Severus Merlin Caledonensis

Note : Les personnages d'Harry Potter appartiennent à Rowling. Je me permets d'emprunter ses personnages et son univers pour créer mon histoire. Ne sont à moi que les personnages OC.


1

Une adoption

5 mai 1971

Godric's Hollow, Sud-ouest de l'Angleterre

Les douces lueurs de l'aube balayèrent la pièce d'une caresse à la fois prometteuse et encourageante d'une belle journée. Le doux soleil s'infiltra à travers les grands rideaux qui dansaient au gré du vent.

La pièce était immense et très vaste. Sur un grand lit à baldaquin, dormait paisiblement une jeune femme à la chevelure brune épaisse et légèrement ébouriffée.

Debout, appuyé contre la balustrade en bois du balcon de la chambre, un homme aux cheveux d'un noir de jais et aux yeux d'un vert émeraude, contemplait le paysage qui s'offrait à sa vue. Il était vêtu simplement d'un bas de pyjama, le torse nu.

L'homme eut un léger sursaut lorsqu'il sentit deux bras venir s'enrouler autour de sa taille et une tête se poser contre sa nuque.

— Bonjour.

Il se retourna et posa sa main sur la joue de son épouse. Il plongea son regard dans le sien et caressa distraitement sa joue.

— Bonjour.

Il pencha la tête et embrassa avec passion et ferveur les lèvres si tentantes et pulpeuses de la femme avec qui il partageait sa vie. Il approfondit le baiser et fit gémir sa femme sous cette merveilleuse caresse buccale.

Le baiser se fit affamé et plus exigeant. Il introduisit sa langue dans la bouche de sa femme et rencontra la sienne. Le rythme augmenta et aussitôt, des gémissements se mirent à résonner tout autour. Il fit glisser ses mains sur le corps de son épouse et se mit en quête d'explorer chaque parcelle de peau de la femme qui le rendait si fou depuis tant d'années. Il enleva la robe de chambre de sa femme et la poussa vers la chambre puis elle atterrit sur le lit.

Ils sursautèrent brusquement lorsqu'ils entendirent un petit bruit retentir dans la chambre.

— Bonjour, Monsieur et Mrs Caledonensis, salua respectueusement l'elfe de maison. Votre petit-déjeuner est prêt. Il est sept heures du matin et la ministre de la magie vous attend au ministère dans une heure.

L'elfe de maison disparut aussitôt après son annonce.

— Je déteste cet elfe de maison, marmonna la brune.

— Ne défends-tu plus la cause des elfes ?

— Harry, ce n'est pas le moment de te moquer, grogna la jeune femme. Et je te rappelle que la SALE n'est pas qu'une cause. C'est un combat pour l'abolition de l'esclavage des elfes de maison.

— D'accord, ma chérie.

Harry déposa un baiser dans le cou de la jeune femme et poursuivit sa manœuvre, encouragé par les petits gémissements que poussait son épouse.

— Hum…Harry…Hum…Non… Harry, bafouilla-t-elle, de manière incohérente.

Elle se tortilla sous les caresses de son homme et poussa un petit cri de surprise lorsque la langue d'Harry explora certaines zones très sensibles de son cou.

— Harry, non…ce…ce n'est pas…le…mo…moment, fit-elle en repoussant difficilement son époux.

— Quelques minutes.

— Non, Harry. Pas maintenant, marmonna-t-elle entre deux baisers. Nous…nous avons…des…des choses importantes…à…régler.

Harry poussa un grognement et embrassa encore quelques secondes sa femme avant de finir par séparer ses lèvres des siennes.

— On remet ça à plus tard, lança-t-il.

— Oui.

— Mione, peux-tu me préparer mes affaires pendant que je suis sous la douche ? demanda-t-il.

— Bien sûr, répondit-elle. Qui le fera, à part moi ?

Harry ne répondit pas et déposa un furtif baiser sur les lèvres de sa dulcinée avant d'aller à la salle de bain. Hermione secoua la tête d'un air amusé et se jeta sur le lit. Elle admira le plafond quelques minutes, se perdant dans ses pensées avant d'en ressortir quelques instants après. Elle quitta le lit et se dirigea vers le dressing.

