s/7502401/1/Written-in-the-Stars
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Bonjour, Lissa Bryan nous a sollicitées pour que nous reprenions la traduction de sa fic, voici donc :
ECRIT DANS LES ETOILES
de
Lissa Bryan
Traduite et corrigée par Zveka et Isnoname
Rien ne nous appartient sauf la traduction…
Edward est le roi d'une race à l'agonie, sa planète est déchirée par la guerre civile. Bella est enlevée pour devenir son épouse… d'étudiante à reine… Pourra-t-elle apprendre à aimer cet homme étrange et l'aider à sauver son peuple?
31 chapitres
CHAPITRE UN – QUAND JE SUIS PARTIE
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Bella étendit la couverture en haut de la colline sous un arbre et déballa ses affaires.
Un mot de suicide dans un sachet en plastique avec un caillou à l'intérieur pour l'empêcher de s'envoler. Fait.
Un revolver chargé. Fait.
Un sac à dos vide. Fait.
Elle s'installa sur la couverture et se pencha en arrière contre le tronc d'arbre pour regarder le soleil se coucher sur Puget Sound une dernière fois. Cette beauté réconfortait toujours son âme. Elle plia ses genoux sous son menton et les serra, frissonnant légèrement à cause de l'humidité et de l'air qui refroidissait. Le soleil couchant teintait les nuages à l'horizon d'un rouge ardent bordé de pourpre. Elle ferma les yeux pour savourer le bruit des vagues, le cri des mouettes et le parfum de la brise de l'océan. C'était ici qu'elle avait toujours été la plus heureuse. Ça paraissait juste que tout se termine ici.
Une dernière fois elle repassa son autre liste dans sa tête, voulant s'assurer qu'elle n'avait rien oublié. Elle avait nettoyé son appartement pour que ses parents n'aient pas à le faire. Elle leur avait dit qu'elle partait ailleurs dans un meilleur endroit après la fin du trimestre, ce qui était techniquement vrai. Avec cette excuse elle était arrivée à donner tous ses biens à des œuvres caritatives au lieu de les stocker quelque part, gardant quelques objets qu'elle voulait que ses parents aient. Son chat avait été pour Mme Cope dans le couloir et elle savait qu'il aurait une bonne maison là-bas.
Tous ses services avaient été déconnectés et payés. L'abandon de l'université avait été la dernière étape, régler avec reste des charges. Elle ne voulait pas que quelque chose reste à la charge de ses parents après sa disparition, elle les avait déjà assez embêtés comme ça. Il y avait même quelques centaines de dollars laissés sur son compte en banque qui devaient servir à payer la crémation sans service, spécifiée dans son testament. Elle ne voulait pas que ses parents chagrinés aient à payer les frais d'un enterrement auquel personne d'autre qu'eux n'assisterait.
C'était l'heure. Le soleil avait glissé sous l'horizon, le dernier rayon du disque orange brillant avait disparu derrière les vagues.
Bella ramassa le sac à dos et le pistolet. Quelque chose attira son attention et elle regarda en arrière vers les arbres. L'air semblait miroiter comme un mirage en plein été puis une porte apparut. Bella resta bouche bée. Son esprit se rappela The Truman Show et pendant un instant bizarre, elle se demanda si le monde autour d'elle tournait rond.
Une femme sortit par la porte, ses yeux scrutant les alentours jusqu'à ce qu'ils se posent sur Bella. "Oh, bien," dit-elle. "Nous sommes arrivées à temps." Elle leva la main, tenant quelque chose semblable à une petite télécommande. Elle la pointa vers Bella et le monde devint noir.
Bella eut du mal à ouvrir les yeux. Ses paupières lui donnaient l'impression d'avoir été collées et sa bouche était sèche. Elle avait aussi légèrement mal à la tête, comme si elle avait trop bu la veille mais elle ne pouvait pas se souvenir. Elle se redressa et regarda autour d'elle totalement confuse. Ce n'était pas sa chambre. Murs blancs, sol brun couvert de ce qui ressemblait à du linoléum, un lit très étroit avec des draps blancs.
Le mur s'ouvrit, bien que Bella ne voit pas le contour d'une porte. Une femme entra et soudain Bella se souvint du France d'avoir vu cette femme ouvrir une porte dans l'air. Bella resta assise dans un état de déni impuissant qui arriverait à tout le monde après avoir vu quelque chose d'impossible et voulant une explication qui remettrait le monde de nouveau sur son axe.
"Bonjour, Bella," dit la femme, d'un ton joyeux et chaleureux, mais laissant un arrière-goût de fausseté, comme une hôtesse de l'air qui se forçait à sourire si souvent que son sourire avait l'air faux. Elle portait une longue tunique argentée qui se séparait au-dessous de la taille pour révéler des leggings noirs. Ses cheveux étaient à peu près la même couleur que ceux de Bella, un riche brun acajou, ses yeux presque de la même teinte exacte. Elle avait l'air vaguement familière mais Bella ne pouvait pas la placer… "Je suis Lauren. Ne paniquez pas, d'accord? Vous êtes en sécurité et personne ne vous fera du mal."
