Bonsoir/bonjour, tout dépend de l'heure à laquelle vous lisez ceci. ^^

J'espère que tout le monde va bien. Moi ça va, j'ai passé un bon week-end au soleil, ça fait du bien. On était en famille et... Comment ? Quel est ce cri que j'entends au loin ? Vous voulez que je me taise et qu'on passe directement au chapitre, de toute manière personne ne lit ces mots ? Ah... Vraiment ? Vous ne voulez pas que je vous parle de ma passionnante épopée pour aller acheter des petits pois frais ? se jette sous la table pour éviter les multiples projectiles lancés sur sa personne Bien ! J'ai compris !

Voici donc l'ultime chapitre de cette fic. se cache dans un abri anti-atomique pour ne pas se prendre la méga bombe nucléaire Oui, c'est bel et bien la fin. Je vous avais prévenus qu'elle était courte. Ne pleurez pas, s'il vous plaît, c'est gênant.

Au programme : un petit Bilbo triste et isolé qui ne sait plus quoi faire et qui ne supporte plus les avances de ses trois prétendants, un petit passage Fíli/Bilbo entièrement platonique et une sévère discussion avec Thorin je-suis-roi-et-handicapé-des-sentiments Oakenshield.

Je vous remercie tous d'avoir commenté et tant apprécié cette fic, c'est vraiment inattendu. Merci beaucoup ! se prosterne

Comme toujours, personne ici ne m'appartient, sinon Bofur ne serait pas qu'un personnage de second plan.


Chapitre 3

En joignant la Compagnie de Thorin Oakenshield, Bilbo ne s'était pas douté qu'il serait l'objet de convoitise de tant de Nains. Il se retrouvait avec trois prétendants qui voulaient tous qu'il leur appartienne et le pire était qu'il n'avait pas son mot à dire. Est-ce que les Nains étaient tous aussi bornés ? Même Bofur, qui avait été forcé dans cette histoire, se prêtait au jeu et s'en amusait. Il passait son temps à se moquer des princes avec des commentaires déplacés sur lui et le Hobbit.

Un mal de tête aggravant avait pris place dans le crâne du cambrioleur qui ne tentait même plus d'intervenir. Les deux fois où il l'avait fait, il s'était fait rabroué violemment par les concernés qui lui avaient balancé des excuses sur la dignité et l'honneur d'un courtisan. Une véritable guerre s'était installée entre Bofur et les frères Durin depuis le petit-déjeuner, chacun clamant qu'il avait le droit de posséder Bilbo plus qu'un autre. Ce dernier regrettait sincèrement d'avoir mêlé le Nain à la pioche à cette histoire, tout était pire à présent, la situation prenait une tournure disproportionnée.

Ne supportant plus de les entendre se chamailler tels des Hobbits à peine sortis du berceau, il s'isola dans un coin, loin de tous. C'était encore le meilleur moyen pour ne pas aggraver les choses. Il ne pouvait plus approcher personne sans risquer de créer une émeute. Gandalf s'assit à ses côtés, un sourire amical sur les lèvres. Bilbo soupira.

-Gandalf, dites-moi, est-ce que j'ai une chance de m'en sortir en vie ? demanda-t-il déprimé.

-Vous devriez être flatté de l'affection qu'ont ces vaillants guerriers pour vous. Ils vous ont officiellement reconnu comme l'un des leurs.

-Je crois qu'affronter un dragon est moins dangereux qu'un Kíli et un Fíli possessifs et en colère.

-Mais maintenant il y aura de quoi occuper toute la Compagnie pendant les longues heures de marche. La plupart ont lancé des paris pour savoir qui remportera votre cœur ! rit le vieillard, pas le moins du monde compatissant.

-Il n'est pas à donner.

-Hmm. Peut-être que vous devriez leur faire savoir avant qu'ils ne le revendiquent.

Bilbo soupira une nouvelle fois alors que Kíli l'appela, la journée allait être longue.

Plus tard, le Hobbit se trouvait dans le jardin de Beorn, au bord d'un petit étang qu'il avait trouvé par hasard. Il pouvait enfin profiter du calme et du silence qui lui avaient tant manqué ces derniers jours. Ainsi, seul avec ses pensées, il réfléchit à tout ce qu'il avait vécu depuis le début de cette aventure, dont les récents événements. Comment allait-il faire pour se sortir d'un tel pétrin ? Il n'aurait jamais dû accepter de se laisser entraîner par les frères Durin, dès qu'ils proposaient quelque chose, cela finissait en catastrophe, c'était un fait avéré. Toute cette histoire lui avait mis les nerfs à vif, il était de moins en moins sociable et s'énervait dès que quelqu'un lui faisait une remarque sur ses prétendants ou sa coiffure. Le reste de la Compagnie était persuadée qu'il choisirait Bofur, puisque les héritiers étaient déjà ensemble, mais qu'il n'osait pas l'avouer. Ils avaient tous tort, le seul Nain qui l'intéressait le fuyait comme la peste.