Hermione avisa la garde-robe très fournie de son mari et finit par choisir les vêtements qu'allaient porter son époux. Une élégante robe d'un bleu nuit en taffetas brodée de fils argentés.

Harry sortit un quart d'heure plus tard de la salle de bain et remercia Hermione d'un baiser. Il se vêtit à l'aide de son épouse et ils descendirent ensembles à la salle à manger. Hermione n'avait pas quitté sa robe de chambre en satin car elle avait d'autres obligations et ne comptait pas accompagner son époux au ministère de la magie.

La salle à manger était une salle spacieuse et lumineuse. Elle comportait un mobilier élégant en bois. Les tons étaient neutres mais chaleureux. Sur la table était disposé le petit-déjeuner.

Il y avait des toasts, du beurre, de la confiture, des œufs au plat et du lard frit accompagné de jus d'orange et de café.

Harry et Hermione s'installèrent à table et commencèrent à déjeuner en silence. Harry buvait son café tout en s'informant de l'actualité du jour grâce à la gazette du sorcier.

— Quelque chose d'intéressant ? demanda Hermione tout en beurrant ses toasts.

— Non, rien de particulièrement nouveau. Voldemort continue son ascension et commence à faire sensation auprès de Sang-Pur, répondit Harry en repliant le journal.

— Qu'allons-nous faire ? l'interrogea Hermione.

— Je m'en charge. Toi, occupe-toi de ce dont nous avons parlé, répondit-il.

Harry se leva de sa chaise, ayant fini de déjeuner.

— Harry, nous sommes un couple. Nous ne formons qu'un seul être. Tu n'as pas le droit de me laisser sur la touche.

— Je ne te laisse pas sur la touche, Mione, protesta le brun.

— Si, réfuta Hermione. Je suis ta femme, Harry. Je t'ai suivi jusqu'ici pour accomplir cette tâche avec toi. Parce que nous sommes un que je me retrouve ici avec toi. Alors tu n'as pas le droit de régler cette histoire tout seul.

— Mione, mon amour, souffla-t-il.

Harry s'approcha de la jeune femme et posa ses mains sur son visage puis ancra son regard dans les yeux noisette d'Hermione.

— Jamais, tu m'entends, jamais, je ne pourrai te laisser derrière moi. Jamais, jura-t-il.

— Tu me le promets ? lui demanda-t-elle.

— Je te le promets.

Hermione colla son front contre celui d'Harry et ferma les yeux tout en inspirant l'odeur qui émanait de son époux.

— Je t'aime, déclara-t-elle.

— Je t'aime aussi.

— Maintenant, file avant d'arriver en retard à ton rendez-vous.

— À tout à l'heure.

Harry déposa un baiser sur les lèvres d'Hermione et se dépêcha aussitôt de se rendre au ministère de la magie.

Hermione poussa un profond soupir de lassitude et se passa une main dans les cheveux. Elle inspira profondément et se décida à terminer son petit-déjeuner. Elle avait une journée chargée. Lorsqu'elle eut finit de manger, elle remonta dans sa chambre.

Hermione se dirigea vers le gramophone qui était posé dans un coin de la pièce et l'actionna pour lancer une musique classique. Elle avait besoin de ça pour se mettre de bonne humeur et oublier la raison pour laquelle elle se trouvait à cette époque avec Harry.

Rien que de penser à Voldemort fit frémir la jeune femme d'effroi. Les dés étaient lancés et la partie venait de recommencer. Cette fois-ci, ils n'avaient aucune idée de l'issue de ce combat. Bien qu'ils aient des avantages sur leur adversaire, elle se méfiait de ce Voldemort. Bien plus jeune et plus mystérieux que le Voldemort qu'ils avaient eu à affronter.

Elle se dirigea vers le dressing et se choisit des vêtements à porter. Elle resta, là, comme une imbécile devant sa penderie. Elle jeta un coup d'œil à l'extérieur. Il faisait beau. Après de longues minutes à se concerter sur quoi se mettre, elle finit par choisir quelque chose de sobre et de léger.