"Où suis-je?" demanda Bella.
Lauren était assise à l'extrémité du lit de Bella qui replia se jambes, serrant ses genoux étroitement. La réaction de Bella n'enleva pas le sourire de Lauren. "C'est toujours la partie difficile. Bella, on m'a envoyé pour vous amener à votre nouvelle maison sur une autre planète."
Bella attendit. "C'est une blague?"
"Ce n'est pas une blague. Vous êtes la correspondance génétiquement parfaite pour l'Empereur des Neuf Planètes Fédérées et vous allez être l'Impératrice."
Bella regarda. "Ouais, d'accord. Ha ha. Laissez-moi sortir d'ici. Je veux partir."
Le sourire de Lauren ne faiblit pas. Au contraire il devint encore plus fermement plâtré sur son visage. "Vous ne pouvez pas partir."
"Vous ne pouvez pas me retenir contre ma volonté. C'est du kidnapping!" Bella tapota ses cotes pour prendre le portable qu'elle avait habituellement dans sa poche mais elle n'avait pas de poche. Elle ne portait pas les vêtements qu'elle portait dans le parc. Elle était vêtue d'une tunique couleur bordeaux semblable à celle de l'autre femme, bien que la sienne fût couverte de broderies complexes et des pierres rouge-noir encadrant l'encolure. Elle commença à tâter ses cheveux et trouva un bandeau de pierres dessus et elle vit une nouvelle bague à son majeur. "Qu'est-ce que tout cela?" demanda-t-elle.
"Quelques-uns de vos nouveaux bijoux," lui dit Lauren.
"Écoutez, ce n'est pas drôle," dit sèchement Bella. "Je veux mes vêtements et je ne veux pas être dans votre show télé stupide ou peu importe ce que c'est. Je veux sortir d'ici. Maintenant! " Elle cria le dernier mot puisque Lauren ne bougea pas pour la libérer.
Lauren prit une petite tablette de sa poche et pressa dessus. Une image apparut dans l'air au-dessus, l'image d'une galaxie en spirale qui pivotait lentement. Bella passa sa main à travers l'image et regarda autour pour trouver une explication alternative possible mais elle savait que contrairement aux épisodes de Star Trek, la technologie des hologrammes n'existait tout simplement pas, en particulier des images aussi détaillées que celles-ci. "Ceci est la Voie Lactée", dit Lauren. Elle toucha la tablette et afficha l'image de plusieurs galaxies dans un univers plus grand. Lauren toucha l'hologramme et zooma sur une autre galaxie. "... Et ici c'est la galaxie Forx, à des milliards d'années-lumière de la Terre."
"Comment est-ce possible?" demanda Bella. "Même si nous avons voyagé à la vitesse de lumière, il nous faudrait des milliards d'années avant d'arriver."
"Eh bien, il se trouve qu'Einstein avait raison quand il a dit que plus on s'approche de la vitesse de la lumière, plus notre masse devient infiniment grande. Donc, pour se déplacer sur de grandes distances, il faut plier l'espace, comme ça ... " Lauren tapota sur la tablette et montra à Bella l'univers plié comme une feuille de papier, ce qui mit les deux galaxies très espacées l'une à côté de l'autre. Ça ressemblait beaucoup à la théorie des cordes et le truc des dimensions supplémentaires qui avaient fait des cours d'astronomie de Bella un véritable cauchemar. "Et le temps, aussi," conclut Lauren.
"J'ai voyagé dans le temps, aussi?" Le mal de tête de Bella empirait à chaque minute. Vraiment, si ces gens, quels qu'ils soient, voulaient qu'elle gobe cette histoire, ils auraient dû trouver des détails plus crédibles.
"Près de trois mille ans," dit Lauren.
Bella leva les yeux au ciel. Lauren avait l'air un peu irritée mais garda son sourire fermement en place. "Les railleurs sont toujours pires que les crieurs," dit-elle." Vous allez voir que je dis la vérité assez tôt. Mon travail est de vous faire une brève introduction, pour essayer que votre transition soit plus facile. Ils pensent que c'est plus facile pour les femmes si elles voient un autre être humain en premier."
"Je veux voir un extra-terrestre, alors," la défia Bella.
Lauren haussa les épaules. "D'accord, si vous le voulez vraiment." Elle appuya sur un bouton sur la tablette et quelques instants plus tard, quelqu'un... non, quelque chose entra dans la chambre et Bella essaya d'étouffer un cri. C'était énorme, près de trois mètres de haut et mince, avec de longs membres frêles et tenant dans une main un long bâton en bois. Complètement chauve, sa peau bleue était aussi lisse qu'un œuf. Ni le nez ni les oreilles ne perturbaient l'ovale parfait de sa tête. Les petites fentes où son nez devait être s'ouvraient et se fermaient à chaque respiration. Sa bouche était une ligne sans lèvres. La chose se mit à genoux devant elle, la regardant avec de patients yeux triangulaires.
