Il avait dû annuler son rendez-vous sans informer au préalable son acolyte. Une note griffonnée à la va vite sur un bout de parchemin trouvé dans sa besace suffirait. Il espérait juste que Watson arriverait à déchiffrer son écriture déjà brouillonne à l'habitude, que les cahots du fiacre sur la route n'avait pas arrangeait.
Il avait extirper un petit hibou, qu'il avait fourgué sans ménagement dans une des poches de sa veste lorsqu'il était partit précipitamment du 221B Baker Street suite à une lettre reçue.
Un de ses indics lui signalait un étrange meurtre dans une ruelle sombre le long de la Tamise dans le quartier de WhiteChapel.
Un corps laissé sur les pavés du cul de sac à une rue du chemin de traverse. Un corps avec comme signature sur le ventre l'étrange marque déjà relevée sur d'autre meurtres tous trop proche du chaudron baveur pour que ça soit une coïncidence.
A la lecture du papier il s'était précipité dehors afin d'arriver très vite sur les lieux avant la police, qui aurait vite fait de brouiller les pistes dans leur indéniable bêtise. Cette affaire ne concernait par la police moldu et seul l'inspecteur Lestrade était habilité à comprendre la magie qui était au coeur de cette affaire.
Etant tout deux sorcier ils enquêtaient sur les affaires des deux mondes.
Et indubitablement ici un sorcier était responsable de ses meurtres en série. Les traces magiques qu'il était le seul à repérer de part un talent inné et inexplicable en attestaient.
Tout comme les facultés qu'avait le meurtrier de disparaitre des endroits les plus clos, et où même lui ne pouvait émettre comme hypothèse expliquant la fuite que le transplanage. Mais pourquoi ce mage s'amusait-il à traquer aussi bien des sorciers que des moldus?
Il n'arrivait pas à trouver le schéma logique qui liait toutes les victimes et il espérait qu'examiner le corps lui permettrait d'obtenir des réponses à ses interrogations.
Une fois sur les lieux une des ses interrogations refit surface. Mais pourquoi donc tout ce sang qui imbibait les pavés en une mare rougeâtre et ses marques de lacérations au couteau si le tueur avait une baguette magique? Et cette signature représentant un bout de bois détruit que signifiait-il? Il en était sure c'était la clé.
Soudain, une explication à cette question qui le tourmentait depuis le premier meurtre fit surface. Et si le tueur n'avait plus sa baguette? Après tout le transplanage est encore possible même sans baguette, mais aucune autre trace de magie n'a été découverte auprès des corps.
Il avait donc décommandé son rendez-vous pour le déjeuner avec Watson sans sourciller afin de se rendre au ministère de la magie et fouiller dans les archives du département de la justice magique. Et voir si un sorcier correspondant aux informations déjà récoltées avait vu sa baguette être brisée.