Elle prit la direction de la salle de bain et fila sous la douche. Elle en ressortit un quart d'heure plus tard, toute nue et s'arrêta devant le grand miroir de la salle de bain. Elle observa son reflet dans la glace et grimaça en voyant la cicatrice qui était parfaitement visible sur son épaule droite. Une trace du passé. Une marque faite lors de la grande bataille de Poudlard.

Elle chassa ses pensées de sa tête et noua une serviette autour de son corps. Elle se brossa les dents et leva les yeux vers sa tignasse. Elle se rinça la bouche et décida de s'en occuper au plus vite grâce à une potion capillaire qu'elle avait réussi à améliorer.

Elle était maintenant fraîche et habillée. Elle portait une robe en toile bleue marine et passa une cape par-dessus.

Elle redescendit les marches d'escaliers en marbres blancs qui menaient au hall de la demeure.

— Rooky ?

— Madame a fait appel à Rooky ? demanda l'elfe qui apparut devant Hermione.

Rooky était une elfe de maison et portait des vêtements neufs à sa taille. Elle ressemblait au premier elfe qui avait débarqué dans leur chambre un peu plus tôt, ce matin.

Hermione s'attachait à bien traiter les elfes de maison. Elle leur fournissait des vêtements et payait pour leurs services. Bien sûr, les elfes du manoir s'étaient offusqués face au comportement plus qu'inhabituel de la sorcière mais cette dernière avait maintenu sa décision. Soit ils acceptaient son offre, soit elle les libérait. C'était du chantage, mais elle n'avait pas pu faire autrement.

Les elfes de maison avaient fini par accepter les conditions de leur nouvelle maîtresse. Bien que certains eurent du mal avec ce nouveau mode de vie.

— Oui, affirma-t-elle. J'aimerai que vous me prépariez cela au menu de ce midi, s'il te plaît.

Elle tendit un parchemin à l'elfe de maison.

— Bien sûr, madame.

— Merci beaucoup, Rooky. À tout à l'heure.

— À tout à l'heure, madame.

Hermione sortit du manoir et se trouva sur le perron.

Le domaine était un bien vaste terrain, entouré d'un grand parc, entretenu régulièrement par les elfes de maison. Le manoir était une somptueuse bâtisse ayant une aile encadrée de deux gros pavillons carrés saillants et bastionnés. Entre les deux tours du manoir, à l'est, une galerie quadrilobée avec terrasse, et un porche à colonnettes et à clochetons précédait la porte d'entrée du manoir à l'ouest. Dans l'angle des écuries et de l'orangerie, avait été bâti un temple.

Au milieu de la grande pelouse, un grand bassin circulaire. Au centre du bassin, sur l'eau, une imposante statue représentant le prince des enchanteurs, Merlin.

Diverses créatures magiques, toutes rares les unes que les autres, déambulaient librement sur les pelouses.

Hermione sourit face à ce spectacle et continua sa route tout en longeant un petit chemin dont les allées étaient recouvertes d'arbres. Elle murmura un mot de passe lorsqu'elle arriva devant un grand portail en fer forgé. Elle sortit de la demeure et poursuivit son chemin jusqu'à la zone de transplanage.

Alors qu'elle marchait, elle croisa sur sa route quelques habitants du village avec qui elle échangea quelques civilités. Tout le monde à Godric's Hollow se connaissait. Lorsqu'ils emménagèrent dans le village, ils furent très bien accueillis par les habitants.

Lorsqu'elle arriva enfin à la zone de transplanage, elle se concentra sur sa destination.

Elle poussa un soupir de soulagement en constatant qu'elle allait parfaitement bien. Par contre, elle essaierait certainement de revoir son mode de transport car le transplanage lui plaisait moyennement ces derniers temps. Elle contint à temps sa nausée et inspira une goulée d'air frais. Elle afficha un sourire sur ses lèvres et entra dans la cabine téléphonique rouge. Elle composa le code qui lui permettrait d'accéder au ministère de la magie et s'agrippa aux parois de la cabine lorsque celle-ci s'enfonça subitement dans le sol.