Bella essaya de rester calme, de contrôler sa respiration, de ne pas reculer, de ne pas trembler. Elle échoua lamentablement aux quatre. Hollywood pouvait faire des choses assez incroyables avec le maquillage mais cette créature ne pouvait tout simplement pas être truquée.
"C'est Tanya," dit Lauren. "C'est votre garde du corps."
La créature était une femme? Sa poitrine nue était complètement plate, sans mamelons. Elle portait un pantalon avec des jambes si énormes que ça ressemblait plus à une jupe qu'à un pantalon et ses pieds palmés étaient nus. Bella se força à tendre sa main.
"C'est… agréable de… vous rencontrer."
Tanya s'inclina au-dessus de la main de Bella, son front la touchant presque. "Salutations, Alpha Prima," dit-elle, sa voix était tellement grave qu'on aurait dit qu'elle sortit du fond d'un puits. Bella vit un éclat de dents pointues et triangulaires. "Je suis honorée de vous servir."
"Vous pouvez y aller maintenant, Tanya," dit Lauren. "Nous vous appellerons quand elle sera prête."
Tanya partit, se déplaçant gracieusement comme un navire sur l'eau.
"Maintenant, vous me croyez?" demanda Lauren, un soupçon de sarcasme dans la voix.
Aussi horrible que ça semblait, Bella commençait à la croire. "Comment? Pourquoi…?" Elle tremblait violemment, sa tête tournait comme si elle allait s'évanouir.
"Respirations profondes", commanda Lauren. "Allez, Bella. Respirez profondément."
Bella fit comme commandé. Après quelques minutes, elle sentit son pouls ralentir à un rythme proche de la normale. "Pourquoi moi?" dit-elle. "Dans toute la galaxie, pourquoi moi, Bella Swan? Pourquoi l'empereur n'épouse pas une femme de sa propre planète?"
"Parce qu'il n'y a pas de femmes sur Volterra", dit Lauren. "Il y a des siècles, les femmes de sa race ont commencé à disparaître. Ils n'en ont jamais trouvé la raison. Pour survivre, ils ont commencé à visiter les planètes proches pour trouver des femmes qui étaient assez proches génétiquement pour pouvoir se reproduire avec eux. Au fil du temps, ils ont commencé à inclure de plus en plus de planètes dans leur recherche. La Terre n'est sur leur radar que depuis une centaine d'années. A un moment donné un archéologue a déterré vos os ou un truc comme ça et votre ADN a été saisi dans l'ordinateur. Lorsque vous êtes sortie comme un génétiquement compatible, j'ai été envoyée pour vous trouver."
"Et si j'avais été mariée?"
Lauren secoua la tête. "Vous n'auriez pas été entrée dans la base de données si vous étiez déjà en couple ou si vous aviez des enfants. Les Volturi n'ont aucune notion du divorce. Une fois que vous êtes mariés, vous êtes mariés pour toujours, même si vous vivez séparément. "
L'esprit de Bella alla à contrecœur vers Mike mais penser à lui ne lui fit pas aussi mal qu'autrefois. S'il n'avait pas rompu leur engagement elle n'aurait jamais été enlevée. Pourtant, voilà une autre façon dont il avait foutu sa vie en l'air.
"L'Empereur... il ne ressemble pas à Tanya, n'est-ce pas?" demanda Bella.
Lauren secoua la tête. "Non, elle est Dynali, ils ne sont pas génétiquement compatibles. Venez, je vais vous montrer à quoi ressemble l'Empereur." Elle tapota sur la tablette et l'image d'un homme clignota en l'air.
"Il a l'air humain," dit Bella, soulagée. L'homme qui tournait dans l'air devant elle avait les cheveux roux-brun, et la peau pâle, plus pâle encore que la sienne.
Lauren hocha la tête, tapota sur la tablette rapidement et l'image disparut. "Ils sont très semblables. Juste quelques différences mineures."
"C'est simplement trop étrange," murmura Bella. "Je ne peux pas…" Sa tête tourna à nouveau.
"Son nom est Edward," continua Lauren, comme si Bella n'était pas défaite devant elle.
"Edward? Le nom du roi extraterrestre est Edward?" Bella n'était pas loin de rire hystériquement, de s'effondrer pour finir chez les dingues ce qui avait été une possibilité toute sa vie. Peut-être qu'elle était dans un asile et tout ceci n'était qu'un fantasme bizarre.
"Eh bien, bien sûr son nom n'est pas réellement Edward mais votre implant traducteur a choisi l'équivalent anglais le plus proche."
"Attendez, ne sautons-nous pas quelque chose? Qu'est-ce que l'implant traducteur?"
"Il ne parle pas l'anglais et vous ne parlez pas le Volturi. C'est un problème lorsque vous avez plusieurs planètes avec de multiples cultures dans la même Fédération. La puce est un peu comme l'un de ces implants cochléaire qui traduit le son en impulsions électriques qui sont lus par votre cerveau. Il entend ce que dit la personne et le traduit instantanément à votre cerveau afin que vous puissiez le comprendre. Lorsque vous répondez, leurs puces font la même chose pour eux. C'est quelque chose qui leur est implanté dès leur naissance dans cette galaxie. Vous pouvez l'appeler Edward et il va entendre son vrai nom dans sa tête."
