie, après ton aventure New Yorkaise. »

« Promis juré. En attendant, il nous reste des mois en tant que coloc', tu sais ? »

Scott répondit avec enthousiasme, mais tout ce que Stiles put entendre fut le mot « profiter ». Quelqu'un avait martelé leur porte assez fort pour couvrir sa voix.

« Je vais ouvrir ! » S'écria Isaac en s'élançant vers l'entrée.

« Si Liam a abîmé la porte, on fera payer les réparations à Isaac. » Murmura Stiles.

« Tu m'étonnes. », Approuva Scott.

Stiles tapa son poing contre celui de Scott au moment où Liam faisait une entrée bruyante dans l'appartement, suivi d'une Kira bien plus discrète mais rayonnante. Alors qu'Isaac déposait un baiser au coin des lèvres de Liam – c'était un bon début – Scott accueillait Kira en la serrant dans ses bras.

« Ok les gars ! » Cria Isaac pour attirer l'attention sur lui « Tout est bien qui finit bien. Liam a apporté des bières, j'ai aussi apporté des bières, Malia et Cora vont bientôt arriver et je parie qu'elles vont apporter des bières. Alors…on fête ça ? »

Scott, Kira et Liam approuvèrent à haute voix. Stiles se contenta de lever son pouce à l'attention d'Isaac, puis il se faufila dans sa chambre et s'y enferma. Son portable s'était mis à vibrer dans sa poche, et il était midi passé en Californie. Conclusion : c'était Derek qui l'appelait. Il décrocha rapidement sans même jeter un regard à son écran, et souffla de contentement lorsque la voix de son amant atteignit son oreille.

« Hey, tu vas bien…depuis cinq heures ? »

« Je suis rentré chez moi sans me faire renverser par une voiture et sans tomber, si c'est ce que tu veux savoir. »

« Parfait. Et moi, je viens d'arriver à New York. Laura m'attend devant l'aéroport, je me suis dit que je t'appellerai rapidement avant de la rejoindre. »

« Je suis content que tu l'aies fait. Tu m'appelleras souvent ? »

Stiles passa une main sur son visage en pensant très fort « ne commence pas à le harceler », mais Derek répondit :

« Autant que tu le voudras. Enfin, tous les jours même quand tu ne voudras pas, pour m'assurer que tu es vivant. Si tu ne réponds pas, j'appellerai Malia. Si elle ne répond pas, j'appellerai Scott, et ainsi de suite. »

« Woaw, flippant. » Rigola Stiles « J'aime bien l'idée. »

Malgré le bruit de fond de l'aéroport, Stiles entendit le rire de Derek. Son cœur se serra un peu. La présence de Derek lui manquait déjà.

« Tant mieux. Bon…je devrais peut-être rejoindre ma sœur, avant qu'elle ne lance l'alerte enlèvement. »

« 'key, vas-y. On se parlera ce soir, si tu as un moment ? »

« Ce soir. », Accepta Derek, et Stiles était presque sûr qu'il l'avait dit en souriant. « Ah, Stiles ? »

« Oui, oui, c'est toujours moi. »

« Je t'aime aussi, aussi bruyant et agité sois-tu...Stilinski. »

Même à distance, Derek arrivait à faire tripler de rythme le pouls de Stiles.

« Il vaut mieux pour toi, Hale, parce que je compte bien perfectionner mes talents de photographe à New York. Et tu sais quoi ? Je vais faire de toi mon modèle. »

« Ta persévérance est remarquable, mais n'espère pas trop quand même. »

Stiles pouffa mais n'ajouta rien. Il était temps pour Derek de rejoindre Laura, et pour lui de rejoindre ses amis.

« A plus tard, Derek. »

Il souriait, et il espérait que Derek l'entende. Après le « Essaie de ne pas perdre ton téléphone » et le « à ce soir » de Derek », Stiles raccrocha. Sans cesser de sourire, il laissa son portable et sa chambre et rejoignit ses amis.


Je réalise à peine que le point final de cette histoire a été écrit. Je mentirais si je disais que ça ne me fait rien, alors je ne le dirai pas (cette phrase est d'une profondeur).

J'espère de tout cœur que cette fin vous aura plu et que vous me pardonnerez pour la cruauté de mon précédent cliffhanger et de l'attente !

Je répondrai à vos reviews par MP le plus rapidement possible :)

En attendant, voilà la réponse aux reviews du dernier chapitre, parce que mieux vaut tard que jamais !