Bilbo en avait plus qu'assez de cette situation, il voulait rentrer chez lui à Bag End, retrouver ses affaires et sa maison et ne plus jamais entendre parler de Nain, de trésor ni de dragon. C'en était trop pour lui, il était loin de son environnement, de ses connaissances et n'était pas à l'aise autour de tous ces inconnus avec lesquels il était forcé de vivre à plein temps. Ils avaient beau être quinze dans la Compagnie, Bilbo se sentait terriblement isolé. Tous étaient venus avec un membre de leur famille, ils se connaissaient depuis longtemps et formaient une bonne équipe, mis à part Gandalf mais le magicien ne semblait pas affecté par la camaraderie présente, il pouvait se mêler à tout. Le semi-homme n'était pas si chanceux, il était seul, sans aucun ami ni proche, personne de son espèce. Les Nains, aussi avenants qu'ils furent, ne le comprenaient pas, ils ne partageaient pas ses goûts pour la littérature ni pour la sérénité qu'apportait la nature. Ils ne pensaient qu'à se venger et à récupérer leur or, chose complètement inutile pour les Hobbits. Trop de différences les séparaient, leurs races étaient presque opposées et cela ne fit qu'amenuiser le moral du cambrioleur. Il n'avait pas sa place ici, c'était évident et tous les gestes de ses compagnons le lui rappelaient chaque jour. La solitude lui pesait de plus en plus et rien ni personne ne pouvait y remédier.

C'est ainsi que le trouva Fíli, vingt minutes plus tard, assis au bord de l'étang, presque roulé en boule. L'épéiste fut frappé par la petite taille flagrante de leur cambrioleur et se rendit compte de sa fragilité. Un sentiment de culpabilité le prit, son frère et lui n'auraient pas dû jouer avec les émotions du Hobbit, il ne méritait pas cela. En voulant arranger les choses ils n'avaient fait que les empirer. Ils n'avaient pas voulu lui causer de peine mais il paraissait clair que c'était la seule chose qu'ils avaient accomplie.

Bilbo était parti presque en courant un peu plus tôt, alors que Kiíi lui tenait un bras et Bofur l'autre, tous les deux se battant pour passer du temps en tête à tête avec le semi-homme. Fíli l'avait observé et avait eu l'impression que la situation ennuyait Bilbo au lieu de l'amuser. La patience de ce dernier avait craqué et il avait crié qu'il ne souhaitait rester ni avec l'un, ni avec l'autre avant de s'enfuir dans les bois. Sa réaction en avait choqué plus d'un mais l'aîné des héritiers avait empêché son frère de le poursuivre, préférant le laisser en paix.

Le blond s'approcha doucement et s'assit à côté de la petite créature. Il resta silencieux quelques minutes, hésitant sur quel chemin prendre. Finalement il posa une main sur l'épaule du Hobbit et fut rassuré de voit qu'elle n'était pas rejetée, il avait eu peur d'avoir été trop loin et d'avoir perdu son ami.

-Ça va Bilbo ? Vous êtes parti si soudainement tout à l'heure, on a cru que vous aviez un problème.

-Je vais bien, répondit le Hobbit d'une voix si basse que Fíli dut se pencher pour l'entendre.

Ce qui l'inquiéta était le ton employé, abattu et triste, comme s'il avait renoncé à quelque chose.

-Vous savez que si vous avez un problème, vous pouvez nous en parler. On peut vous aider.

-Je pense que vous en avez suffisamment fait, rétorqua sèchement le cambrioleur.

Son accusation surprit l'épéiste, il n'avait jamais entendu Bilbo lever la voix ou faire des reproches. Pour lui, le Hobbit était quelqu'un de gentil et poli, incapable de dire du mal. Visiblement ils l'avaient poussé à bout, la situation était plus grave qu'il ne l'avait cru.

-Vous avez raison, on a agi comme des imbéciles Kíli et moi, s'excusa Fíli en baissant la tête, honteux de son comportement. On s'est pris au jeu et on en a oublié les conséquences. Au début on voulait seulement se racheter, vous montrer qu'on vous appréciait mais on s'est laissés emporter et maintenant vous êtes encore plus à l'écart qu'avant. C'était stupide et puéril, je suis désolé.

La sincérité qui se reflétait dans les mots du jeune Nain envoya une vague de remords chez le Hobbit, il n'aurait pas dû s'emporter, ces garçons étaient vraiment exceptionnels et ne cherchaient qu'à lui faire plaisir. Fíli paraissait si jeune ainsi, on aurait dit un enfant que l'on venait de gronder. Ne sachant que dire, Bilbo ne répondit rien.

-Où est Kíli ? Vous n'êtes jamais l'un sans l'autre habituellement.

-Je l'ai laissé là-haut avec les autres, je me suis dit que vous ne voudriez peut-être pas nous voir tous les deux en même temps tout de suite.

-Merci. Ce n'est pas trop difficile de ne pas l'avoir à côté de vous ? Vous êtes tellement souvent collés que l'on croirait que vous êtes des siamois, plaisanta Bilbo, ce qui fit rire son ami.

