BONNE ANNEEEEEEEEE Je vous souhaite tout plein de bonnes choses : santé, bonheur, amitié, amour, travail, réussite dans les études, de bonnes fics à lire et j'en passe. Et surtout, la paix dans le monde !

Enfin, comment ça va ? Nous voici donc en 2017 et histoire de bien commencer l'année, comme vous avez pu le remarquer je n'ai pas répondu aux reviews. Ce n'est pas dans mes habitudes, je n'aime pas faire ça mais vous devez bien vous douter que je n'ai pas spécialement eu le temps, j'ai préféré répondre aux reviews de A perfect Match, sachant que je pourrais vous répondre après pour l'OS.

Cela étant dit, je les ai toutes lues avec attention et je vous remercie du fond du coeur !

Chose promise, chose dûe, voici maintenant la suite !

Enjoy

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Disclaimer : Seule l'histoire est à moi, le reste est à JKR

Pas de bêta readage, désolée pour les fautes.


Les choses se gâtèrent quand ils passèrent à table...

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A peine installés à table, Narcissa se mit à observer la vaisselle et afficha une expression déconcertée. Hermione était certaine qu'elle se demandait pourquoi il y avait pas cinq couteaux, trois fourchettes et deux cuillères, le tout de tailles différentes. Il y avait par contre deux assiettes posées l'une sur l'autre, deux verres – un à eau, et un à vin – et la table était joliment décorée.

« Vous avez plié les serviettes vous-même ? » Demanda Narcissa.

« Pourquoi poses-tu la question ?! »Intervint Lucius, « Evidemment que c'est elle qui les as pliées. Le résultat serait bien meilleur autrement.

« En fait, Père, c'est moi qui me suis chargé de cela. » Déclara Drago d'un ton posé.

Les parents d'Hermione, qui avaient été sur le point de sortir bec et ongles pour défendre leur fille, furent pris au dépourvu par l'aveu de Drago. Ils échangèrent un regard, et se mirent à rire, sans même essayer de faire un effort pour le dissimuler en toux. Cordélia se mit bien évidemment à rire elle aussi, ne faisait que renforcer l'hilarité de ses grands parents maternels.

Lucius sembla irrité, et Narcissa regarda Drago avec une expression catastrophée.

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« Mais enfin mon Chéri ! Tu as pourtant déjà vu comment on pliait des serviettes. Ce n'est tout de même pas croyable de produire une chose pareille. Tu devrais prendre des cours. Ou inscrire Hermione à un cours ! C'est plutôt à elle de s'occuper de cette tâche, puisque vous ne voulez pas avoir d'elfe. »

Hermione afficha un sourire poli, se contentant d'envoyer sa belle-mèe au diable dans ses pensées. Pour qui se prenait-elle ?! Et en quelle année se croyait-elle ? 1920 ?

« Ma fille a autre chose à faire que d'apprendre à plier des serviettes. Elle travaille dur. »

« Oh, j'en ai bien conscience… au lieu de s'occuper de ma petite-fille. »

« Nous ne sommes plus en 1950 ! » S'écria Jean Granger « Mon activité de dentiste... »

Hermione connaissait ce discours par cœur. Elle était une dentiste très occupée, mais elle avait quand même réussi à élever Hermione correctement, à lui donner une éducation plus que convenable, à l'aimer et passer du temps avec elle, et Hermione était quelqu'un de très intelligent et blablabla.

Elle n'était plus très sûre de savoir si les parents de Drago y avaient déjà eu droit mais elle savait pertinemment ce que Lucius pourrait rétorquer. Qu'elle était enfant unique, que c'était facile de prétendre avoir pu s'occuper de sa fille quand elle avait quitté la maison à douze ans pour aller à Poudlard.

Elle préféra couper court à la discussion en annonçant qu'elle allait chercher l'entrée.

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Elle avait réalisé une terrine de saumon, dont elle appréciait particulièrement le résultat final. Elle aurait pu l'avoir acheté chez le traiteur, mais non, elle l'avait fait de ses mains. Elle avait même été jusqu'à réaliser la mayonnaise qui l'accompagnait.

Hermione rayonnait de fierté lorsqu'elle apporta le plat et qu'elle le posa sur la table, mais elle déchanta rapidement. Ses parents la félicitèrent chaudement, et Narcissa elle aussi admit que la terrine en jetait – bien qu'elle ne le formula pas en ces termes. Mais une fois qu'elle eu découpé des tranches, et servi tout le monde, Lucius ouvrit la bouche.

« S'agit-il de la première entrée ? » Questionna-t-il.

"Comment ça ?"

