« Mémoires d'un Ange »

Lordess Ananda Teenorag


Titre : « Mémoires d'un Ange »

Auteur : Lordess Ananda Teenorag

Série : Supernatural

Genre : Semi Alternate Universe – Spiritual, Mystery, Fantasy, Frienship, Romance.

Résumé : Mes Souvenirs sont ceux de l'Innocence qui se partage. Mon Rêve est celui de l'Ange qui épouse l'Humanité. Mon Cœur veut vivre, comme le tien, petit humain. Il veut être libre.

Personnage principal : Castiel

Personnages importants : Dean Winchester, Sam Winchester


Mot de l'auteur : Cette fic ne sera pas abandonnée ! Merci à tous les gentils commentaires. Cela prend du temps, mais voilà la suite.


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Mémoire du Lien : Les Croyants

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Légende du Monde.

Cœur de l'Univers.

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Les Croyants prient dans le Cœur de l'Univers.

Leurs Âmes battent à l'unisson d'un Rêve : et ce dernier est devenu le Monde.

Le Cœur est un million de Vertus,

Qui fait battre un Monde vivant.

Une infinité de Sentiments,

Pour un seul Univers.

Un mystère que bien peu, après être nés, saisissent.

Moi qui ai un cœur et suis un monde,

Puis-je être aussi vivant, aussi infini

Que notre Grand Univers ?

On raconte que le Grand Univers se retrouve en chacun d'entre nous. Que nous sommes chacun un Monde, aussi vivant que le Cœur, aussi infini que la Vie.

Mon existence sera à son image.

Pour les Anges qui ont contemplé la naissance du Cœur, c'est un Paradis qu'ils doivent protéger.

« Castiel. »

« Oui, Grand Frère ? »

Les Yeux Bleus viennent de naître.

Qui pourrait ne pas être séduit par leur éclat, plus pur encore que le Paradis ?

« L'Innocent ne doit pas déserter le Cœur du Monde. Si cela devait arriver… le vice emplirait l'Univers, et nous mourrions tous. »

« Que dois-je faire ? Dis-le-moi, Grand Frère. »

Les Yeux Bleus commencent à vivre.

Qui pourrait ne guère convoiter leur innocence, plus rare encore que l'Amour ?

« Tu ne devras jamais aimer d'homme. »

Tel était la Voie du Cœur, pour l'Innocent.


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Castiel se souvenait de la Naissance du Monde.

Toute ces fêtes, toutes ces chansons… c'était à la fois trop, et pas assez. Trop, car elle n'était pas aussi exaltante que toute sa Famille le laissait entendre. Pas assez, car à présent, il aimait un homme.

« …Cass. »

Il avait vécu des millénaires : mais ce n'était pas encore assez, pour un Innocent qui prétendait aimer.

« Tu es Cass. »

Il avait vécu la Naissance du Monde : et pourtant, les émeraudes passionnées d'un homme pouvaient le mettre à genoux.

« Tu es Castiel, de l'Eden des Vertus. »

Alors qu'il regardait son Chevalier bien-aimé, celui-ci lui tourna le dos.

« Tu es le trouduc qui a laissé tomber sa Famille pour un Chasseur ! »

« Dean… »

La rage était humaine : mais lui était encore un Ange.

« Va-t-en ! »

Il était l'Innocent.

Pourquoi cette eau coule-t-elle de mes yeux ? Nul besoin, pour mon visage, d'être humidifié. Mais elle coule, et verse ses torrents malgré mes injonctions.

Je crois qu'on appelle cela des larmes.

Alors que l'eau de son cœur menaçait de déborder, un battement d'ailes majestueux surprit ses rivières mystérieuses. Balthazar l'Elégant venait croiser sa route, pour s'assurer de son bien-être.

« Faut-il vraiment que tu l'aimes, Cassy. »

Le ton du Grand Frère était affectueux et le jeune Dragon sentit une immense amitié l'envahir. Mais il y avait aussi une grande douleur, en lui, et il n'arrivait pas à guérir cette plaie – malgré ses pouvoirs.