Bella tendit la main et toucha ses oreilles mais ne ressentit rien d'inhabituel. Lauren interpréta correctement son geste. "Oui, vous avez eu une opération au cerveau pour implanter la puce et réparer quelques petites choses. Leur technologie médicale est si avancée qu'ils peuvent le faire sans laisser de cicatrices."
"Quelles petites choses?" demanda Bella. Une race tellement avancée qui pouvait construire un vaisseau spatial et savait littéralement plier l'espace était une chose mais l'idée de quelqu'un bricolant dans son cerveau était très déconcertante. Sa tête était déjà trop merdique sans ça.
"Vous avez eu quelques ... euh ... fils croisés, dirons-nous. Votre cerveau ne produisait pas les bons produits chimiques, ce qui explique pourquoi vous avez lutté avec la dépression toute votre vie."
"Et vous pouvez arranger ça, juste comme ça?" Bella était étonnée. Elle pensait aux innombrables médicaments qu'elle avait pris, certains qui avaient eu des effets secondaires pires que la maladie qu'ils étaient censés traiter, toujours cherchant le médoc magique ou une combinaison de plusieurs médicaments pour qu'elle devienne comme tout le monde. Et maintenant, elle était guérie et c'était quelque chose que son esprit n'était tout simplement pas prêt à enregistrer. Elle ne savait pas ce que c'était de vivre normalement et assez étrangement, c'était un concept presque effrayant. Elle savait qui Déprimée-Bella était. Elle n'avait jamais rencontré Normale-Bella et ne savait pas qui elle était.
"Ils peuvent réparer beaucoup de choses", dit Lauren. "Y compris les petits défauts dans votre code génétique. Vous n'allez plus vieillir comme un être humain normal. Vous allez vivre aussi longtemps qu'un Volturi, ce qui est environ 400 ans, et vous n'êtes plus sensible à des choses comme le cancer."
"S'il vous plaît," dit Bella, son esprit prêt à craquer, incapable de traiter toutes ces informations.
"Laissez-moi partir. Je ne peux pas faire cela."
"Vous ne pouvez pas revenir en arrière", lui dit Lauren. "C'est impossible. Rappelez-vous tous ces films de voyage dans le temps dans lequel les personnages doivent éviter de se voir eux-mêmes? Eh bien, c'est un peu plus compliqué que cela. Il faudrait arriver exactement au moment où vous êtes partie, parce que vous ne pouvez pas exister dans deux univers en même temps. Nous ne disposons pas de la capacité d'être aussi précis. Nos arrivages sont habituellement précis à deux ou trois jours près. C'était ma deuxième tentative. La première fois, je suis arrivée juste après vos funérailles."
"Funérailles," répéta doucement Bella. Ses parents devaient avoir ignoré ses désirs, ce qui avait du sens, étant donné que Lauren avait dit que son ADN avait été récupéré à partir d'os. "Qu'est-ce que mes parents pensent qu'il m'est arrivé maintenant?"
"Ils vont penser que votre corps a dû tomber dans la mer et qu'il a été emporté par le courant, sans jamais pouvoir être récupéré. Voilà ce que les articles de journaux disent, de toute façon."
"Mais ça n'a pas de sens," cria Bella. "Si je suis ici, il n'y a pas de corps pour que les archéologues le découvrent."
"Ça n'a pas besoin d'être des os", dit Lauren. "Ça pouvait être quelque chose avec votre ADN dessus et qui pourrait être définitivement lié à vous. Nous avons trouvé une femme parce que sa mère avait gardé sa première dent de bébé et qu'elle a fini dans un musée…"
"Qu'est-ce qu'il se passe si je refuse d'épouser l'Empereur?" demanda Bella. "Je ne peux pas refuser, non?"
Lauren haussa les épaules. "C'est à vous de décider mais la plupart des femmes finissent par être incapables de refuser au final. Les mâles Volturi peuvent être très charmants et persuasifs. Dès qu'il vous rencontrera, il pensera qu'il est amoureux de vous et il fera tout pour vous gagner. Mais si vous le refusez, vous reviendrez dans la base de données pour voir si vous correspondez à quelqu'un d'autre."
"Etes-vous en couple?"
Les yeux de Lauren clignèrent et son visage se vida. "Mon compagnon est mort alors je suis retournée dans la base. Mais il se passera probablement un long temps, peut-être jamais, avant que je corresponde à quelqu'un d'autre. "
"Pourquoi?"
Elle vit la mâchoire de Lauren se crisper. "Je ne suis pas une grande priorité. Vous, d'autre part, l'êtes. Mais ne vous méprenez pas, même si vous refusez tous les mâles qui vous correspondent génétiquement, vous demeurerez sur Volterra pour le reste de votre vie. Il n'y pas de retour en arrière. C'est impossible. S'il vous plaît, si vous ne croyez pas tout ce que je vous dis, croyez cela. Je ne veux pas vous donner de faux espoirs. Vous ne pouvez pas revenir dans votre temps et la Terre d'aujourd'hui n'est pas un endroit que vous voulez revoir."
