Eeeeeeeeeeet voilà ! C'est la fin ! URGH ! (༎ຶ⌑༎ຶ) (༎ຶ⌑༎ຶ) (༎ຶ⌑༎ຶ)

Merci pour vos reviews sur le dernier chapitre, Nagron, Holybleu, Cathy, Hanae, Louisana, Hasegawa, Marianclea, Butterflyellow, Le Spleen du Kiwi Bleu, Miss Osaki, Odea, Dryptéis (j'ai réussi!), ConanBlack, Clélia, SiGrimm Taki !

Et pour mes anonychous :

Anoukette : et ouiiii voilà la fin! Argh ! Merci d'avoir lu et commenté jusqu'au bout :D

Mokka : moi aussi, j'ai du mal à me faire à l'idée XD Hi hi ça me fait trop plaisir que tu dises ça :D sois gaga tant que tu veux ! Merci à toi !

Desi : Oui, il s'est dit "bah, puisque c'est fait, c'est fait", et il est passé à autre chose sachant que Steve changerait pas d'avis. Le fiston est encore plus têtu que le père... Merci beaucoup !

Boubie : désolée Boubie, j'ai aussi eu la flemme de chercher ton compte dans mon historique de mails pour répondre directement XD Contente de pas m'être trompée hahaha ! Comme tu dis ! Un peu d'amour enfin, ça fait du bien XD Il reste juste l'épilogue que voici !

Swmo : Merci beaucoup ! Si t'en veux d'autres, j'en ai quelques autres Stucky sur mon profil, tu peux aller voir ^^

Rhea : Merci ! Et merci d'avoir commenté jusqu'au bout, ça m'a fait très plaisir ^_^

Ride The Stars : Merci beaucoup ! Oui j'ai d'autres projets Stucky, j'ai déjà commencé à en publier quelques-uns :) Et sinon mon seul pairing chéri, en ce qui concerne Marvel, c'est Stucky. Les pairings Hawksilver/IronHawk/IronFrost ne m'intéressent pas trop, et je voue une légère aversion au Stony, donc ça c'est sûr que j'écrirai jamais dessus xD

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C'est donc la fin ! (⋟﹏⋞)

Je voulais dire UN GROS MERCI à vous tous d'avoir suivi cette histoire et de l'avoir commentée jusqu'au bout, d'avoir partagé vos réactions avec moi chaque semaine. C'était un vrai plaisir, j'ai passé un super moment, c'était le bonheur d'updater un nouveau chapitre tous les lundis. Je suis ravie ravie ravie que cette histoire vous ait plu, vous avez été UN PUBLIC FORMIDABLE, JE VOUS AIME !

Merci aussi à tous ceux qui sont restés silencieux mais qui ont mis la fic en follow ou en favoris ! (Sachez que je vous vois quand même hin hin hin!)

Et surtout, UN ÉNORME MERCI A MÉGARA pour ses corrections de fautes d'orthographe, ses suggestions stylistiques, ses commentaires jouissifs et hilarants, son œil incroyable pour les petits détails, sa capacité à analyser des procédés absolument pas faits exprès, sa curiosité qui me poussait à construire toujours un peu plus cet univers, et son aptitude à gagatiser avec moi pendant des pages et des pages et des pages de mails sur Stucky. MERCI, MERCI, JE T'AIME TRÈS TRÈS FORT, MERCI INFINIMENT ! Je suis tellement tellement tellement tellement heureuse que cette histoire nous ait permis de nous rencontrer, y'a pas de mots. *gros gros gros câlin de la mort qui tue* *mais pas tout à fait parce que je veux te garder en vie pour qu'on continue à hystériser ensemble xD* (○゜ε^○)

Et maintenant, place à l'épilogue ! J'ai mal calculé mon coup, j'aurais dû le poster dimanche dernier, ça aurait été complètement raccord avec le contexte politique français XD

Bonne lecture !


Épilogue : un an et quatre mois plus tard.

(6 novembre 2018)

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Bucky, Sam et Natasha avaient voté dans leur circonscription, dans une école maternelle du côté de Brooklyn Heights. Il y avait évidemment eu quelques plaisantins pour demander à Bucky s'il allait donner sa voix à son beau-père ou non. Bucky s'était contenté de sourire et était rentré dans l'isoloir, où il avait bien sûr scellé son vote pour Joseph Rogers.

