~*Doux ronronnement*~


C'est l'histoire d'un chat (*un chaton*)... d'un chaton (*c'est pas un chaton*)... qui n'est pas un chaton (*il est devenu un chaton*)... mais qui en devient un (*pas volontairement*)... mais qui ne l'a pas souhaité (*...*)... Ok, je vous laisse lire, c'est plus simple.

Les personnages et l'univers appartiennent à J.K. Rowling mais l'intrique m'appartient.


... Il sortit la lettre de sa manche. Elle ne l'avait pas quitté depuis les six derniers mois. Il avait cherché à déchiffrer un code ou n'importe quoi dessus, mais rien. Absolument rien de plus que deux lignes.

Le félin prisonnier s'évadera sous le signe de l'éclaire. Le mage au visage double disparaîtra alors et le bonheur reviendra pour les deux êtres manqués.

SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS

L'ombre se tenait cacher derrière la porte du bureau du proviseur. Il attendit que la personne sorte et la suivît en toute discrétion. Sa cible semblait nerveuse et extrêmement alerte. L'ombre avait dû s'arrêter plusieurs fois et se cacher à de nombreuses reprises pour ne pas se faire repérer. Il crut avoir même perdu sa trace après un croisement de trois chemins. Il suivit donc pendant quinze minutes cet homme et mémorisa les différents passages qu'il prenait. De très nombreux passages. L'école semblait grande mais lorsqu'il dut plonger à la suite de sa cible dans le tréfonds de ses entrailles, Poudlard devenait un véritable labyrinthe. Mais il était senti tout de même qu'il parviendrait à son but. Son plan avait été soigneusement préparé et prêt à être exécuté depuis deux semaines. Rien ne pourrait maintenant l'arrêter. Les gêneurs potentiels étaient dans une salle de classe vide dans les cachots, évanouis par des potions, préparées par ses soins, qui leur assuraient un très très gros mal de tête à leur réveil. Rien ne lui faisait plus plaisir que la vengeance, aussi petite soit-elle. De plus, il avait à sa possession un artefact unique qui lui permit de ne jamais perdre sa cible et de contrôler l'ensemble des mouvements des personnes au château sans qu'aucun ne sache. Il parcourut donc ce qui lui sembla des kilomètres avant de déboucher sur un étroit couloir qui semblait plus vieux que l'école.

Les murs étaient noircis, fissurées et semblaient tenir que grâce à la magie. Seules les traces de pas présents dans la poussière lui apprirent que sa cible était familière avec ce passage. Cette dernière se stoppa brutalement et prit un air fou, puis commença un chant inconnu pour l'espion. Ce dernier, par précaution, qui diminua son aura magique pour ne pas se faire repérer. Au bout de quelques minutes, il se décala discrètement de sa cachette et le dépassa, ayant son objectif en vue. Trois portes étaient apparus devant sa cible après qu'elle eut terminé son chant. L'une était d'un noir épais et abyssale, une autre d'un blanc éclatant et pur et la dernière était rouge sang. Il jeta un coup d'oeil sur la porte noire qui semblait absorber toute lumière. D'après ses sources, la porte noire devait mener au centre de la forêt interdite.

C'était un ancien passage dont se servaient les enseignants et les élèves pour évacuer l'école en cas d'attaques ou pour cueillir les plantes rares qui se trouvaient dans la forêt avant que cette dernière soit interdite. Aujourd'hui, cette porte devait être condamnée et interdite d'accès. Chaque directeur savait l'existence de ces portes et était capable de les ouvrir. L'espion savait qu'une meute d'Inferi avaient élu domicile derrière cette porte onyx mais il doutait grandement que ce soit le cas de sa cible qui ne semblait pas déranger de briser l'enchantement qui la rendait inaccessible. Les Inferi, des cadavres d'hommes, de femmes mais aussi d'enfants réanimés par les pratiques d'un mage noir étaient extrêmement durs à vaincre car très résistant à la magie. Un des plus grands fléaux que le monde sorcier possédait.