« … »

« … »

Un cœur qui saigne n'est pas facile à guérir. Castiel se rendit compte que même les Anges peinent à soigner le battement de vie, l'antre des émotions, le mystère du monde.

Est-ce parce qu'ils n'ont jamais aimé d'humain ?

« …j-je… »

« Ne dis rien. Tu aimes, et c'est douloureux, n'est-ce pas ? »

Les torrents du cœur étaient intarissables, et, pour la première fois, l'Innocent le découvrait. Découvrait ce qu'il ignorait et qu'il cherchait, sans relâche.

« Comment sais-tu cela ? »

Il était encore, et serait – pour toujours – l'Innocent du Cœur.

« Il se trouve que ma Vertu est autre que la tienne. Je sais bien des choses, même si, à la différence de toi, je suis rarement surpris de leur tournure. Il faut dire que je n'ai pas ce regard sublime, qui fait chavirer le cœur. »

Les Yeux Bleus sont un mystère de trésor et de sentiment.

« Vais-je mourir ? Si cette eau continue à couler, je n'en aurai bientôt plus dans mon corps. »

« Non, tu ne mourras pas. Les torrents du cœur sont impétueux, mais leur source est un intarissable mystère. Sache seulement que tu es vivant, tout comme ton cœur. »

Tu ne mourras pas d'amour, mais certains diraient qu'il aurait mieux valu.

Balthazar l'Elégant préférait garder ses pensées pour lui. Il est des connaissances, que ses Frères et Sœurs n'ont pas besoin d'avoir. Mais lorsqu'il s'agit de son ami l'Innocent, il ne faut pas qu'il les ait.

« Dis-moi, Balthazar… »

« Oui, mon Ange ? »

C'était l'ami qu'il ne pourrait jamais trahir, celui à qui il ne pourrait jamais faire de mal.

« Que… que fait Raphaël ? »

Et c'était parce que c'était l'Innocent, qu'il était à la fois si facile et si ardu de lui mentir.

« Il fouille les Quatre Mers et remue les Sept Cieux. Prétendre qu'il est furieux n'est qu'un doux euphémisme. »

« …oh. »

Le regard de son Jeune Frère était trop bleu : et Balthazar n'avait pas le cœur à lui cacher la vérité.

« Il a écumé la Terre pour te retrouver. Ne t'y ayant pas trouvé, il a plongé dans les Limbes. Bientôt, il retournera l'Enfer… si les Démons ne l'arrêtent pas. »

« A-t-il déclaré la guerre aux Plans de l'En-Deçà ? »

Il y avait une anxiété, dans la voix du jeune Dragon, qui trahissait sa crainte d'incessants combats, aussi viles qu'inutiles – à son sens. Castiel n'aimait pas la guerre. Il n'aimait pas la douleur. Il n'aimait pas le conflit. Et paradoxalement, c'était un excellent combattant.

« Pas encore. Il attend de te retrouver. »

Les Yeux Bleus voyageaient là-bas, au loin, là où un Enfant devenu grand jouait à devenir un Chasseur.

Il doit encore grandir.

« Il ne me retrouvera pas. Je dois protéger Dean, et pour cela, je ne puis me permettre d'être repris. »

« Il vaudrait mieux, Cassy. Car j'ai bien peur que ce n'est pas une punition avec tous ses regrets qui t'attendrait, mais un séjour éternel dans la Prison de l'Oubli. »

La Prison de l'Oubli.

Un frisson.

Lui qui était l'Innocent, connut la peur de ceux qui vivaient.

Au cœur de l'Assemblée Céleste, le Maître Séraphin dispensait les Enseignements de la Voie Juste.