Le coming out particulièrement médiatisé de Steve Rogers, l'année précédente, avait fait vertigineusement chuter père et fils dans les sondages, comme c'était à prévoir ; mais malgré tout, Joseph Rogers avait gagné la primaire démocrate, et sa cote était remontée petit à petit au fil des mois et des discours.

Toujours était-il que Bucky s'était réveillé ce matin-là avec la boule au ventre, en se demandant si ce serait de sa faute si Joseph Rogers n'était pas réélu. Il espérait de toutes ses forces que ça n'arriverait pas ; son adversaire républicain, Alexander Pierce, était un beau parleur et savait charmer les foules, mais Bucky avait pour lui une hostilité instinctive, et il souhaitait vivement le voir échouer.

Bucky avait envisagé d'attendre les résultats de l'élection avec ses amis dans l'appartement qu'il partageait avec Steve à Brooklyn Heights, mais alors qu'il sortait de l'école maternelle, à dix heures trente du matin, Steve l'appela.

Steve dépendait lui aussi de la circonscription de Brooklyn, mais il avait obtenu de pouvoir voter quelques jours en avance, afin d'être libre de passer la journée à Washington.

– Alors ? demanda Steve. C'est fait ?

– Oui, c'est bon. Je pense qu'on va retourner à l'appartement pour le reste de la journée.

Dans l'état de New York, le jour de l'élection était férié, ce qui signifiait, en théorie, que Bucky n'était pas obligé d'aller travailler. Non que le SSR soit du genre à respecter ce genre de concept, mais contrairement à Natasha, qui était un de leurs précieux agents sur le terrain, Bucky effectuait principalement du travail de bureau, et avait potentiellement droit à ses jours de congé.

(Mais Nick Fury, en l'engageant, lui avait fait entrevoir la possibilité qu'il devienne à son tour un agent du SHIELD, une fois qu'il aurait réussi à gérer ses traumatismes – et bien évidemment si son travail actuel au sein du SSR était satisfaisant. Ce qui était le cas. Bucky ne faisait jamais rien par-dessus la jambe.)

– Vous ne voulez pas venir attendre le résultat des élections avec nous à Washington ?

– Ah bon ? dit Bucky, surpris. Ton père ne préfère pas rester en famille ?

– Tu es ma famille, Bucky, répondit Steve d'un ton vaguement exaspéré. Et surtout, j'ai envie de passer la soirée avec toi. Si on gagne, on fêtera ça ensemble… et si on perd, tu seras là pour me consoler.

Bucky ne put s'empêcher de sourire.

Finalement, Sam et Natasha acceptèrent de passer la soirée à la Maison Blanche en compagnie présidentielle (il n'y eut pas besoin de beaucoup les forcer), et ils prirent la route en début d'après-midi.

Lorsqu'ils arrivèrent, ce fut Happy qui vint les chercher pour les emmener au troisième étage.

– Mr. Joseph Rogers n'a pas encore fini sa journée de travail, annonça-t-il, mais il a demandé à organiser un repas pour ce soir. Mr. Steve Rogers devrait bientôt arriver.

Comme toutes les autres pièces du troisième étage, le salon dans lequel ils attendirent n'était pas soumis à la stricte décoration de la Maison Blanche, luxueux et pompeux. Il y avait des canapés de cuir, une table basse sur laquelle attendaient déjà de petits amuse-gueules, une immense télévision murale, un recoin dédié à la lecture et un minibar au bout de la pièce. Sam était radieux. Natasha était impassible.

Avant Steve arrivèrent deux des autres invités de la soirée, Peggy Carter et son compagnon, Daniel Sousa. Bucky se demanda un instant si l'ambiance ne risquait pas d'être bizarre, mais Daniel ne paraissait pas du tout nerveux d'être invité chez l'ex-fiancé de sa petite amie, et pour ne rien gâcher, c'était quelqu'un de très sympathique, comme Bucky ne tarda pas à s'en apercevoir ; il était vétéran, lui aussi, blessé à la jambe pendant la guerre, et se déplaçait avec une canne. Bucky, Sam et lui avaient beaucoup de choses en commun.