À son opposer se trouvait la porte blanche, lumineuse et semblait bienveillante. Mais il ne se laissa pas envahir par cette première impression. La lueur qu'émettait cette porte était tout sauf blanche. Un charme lui avait lancé pour attirer les égarer ou les malheureux qui croisaient son chemin. L'espion avait lu une légende à son compte. Autrefois, ce n'était pas une porte mais un puits qui se trouvait dans une grotte en Angleterre. Il fut un jour où ce qui se trouvait dans ce puits était le plus grand souhait de l'homme regardant le fond. Chacun la convoitait pour réaliser leur souhait mais, comme il se doit dans chaque légende ou histoire, un sorcier la voulut pour lui seul et tua tout autres personnes s'en approchant. Pour ne pas laisser de trace, il avait jeté toutes ses victimes dans le puits. À son insu, le puits avait absorbé la mort des victimes et s'était nourri de leur douleur. Ce puits à souhait devient alors un puits de mort. Depuis, son aura blanche malsaine attirait toute personne qui, en regardant son fond, meurt.

Le sorcier avare, réalisant le danger déplaça le puits avec l'aide de la magie l'on dit qu'il l'offrit à Merlin en personne pour qu'il le mette en lieu sur et que personne ne le trouve. Ainsi, le puits de mort avait été installé dans les combles du château et grâce à la magie puis placé sous un sort de bannissement que seul le chef de l'établissement pouvait défaire. En regradant cette porte, l'espion se dit que les sorts avaient dû être reliés sur les deux portes interdites, ce qui était très étrange. Peut-être que les sorts étaient tros vieux et défectueux ou un directeur avait voulu économiner son énergie car la magie employée pour défaire ses sorts était très importante en plaçant un seul sort pour les deux portes.

La dernière porte était celle qui intéressait le plus l'espion. Il n'avait pas trouvé beaucoup d'informations dessus mais il avait la certitude qu'il trouverait ce qu'il cherche derrière. Après tout, c'était la porte des Perdus. Sa couleur rouge qui la recouvait était, disait-on, le désespoir des proches des disparuts qui grattaient à la porte jusqu'au sang. Personne ne savait sa couleur d'origine et semblait qu'elle change de salle à chaque ouverture, rendant le perdu irrécupérable. Il était sûr que ce qu'il trouverait derrière était ce qu'il cherchait pendant des mois. Six longs mois où toutes recherches étaient vaines et voilà il y a deux semaines qu'il met la main sur un vieux parchemin, dans la bibliothèque interdite, qui indiçait le chemin d'une pièce secrète. Qu'elle ne fut pas sa joie lorsque, curieux, il alla à la recherche de cette salle, il découvrit une bibliothèque ancienne de plus de cent ans.

Tous les manuscrits avaient été préservés grâce à la magie par le temps et traitaient sur toutes sortes de magies. Mais le plus intéressant était les plans du château qu'il découvrit et l'existence des trois portes. Puis, il était tombé le soir même sur le plus jeune des fils Weasley. Pris sur le fait d'une infraction au règlement, il ne pu échapper à une retenue et l'espion mit la main de la plus simple manière qu'il soit sur une carte très utile. Grâce à cette carte, il pouvait voir tous les déplacements des habitants du château. Ce fut à partir de cet instant qu'il contrôla les aller et venu du directeur. Après une semaine d'observation, il avait remarqué la disparition d'Abus vers les combles du château. Malheureusement, la carte ne portait pas aussi loin et il put mettre au point un plan pour suivre le directeur. Grâce à ses nombreuses lectures dans la bibliothèque secrète il sut ce qu'il trouverait dans ces combles. Mais la question était qu'est-ce que Dumbledore faisait en ces lieux ? La réponse lui avait paru évidente en sachant la disparition mystérieuse du Survivant et l'étrange conversation qu'il avait interceptée entre les gryffondors, soi-disant amis de Potter.