"Combien de temps cela nous prendra pour nous rendre sur la planète de l'Empereur?"
"Eh bien, en fait… Nous y sommes déjà!"
Il était temps d'empêcher un autre épisode d'hyperventilation. Lauren était vraiment irritée avec elle, son sourire de plus en plus faux. Elle tira une Bella protestante à ses pieds et ouvrit la porte. Bella ne voulait pas passer à travers cette porte. Ici, au moins, tout semblait sûr. Là-bas, elle ne savait pas ce qu'elle allait voir. Lauren la poussa vers la porte.
"Allez, Bella! Je suis fatiguée et je veux rentrer chez moi."
"Où sont mes chaussures?" demanda Bella. Le sol était lisse et aussi chaud que la chair mais sûrement, elle n'était pas censée se promener pieds nus.
"Vous n'en avez pas besoin," fut tout ce que dit Lauren.
Bella hésita sur le pas de la porte, détestant comme toujours avancer vers l'inconnu. Lauren roula les yeux. "Vous êtes parfaitement en sécurité, je vous assure. Les femmes sont pratiquement sacrées dans leur culture."
Elle fut propulsée dans ce qui semblait être un couloir avec des murs en pierre et un plafond si haut qu'il disparaissait dans l'ombre. Bella ne pouvait pas dire d'où la lumière venait. Tanya, la femme bleue, se leva d'où elle était agenouillée devant la porte, avançant vers Bella. Son garde du corps. "Ne craignez rien, petite reine", dit-elle. "Je vais vous protéger."
Lauren les conduisit vers une porte, enfin une que Bella pouvait voir et elle fut soulagée après avoir été dans cette pièce où elle ne savait pas où la sortie se trouvait. C'était déconcertant d'avoir ce qui semblait être un mur solide s'ouvrant soudainement mais n'ayant aucune idée de comment l'ouvrir elle-même. La porte était ronde, comme une porte de Hobbit mais très haute. Si les portes et les couloirs et la taille de son garde du corps était une indication, ce peuple étaient d'une très grande taille.
"Une dernière chose," dit Lauren, s'arrêtant la main sur la poignée. "Quand vous souriez, assurez-vous de garder vos dents couvertes. Montrer ses dents est considéré comme une menace."
Bella n'avait jamais eu si peu envie de sourire de sa vie mais elle prit cela en considération. Lauren tourna la poignée et la porte s'ouvrit.
La pièce était petite avec les mêmes murs en pierre que dans le couloir et la même source de lumière cachée. Il y avait peu de meubles et ça avait l'air d'une salle d'attente. Un petit groupe d'hommes étaient assis sur des coussins posés sur le sol. Ils se mirent tous debout.
Lauren poussa fortement Bella et elle trébucha en passant la porte. Lauren ne la suivit pas. Elle ferma la porte derrière Bella, la laissant sans un autre mot.
Bella reconnut celui qui était censé être son nouveau mari, flanqué à sa gauche et à droite par deux autres hommes. L'empereur marcha lentement vers Bella comme s'il essayait d'éviter de la surprendre et s'arrêta juste en face d'elle. Elle dut lever sa tête pour le regarder. Elle mesurait un mètre soixante cinq, une taille moyenne pour une femme mais à côté de cet homme elle se sentait minuscule. Le haut de sa la tête atteignait à peine le centre de sa poitrine.
Il lui sourit et se mit à genoux, les deux autres hommes faisant de même. "Salutations," dit-il doucement. De près, elle pouvait voir les différences entre sa race et elle-même. Son nez était plus plat, un peu plus large et ses yeux d'ambre avaient les pupilles en forme de diamant sans blanc autour de l'iris visible. Quand il parlait, elle vit l'éclair de ses crocs.
Elle trembla, essayant de se rappeler comment parler. "B- bon- bonjour," balbutia-t-elle.
Il la scruta avec beaucoup d'intérêt, surtout ses longs cheveux bruns. Il tendit la main pour les toucher et elle recula à la vue de sa main. Il avait seulement quatre doigts, comme les personnages des Simpsons, et chaque doigt possédait une putain de griffe.
"Edward, arrête. Tu lui fais peur." Une femme passa à travers le groupe entre Bella et l'empereur.
Elle était minuscule avec des cheveux noirs hérissés autour de sa petite tête. "Dégagez," dit-elle dit à l'Empereur. Il grogna doucement, effectivement grogna mais la femme ne bougea pas. Elle sourit à Bella, prenant soin de garder ses dents couvertes par ses lèvres et tendis la main. "Je suis Alice," dit-elle. Bella prit sa main dans la sienne, heureuse de voir cinq doigts. "Je sais que nous allons être amies!"
Elle montra l'homme sur la gauche, celui avec les cheveux jaunes. Non pas blonds, comme un être humain mais jaune comme un crayon, avec les mêmes yeux d'ambre. Il avait des marques horribles sur son visage, ses bras sa poitrine, visible à cause des vestes ouvertes que tous les hommes portaient. Bella sentit immédiatement une affinité avec lui comme elle l'avait avec toutes les créatures blessées. "C'est Jasper, mon compagnon," dit Alice. "L'autre garçon est Emmett, le frère cadet d'Edward."