« Et le Saint-Ange dit : 'La Voie de Notre Père tu suivras, le Commandement des Anciens tu respecteras. Jamais du chemin tu ne te détourneras, et le Paradis pour toujours tu aimeras. La Prison de l'Oubli enfermera le renégat, qui a oublié la Voie Juste !' »

Une voix s'était élevée – timide mais courageuse.

« Grand Maître, il y a une chose que je ne comprends guère. Pourquoi la Prison de l'Oubli… est-elle la punition du renégat ? »

Ne voulait-il pas seulement aimer ?

« La Prison de l'Oubli est pire que la mort, mon Frère l'Innocent. »

Et lui – qui portait bien son nom – questionna naïvement.

« Pourquoi, Grand Maître ? »

« Oublier est la pire punition qui soit. Car avec tes souvenirs perdus, disparaît ton identité. »

Les Anges avaient frémi dans l'Assemblée.

« … »

Chaque Vertu était nécessaire au Cœur du Monde : c'est pourquoi les Anges ne se détruisaient pas entre eux. De tous ces derniers, l'Innocent était celui qui ne devait jamais quitter le Cœur. C'était pourquoi l'Amitié était le seul Sentiment qui accueillerait sa venue, et que de retour, jamais il n'y en aurait pour lui, à sa Famille comme à sa Demeure.

« D'ailleurs, à ce sujet… »

« B-…Balthazar ? »

Le jeune Dragon hoqueta de surprise. Son Frère Aîné s'était changé en Créature Surnaturelle – merveille d'élégance et de force.

« …ce n'est qu'une rumeur, mais on aurait chargé l'un des Quatre Archanges de retrouver un de nos Frères en fuite. Il paraît que l'Innocent aurait aimé un Humain, qui aurait perverti son cœur et obscurci son jugement. »

Paniqué, il voulut s'enfuir : mais un souffle ténébreusement magnifique le cloua à terre. Une patte splendide se posa sur le cou du jeune Dragon, dont les ailes bleues s'étendirent, comme dans une supplique.

« C'était intelligent de ta part, mon petit Ange. Te laisser enfermer dans une Dimension qui ne possède aucune connexion avec les Plans Astraux. J'ai toujours pensé que tu étais un petit malin, sous tes airs naïfs. Mais… coupé de ton Essence Céleste, tu as dû souffrir le martyre… n'est-ce pas ? »

Il… il a été chargé de me retrouver !

L'Innocent tenta de se débattre, mais l'Elégant se contenta de le regarder doucement – attendant une réponse à sa question.

« …pourquoi, Castiel ? »

Un cri de vie, au sein d'une existence extraordinaire. Le Dragon aux Saphirs de Vérité raconte la Vie, qui mugit de l'innocence du cœur. Il chante lorsque tous les autres sont vides, et aime lorsque tous les siens sont froids.

« Chaque seconde n'était rien à côté de la souffrance de mon ami. Pour nous, l'éternité n'est qu'une succession d'instants, fait d'ennui ou de tâches à accomplir. Pour lui, chaque seconde est une torture et un rêve, ponctué d'espoir ou d'amour. La vie humaine est trépidante, et c'est une chose qu'un Ange ne peut comprendre. »

Balthazar est… mille fois plus fort que moi. S'il décide de me ramener au Paradis… je ne pourrai jamais l'en empêcher !

Soudainement un peu triste, son Grand Frère écoutait une chanson innocente.

« Faut-il vraiment que tu l'aimes, Cassy. »

L'Elégant ne souriait plus, cette fois.

Dean… Dean… DEAN ! Ne m'oublie jamais, je t'en supplie !

« … »

La patte puissante pesait sur sa gorge, à la fois attentionnée et inexorable. Le regard de l'Ami plongeait dans la Légende des Yeux Bleus, sondant les miracles qu'elle promettait malgré elle.

« Raphaël a raison sur un point. Si tu ne reviens pas au Cœur… tu finiras par perdre ton Essence, et par mourir. Et si tu meurs, le Monde sera en perdition. J'aime bien te faire plaisir, mon Ange, mais de là à permettre ce désastre… »

Les ailes bleues se repliaient, comme dans un sentiment de culpabilité.