-Ce n'est pas agréable, c'est vrai. On évite généralement de se séparer, c'est toujours douloureux quand cela arrive. On est ensemble depuis qu'on se connaît, rien ne peut se mettre entre nous. A la naissance de Kíli, j'ai juré que je l'aimerais et le protégerais toute ma vie. J'ai toujours voulu être un grand frère dont il serait fier mais j'ai parfois l'impression de ne pas mériter d'être avec lui. Quand j'ai réalisé que j'éprouvais des sentiments romantiques pour lui, j'ai paniqué, je pensais que jamais il ne ressentirait la même chose et que j'étais condamné à le voir tomber amoureux de quelqu'un d'autre mais Kíli est imprévisible et m'a vite prouvé que j'étais la seule personne dont il avait besoin. Je ne serais rien sans lui, c'est mon petit frère et ma moitié, s'il meurt, je le suivrai, personne ne m'en empêchera, jura solennellement Fíli avec une aisance qui laissait sous-entendre que ce n'était pas la première fois qu'il le faisait.

-D'après ce que je sais, il ressent exactement la même chose pour vous. Vous avez de la chance d'avoir un lien si fort, c'est beau d'aimer quelqu'un à ce point et d'être aimé en retour, soupira le semi-homme mélancoliquement, visiblement envieux de leur situation.

-Il n'y a pas de raison pour que vous ne trouviez pas cette personne à votre tour. Je suis sûr que vous avez énormément de succès en Comté, essaya Fíli de lui remonter le moral.

-Pas vraiment, je suis plutôt banal physiquement et mon goût prononcé pour la littérature et les aventures fait de moi un paria. De plus, je suis un Took du côté de ma mère, ce qui fait que les Hobbits de Hobbiton ne me considèrent pas comme quelqu'un de respectable.

-Comment ? Mais ce n'est pas vrai ! s'exclama Fíli indigné. Vous êtes gentil, généreux, prêt à aider des inconnus, à vous sacrifier pour eux. Vous êtes courageux, loyal, intelligent et honorable. Ce sont des qualités que respectent énormément les Nains. Quant à votre physique, je vous trouve à croquer. Si Kíli n'était pas mon âme sœur, je vous aurais fait mien, déclara le blond avec un clin d'œil qui fit rougir le petit Hobbit.

-Alors il ne me reste plus qu'à trouver un Nain qui veuille bien de moi dans ce cas mais c'est impossible car je n'ai pas de barbe ni de moustache, j'ignore comment me battre et n'ai aucune passion pour les pierres précieuses, conclut Bilbo encore plus désespéré.

-Tous les Nains ne jurent pas que par l'amour de l'or ni le niveau de pilosité de leur compagnon. Certains sont capables de reconnaître l'importance d'une âme pure, même s'ils sont trop têtus pour l'admettre, grogna Fíli, donnant l'impression au cambrioleur qu'il parlait de quelqu'un en particulier. Il suffit de leur prouver que ce qui se trouve sous leur nez est bien plus précieux que n'importe quel métal.

Bilbo fronça les sourcils, il sentait que son ami essayait de lui dire quelque chose mais il n'était pas sûr de comprendre. L'épéiste soupira, semblant en plein débat avec lui-même.

-Il faut que je vous avoue quelque chose, Bilbo. Mon frère et moi avons lancé l'idée de vous courtiser dans un but bien précis. On veut que notre oncle vous remarque. On sait déjà ce que vous ressentez pour lui, on l'a bien vu. Et on est persuadés que lui aussi a des sentiments pour vous mais il est tellement borné qu'il n'en fera rien. Du coup on a décidé de vous aider mais visiblement on s'y est mal pris et notre plan s'est retourné contre nous.

L'aveu de Fíli prit le semi-homme de court. Ils étaient au courant, ils savaient qu'un pauvre Hobbit était amoureux du roi Nain. Comment ? Il n'en avait parlé à personne et avait tout fait pour être discret. Est-ce que Thorin aussi avait compris ? Après leur baiser la nuit dernière, il y avait des chances. Sa réaction de ce matin indiquait donc son rejet des sentiments de Bilbo. C'était horrible, le cambrioleur se sentait humilié et ridicule. Il avait envie de pleurer, ses yeux lui piquaient. Son désir de retourner chez lui se décupla. Un bras autour de ses épaules le calma quelque peu. Fíli le rapprocha de lui et le serra dans ses bras, essayant de le rassurer.

-Tout va bien Bilbo, nous n'en avons parlé à personne, je vous le promets. On va tout faire pour vous aider et cette fois ça marchera, vous verrez. Thorin est le plus têtu des Nains mais même lui ne résistera pas longtemps à l'idée de ne pas pouvoir vous avoir.

Fíli continua de murmurer des paroles réconfortantes dans l'oreille du semi-homme, se balançant doucement afin de l'apaiser, les larmes du petit cambrioleur se déversant de leur propre chef. Thorin avait plutôt intérêt à se dépêcher d'arrêter d'agir comme un fumier sans-cœur ou il aurait à faire à un Fíli protecteur.