Clint Barton était également invité, et Natasha fit semblant de s'en ficher, mais Bucky savait, en regardant la façon dont elle le suivit des yeux lorsqu'il arriva, qu'elle était absolument enchantée qu'il soit là. Clint, qui n'avait pas d'image à entretenir, n'hésita pas un instant à passer le bras autour de son cou et à la monopoliser pour le reste de la soirée.

Steve arriva juste après, et comme toujours, il se dirigea en ligne droite vers Bucky pour l'embrasser, comme s'il ne voyait que lui dans la pièce – et seulement ensuite se tourna-t-il vers les autres pour les saluer. Il était dans un état d'excitation palpable.

– Erik Selvig prédisait la victoire de mon père, hier ! s'exclama-t-il.

– Tu nous l'as déjà dit, Steve, dit Bucky gentiment.

Erik Selvig était un analyste particulièrement réputé dans le monde de la politique, car ses prévisions, basées sur un système informatique complexe, se révélaient souvent exactes.

– On va faire mordre la poussière à Alexander Pierce ! s'exclama Steve. Ce pourri verra bien qu'il n'avait aucune chance d'être président.

Son agitation ne fit qu'augmenter au cours de la soirée, surtout lorsque son père finit par les rejoindre, pile pour le dîner. Lui-même était d'un calme exemplaire, mais Steve renversa une carafe d'eau sur la table, brisa son verre de vin en le reposant trop brutalement, et fit tomber sa fourchette par terre deux fois. Il fallut que Bucky lui tienne la main pour l'empêcher de casser quoi que ce soit d'autre.

À côté de lui, Joseph Rogers avait l'air d'un modèle de placidité.

– Il y a plus de monde que lors de ma première élection, sourit-il. On était trois seulement, avec Steve et Peggy. Mais je crois que je préfère quand c'est plus animé.

Il lança un clin d'œil à Bucky, qui lui rendit un sourire. Au cours de l'année précédente, Bucky s'était étonné de la facilité de sa relation avec son beau-père ; il s'était attendu à quelque chose de compliqué, teinté de froideur, de ressentiment, peut-être – mais une fois que Joseph Rogers avait définitivement admis l'idée que Steve et Bucky étaient en couple pour le rester, il s'était montré parfaitement amical.

Lorsque les premiers résultats commencèrent à tomber, Steve était si survolté qu'il fallut que Bucky le maintienne de force sur le canapé pour qu'il ne fasse pas les cent pas dans le salon.

– La courbe live des projections du New York Times lui donne presque 60% de chances de gagner ! s'exclama Steve, tellement énervé qu'il faillit donner une baffe à Bucky en faisant ses grands gestes pour s'exprimer.

– Cent trente grands électeurs contre cent deux pour Pierce, remarqua Peggy.

Les États-clés, avait appris Bucky au cours des semaines précédentes, étaient la Floride, l'Ohio, le Michigan, le Wisconsin et la Caroline du Nord. Le scrutin était généralement serré, et si Joseph Rogers les gagnait, il était assuré de redevenir président.

À 22h25, la télévision annonça que Joseph Rogers avait gagné dans l'Ohio. Steve bondit de joie. Les autres retinrent leur souffle. Joseph se servit un verre de martini.

À 23h05, la Floride tomba elle aussi dans l'escarcelle du président. Steve embrassa passionnément Bucky, comme s'il avait eu un rôle primordial à jouer dans cette petite victoire (alors que Bucky n'avait même jamais mis les pieds en Floride).

À 23h09, Joseph Rogers obtint le Michigan. Cette fois, tout le monde cria dans la pièce, et Steve se leva pour aller serrer son père dans ses bras comme s'il avait déjà gagné.

À 23h46, l'Iowa fut acquis, suivi deux minutes plus tard par le Wisconsin. Le doute n'était plus permis ; Joseph Rogers ferait un deuxième mandat.

Steve avait atteint un tel degré d'énervement que Bucky crut qu'il allait faire une attaque cardiaque – au lieu de ça, il fut submergé de baisers et de câlins, tandis que les autres fêtaient la victoire de façon un peu plus normale, en remplissant à nouveau leur verre et en trinquant.

Un peu après minuit, Alexander Pierce appela Joseph Rogers pour admettre sa défaite, comme le voulait l'usage, et le président descendit avec tout le reste de la troupe pour rejoindre son quartier général, où tous ses partisans s'étaient rassemblés dans l'attente de sa victoire, et faire son allocution.