« Je suis… désolé. Tu es un de nos valeureux Aînés parmi notre Chœur Céleste, et… »

Mais l'Elégant balaya la réflexion d'un geste.

« Le Paradis est morne et sans saveur. Il n'y a pas d'intérêt pour moi à siéger à la tête d'un gouvernement aussi rétrograde que coercitif. J'aime tout autant ma petite liberté. »

« Si le Monde dépérit, tu perdras tous les trésors que tu as collectionnés depuis des millénaires. Et ton musée des secrets disparaîtra avec tous ses irremplaçables savoirs. »

L'Elégant eut un souffle méprisant. Ce n'était pas à l'encontre de Castiel, qu'il aimait profondément… mais à l'idée – si naïve – que ces choses pouvaient avoir quelque valeur, et que seul l'Innocent pouvait nourrir.

« Je m'en fiche du Monde. Ces bibelots sont toujours appréciables, mais c'est un passe-temps assez futile au fond. Les Humains ont des choses plutôt intéressantes à voir et à savourer, mais je ne les aime pas assez pour risquer ma vie ou mon bien-être. »

Les Yeux Bleus sondaient les mystères, mais ne comprenaient pas.

« Mais alors, pourquoi… ? »

Leur Légende reflétait la tendresse, qui passait dans les prunelles de ses Frères, et qui les rendaient à leur tour si magnifiques.

« En revanche, j'aimerais juste que mon Ange préféré soit bien en sécurité, hors de ces luttes intestines qui me fatiguent un peu, même si elles ne m'atteignent guère. J'ai beau connaître ta détermination, je sais que tes capacités guerrières ont une limite, face à nos plus grands Généraux. Tu es trop précieux pour être tué par eux, mais hélas trop faible pour leur tenir tête. »

Sa patte libéra l'Innocent.

« Je ne veux pas que tu meures, Cassy. »

Certains disent qu'il faut avoir aimé un Homme pour connaître l'Amour.

Pour d'autres, il suffit d'avoir aimé un Ange.


Terre Surnaturelle.

Îlot de la Prière.

Nuit d'Encre.


Certains disent qu'il faut avoir aimé un Ange pour connaître l'Amour.

Pour d'autres, il suffit d'avoir aimé un Homme.

« Putain de MERDE ! »

Dean n'avait jamais aimé ni d'ange, ni d'homme. Il n'avait jamais aimé que sa famille : et c'était bien assez pour la vie d'un Chasseur, comme lui, qui avait sacrifié son âme à son propre sang.

Le seul qu'il eût jamais aimé, c'était…

« Dis, Monsieur le Dragon. »

Il était Enfant et l'Enfant aimait le Saphir, chavirant, qui chantait la Vérité de son Cœur. C'était sa Légende, c'était leur Légende.

« Pourquoi tu as l'air si triste ? »

« … »

Leur Légende de Chevalier et de Dragon, qui pouvait défaire les vilains et explorer les contrées. Leur Aventure ! Héros de leur propre Destinée !

« …Monsieur le Dragon ? Tu… »

« … »

« …tu pleures ? »

L'Ami avait renoncé au Verbe de son Emotion, tant cette dernière, vivante, déferlait de ses yeux. Oh ! Il fallait qu'il dise ce qu'il ressente, il le fallait, il le fallait : et ce serait la Légende des Yeux Bleus comme le Ciel !

La Légende des Yeux Bleus comme le Ciel…

est une histoire d'amitié ?

Dean pouvait sentir le lien – sempiternel – qui l'unissait à cette Créature de l'Autre Monde.

C'était puissant, profond… déstabilisant.

Cœur de l'harmonie,

Es-tu fleur de cristal dans la terre de notre âme,

Ou immensité d'un ciel dans l'infini d'un désir ?