A leur retour à la maison de Beorn, ils furent accueillis par un Kíli pratiquement en larmes qui se jeta sur le Hobbit, s'excusant à tort et à travers et promettant de ne plus se comporter comme un imbécile et que dorénavant il lui demanderait son avis. Une fois encore, le semi-homme ne put rester énervé face à lui et le rassura en lui disant qu'il ne lui en voulait pas. Fíli força son frère à relâcher leur cambrioleur et l'entraîna plus loin pour lui parler. Bofur en profita pour aller à la rencontre de Bilbo, il avait une mine triste et osait à peine le regarder dans les yeux.

-J'suis désolé Mr Baggins, c'était pas correct d'ma part. J'ai promis d'vous aider et au final j'vous ai causé plus de soucis. J'comprendrais si vous n'vouliez plus d'moi.

Le regard penaud du mineur fit de la peine au Hobbit, il pouvait clairement voir que son ami regrettait ses actions et souffrait de la situation. Il se tordait nerveusement les mains, se mordait la lèvre et piétinait. Bofur était vraiment adorable, il n'y avait pas de doute.

-Ce n'est pas votre faute, répondit Bilbo en posant sa main sur l'avant-bras du Nain. Je ne vous en veux pas. Vous êtes un ami précieux et je suis heureux de vous avoir rencontré.

Il conclut en embrassant la joue du fabriquant de jouets, pour cela il dut se mettre sur la pointe des pieds, afin de lui témoigner son affection. Bofur en fut tout retourné, son cœur s'accéléra et il eut chaud d'un coup. Il porta une main là où Bilbo l'avait touché et se sentit rougir. Le Hobbit lui envoya un magnifique sourire avant de s'éloigner, ce qui lui donna une étrange sensation dans le ventre, comme si une multitude de papillons y avaient élu domicile. Le semi-homme était vraiment gentil, c'était quelqu'un d'exceptionnel et à ce moment-là, le mineur se rendit compte qu'il tenait beaucoup à lui, bien plus qu'à un simple ami. L'idée de le courtiser prit un tout autre sens mais vu les regards pleins d'admiration qu'il lançait vers le roi, Bofur avait peu de chance d'attirer son attention. Cette pensée l'attrista, il était prêt à donner son cœur à Bilbo, il sentait qu'il pouvait être celui avec qui il partagerait sa vie. Les Nains ne tombaient amoureux qu'une seule fois dans leur vie, de ce fait, nombreux étaient ceux qui restaient célibataires jusqu'à leur mort. Il valait mieux qu'il tire un trait dessus, ce ne serait pas bon d'aimer quelqu'un qui ne ressentait rien pour lui, il finirait le cœur brisé et déprimé.

Lorsque Bilbo s'éloigna de son ami, il vit Thorin le fixer d'un air mauvais, comme s'il le jugeait alors qu'il n'avait rien fait. Ne pouvant soutenir ce regard sombre, il tourna la tête et se précipita vers Gandalf pour se mettre à l'abri d'un éventuel reproche. Il put sentir le poids de ces yeux orageux sur lui jusque dans la soirée.

-Il est énervé après moi, n'est-ce pas ? demanda Bilbo à Kíli qui se tenait juste à côté de lui.

-Il ne faut pas lui en vouloir, notre oncle ne sait pas exprimer ses sentiments. Il paraît brutal mais il n'a pas un mauvais fond. Je suis sûr qu'il est en train de se torturer l'esprit pour savoir comment vous aborder sans vous faire fuir.

-S'il pouvait commencer par arrêter de me regarder comme s'il allait me décapiter, ça serait un bon début.

-Il est un peu intimidant mais on s'y fait. Bilbo… Il faut que je vous parle, c'est très important. Vous savez que les Nains ne peuvent aimer qu'une seule fois, n'est-ce pas ? Certains d'entre nous ne trouvent jamais l'amour et restent seuls toute leur vie, d'autres ont perdu leur compagnon et se retrouvent endeuillés à jamais. J'ai longtemps cru que Thorin ne tomberait jamais amoureux mais c'est arrivé. Si vous retournez ses avances, ce sera définitif, vous ne pourrez jamais vous en aller. Il faudra que vous veniez vivre à Erebor avec nous. Êtes-vous prêt à accepter cela ? expliqua très sérieusement le jeune prince.

-Je comprends mais vous vous trompez, Thorin ne ressent rien pour moi, c'est évident. Je ne lui inspire que du dégoût et de la pitié. Et puis c'est un roi et je ne suis qu'un simple Hobbit. Je n'ai rien qui pourrait l'intéresser. Mes sentiments ne sont qu'une brève amourette née de l'admiration que je lui porte, ça passera.

Bilbo avait l'air tellement convaincu que rien de ce qu'aurait pu lui dire Kíli ne l'aurait fait changer d'avis. Celui-ci eut peur, d'après ce que venait de dire son ami, il n'oserait rien entreprendre concernant ses sentiments, il leur faudrait compter sur Thorin s'ils voulaient que quelque chose se passe. Cela risquait d'être difficile.

-Mais si c'était le cas, s'il vous voulait, est-ce que vous accepteriez toutes les responsabilités que cela comporterait ?