« Eh bien, y a-il une autre entrée après celle-ci ? »

« Non. Le but est de bien manger, pas de finir à Sainte-Mangouste avec une crise de foie. »

« Donc vous n'allez pas nous servir du foie gras ? Noël sans foie gras, c'est bien la première fois que je vois ça ! »

« Du foie gras ? » S'écria Jean Granger « Il ne manquerai plus que ça ! »

« Est-ce que vous savez comment on le fabrique. » Renchérit son mari « Ces pauvres bêtes souffrent. Je vais vous enfoncer un tuyau dans la gorge, vous verrez ce que ça fait. »

« Vous m'excuserez. » Rétorqua Lucius, d'un ton qui indiquait qu'il perdait patience, et peinait à se contenir « Mais vos histoires de tuyaux barbares, ne sont que la résultante de votre capacité de moldus, à ne rien savoir faire. Chez nous, un simple sortilège sans douleur suffit à faire du foie gras. Il aurait suffit à ma stupide belle fille d'aller en acheter dans une vulgaire épicerie sorcière. »

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« MA FILLE N'EST PAS STUPIDE. »

« Ma femme n'est pas stupide ! »

« Lucius, enfin ! »

« Je préfère être stupide qu'être un sale con comme vous ! »

La dernière phrase d'Hermione passa inaperçue dans le brouhaha provoqué par les exclamations précédentes, et, sentant la tension nouvelle, Cordélia se mit à pleurer.

Drago l'attrapa, et fusilla son père du regard. Celui-là ne savait jamais quand se taire. Il câlina sa fille pour la calmer, mais le père d'Hermione n'avait pas dit son dernier mot.

« Même un sortilège soit disant sans douleur n'en reste pas moins barbare ! Ces pauvres animaux n'ont rien demandé. »

Lucius eut une exclamation de dédain profond, avant de déclarer :

« Ce genre de discours est tellement classe moyenne. »

« Vous avez un problème avec la classe moyenne peut-être ?! »

« Tout à fait ! Surtout quand elle est couplée à du sang de bourbe, et qu'elle se marie avec mon fils ! »

« Nous ne sommes pas mariés. » Firent en chœur Drago et Hermione.

« JE LE SAIS ! »

Pire que tout ce qu'il avait pu évoquer auparavant, le simple fait de penser que sa petite fille avait été conçue, et était née, hors mariage, semblait remplir Lucius d'effroi, et il se leva brusquement.

Attrapant sa canne tête de serpent, il annonça qu'il allait se rafraichir dans le jardin.

Un silence de plomb s'abbatit, et perdura même quand la porte d'entrée se fut refermée.

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Narcissa semblait tellement mortifiée qu'elle n'osait même pas formuler la moindre excuse. Drago avait l'air énervé, le père d'Hermione également, et sa mère avait l'air exaspérée.

Hermione quant à elle, avait baissé la tête, et sentait monter un fou rire qu'elle luttait pour réprimer. C'était soi ça, soit fondre en larmes, et elle avait atteint un niveau de stress tellement impressionnant que le rire nerveux était la meilleure solution.

Drago semblait croire qu'elle allait fondre en larmes, puisqu'il ne pouvait pas bien voir son visage, et il lui posa Cordélia sur les genoux, en espérant que cela la réconforterait.

Hermione embrassa sa fille, qui ne trouva rien de mieux à faire que d'attraper un morceau de terrine de saumon dans l'assiette de sa mère. Elle le porta à bouche, et si elle sembla aimer ça, elle réussi tout de même à s'en barbouiller totalement le visage.

Lorsque Lucius revint dans la pièce, il trouva tout le monde hilare, face au bébé, qui ravie de faire rire son monde, éclatait de rire encore plus fort.

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« Je vois qu'on s'amuse sans moi. »

« Toujours, Lucius. Tu n'es pas spécialement drôle. » Déclara Narcissa.

« Cordélia, ma princesse, ce moment est à graver dans ta mémoire. »

« Gagagaga. »

« Tout à fait mon bébé. »

Hermione avait retrouvé un certain calme, même si elle était déçue : ses pires craintes se réalisaient. Ils n'en étaient qu'à l'entrée, et tant de choses s'étaient déjà mal passées. Un meurtre avant la fin du repas n'était pas exclu.

Hermione nettoya le visage de Cordélia, pendant que les convives finissaient leur entrée.

La brunette pensait déjà à la suite : la dinde allait-elle être bien cuite ? Bonne ? Pas brûlée ?

« La reprise du travail n'est pas trop dure ? » Demanda alors Narcissa.

« Cela fait déjà trois mois. Et pour l'instant tout se passe parfaitement bien. »

« Et cet endroit où vous mettez Cordélia... »

« La crèche ? Elle rend Cordélia très sociable. »

« Oui, comme ça, elle pourra se faire kidnapper par le premier venu qui lui offrira une patacitrouille. » Remarqua Lucius.

« Personne ne kidnapperai notre fille en sachant que vous êtes son grand-père. »

« C'est un compliment ? » Demanda Lucius.

« Pour être honnête, je ne le sais pas moi-même. » Répondit Hermione.

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Drago se leva pour aller chercher la dinde, ainsi que la purée et les légumes qui l'accompagnait.