Alors qu'il parlait sur l'estrade bleue installée pour lui, applaudi et acclamé par des milliers de partisans, Steve, dans les coulisses, se tourna vers Bucky, rayonnant.

– On a gagné.

– Crois-le ou non, j'ai vu, sourit Bucky. Et je pense que ma main s'en souviendra encore pendant quelques jours.

Heureusement, c'était celle de métal que Steve avait serrée avec une force de taureau tout au long de la soirée ; sinon, Bucky aurait probablement dû faire un petit séjour à l'hôpital avec les métacarpes en charpie.

– Je suis content qu'on n'ait pas tout fichu en l'air, tout de même, ajouta Bucky d'un air pensif. Je m'en serais voulu si ton père n'avait pas été réélu à cause de nous.

– Je m'étais dit quelque chose, dit Steve d'un ton lointain, comme s'il n'avait pas entendu ce que Bucky venait de dire. Si mon père gagnait. J'avais fait… une sorte de pari avec moi-même.

– De pari ?

– Oui.

Il prit une inspiration, et Bucky le regarda attentivement, l'air inquiet.

– Steve ?

– Je vais arrêter la politique, annonça Steve.

Bucky le saisit par les épaules, les yeux écarquillés.

Quoi ?!

– Je demanderai à mon père de nommer un autre Chef de Cabinet. J'arrête la politique.

– Mais pourquoi ? Qu'est-ce que tu veux faire à la place ?

– Je pense me consacrer uniquement aux missions du SHIELD. C'était terrible de faire les deux en même temps, ces dernières années, et même si on travaille ensemble, maintenant, j'ai envie de passer encore plus de temps avec toi. Et comme le quartier général du SSR est à New York…

– Steve…

– Et puis, depuis que j'ai fait mon coming out, il n'y a plus grand-monde qui a envie de travailler avec moi en politique. Ça fausse mes missions diplomatiques. J'ai envie d'arrêter.

– Ok, répondit Bucky, éberlué. Le SHIELD à plein temps, tu es sûr ?

– Plus ou moins, sourit Steve. Et si ça ne me plaît pas, je laisserai tout tomber et je deviendrai dessinateur de comics ou de contes pour enfants.

Bucky éclata de rire.

– Je trouve que ça te va bien.

– Tu es d'accord, alors ? demanda Steve d'un ton inquiet.

Se retenant de lever les yeux au ciel, Bucky saisit la nuque de Steve pour le tirer vers lui et l'embrasser.

– Je n'ai rien à dire, c'est ta décision, répondit-il doucement. Mais je ne suis pas contre le fait de passer plus de temps avec toi, pour être honnête.

– Alors c'est décidé, sourit Steve. Je n'aurai plus besoin d'alterner sans cesse entre Washington et New York…

– Je n'aurai plus besoin de dépenser des fortunes en essence pour venir te voir à l'improviste.

– J'aurai enfin le temps de te faire l'amour le matin avant de partir au travail.

– Tu le fais même quand tu es en retard, remarqua Bucky.

Steve éclata de rire.

– Je continuerai, alors.

– Y'a intérêt.

Les mains sur ses hanches, Steve se pencha pour l'embrasser ; de l'autre côté de la cloison de bois, dix mille personnes scandèrent leur joie, et Bucky songea fugitivement que finalement, il était bien content d'avoir accepté de venir à Washington pour recevoir la Médaille d'Honneur, et que Natasha, comme toujours, avait eu raison : ce coup de téléphone, un certain jour d'Halloween, deux ans plus tôt, avait effectivement changé sa vie.

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FIN

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Et voilààààà ! (T⌓T) (T⌓T) (T⌓T)

Je vous retrouverai avec plaisir sur d'autres histoires, j'ai plein de projets Stucky en cours, stay tuned !

Anonychous, désolée à l'avance, cette fois, je ne pourrai pas répondre à vos commentaires !

Note : j'aimerais bien à l'occasion (quand j'aurai le temps) écrire des side-stories et des timestamps sur les loustics (ce qui s'est passé entre la fin et l'épilogue, etc.) Si vous avez des envies particulières, n'hésitez pas à me le faire savoir !

MERCI POUR TOUT, JE VOUS AIME !

A la prochaine !