-Eh bien, je suppose que je n'aurais pas le choix. Laisser ma maison et la Comté derrière moi serait difficile, surtout pour aller vivre dans une montagne où le Soleil ne brille pas et les fleurs ne poussent pas mais je m'y ferais. Puis adopter la famille de son conjoint fait partie des choses que l'on doit accepter quand on épouse quelqu'un et je vous considère plus ou moins comme mes propres neveux, votre frère et vous. Je n'aurai sans doute jamais d'enfants mais vous avoir me suffit, je suis sûr que votre mère et votre oncle sont très fiers de vous, moi je le suis, même si je n'ai pas à l'être, répondit Bilbo en caressant la joue de l'archer.

Ce dernier eut l'impression d'être à nouveau un enfant, il n'avait pas reçu de compliments ni d'affection de la part d'un adulte depuis longtemps. Son cœur s'emballa et il dut prendre son compagnon dans ses bras pour cacher ses larmes qui menaçaient de s'échapper. Il l'écrasa contre son torse, le serrant le plus fort possible et cacha sa tête dans son cou. Il sentit deux petites mains se poser sur lui et l'enserrer en retour. Ce Hobbit qui n'avait aucun lien avec eux les avait accueillis chez lui, leur avait offert à manger et à boire ainsi qu'un toit pour une nuit, il leur avait promis de les aider à récupérer leur maison et maintenant il les considérait comme sa famille. C'était vraiment un être à part avec un cœur d'or, il équilibrerait parfaitement Thorin en représentant la partie tendre et maternelle et en donnant l'affection que le roi ne pouvait offrir à ses neveux. Kíli ne laisserait jamais Bilbo partir, de telles personnes devaient être conservées très précieusement, il serait leur nouveau trésor à tous les trois.

Le Hobbit était presque entièrement caché, on ne voyait pratiquement plus sa tête au milieu des bras musclés et des longs cheveux du jeune archer. Il ne s'en plaignait pas, c'était agréable comme sensation même s'il avait un peu de mal à respirer. Kíli avait visiblement besoin de ce contact, le pauvre ne devait pas recevoir suffisamment de tendresse, il ressemblait à un chaton en manque cruel d'affection. C'était assez drôle que l'instinct protecteur de Bilbo se réveille et lui donne envie de tout sacrifier pour ce garçon, il le considérait comme son protégé alors que le jeune homme avait vingt-six ans de plus que lui. Kíli avait cette sorte de fragilité liée à son âge peu élevé qui faisait que tous avaient envie de le garder éloigné de tout danger. Son frère ultra-protecteur et son oncle sévère mais aimant n'aidaient pas à penser le contraire. C'était le bébé du groupe (sans compter Bilbo) et même s'il savait parfaitement se battre, tout le monde le couvait.

Fíli s'approcha des deux amis et le Hobbit crut que c'était dans l'intention de récupérer ce qui lui appartenait mais à sa grande surprise, l'épéiste blond se joignit au câlin et se fraya une place en glissant un bras autour de son frère et l'autre dans le dos du semi-homme.

-Je sais que ce n'est pas suffisant mais si jamais notre oncle n'avoue pas ses sentiments, nous on sera là pour vous. On prendra soin de vous, c'est juré, murmura la voix grave de l'aîné. Vous faites partie de notre famille.

Ces six mots n'auraient pas dû le remplir de bonheur, ils n'auraient pas dû lui donner l'impression que tout irait bien et qu'il avait trouvé des gens qui voulaient bien de lui. Pourtant il ne put retenir les quelques larmes de joie qui coulèrent sur son visage. Il adorait ces garçons et serait capable de tout donner pour eux. C'est pourquoi, lorsque les frères se couchèrent un peu plus tard, il remonta leurs couvertures pour leur éviter d'avoir froid et les embrassa sur le front, leur souhaitant une bonne nuit. Leurs visages sereins et leurs mains serrées formaient une vision qu'il conserverait précieusement. Qui l'aurait cru ? Bilbo Baggins, Hobbit de la Comté, mère adoptive de deux guerriers Nains. C'était inattendu et pas du tout respectable mais il ne changerait sa situation pour rien au monde.

-Vous devriez partir, résonna la voix froide de Thorin derrière lui.

Le Hobbit se retourna vivement et vit le Nain se tenir deux mètres plus loin, les bras croisés et le regard sombre, comme toujours. Il fronçait les sourcils et paraissait menaçant, il était l'image parfaite du roi sévère et intraitable. Sa brusque apparition effraya le semi-homme mais pas autant que ses mots. Que voulait-il dire ? Le chassait-il encore ? Après tout ce qu'il avait fait pour la Compagnie, Bilbo pouvait aisément dire qu'il avait sa place auprès d'eux. Il ne partirait sous aucun prétexte. Il se releva, un air de défi sur le visage, et planta ses yeux dans ceux du leader taciturne. Il ne se laisserait pas intimider.

-Je n'abandonnerai pas la Compagnie, peu importe ce que vous direz. J'estime mériter votre respect, ce n'est pas parce que vous êtes roi que vous pouvez tout vous permettre, rétorqua Bilbo sur un ton assuré.

Un éclair passa dans les pupilles bleues givrées mais il n'eut pas le temps de l'identifier. A la place, le visage du Nain s'assombrit encore plus.