Il attendit encore que sa cible, les yeux perdus dans le vide, choisisse finalement de prendre la porte blanche. Il se demanda ce le directeur pouvait bien faire dans cette salle. Mais il se reconcentra très vite. Lorsque sa cible eut disparut et qu'il fut sure qu'il ne reviendrait pas tout de suite, il s'avança vers la porte du centre, la porte des Perdus. Il jeta un coup d'œil à son artefact mais, sans surprise rien n'apparut, soit la zone où il se trouvait était protégée magiquement avec de lourds sortilèges, soit cette partie du château n'était pas enregistrer dans la carte. En s'approchant, il remarqua que sa couleur rouge sang tranchait avec les mur gris sales et poussiéreux. Des fines fibres d'orées formaient un magnifique chat de dos. Son pelage semblait soyeux et ses oreilles touffus. Sa queue se balançait, grâce à la magie, de droite à gauche paresseusement. Il lança un sort de silence à la porte pour éviter tout bruit suspect puis saisit la poignée en or. Le chat de la porte alors se retourna et lui envoya un regard acéré. Il semblait être le gardien et ses yeux semblaient transpercer l'espion, voir tout son être et le juger. Ce chat n'était pas seulement un portrait ou une décoration magique, il était le gardien et le juge. C'était lui qui choisissait la salle qui se trouvait derrière et le perdu qui s'y trouvait. L'homme le savait, il n'avait droit qu'à une seule chance.

Néanmoins, après quelques secondes tendues, le gardien ne fit aucun bruit et laissa l'ombre passer. Cette dernière si elle paraissait surprise ne réagit pas et avança prudemment. Il se trouva en face d'un escalier en colimaçon qui semblait encore s'enfoncer dans le néant. Sans hésiter, l'ombre se jeta dans l'escalier et put rapidement trouver le bout. Il déboucha sur une pièce large aux murs gris et poussiéreux où trônaient de nombreuses toiles d'araignées. En son centre, il y avait une petite cellule. S'approchant sans faire de bruit, l'ombre put distinguer des barreaux et une petite chose recroquevillée au sol. Une fois devant les barreaux il se raidit. L'espoir qui brillait faiblement dans ses yeux s'évanouie totalement lorsqu'il vit ce qui lui faisait face. Un garçon ayant la peau sur les os, les cheveux sales et des habits en lambeaux se tenaient à genoux au centre de la cellule. Il paraissait avoir treize ou quatorze ans mais à cause de la crasse accumulée et le sang qui le recouvrait il ne put lui donner un âge correct. Il semblait fixer d'un air absent ses mains elles-mêmes attachées par une lourde chaîne profondément ancrées au sol. L'espion vit avec horreur l'état déplorable de garçon et ses mains où apparaissait un bout de ses os. Le détaillant plus attentivement, ses mains n'étaient pas les seules où l'on apercevait plus d'os visibles que de peau.

Un brusque mouvement du garçon le sortit de son observation. Il crut un moment que le petit avait remarqué sa présence et avait reculé mais en regardant ses yeux il sut que ce n'était pas le cas. Le garçon avait toujours le regard fixé sur ses mains et en décalage complète avec la réalité. Mais le garçon n'avait pas bougé. L'ombre mit un moment avant de réaliser que c'était la magie du garçon qui avait fait surface devenant visible durant une seconde. Abasourdi par cette révélation, l'ombre ne put que le fixer. Jamais, au grand jamais il n'avait vu la magie d'un autre de façon aussi visible. Un sorcier expérimenté pouvait voir et sentir son aura ou sa couleur mais jamais sa forme brute et en dehors du sorcier. N'osant intervenir, il ne put qu'observer cet étrange garçon captif agir avec sa magie. Puis, au bout de très longues minutes, il tourna les talons, se rappelant de but de sa venue. La salle était une énigme et il y avait toujours une chance pour qu'il trouve ce qu'il recherchait. Pour qu'il le trouve. Le garçon pouvait attendre, il viendra sûrement le libérer s'il ne se fait pas lui-même capturer. Plus tard, se dit-il, il m'attend déjà depuis trop longtemps. Il bloqua ses pensées pour ne pas s'imaginer ce que l'objet de ses recherches était advenu. Alors que l'homme allait poursuivre sa route, une puissante vague de magie envahit la pièce et bouscula l'homme. Il se retourna d'un coup en position de combat et prêt à parer toutes attaques. Il paniqua néanmoins intérieurement. Il ne l'avait pas retrouvé. Il avait échoué. Il n'avait pu rien faire et maintenant il était pris au piège. Son plan était tombé à l'eau. Se reprenant, il fit face à... rien. Personne ne lui fit face si ce n'est la cellule contenant encore le garçon captif.