Edward s'approcha un peu plus près et Bella vit un éclair du coin de l'œil. Elle regarda, le choc la frappa comme un poing à l'estomac. Il avait une queue qui dansait sinueusement derrière sa tête, la pointe de la même couleur que ses cheveux.
L'homme pour lequel elle avait été enlevée de sa planète avait une queue. Avoir une queue n'était pas une "différence mineure."
Bella essaya de respirer mais on aurait dit que tout l'oxygène avait été aspiré hors de la pièce. Elle entendit Alice crier alors que sa vision se rétrécissait puis vacilla comme une bougie éteinte.
Edward, empereur des Neuf planètes Fédérées, attrapa sa petite mariée comme elle s'évanouit. Il avait été mis en garde que cela puisse arriver mais il était encore un peu blessé et profondément inquiet. Elle avait peur de lui et ses traits, si différents des siens, l'avait repoussée.
Il porta son petit corps vers le coin salon, la posant sur l'un des oreillers. Alice était presque frénétique, tapotant les joues pâles et cireuses de Bella. "Alice, laissez-la," commanda-t-il. "Elle se réveillera quand elle sera prête."
Jasper prit ses épaules et l'entraîna doucement plus loin. Alice avait l'air presque aussi inquiète que lui, c'était grâce à elle qu'il avait appris à déchiffrer la myriade d'expressions faciales des humains.
L'évanouissement de Bella lui permit de l'observer sans la rendre nerveuse. Une de ses mains se trouvait près de son visage et il l'observa avec curiosité. Ces minuscules griffes inutiles! Il tendit la main et poussa soigneusement sa lèvre pour voir ses dents et les trouva aussi plates et peu tranchantes que celles d'Alice. C'était une bonne chose que Bella ait Tanya pour la protéger, elle était pratiquement sans défense.
Il inspira à nouveau, inhalant son parfum savoureux et son cœur martela. Il ne fait aucun doute qu'elle était parfaite pour lui. Cela prendrait du temps mais elle s'habituerait à lui et ses différences et elle l'aimerait, comme il l'aimait.
L'intensité de ses émotions le prit au dépourvu. Tendresse, luxure, protection, émotions qu'il n'avait jamais ressenties avant. C'était comme si le monde avait manqué la couleur puis ses yeux avait soudainement était assaillis par trop de couleur. Il voulait la prendre dans ses bras et tournoyer joyeusement avec elle. Il voulait grogner vers Jasper et Emmett, son ami le plus proche et son frère et leur ordonner de s'éloigner de sa petite fiancée, l'embrasser et la garder saine et sauve et toute à lui.
Il l'avait trouvée, enfin. Il avait attendu si longtemps, jaloux des autres couples et de leur bonheur, désirant avoir quelqu'un à aimer. Et maintenant, elle était là et elle était plus qu'il n'avait jamais osé rêver.
Elle commença à remuer et il se rassit à la hâte, ne voulant pas l'effrayer quand elle ouvrirait les yeux. Il jeta un regard sur Emmett et cette fois il grogna. Emmett la fixait avec la même expression d'amour au premier regard que lui. Sa première pensée fut Oh, non. La deuxième était : A MOI!
Bella ouvrit les yeux et voulut immédiatement les fermer à nouveau. Ça n'avait pas été un mauvais rêve ou une hallucination. Elle posa ses yeux sur Alice pour un petit peu de normalité. "Allez-vous bien, Bella?" demanda-t-elle.
Bella aboya un rire sarcastique et Edward sursauta, surpris par ce bruit étrange émanant de son épouse.
"Tout va bien," le calma Alice. "C'est le son pour l'amusement, rappelez-vous?" Il hocha la tête, un soupçon de confusion dans ses yeux parce il ne pouvait pas déterminer ce que Bella trouvait drôle.
Bella se redressa, sa main sur son front. "Je ne me sens pas bien," murmura-t-elle.
"Quand avez-vous mangé pour la dernière fois?" demanda Alice.
Bella ne pouvait pas se souvenir. Quelques jours, peut-être? La nourriture avait perdu tout son intérêt.
"Venez", dit Alice, tendant la main et aidant Bella à se relever. "Vous avez besoin de manger quelque chose et votre peuple attend de vous voir."
Bella serra la main d'Alice comme si c'était une bouée de sauvetage. "Que dois-je faire? Je ne sais pas me comporter comme une reine."
"Soyez juste vous-même", dit fermement Alice.
Cela ne l'aida pas. Etre juste "elle-même" l'avait conduit à avoir une enfance misérable, être laissée de côté et taquinée par ses pairs et à l'université, son calme timide avait conduit ses pairs à la considérer comme froide.