-Qui êtes-vous pour contester mon autorité ? Vous n'êtes qu'un cambrioleur, un Hobbit ! En d'autres termes : personne ! Vous croyez que les autres vous apprécient mais ils ne font qu'à peine supporter votre présence ! Pas un ne se sacrifierait pour vous ! Vous ne représentez rien à nos yeux, Monsieur Baggins, gronda la voix cinglante de Thorin.

Ces mots acérés furent plus douloureux qu'une morsure de Warg. Pourquoi était-il si agressif ? Ce n'était pas comme si Bilbo l'avait insulté ou fait quelque chose de mal. Il faisait toujours attention de ne pas dépasser les limites de l'insolence. Ce Nain était exaspérant mais en plus d'être un Baggins, leur cambrioleur était également un Took, il ne se laissait pas faire et ne se soumettait pas à n'importe qui. Thorin allait en faire les frais.

-C'est tout ce que vous avez trouvé pour me chasser ? Il vous faudra essayer autre chose. Je n'ai pas l'intention de partir et d'abandonner ces garçons !

-Ce ne sont pas des enfants ! Mes neveux peuvent se débrouiller seuls, ils sont suffisamment grands pour ne plus avoir à dépendre d'un adulte !

-Vos neveux ? répéta le Hobbit douteux. De quand date la dernière fois que vous leur avez adressé la parole en tant qu'oncle et non pas en tant que roi ? Vous êtes tellement obsédé par votre vengeance que vous ne prêtez pas attention à ce qui vous entoure ! Vous ne voyez pas qu'ils sont trop jeunes pour participer à une telle quête, qu'ils ont grandi trop vite et qu'ils ont besoin d'affection ! Quel âge avaient-ils quand vous avez arrêté de les prendre dans vos bras et que vos réunions de famille se sont transformées en entraînement ?

-Je ne vous permettrez pas de critiquer l'éducation que je leur ai donnée. Ce sont de forts et courageux guerriers et je suis fier d'eux. Le reste n'a pas d'importance. Ils n'ont pas besoin de câlin ni de quelqu'un qui surveille leur alimentation ! vociféra Thorin sur la défensive, comme à chaque fois que le sujet de ses neveux était abordé.

-Vous vous trompez, ce n'est pas une faiblesse que d'avoir besoin de tendresse. Tout le monde y a droit. Je suis sûr que pas un membre de la Compagnie ne souhaite pas avoir quelqu'un auprès de qui se coucher le soir. Même les plus valeureux guerriers ont besoin de réconfort de temps à autre, murmura Bilbo, sa colère dissipée devant le regard perdu qu'arborait le roi. Vous voulez que je m'en aille pour cette raison, vous ne supportez pas de me voir car vous croyez que j'ai une mauvaise influence sur le reste de l'équipe, vous pensez que je les affaiblis avec mes manières et pire que cela, vous n'y êtes pas indifférent.

-Ça suffit, grogna dangereusement Thorin.

-Vous voulez que je m'occupe de vous, que je panse vos plaies et que je vous fasse oublier vos douloureux souvenirs rien qu'un petit moment, continua le Hobbit en s'avançant doucement vers le Nain, comme s'il approchait un animal sauvage.

-Taisez-vous !

-La vérité c'est que vous êtes jaloux de tous ceux qui ont mon attention, en particulier vos neveux qui n'ont aucune gêne à avouer vouloir un câlin ou une caresse. Vous souhaitez que j'en fasse autant avec vous mais vous n'osez pas le demander parce que vous êtes trop têtu.

-J'ai dit stop ! hurla soudainement le roi en attrapant les poignets du semi-homme qui se trouvait maintenant juste devant lui.

Pour être honnête, Bilbo ignorait d'où lui était venu son courage, jamais il ne se serait cru capable d'affronter l'effrayant Nain mais ce voyage l'avait beaucoup changé. Il n'était plus le même, comme l'avait prédis Gandalf mais cela ne le dérangeait pas. En revanche, maintenant qu'il était prisonnier du roi, il avait peur. Toute son audace s'était envolée, le laissant tremblant à la merci de son leader qui semblait prêt à planter Orcrist dans son torse. Ce dernier serrait fermement ses poignets de façon à ce qu'il ne s'échappe pas mais sa prise n'était pas douloureuse, étonnamment. Bilbo ne pouvait discerner quoi que ce soit dans les yeux orageux en face de lui, il ne savait absolument pas à quoi s'attendre mais il se doutait qu'il était allé trop loin.

Derrière eux, Fíli et Kíli avaient entendu toute la conversation et s'étaient retenus de ne pas intervenir. Les paroles du semi-homme les avaient touchés, ils voulaient l'aider mais l'aîné stoppa son frère quand celui-ci voulut se lever. Il valait mieux attendre, peut-être que leur oncle allait enfin admettre ce qu'il essayait désespérément de cacher.

-Vous avez tort Monsieur Baggins. Je ne veux pas que vous preniez soin de moi comme vous le faites avec tout le monde. Je veux que vous vous occupiez uniquement de moi, grogna Thorin avant d'embrasser de manière possessive le pauvre Hobbit qui ne comprenait rien.