— À cette allure, je finirai par rendre mon petit-déjeuner, marmonna-t-elle en arrivant dans l'atrium.

Elle demanda quelques renseignements auprès d'un fonctionnaire du ministère et fut guidée vers le Département de la Protection de l'Enfance.

Hermione se trouva dans un bureau en face d'une dame assez âgée au visage austère.

— Nous avons étudié votre dossier.

— Et ? s'impatienta Hermione.

— Et vous remplissez tous les critères requis pour la charge de cet enfant, continua la vieille femme.

— Alors, ça veut dire que nous pouvons l'adopter ? demanda la brune.

— Mrs Caledonensis, dans votre dossier, je vois que vous êtes parfaitement apte à être mère de façon naturelle. Pourquoi souhaitiez-vous adopter alors que vous pouvez procréer ? la questionna la sorcière.

— Mon mari et moi comptions avoir des enfants de notre sang mais nous aimerions adopter ce garçon car il est important à nos yeux, répondit Hermione.

— Mrs Caledonensis, cet enfant…enfin, Severus est un garçon très complexe et je ne sais si vous seriez capables de vous occuper d'un enfant tel que lui.

— Mon mari et moi connaissons parfaitement le passé de Severus. Nous savons qu'il a subi des négligences de la part de ses parents mais sachez, Mrs Cresswell, que mon époux et moi-même saurons parfaitement prendre soin de Severus et lui apporter tout ce dont il aura besoin. À savoir, un foyer, de l'attention et beaucoup d'amour.

Mrs Cresswell darda son regard sur Hermione puis, elle finit par hocher la tête.

— Veuillez me suivre.

Mrs Cresswell se leva de son fauteuil et Hermione suivit la vieille dame en emboitant ses pas. Elles traversèrent un long couloir puis la vieille femme s'arrêta devant une porte en bois qu'elle ouvrit avec sa baguette magique. Elle se décala et laissa passer la jeune femme.

La pièce était très petite et comportait un lit superposé. Sur l'un des lits, se trouvait un jeune garçon à la chevelure d'un noir de jais, habillé de vêtements d'occasions.

— Severus ? l'appela Mrs Cresswell.

Le jeune garçon se tourna vers les deux femmes et dévisagea Hermione avant de baisser le regard.

— Severus, je te présente Hermione Caledonensis. Tu sais, la jeune femme dont je t'ai parlé qui souhaiterait t'adopter.

Severus hocha simplement la tête pour faire comprendre à la vieille sorcière qu'il suivait ce qu'elle disait.

— Bonjour, fit Hermione d'une voix douce.

Elle s'approcha lentement du garçon pour ne pas l'effrayer et s'agenouilla devant lui tout en lui laissant un certain périmètre de sécurité au cas où il aurait envie de s'éloigner d'elle.

— Moi, c'est Hermione et toi ?

— Severus, marmonna-t-il.

— C'est un joli prénom, le complimenta-t-elle en souriant.

Severus releva abruptement la tête et regarda Hermione, éberlué, comme si elle venait de dire quelque chose de complètement inédit. Mais bien vite, cette expression disparut du visage du jeune gamin.

Hermione sourit tristement en remarquant que le garçon était en train de se replier sur lui-même. Elle connaissait l'enfance de Severus et savait ce qu'il avait dû endurer pendant tout ce temps. Si fragile et si innocent. Sans personne pour lui venir en aide. Sans un adulte pour le protéger des coups de son père et de la négligence de sa mère.

Hermione leva la main et aussitôt, Severus recula, effrayé. La gryffondor sentit son cœur se comprimer en voyant l'enfant qu'avait été son ancien professeur de potions.

— Je ne te ferai pas de mal, Severus, promit-elle.

Elle ancra son regard dans celui obsidienne de l'enfant.

— Je voudrais juste te toucher. J'aimerai te caresser la joue, si tu le permets.