Tes pétales regardent l'horizon sans limite du monde,

Tes racines embrassent l'espoir profond de la terre,

Et nos cœurs en bourgeon deviennent les fleurs de la vie.

C'était un peu merveilleux… malgré tout.

C'était une chanson qui battait en lui – alors même qu'il croyait son âme disparue, son corps avili.

« Dean. »

« …quoi ? »

Il n'avait pas le cœur de le repousser, même si son ton était trop rude. Il serait toujours trop rude, pour l'Ami qu'il avait eu – alors qu'il était encore l'Enfant rencontrant l'Ange.

« Quelle que ta décision, je te soutiendrai. Quelle que soit ton opinion, je te respecterai.

Quels que soient tes sentiments… je t'écouterai. Je resterai avec toi, comme jadis, comme maintenant, comme toujours. »

La rudesse mourait devant le Verbe de l'Ange, qui avait appris à aimer.

« … »

La rudesse ne pouvait plus exister, devant l'Ami du Cœur.

Pourquoi…

« Je t'aime, Ami du Cœur.»

pourquoi es-tu si bon envers moi, qui t'ai abandonné comme j'ai abandonné les miens ?

Le Lien des Deux était merveilleux : et c'était une souffrance horrible, pour le Chasseur qu'il était devenu.

« Arrête avec ton baratin de fillette ! C'est pas comme si t'avais besoin de dire des trucs pareils… »

Je ne le mérite pas, je ne le mérite pas…

« Dean. »

Le Tonnerre avait grondé.

Le Dragon avait parlé.

Le Chasseur avait sursauté. Tombé par terre, il leva les yeux vers la Voix du Ciel : pour s'apercevoir – dans un mélange d'effroi et de fascination – que l'Ange, Innocent du Paradis… était redevenu le puissant Dragon de cette Légende.

De leur Légende.

« Dean. Tu es à présent un Humain et le Libre Arbitre, que tu m'as enseigné… t'a pesé plus lourd que n'importe quelle souffrance. »

L'Ami entendait le Langage de son âme : et il répondait à l'Âme de leur Lien.

Le Lien des Deux.

« Mais sache que tu n'as, à aucun moment de ton existence, démérité. Tu as oublié ta propre valeur, certes… mais tu ne l'as pas perdue, contrairement à ce que tu penses. Je ne serais pas revenu si l'Enfant, que j'ai rencontré… »

L'Ange toucha le Cœur de l'Homme et ce contact devint lumière.

« …n'était plus là. »

L'Homme écoutait la Voix de l'Ange et cette musique devenait espoir.

« (L'Enfant que tu as rencontré… est toujours en moi ?) »

Dean ne comprenait pas ces mots. Ils étaient comme une langue étrangère, qui avaient bercé sa naissance – mais dont il ne pouvait guère plus décoder le secret. Pourtant, devant lui… le regard sublime de ces Saphirs de Vérité accrochait le plus profond de son cœur.

« Je veux que tu réapprennes le Langage de l'Enfant. Ecoute ton cœur. Sonde ton âme. Accepte tes émotions… et tu retrouveras ton chemin. »

Le Chasseur de maintenant ferma les yeux – comme sublimé par cet instant.

« Je… »

« Ne dis rien, Dean. Les paroles peuvent encore te perturber. Le Chasseur que tu es devenu… n'a jamais cessé de porter l'Enfant en lui, mais son cœur tourmenté a dû oublier l'Innocence. Ne t'inquiète pas, cependant. Je suis le Compagnon qui veille sur toi, depuis toujours, pour la grande Aventure qui nous attend. »

L'Ange touchait le Cœur de l'Enfant et ce dernier ouvrait ses yeux, émerveillés, vers le secret de son histoire.

« (Je ne comprends pas tout… mais peu importe. Tu es là, et ce n'est pas un hasard.) »

Les Deux retrouvaient le Lien qui les menait vers l'Aventure, magique, qu'ils avaient voulu vivre.

La Légende d'un Chevalier et d'un Dragon.