Vigilant, l'ombre furtif fit le tour de la petite pièce mais ne trouva rien. Il savait qu'il devait se dépêcher. La vague de magie qui l'avait renversé avait dû être senti par le directeur. Il n'avait plus beaucoup de temps. Alors, il se pencha une fois de plus sur le garçon. Ce dernier n'avait pas bougé mais ces yeux étaient maintenant fermés. L'ombre se concentra et sut alors que l'onde de magie provenait du petit corps. Curiosité et méfiance l'envahissent. Que devait-il faire ? Prendre le garçon et abandonner ça quête première pour n'avoir pas risqué sa vie pour rien ou continué droit vers l'inconnue en ayant une chance de ne rien trouver et d'être attrapé . L'espion ne savait que faire et il entendit déjà un bruit de porte qui s'ouvre faire écho dans l'escalier. Un doute le saisit quant à la légende de la porte. Comment Dumbledore pouvait-il entrer dans cette salle en particulier ? Mais le directeur était aussi le plus puissant mage de son temps et il était tout à fait possible qu'il ait pu contrôler à son aise la magie de la porte des Perdus. De plus, il était le directeur de l'école et en tant que tel, il avait des pouvoirs et surement des informations supplémentaires sur ces portes.

Au moment où il choisit de tourner le dos au garçon, étant trop désespéré d'arriver à ses fins, il croisa le regard du garçon. Ce fut comme un choc, il se sentit comme avoir plongé dans de l'eau glaciale puis d'être brûlé vif avant qu'enfin une douce couverture chaude l'enveloppe et ne demanda que qu'il s'y love. Il se retrouva pétrifié et dans l'incapacité de produire un sons. Il ne respirait plus. La douce sensation l'invita alors à remettre en marche ses poumons et lorsqu'il prit sa première inspiration, ses lèvres tremblèrent. Son regard ne pouvait se détacher du métal liquide couleur vert-émeraude qu'étaient les yeux du garçon. Il se sentait bien, enfin apaiser depuis des mois. Leur échange né dû durer qu'une demi-seconde mais il lui parut avoir duré des heures. Puis un sentiment de paix et familier le parcourut. Ce regard lui fit remonter un souvenir. Un souvenir de lui et de son petit compagnon. Son compagnon perdu au doux pelage noir et aux ronronnements réconfortants qui lui lançait un regard d'affection et de reconnaissance. Un regard vert-émeraude. Ce regard vert-émeraude. Ce fut un second choc. Se pouvait-il que... Non impossible, son chaton était... eh bien, un chaton. Ça devait être un piège de sa cible. Mais il sut que c'était bien Eclypse qui se tenait devant lui, vivant et humain. Un corps torturé et affamé, mourant. Mais bien vivant. Une bouffée de joie l'envahi. Il l'avait retrouvé et avait presque failli passer à côté.

