I. Bonne Nouvelle

Tout était calme dans la rue de Privet Drive et tous les habitants dormaient tranquillement.

Tout ? Non! Car au n°4, dans une petite chambre au premier étage, on pouvait entendre le bruit étouffé d'une plume grattant un parchemin.

En effet, le jeune Harry Potter, apprenti sorcier qui allait commencer sa 5° année à Poudlard, la fameuse école de sorcellerie anglaise, était en train de faire le devoir de particulièrement difficile que Rogue, leur "bien aimé" professeur de potion avait donné à ses quatrième année pour les vacances. Décrire les différents effets, aussi bien néfaste que bénéfique, de l'Omnviso, potion permettant devoir l'avenir ou le passé.

Harry, lui n'avait pas besoin de cette potion pour revivre certain des événements les plus douloureux de sa vie. Depuis son retour chez ses moldus -personnes dépourvus de pouvoirs magiques- il y a deux semaines, il revit toutes les nuits la troisième tache de tournoi des trois sorciers -quatre avec lui- où il avait assister à la mort de Cédric Diggory, l'autre champion de Poudlard et ami d'Harry, ainsi que le renaissance de Voldemord. Et Harry savait également à quel point il pouvait être néfaste de voir l'avenir, surtout lorsque celui-ci était en rapport avec Voldemort.

Ce puissant mage noir était effectivement à l'origine de tous les malheurs du jeune homme et de ceux de bien d'autres personnes également. Il avait, quatorze ans auparavant, assassiné James et Lily Potter, parents d'Harry et puissants sorciers, alors qu'Harry n'avait encore qu'un an. Il avait ensuite tenté de jeter le sort de la mort sur ce dernier mais, au lieu de le tuer, il s'était retourné contre son lanceur, le réduisant à moins qu'une ombre. Par cette même nuit, il avait perdu ses parents, vaincu le Seigneur des Ténèbres et il était devenu célèbre dans le monde entier connu comme "le Survivant", seule personne ayant survécut au sortilège mortel 'Avada Kedavra' et ayant vaincu celui qui depuis douze ans faisait régner une terreur sans pareil sur le monde sorcier mais également celui des moldu.

Mais pour le moment, Harry était bien loin de ses sombres pensées, et se demandait bien ce qu'il allait pouvoir écrire lorsque Coq, le hibou de son meilleur ami, Ron fit irruption dans sa chambre par la fenêtre, laissé ouverte pour profiter de l'air frais de la nuit. Il se leva de son lit pour tenter de récupérer la lettre attachée a la patte du jeune hibou, tellement excité par l'idée d'avoir accompli sa "mission" qu'il voletait joyeusement dans toute la chambre mais heureusement sans bruit. Apres une lutte acharnée contre le jeune hibou, il réussit enfin à détacher la lettre de sa patte pour la lire.

"Cher Harry Je t'avais promis de te prévenir dès que l'on avait des nouvelles de Dumbledore et . Ca y est !!! Il a enfin donné son accord!!! Tu ne peux pas savoir comme je suis contant, tu va passer un mois et demi a la maison!!! Tu te rends compte!!! En tout cas toute la famille est ravie de te revoir. Si tes moldus sont d'accord, nous viendrons te chercher le 16 juillet à 14H et, s'ils ne sont pas d'accord; et bien nous viendrons le 16 juillet, disons à 14H. Alors tiens-toi prêt! Cette année nous avons emprunté une voiture au ministère alors qu'ils ne s'inquiètent pas pour leur salon (quoique avec Fred et Georges.) Donne-moi ta réponse par retour de hibou. A demain Ron"

Harry sourit en lisant la lettre de son ami. Il avait fait sa connaissance lors de son premier voyage a bord du Poudlard Express et ils avaient tout de suite sympathiser. Ron était l'avant dernier d'une famille de 7 enfants (dont une seule fille ), les Weasley, longue lignée de puissants sorciers. Hermione, son autre meilleure amie était, elle, d'origine moldu et seule sorcière de sa famille, ce qui ne l'empêchait pas d'être la meilleure élève du collège. Elle était pour l'instant en Bulgarie chez Vicktor Krum, célèbre attrapeur qu'elle avait rencontré l'an dernier puisqu'il était le champion de Dumstrang -l'une des deux autres écoles ayant participé au tournoi, l'autre étant BeauBatons- et donc concurrent de Harry. Ron avait d'ailleurs prit ce prétexte pour en vouloir à Hermione et camoufler ainsi sa jalousie à son égard.

Harry était ravi de pouvoir enfin quitter les Dursley, bien que ceux-ci le laissent tranquille depuis q'il pouvait utiliser la magie, étant maintenant sorcier de second cycle mais également à cause de retour du Seigneur des Ténèbres, bien que celui-ci n'ai pas encore lancé d'action depuis son retour.

Pétunia était la s?ur de sa mère et elle, ainsi que son mari Vernon et leur fils Dudley détestaient tout ce qui n'était pas normal et donc ne supportaient pas Harry. Pendant dix ans, ils lui avaient caché la vérité, lui disant que ses parents étaient morts dans un accident de voiture. Il lui avait fallut attendre le jour de ses onze ans et la venue du demi- géant, Hagrid, son premier ami, pour apprendre la vérité sur ses origines.

Mais à présent, tous ces évènements étaient loin et Harry se préparait à passer un agréable moment avec les Weasley qu'il aimait et qu'il considérait comme sa famille. Il adorait voir à quel point tous les membres de cette famille étaient attachés les uns aux autres et il savait que c'est ainsi qu'il avait vécu sa première année, entouré des gens qui l'aimait, de joie et de bonheur.

C'est sur ses pensées joyeuses qu'il s'endormit pour une nuit sans cauchemar, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.