Il se laissa faire, trop choqué pour réagir. Un bras glissa autour de sa taille pour le coller entièrement au corps musclé du roi. Ce fut à cet instant qu'il répondit au baiser. Il retourna l'étreinte avec passion et tendresse mélangées.

Face à lui, Thorin n'arrivait plus à se contenir. C'était comme si un volcan avait explosé après avoir subi tous ces moments intimes entre ses neveux et son Hobbit. Il le marquerait comme sien et s'assurerait qu'il n'oublierait pas à qui il appartenait. Personne ne pourrait poser la main sur lui ou le regarder avec envie, Bilbo Baggins était à Thorin Oakenshield, roi sous la montagne et ceux qui ne l'accepteraient pas se verraient dépourvus de leurs têtes. Cela faisait des semaines qu'il se retenait de ne pas lui sauter dessus, il avait voulu attendre la fin de leur quête pour s'approprier le semi-homme mais les récents événements l'avaient forcé à se réveiller. Il ne supportait plus de voir Bofur tourner autour de son cambrioleur, Kíli et Fíli collés à lui. Bilbo ne possédait aucune qualité recherchée chez les Nains, ce qui ne l'empêchait pas d'être loyal et brave et infiniment plus attirant que n'importe quelle femme de son peuple. De plus, son instinct protecteur envers les deux neveux de Thorin avait profondément touché ce dernier. Si le Hobbit était prêt à mourir pour lui ainsi que pour sa famille, il était le compagnon idéal.

Le roi laissa glisser une de ses mains dans les cheveux de son futur amant et sentit les tresses. Un grognement animal lui échappa, il tira violemment dessus, faisant crier de douleur le pauvre Hobbit.

-Elles doivent disparaître, marmonna-t-il avant de se mettre au travail.

Thorin défit les tresses d'une main tandis que l'autre se perdait sous la chemise de Bilbo qui ne savait plus s'il était en train de rêver ou pas.

-Je croyais qu'elles ne pouvaient être enlevées que si j'acceptais les avances de quelqu'un ? demanda le Hobbit un peu essoufflé.

-Les rejeter n'est pas une option, grommela le roi avant de l'embrasser à nouveau. Vous faites déjà partie de notre famille et lorsqu'on aura récupéré Erebor, je ferai de vous mon consort. Vous ne pourrez plus vous en aller loin de moi, est-ce que vous comprenez ?

La voix de Thorin était dure et stricte mais le semi-homme y détecta également une petite sonorité d'incertitude, comme une supplique. Il lui laissait le choix, ou du moins lui demandait son accord. Kíli l'avait déjà prévenu de ce qui l'attendrait si jamais il épousait le roi des Nains et il avait dit qu'il comprenait. Sa réponse ne fut pas différente.

-Je vous promets de rester à vos côtés pour le reste de ma vie, mon roi, souffla Bilbo.

Ses mots eurent pour effet de relancer le feu dans les veines de Thorin, ses pupilles se dilatèrent et il renouvela son attaque sur sa proie qui l'accepta avec plaisir.

Fíli serra la main de son frère et lui envoya un petit sourire, tout s'arrangeait. Ils avaient gagné un nouveau membre dans leur famille. Ils s'endormirent soulagés et heureux.

Le lendemain matin, Bilbo arborait deux nouvelles tresses qu'il portait fièrement. Il ne fut pas difficile d'en reconnaître l'auteur qui prenait son petit-déjeuner avec un bras autour de la taille de son nouveau compagnon. Kíli protesta quand son oncle refusa de le laisser câliner le Hobbit, prétextant qu'il lui devait bien ça après tout ce que son frère et lui avaient fait pour les mettre ensemble. S'en suivit une dispute entre les trois descendants de Durin à laquelle Bilbo ne souhaitait pas participer. Il s'éclipsa pour se rendre vers Bofur qui ne lui avait pas adressé la parole de la matinée et qui semblait triste.

-Bonjour Bofur !

-Bonjour Monsieur Baggins, répondit une petite voix loin d'être joviale.

-Je voulais vous remercier pour votre aide.

-C'est rien. J'suis content pour vous. Même si ça va m'manquer d'plus vous prendre dans les bras, avoua le Nain à la pioche en plaisantant à moitié.

Lorsque ce dernier leva la tête, Bilbo put voir une certaine douleur dans ses yeux lorsqu'ils se posèrent sur les tresses. Le Hobbit réalisa ce qui avait pourtant été sous ses yeux et s'en voulut. En demandant à son ami de l'aider, il l'avait condamné à une souffrance injuste.

-Je suis vraiment désolé Bofur. Je ne m'étais pas rendu compte, s'excusa le semi-homme dégoûté de lui-même.

-C'est pas grave. Le plus important c'est q'vous soyez heureux.

-J'aimerais que vous le soyez aussi. Vous êtes quelqu'un de formidable et je suis content de vous avoir comme ami, même si c'est tout ce que je peux vous offrir.