Mais son état de bonheur extrême s'estompa rapidement lorsque son regard se porta sur le front de garçon. La cicatrice qu'il portait était plus que reconnaissable et mis en avant par la pâleur de sa peau. Il prit brièvement note que le garçon avait dû perdre beaucoup de sang. Cette cicatrice était encore plus connu que Merlin lui-même. Harry Potter lui faisait face. Il le savait depuis qu'il avait entendu la conversation des Gryffondors traîtres à leur ami. Mais il avait nié toute connexion entre Potter et son doux compagnon disparut. Pourtant, il savait et il le regrettait. Pourquoi Potter était revenu alors que le directeur l'avait envoyé s'entraîner pour se préparer à la bataille finale contre le mage noir ? Pourquoi un Potter devait encore pourrir sa vie ? Pourquoi s'être joué de lui ? Il se sentait trahi. Il fit donc la seule chose qu'il lui semblait juste : il enferma toutes émotions au fond de lui et fit mourir toute affection pour ce que fut son chaton. Malgré lui, il ne parvient pas à interposer Eclypse à Potter, il aura toujours une distinction qui, il le savait, allait le faire beaucoup souffrir. Il ne reverrait plus jamais son petit Eclypse. Snape, ombre silencieuse, mit son masque de froideur en place derrière son illusion et analysa froidement la situation. Potter, le sauveur du monde magique était emprisonné et mal au point dans la salle des Perdus. Il devait donc le sortir de sa cellule et lui apporter des soins. Mais il ne put faire un geste de plus avant de voir du coin de l'œil sa cible. Dumbledore était là.

Tout d'abord, le directeur parut surpris de voir une troisième personne présente dans une cellule ultra secrète et impossible d'accès à quelqu'un d'autre que le directeur. Son expression déboussolée se muta à un sourire ravi et accueillit chaleureusement Snape.
« Mon bon ami ! Que me vaut le plaisir de votre visite ? Oh ! Laissez- moi deviner, vous allez fêter avec moi la réussite de mon œuvre ! Comme c'est gentil de votre part, je vous en prie, asseyez-vous. »

Sur ces mots, il fit apparaître une table avec deux chaises et un service de thé, d'un geste de la main avant de se servir une tasse qu'il devina être un thé au citron, à l'odeur. Snape fut quelques secondes décontenancé avant de s'installer prudemment en face du vieux fou. Il ne fallait pas croire les apparences, il savait que le directeur était intelligent, digne d'un Serpentard, même s'il avait des moments de folie. Il ne dit aucun mot et en écoutant le directeur parler joyeusement, il comprit que ce dernier ne savait pas son identité. De plus, il ignorait totalement le garçon à quelques pas d'eux qui les regardait avec un visage indifférent qui fit froid dans le dos au professeur de potions. Il ressentit un profond malaise lorsque les yeux de son élève bouc émissaire se posèrent sur lui. La sensation de paix qui l'avait atteint avant la venue du directeur avait disparu et il sentit un faible écho de tristesse depuis la cage qu'il avait construit dans son inconscient. Peu importe, il avait une nouvelle mission. Il devait encore sauver le stupide gamin et aller retrouver un mage noir en puissance pour enfin mettre fin à son existence plus que pathétique. Quel réjouissant programme.

HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP-HP

Il observa. C'était tout ce qu'il pouvait faire depuis sa cellule. Alors il regarda tranquillement les deux hommes s'assoirent et écouter le vieux fou parler. Seul le directeur parlait, ne laissant pas le temps d'en placer une à son interlocuteur. Le fait que le professeur accueille chaleureusement l'inconnue le surprit mais il ne laissa rien paraître sur son visage. Était-il un ami ou un ennemi ? Il ne voulut pas se précipiter inutilement. Sa fougue gryfondienne était partie depuis longtemps, en même temps que sa magie brisée sûrement. À la place, le Serpentard prit la place, première maison qu'il aurait dû rejoindre. Alors, il attendit, jugeant les deux personnages. Il savait le directeur instable, manipulateur et très puissant. Il jouait le rôle de gentille papi à la perfection. Alors le fait qu'il agisse aussi amicalement envers un inconnu était louche. L'homme masqué n'avait pas encore parlé et avait refusé d'un signe de tête toutes les propositions du directeur pour se restaurer.