Elle laissa Alice la ramener dans le couloir de pierre, Tanya et les hommes à leur suite. Elle ouvrit une porte et Bella se raidit, son cœur sauta dans sa gorge. Il y avait des centaines de... êtres dans la salle, assis sur des coussins autour de tables basses et tous se tournèrent vers elle pour la regarder. Bella voulait se retirer mais Edward et les deux autres hommes se tenaient derrière elle, bloquant le passage. La pièce devint silencieuse.
Sans avertissement, Edward souleva Bella. "Alpha Prima Bella," annonça-t-il. Bella écarquilla les yeux et serra les mains qui la tenaient en l'air par sa cage thoracique. La salle éclata, les poings martelant sur les tables et son nom résonna.
Quand il la remit à nouveau sur ses pieds, Bella se tourna légèrement vers Alice. "Qu'est-ce qu'une Alpha Prima?" demanda-t-elle.
Alice fit signe vers une table vide et elles prirent place sur les coussins autour de la table. Il semblait que l'Empereur mangeait avec ses roturiers. Alice se pencha vers Bella pour converser à voix basse. "Alpha Prima c'est votre rang", dit Alice. "Si vous acceptez d'épouser Edward, alors vous serez Impératrice. Il y a des Alphas, Betas et drones. Les Alphas sont les plus forts, les plus dominants."
"Je ne suis ni forte ni dominante," dit Bella, confuse.
Alice sourit. "Vous le serez. Je le sais."
Bella n'avait aucune idée quoi répondre à cela et elle fut sauvée par un homme qui apporta un bol d'eau. "Alpha Prima, puis-je laver vos mains?" demanda-t-il. Il était Volturi mais il était beaucoup plus petit que les autres, se rapprochant de la taille d'un grand mâle humain.
"Oui bien sûr." Bella tint ses mains devant elle et il les plongea dans le bol, prenant soin de ne pas la piquer avec ses griffes. Elles avaient été coupés courtes mais Bella imagina qu'elles pourraient probablement encore faire des dégâts.
L'eau avait un léger parfum, semblable au bois de santal. Il frotta chaque doigt et utilisa une petite brosse sur ses ongles avant de laver ses paumes et le dos de ses mains et quand il fut satisfait, il les sécha en tapotant avec une serviette incroyablement douce.
"Merci", dit Bella automatiquement et la salle se tut de nouveau. Bella rougit, certaine d'avoir commis un terrible impair.
Alice chuchota dans son oreille. "Ils sont juste surpris, voilà tout. La plupart des gens ne se soucient pas de remercier les drones."
Bella ne pouvait s'imaginer de ne pas remercier quelqu'un qui avait fait quelque chose pour elle, quel que soit son rang mais cela la mit mal à l'aise de se démarquer. L'homme se prosterna profondément. Une assiette lui fut amenée et il la posa devant elle en se prosternant de nouveau. Quand il se tourna, Bella vit que sa queue était courte, n'atteignant même pas l'arrière de ses genoux.
Elle demanda à Alice à propos de la queue plus courte.
"Les Alphas ont généralement les queues les plus longues. C'est un point de fierté. S'ils perdent un combat, le vainqueur coupe souvent leur queue comme un prix, de sorte que plus la queue est longue, plus ils ont combattu sans perdre. Complimenter la queue d'un homme est comme complimenter sa virilité."
Elle regarda les drones qui circulaient dans la pièce, offrant des assiettes à des gens qui le remarquaient à peine, adoptant instantanément une attitude servile chaque fois que quelqu'un leur parlait. "Les drones sont des esclaves ou quelque chose comme ça, non ?"
Alice hocha la tête et Bella fut atterrée. "Mais cela ne va pas. Je ne peux pas avoir d'esclaves qui s'occupent de moi!"
"Eh bien, il n'y a rien que vous puissiez faire à ce sujet ce soir…" dit Alice, puis elle fit signe vers l'assiette de Bella. "Mangez."
"Mais le reste de table n'est pas servi."
"Et ils ne le sera pas jusqu'à ce que vous commenciez à manger. Tout le monde vous attend."
Bella rougit encore et regarda l'assiette devant elle. Il n'y avait aucun ustensile. Elle regarda Alice qui fit un mouvement de pincement avec ses doigts. La nourriture était en forme de petits carrés, comme de petits Hot Pockets*. Bella en choisit un et le mit dans sa bouche. Elle mordit et ses yeux s'élargirent de surprise. C'était délicieux, quoi que ce soit. C'était de la viande, légère et savoureuse ayant la texture du poulet et des légumes avec une sauce crémeuse. Elle ne pouvait pas dire qu'elle avait déjà connu une saveur comme ça, mais c'était bon.
Plus de drones arrivèrent avec des bols d'eau et d'assiettes placées devant les autres après que leurs mains et leurs griffes aient été nettoyées. Un plateau de ce que Bella supposa était des condiments fut placé au centre de la table. Jasper mit une boule de pâte bleue sur le côté de son assiette. Sur les assiettes des hommes, il n'y avait que des morceaux de viande cuite, en petits carrés qu'ils ramassèrent délicatement avec les pointes de leurs griffes, Jasper plongeant occasionnellement sa viande dans le pâté bleu.