Harry fut tiré de son sommeil par la 'douce' voix de Pétunia:

- Debout ! Et dépêche-toi! Nous n'avons pas l'intention de t'attendre pour manger! Non mais pour qui il se prend celui-là, toujours a se faire attendre, rajouta-t-elle de mauvaise humeur.

Il se leva donc, s'habilla lentement puis descendit prendre son petit déjeuner. A son entrée dans la cuisine, aucun des membres de sa 'famille' ne lui porta la moindre attention. Il prit place à la table où l'attendaient deux quartiers d'orange et un verre d'eau, Dudley étant toujours au régime bien qu'il continuait à grossir, ses amis lui apportant des gâteaux derrière le dos de ses parents qui se posaient bien des questions.

Harry se demandait comment il pouvait dire aux Dursley que les Weasley, les gens qui avaient ravageaient leur salon l'année passée, qui plus est des sorciers et des gens que Harry aimait, allaient revenir pour le chercher.

Soudain il eut une idée.

-Heu. Oncle Vernon.

-Hum.? Fit celui-ci sans même prendre la peine de relevez les yeux de son journal et avec dans la voix une note de dégoût.

- Je voulais te prévenir que Ron et ses parents venaient me chercher cette après-midi répondit-il avec assurance.

- Hein. Quoi.? Ces personnes qui. Les roux? Ceux qui.? Hors de question! Finit-il par dire alors qu'il devenait de plus en plus rouge

- De toutes façons, ils viennent en voiture cette fois.

- Je t'ai déjà dit non.

- Bon et bien je dois aller écrire une lettre à Sirius, tu sais, mon parrain pour lui dire que je serais ici s'il veut venir me voir puisque je ne par plus. Je pense qu'il ne va pas être très content.

-Ha. Heu. Oui si tu l'avais déjà prévenu que tu partais alors.C'est d'accord mais dit le lui hein, tu n'oublie pas. Et je ne veux pas qu'ils rentrent dans la maison. Bredouilla-t-il tout d'un coup devenu très pale au nom de Sirius Black.

En effet, Sirius Black avait était, quatorze ans auparavant d'avoir trahi le secret des Potter en révélant l'endroit ou il vivait, puis d'avoir tuer Peter Pettigrow et douze Moldus. Mais Harry savait Sirius innocent. En fait, Peter avait été le gardien du secret et non Sirius. C'est donc lui qui avait trahi ses parents et avait ensuite simuler sa mort en prenant sa forme animagus, un rat. Mais Sirius c'était; il y a deux ans enfuit d'Azkaban, la prison des sorciers gardé par les détraqueurs, d'horribles créatures qui se nourrissaient des tous les souvenirs malheureux des gens en les leur rappelant, où il avait passé douze ans enfermé, sachant qu'il était pourtant innocent. Sirius avait retrouver Pettigrow qui s'était fait adopté par les Weasley et était revenu à Ron. Il avait explique la vraie histoire à Harry qui était tout heureux de retrouver le meilleur ami que son père avait à Poudlard. Mais Pettigrow s'était à nouveau échappé et avait retrouver son maître, Voldemort, et avait aider celui-ci à renaître.

Harry ne leur avait pas révéler la vérité pour pouvoir ainsi obtenir plus facilement ce qu'il voulait d'eux.

- Mais vers quelle heure vont-ils venir?

- Vers 14H

- Et que l'on ne te revoit plus des vacances, c'est bien clair?

- Sans problème. Dit-il trop heureux de pouvoir enfin s'échapper de sa prison, bien qu'il ne soit revenu qu depuis 2 semaines.

Ayant finit de manger son 'très' petit déjeuner, il regagna sa chambre, soulagé. Il rassembla toutes ses affaires ce qui ne lui prit pas trop de temps étant donné le peu de choses qui lui appartenaient. Une fois cela fait, il attendit avec impatience 14h pour retrouver son meilleur ami et toute sa famille.



A 13H30, il descendit sa malle ce qui lui prit un certain temps, vu que celle-ci était plutôt lourde et encombrante alors que les escaliers était étroits et tournait à deux endroits. Arrivé en bas, il réalisa qu'il aurait pu utiliser la magie et ainsi ne pas se fatiguer, mais c'était trop tard. Il s'installât devant la porte d'entrée et, au bout de dix minutes d'attentes, il vit l'une des voitures de ministère de la magie s'engager dans la rue. Quelques secondes plus tard, quatre têtes rousses, couleur caractéristique de tous les Weasley, sortir de la voiture. Ron salua chaleureusement son ami tandis que Fred et Georges, les deux jumeaux entrant en 7° année à Poudlard, eux aussi à Griffondor, s'occupaient des affaires d'Harry.

Une fois cela fait, Arthur demanda à Harry où étaient ses moldus, il aurait certainement apprécier parler avec eux des technologies moldus. Le père de Ron était passionné par les moldus. Il travaillait au ministère de la magie au Département du Détournement de l'Artisanat Moldu. Il esquissa un sourire lorsque le jeune homme lui répondit qu'il s'étaient réfugiés dans la cuisine, par peur d'être encore victime d'une mauvaise blague. En effet, à leur deux dernière rencontre avec des sorciers, Dudley s'était retrouvé affublé d'une queue de cochon, puis avait mangé un bonbon qui lui avait fait grandir la langue d'un mètre au moins. Les jumeaux parurent déçu en entendant cela mais ne dirent rien, ils avaient certainement prévu une autre surprise pour le gros cousin d'Harry.

- Bon je crois que, si tout en prêt, nous pouvons y aller.

- Pas d'problème, p'pa, répondirent en ch?ur les jumeaux.

Tous montèrent dans la voiture qui démarra en parti en direction du 'Terrier', la demeure des Weasley.