Severus cligna plusieurs fois des paupières, se demandant s'il avait bien entendu. La jolie dame qui se trouvait devant lui, voudrait le toucher. Pourquoi ? D'aussi loin qu'il se souvenait, jamais, ses parents n'auraient souhaité le toucher. Son père ne le touchait même pas lorsqu'il le frappait. Il utilisait souvent un martinet ou fouet pour le punir. Sa mère, quant à elle, était indifférente à son sort.

Hermione avança lentement sa main, remarquant le conflit interne qui se jouait à l'intérieur du garçon. Elle posa en douceur sa main sur la joue de Severus et le garçon eut un frisson au contact de la peau d'Hermione sur la sienne.

Hermione sourit en constatant que le garçon ne s'était pas éloigné mais qu'au contraire, il semblait aimer sa caresse. Severus ferma les yeux et savoura ce contact étrange et merveilleux. C'était doux et léger. Il ne savait pas que c'était ça, une caresse.

La gryffondor déposa un baiser sur le front du jeune Severus et croisa les prunelles sombres du garçon qui la regardait avec étonnement et confusion.

— Severus, tu aimerais venir vivre avec moi ? lui demanda Hermione.

Severus ne répondit pas. Il ne savait quoi répondre. Il venait à peine de perdre sa mère et son père se retrouvait en prison pour avoir tué son épouse. Il s'était retrouvé sans famille et avait été placé dans un centre spécialisé pour enfants sorciers dans lequel il vivait depuis deux semaines. Il était à peine arrivé dans le centre que la directrice lui avait annoncé qu'un jeune couple souhaiterait l'adopter.

Il avait pris ses onze ans en janvier et était encore jeune pour prendre une telle décision. Il ne savait pas. Il ne connaissait pas cette femme et même si elle lui paraissait douce, il ne savait pas s'il pouvait lui faire confiance. À elle ou à son époux.

— Tu sais, si tu ne veux pas venir, personne ne t'y obligera, continua Hermione. Tu es libre de choisir.

Severus garda le silence tout en dévisageant la lionne.

— Severus, l'interpella Mrs Cresswell. Mrs Caledonensis et son époux souhaiteraient t'avoir comme enfant, comme tu le sais mais si tu ne souhaites pas vivre avec eux, tu peux nous le dire. N'aie aucune crainte, nous te trouverons une autre famille.

Le garçon resta résolument silencieux et Hermione finit par pousser un énième soupir. Elle comprit au silence de l'enfant qu'il ne viendrait pas avec elle. Elle ne pouvait l'y contraindre.

— Ce n'est pas grave, Severus. Je comprends, dit-elle, attristée.

Elle embrassa une dernière fois le garçon sur le front et se redressa pour se remettre debout.

— Au revoir, Severus. J'ai été ravie de te rencontrer.

— Je suis sincèrement désolée, Mrs Caledonensis.

— Ce n'est pas grave, Mrs Cresswell, l'assura Hermione d'un sourire triste. C'est son choix.

Mrs Cresswell hocha la tête et jeta un coup d'œil au garçon avant de faire signe à Hermione de passer la première. Alors que Mrs Cresswell allait refermer la porte, une voix retentit dans la pièce.

— Attendez !

Mrs Cresswell et Hermione se retournèrent vers Severus qui s'était levé de son lit.

— Pourquoi souhaitiez-vous m'adopter ? demanda Severus.

— Pourquoi me retiens-tu ? répliqua Hermione, souriante.

— Parce…parce que…j'aimerai une…maman…une vraie, bredouilla Severus.

— Et moi, parce que, j'aimerai un enfant à qui je pourrai donner tout mon amour et toute mon affection, répondit Hermione.

Severus sentit son cœur se réchauffer sous le regard d'Hermione. C'était la première fois que quelqu'un lui souriait avec tant de tendresse dans le regard. La première fois que quelqu'un voulait vraiment de lui. Qu'une personne désirait vraiment être son parent.

— C'est…c'est vrai ? demanda-t-il d'une petite voix.

— Si tu me laisses être ta maman, je te promets Severus, que je ferai tout pour te rendre heureux, jura la gryffondor.

— J'accepte.

Hermione sourit et ouvrit ses bras au petit garçon de onze ans qui se jeta sur elle en larmes.