Réponse aux reviews :

La Dictateuse : Ah ! Toi ! J'ai posté, tu sais ce que ça veut dire ? Je vais pas reprendre ce que tu m'as dit dans ta dernière review, ça servirait à rien, pas vrai ? x) C'est pas comme si ça faisait super longtemps ! Mais quand même, petite Papaye, c'est un moment fort. Tu te rends compte qu'on se serait probablement pas connues sans Coup de foudre ? Le viiiiide ! Rien que pour ça, je ne supprimerai jamais cette fic ! Je t'aime super, super fort. Vive toi, vive nous, vive la bromaaaaance !

Wendy05 : Pardooooooon ! Je sais que j'ai été cruelle, mais je me suis plus ou moins rattrapée, hein ? Hein ?

RedCattleya : Me boude pas, reviiiens ! Le mot « cruelle » reviens dans chaque review, étrangement ! x) Merci beaucoup en tout cas :3

Elaelle : Mouhaha la cruauté envers Stiles, pour une fois que ce n'est pas envers moi :p J'espère que tu vas pardonner Stiles ! x)

Lydiamartin3340 : Pardon, je m'en veux d'autant plus si tu es une de mes premières lectrices, ah la la ! Désolée pour l'attente !

Kaneko Estioay : Hey, ça fait longtemps, j'espère que tu seras là pour le dernier chapitre parce que tu étais là dès le début ^^ Finalement, je l'ai écrite, cette fin ! Après des mois et des mois, mais je l'ai fait ! :D

Maeva Cerise : « Le Stiles prodige est revenu », merci, j'ai bien ri ! x) Ta review était toute mignonne :3

Lesaccrosdelamerceri : Haha merci, je sais que cette histoire de fin était compliquée !

Julia13verseau : Clair, net et précis ! x)

Toonette : Ouiii j'ai osé ! Je suis contente que tu aies aimé Lydia, j'ai adoré la faire intervenir :D

LiveIsNotAFairyTail : J'ai écrit la suite uniquement parce que tu m'avais menacé de venir hanter mes rêves, ça m'a fait flipper x) Merci pour ta review :D

M : Eeeh voilà la suite !

Papuche-chan : hello toi :3 Ce pas grand-chose à voir avec la fic, mais je t'aime aussi tu sais :3

Margotitie : Waow, désolée, tu as sauté des repas et tout pour lire ma fic et tu as dû vivre le cliffhanger, j'ai hoooonte ! J'espère que tu seras là pour la fin, et qu'elle te plaira ! Merci beaucoup pour ta review, et encore désolée x)

Little-Katsu : Merciiiiiiiiiiiiiiii mille fois d'avoir pris le temps de commenter quasi chaque chapitre, c'était juste adorable, tes reviews m'ont tellement motivée :D Je suis contente que tu aies aimé mon Peter un peu particulier et toute l'histoire en générale :3 ça me touche beaucoup ! J'espère avoir de nouveau des nouvelles de toi ! ^^

Deryous50 : Ow c'est adorable, ça me fait tellement plaisir de lire des reviews comme la tienne ! Je suis contente d'apprendre que ce que je fais des personnages de Davis te plaise :D Contente aussi que tu aimes le Sterek, c'était pas mal important huhu :3

Petite00 : Ouiiiiiii je sais pour ma « fin sadique qui traîne depuis février bordel » X) Maiiiis il y a finalement eu la fin heureuse, je suis un peu pardonnée ?

Didinou : merci ! :)

Adelayda Caelum : Ton « CA. NON. Je refuse. » m'a tuée ! x) Je sais que j'ai été méchante, je ne m'attendais pas à mettre autant de temps avant de poster la suite, j'en suis vraiment désolée ! Merci d'avoir mis l'histoire dans tes favoris, et aussi d'avoir reviewer, c'est adorable :3

Lily : Nooooooooooooooooooon je suis morte ! C'est méchant de me tuer, même si je suis méchante et un peu sadique ! Est-ce que cette fin me vaut d'être ressuscitée ? Dis oui, s'il te plait ! S'il te plaiiiiit !

Krisa : C'est super tard ou super tôt, cinq heures du matin, j'espère que tu as pu dormir jusqu'à au moins treize heures après ! Désolééée, mais j'ai fini par poster la fin :D

Pommie92 : Tes compliments me touchent beaucoup, c'est simplement adorable. Je suis vraiment contente que tu aies aimé ce que j'ai fait de Scott et d'Isaac, j'ai adoré écrire ces personnages ! J'espère que cette fin te conviendra plus, j'admets volontiers que mon dernier chapitre était cruel ! Merci beaucoup :)


Je ne me suis jamais autant excusée dans des reviews, je crois que je réfléchirai à l'avenir, avant de faire des cliffhangers (nan je rigole). Vous allez me manquer ! :D