"Strictement carnivores," murmura Alice. "Les légumes les rendraient malades s'ils essayaient d'en manger. Ils ne peuvent pas les digérer."
Les yeux d'Edward restèrent bloqués sur Bella, tout comme ceux d'Emmett. C'était difficile de manger sous leurs regards. Elle essaya d'utiliser le bout de ses ongles comme ils le faisaient. Elle allait devoir arrêter de les ronger et les laisser pousser si elle ne voulait pas apparaitre mal élevée.
"Est-ce que votre nourriture est satisfaisante, Bella?" demanda Edward, et elle sursauta un peu.
"Oh, oui, c'est très bien. Très savoureux, merci." Dit Bella.
Elle regarda ses convives. Il lui apparut que la vie intelligente dans l'univers avait pris un schéma similaire partout. Toutes les créatures étaient à peu près humanoïdes avec quatre membres, deux yeux une tête, mais avec des variations infinies de taille et de caractéristiques. Il y avait une créature qui buvait du liquide dans un bol avec ce que Bella avait d'abord pris pour une paille puis elle réalisa que c'était sa langue.
Une fois le dîner terminé, leurs mains furent lavées à nouveau et les plats emportés par les drones. Bella fit un point de remercier le drone qui l'avait servi et le regard ravi qu'il lui fit fut sa récompense.
Edward se leva et la salle se tut. "Je compte courtiser Bella," dit-il en regardant autour et sembla satisfait de l'absence de réponse.
"Je vais contester," dit Emmett. Il se leva.
Edward avait l'air contrarié. Il y eut quelques exclamations dans la salle et Alice, à côté d'elle, ferma les yeux en grimaçant. "Je craignais que cela arrive," murmura-t-elle.
"Quoi? Que se passe-t-il?" chuchota frénétiquement Bella.
"Ils vont se battre pour voir lequel a le droit de vous courtiser en premier."
"Par 'courtiser' vous voulez dire sortir ensemble?"
Alice hocha la tête. "Je suppose qu'Edward et lui partagent suffisamment d'ADN, pour que vous correspondiez à Emmett aussi."
"Je choisis les bâtons," dit Emmett.
Alice laissa sortir le souffle qu'elle retenait. "Se battre avec les bâtons au lieu des mains, des griffes et des dents signifie que la probabilité qu'ils soient sérieusement blessés est moins grande."
"Alice, ils se battent jusqu'à ce que l'un d'eux gagne ou quelque chose, non? Pas à mort ou quelque chose comme ça?" L'anxiété de Bella montait. Elle n'était ici que depuis quelques heures et elle déchirait la famille de son fiancé.
Alice hésita. "Ils se battent jusqu'à ce que l'un d'eux abandonne. Le vainqueur peut décider de ce qu'il se passe ensuite."
Les tables à l'extrémité opposée de la pièce furent reculées pour donner plus de place aux combattants et les deux hommes arrivèrent avec de longs bâtons en bois épais.
Ils s'inclinèrent l'un devant l'autre et prirent une position de combat. Emmett fit le premier pas en balançant son bâton en l'air vers la tête d'Edward. Edward l'esquiva, touchant Emmett dans les côtes avec son bâton puis bougeant comme un éclair pour le poser sur les épaules d'Emmett. Emmett trébucha mais ne tomba pas, se tournant pour faire face à son frère, qui sauta immédiatement sur le côté pour éviter le bâton d'Edward, qui visait son estomac. Il semblait qu'Emmett ait plus de force mais Edward était plus rapide et plus agile. Edward le déséquilibra sans jamais lui donner une chance de retrouver son équilibre. Emmett jeta désespérément son bâton vers la tête d'Edward et Edward plongea, frappant Emmett derrière les genoux, l'envoyant s'écraser au sol. Edward posa son bâton à travers la gorge d'Emmett. Il y eut une longue pause, pendant laquelle Emmett considéra ses options.
"Je me rends!" dit Emmett.
Edward leva son bâton avant de se pencher vers son frère. Bella pensa qu'il s'était penché pour aider Emmett à se relever mais Edward trancha la queue d'Emmett avec ses griffes, la coupant d'un seul coup. Il porta la chose qui bougeait encore à travers la pièce et s'arrêta devant Bella. Il se mit à genoux et la lui tendit, la tête baissée.
"Prenez-la, prenez-la," l'exhorta Alice. "Bella, vous devez la prendre."
Bella souhaita ne pas avoir mangé les Hot Pockets exotiques. Son estomac était retourné. Elle tendit la main et la referma autour de la queue coupée. C'était étonnamment lourd, épais et musculeux.
La salle applaudit.
Bella vit que quelqu'un s'occupait d'Emmett, elle supposa que c'était le docteur, il était en train d'examiner le moignon saignant d'Emmett.
Elle baissa les yeux vers la queue dans sa main. Elle avait toujours pensé qu'il était impossible de défaillir assise.
Elle avait tort…
…
*Des feuilletés surgelés qu'on ne trouve plus en France
Voilà le premier chapitre, qu'en pensez-vous?
Lissa viendra lire vos commentaires, n'hésitez pas…