Lorsque ses yeux rencontrèrent de nouveau ceux de l'inconnue, il se sentit en paix et, de façon étonnante, incroyablement triste. Cet étrange personnage était un parfait inconnu pour le jeune garçon mais, pourtant, il semblait le connaître. Quelle désagréable sensation.
Son regard se porta alors sur le directeur pour ne plus être infecté par ses sentiments contradictoires. Les minutes passèrent lentement, durant lesquels le vieux fou expliquait en détail son progrès de grandeur et de ses expériences, jusqu'aux tortures, au plaisir que cela lui avait procuré. Malgré les horreurs prononcées, l'homme ne broncha pas et resta de marbre. Intriguer, Harry demanda à sa magie retrouvée de toucher celle de l'homme pour découvrir son identité et ses attentions.

Ainsi, le jeune garçon put voire distinctement sa magie verte sortir de lui par de longs filaments qui entourèrent l'inconnu. C'était fascinant et magnifique. L'homme, lorsque sa magie le toucha, sursauta légèrement mais se reprit très vite, sans jeter un coup d'œil dans sa direction. Harry savait qu'il savait que c'était lui qui le touchait avec sa magie. Et chose incroyable, l'homme le laissa faire et s'ouvrit doucement à lui, pour lui donner comme simple renseignement qu'il était un ami. Mais comment savoir s'il mentait ? Seul la suite des événements lui donnerait la réponse. Il se contraint donc de patienter encore. Il espérait juste que son cauchemar prendra fin, soit par sa libération physique ou psychique. Après tout, la mort semblait être bien plus accueillante après tout ce qu'il avait enduré. Il avait tout perdu. Son humanité, sa magie et maintenant il n'était plus rien. Il sentit sa magie modifiée et en communion avec lui le rassurer et partager sa peine. Peut-être, après avoir senti cette douce caresse, tout n'était pas perdu après tout. Sur cette dernière pensée, il regarda l'inconnue d'un œil vide mais où brillait tout de même un espoir infime.

SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS-SS

Snape lorsqu'il sentit le contact timide de la magie du garçon ne chercha à pas résister et laissa un minuscule massage, de peur que le fou qui lui faisait face s'aperçoive de quelque chose. Il aurait voulu rassurer le garçon mais avant, il devait réussir à le sauver et, aux mieux, partir tout les deux sains et saufs. Il ne jeta pas de regard au survivant et continua de suivre les moindres mouvements du directeur de peur de manquer une attaque. Son regard critique remarqua alors le léger tremblement de sa main droite et son utilisation minimisée. Le vieux fou semblait avoir la main handicapé. Snape envisagea alors la possibilité, en bon serpentard, de jouer sur cette faiblesse. Mais il devait avant tout attirer son attention sur lui, car malgré les apparence, le vieux fou ne lâchait pas le garçon du regard, semblant le juger et ses yeux brillaient du lueur de folie enthousiaste. Les prochaines minutes vont être décisives, se dit-il.

...

Note 1 : Merci et merci et encore merci pour votre soutient et toutes vos reviews ! (je ne répond pas car personne ne m'a vraiment posé de questions qui attend une réponse concrète et que la suite répond normalement aux attentes)

Note 2 : J'ai été peu être un peu trop dure avec Harry, mais c'est pour mieux apprécier la fin. Après tout ça sera un Happy End ^^ Mais je dois vous avouer que cette fic ne devait en rien avoir cette tournure, ça devait rester mignon et innocent mais je ne suis pas trop ce genre, je trouve ça ennuyant. Alors je suis désolée pour ceux qui voulaient quelque chose à lire de plus doux.

Note 3 : Je fini cette fic (il me reste plus qu'un chapitre ou deux... je crois XD) et je me relance dans La manipulation du caméléon que j'ai un peu trop retardé la suite.

OOOOOOO

Pardon pour les fautes, je ne me suis pas relus !

La flemme, c'est un véritable fléau ;)

OOOOOOO

Merci à vous de lire ma fic et à ceux/celles qui la suivent :)

Bisous bisous