Si le cœur du Nain se brisa à ces mots, il fut apaisé par le délicat bisou sur la joue qu'il reçut par la suite. Bofur sourit, une partie de lui ne pouvait s'empêcher d'être soulagée, il aurait toujours l'amitié du Hobbit, cela suffirait.

Soudain, deux tornades, une blonde et une brune, foncèrent sur Bilbo et s'agrippèrent à lui en pleurnichant.

-Bilbo ! Tonton Thorin est méchant avec nous ! Il ne veut plus qu'on vous approche ! couina Kíli.

-Faites quelque chose s'il vous plaît, tatie !

Le Hobbit ne put contenir un soupir d'exaspération face au comportement puéril de ses « neveux » et de son futur mari.

-Thorin ! Laissez les enfants tranquilles ! Ils sont à moi autant qu'à vous alors n'essayez même pas de me les enlever ! Et si vous vous entêtez, ce soir vous dormirez tout seul dehors ! cria le semi-homme, fin prêt pour son rôle de consort et de conjoint du roi.

La seule pensée qui apparut dans son esprit à ce moment-là fut qu'il n'avait pas signé pour cela mais l'étreinte qu'il reçut de la part de son amant juste après fut suffisante pour lui faire changer d'avis. Quand Thorin l'embrassa, il se vit à ses côtés dans un grand royaume, entouré de Nains et d'or et plus heureux que jamais.


Angelyoru : Oui, Bofur mérite son Hobbit. Il est quand même le seul à avoir démontré un réel intérêt pour sa personne depuis le début et il fait toujours attention à lui ! Puis y a pas de Nain plus gentil. ^^ Mais bon, c'est vrai que le Thorin/Bilbo a son charme également.

Tu vois, il a eu son happy-ending notre Hobbit international. Tout va mieux dans le meilleur des mondes. Enfin presque. Hum... ^^'

Merci d'avoir commenté !

Melusine-chan : Merci, c'est très gentil. :3 En espérant que cette fin te plaît également.

Oui, Thorin est un boulet mais c'est fait exprès. En même temps, soyons honnêtes deux secondes. Qui l'imagine affectueux, ouvert et très sociable ? On parle de Thorin Oakenshield. Et effectivement, Bilbo est en mode « Thorin me voit pas, pourquoi il m'aime pas ? » alors que le-dit roi bave devant lui. Plus c'est aveugle, plus c'est mignon ces bestioles. ^^

Un grand merci pour ton commentaire !

justelaura : J'ai plusieurs fics sur le Hobbit en réserve. C'est un univers que j'affectionne tout particulièrement et sur lequel j'aime beaucoup écrire. Par contre, non, je ne suis pas fan de Beorn. Je trouve juste cet endroit utile à la narration fictive parce qu'il correspond souvent à l'atmosphère détendue que je décris. Après, vivre avec des poneys, c'est pas mon truc. :P

(J'aime beaucoup Nori moi. XD)

Haha ! J'avoue que Fíli et Kíli sont assez persistants, ce qui peut devenir légèrement problématique. Juste un peu. ^^ Mais Bilbo a un caractère d'ange, il peut s'adapter à toutes les situations. C'est un Hobbit ! C'est de lui que va naître une grande alliance Nains/Hobbits grâce à son mariage avec le roi d'Erebor ! On lui doit beaucoup !

Personnellement, j'ai souhaité que Bilbo retourne une tarte à Thorin durant le troisième film mais non, il est trop poli. Il faut le secouer ce roi ou il va déconner !

Alors au stade de la fic où tu commentais, Bofur n'éprouvait rien de plus qu'une profonde amitié mais c'était sur le point de changer. De toute façon, il est attiré par Bilbo depuis le premier jour, tout le monde l'a vu. Affirme-toi mon Bofur !

Tu peux avoir peur de Kíli si son cher et tendre grand frère est menacé, et inversement. Sinon, il est plutôt malléable. ^^

Merci beaucoup pour cet immense commentaire !

Vorpaline : Nous sommes d'accord, Bofur est le meilleur parti pour Bilbo. Je ne reviendrai pas là-dessus ! Merci !

Flavy : Oh ! Merci ! :3

Oui, je sais, vilain Thorin. Méchant, tu fais pleurer Bilbo ! Mais cela dit, est-ce vraiment étonnant de sa part ? Il s'agit de Thorin Oakenshield, qui plus est un Nain. Ça lui fait deux handicaps. (Non, je ne déteste pas les Nains, c'est juste qu'ils m'énervent. C'est une race particulière avec laquelle je ne m'entendrais pas du tout. ^^) Merci beaucoup !

Millyel : C'est bon les tacos. Je préfère les sushi quand même. (héhé, je viens d'imaginer Thorin en train de galérer pour manger avec des baguettes lors d'un rendez-vous avec Bilbo, pendant que ce dernier gère parfaitement le concept et désespère qu'un être si empoté existe. XD ) Enfin bref, voilà la suite et fin que tu attendais tant ! Merci d'avoir commenté !

lalala1995 : Là voici ! La fin est arrivée. Un happy-ending en prime, si c'est pas beau ça. Franchement, t'es gâtée ! :P Merci de ton commentaire.