Cordélia se mit à gigoter d'impatience en voyant la purée, qui était son plat préféré, et Narcissa se proposa pour la nourrir.

Hermione haussa un sourcil en avisant la robe de sa belle-mère, qui devait coûter les yeux de la tête, mais lui tendit néanmoins sa petite fille.

Elle comprit rapidement qu'il y avait des réflexes qu'elle n'aurait jamais, lorsque Narcissa tira sa baguette, afin de se lancer un sortilège de protection contre d'éventuelles éclaboussures.

« Et vous Drago alors ? Comment va votre travail ? » Demanda Jean

« Très bien. »

« Qu'est-ce que vous faites déjà ? Ce truc ou vous n'avez rien le droit de dire. »

« Je suis Langue-de-Plomb. »

« C'est ça. Je travaille au département des Mystères du Ministre de la magie. »

« Le département des Mystères, n'est-ce pas là où... »

« Hum huuuuum. »

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Hermione attira tous les regards en se râclant violemment la gorge, pour empêcher sa mère de faire la moindre réflexion sur son excursion au département des mystères, où Lucius en personne avait fait partie des attaquants.

Seule Narcissa était indifférente à la conversation, trop occupée à roucouler devant Cordélia, qui mangeait sa purée avec appétit.

« Que c'est bon, mais oui, c'est bon bon bon la purée. »

Lucius regardait sa femme comme si elle était en train de perdre dix points de QI a chaque seconde, et les Granger se retinrent de nouveau pour ne pas rire.

Drago pris les choses en main pour couper la dinde, et servir la tablée. Tout le monde commença à manger, tandis que Drago, tout comme Hermione cherchaient un sujet de conversation qui ne provoquerait pas un nouveau drame, où une remarque acide venant de l'un ou de l'autre.

Mais tout, absolument tout, pouvait déraper, et Hermione s'en sentait découragée d'avance. Rien ne se passait vraiment comme elle l'aurait souhaité. Pour le moment, mis à part quelques moments isolés, le premier Noël de Cordélia ne resterait pas dans les annales. Ou peut-être pas pour les bonnes raisons.

« Comment vont Harry et Ron. » Demanda Jean

« Très bien. Ils fêtent Noël au Terrier, avec toute la famille de Ron. »

« Ils auront assez à manger ? »

« Lucius enfin ! Tu ne peux pas te taire ! Dès que tu ouvres la bouche tu...tu... »

« Poses des questions qui méritent d'être posées . »

« Ils ont reçu de l'argent après la guerre. » Intervint Drago.

« C'est tout ce que tu trouves à dire ?! » Lui reprocha immédiatement Hermione.

« A vous entendre, on croirait qu'il est honteux de ne pas avoir de gallions. » Fit Lucius « Je m'inquiétais juste à propos de leur repas. »

« C'est ça, vous vous inquiétiez, vous me prenez pour une idiote ? »

« Absolument pas. Je ne vous prends pas pour une idiote. J'ai la certitude que vous êtes une idiote. »

« VOUS ALLEZ VOUS EXCUSER IMMEDIATEMENT AUPRES DE MA FILLE ! Quand bien même vous auriez dix cerveaux, ma fille serait toujours plus intelligente que vous ! »

« Est-ce qu'on peut se calmer ! Vous allez faire peur à Cordélia ! »

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Tous ceux qui étaient énervés tentèrent de regagner un semblant de maitrise, mais tout le monde entendit les marmonnements de Lucius, sans pour autant parvenir à les comprendre intégralement.

Sous la table, Hermione sentit que la main de Drago se posa sur son genou, et la serrait doucement. Il voulait lui donner du courage. Après tout, l'heure tournait, et il ne resterait bientôt plus que le dessert.

Plus ou encore... tout dépendait comment on voyait les choses, et ce pouvait également être l'occasion de remonter un peu la soirée. Passer un moment à rire ou à se dire que finalement, la belle famille n'était pas si horrible que ça.

Les Granger allèrent un peu dans ce sens en racontant quelques anecdotes sur leur activité de dentistes

Pendant ce temps, Cordélia était en train de se mettre à somnoler, mais Hermione se refusait à aller la mettre dans son lit. Sa fille lui assurait à la fois une sorte de réconfort, et de protection.

Dans sa famille moldue, ils auraient probablement fait un jeu, en attendant le dessert, afin de digérer un peu, mais proposer le moindre divertissement de ce genre à Lucius Malefoy était impensable. Encore, pire, cela aurait une occasion pour lui d'étaler encore plus son mépris.

Il s occupèrent donc le temps en regardant des photos –moldues et sorcières, pour ne pas faire de jaloux – de Cordélia.

Cordélia qui buvait son biberon dans les bras de Drago, Cordélia qui prenait son bain et éclaboussait Hermione, Cordélia qui dormait, qui descendait le tobboggan dans les bras de Blaise, ou qui était perchée sur les épaules d'Harry.

Les grands parents gagatisaient, sous les yeux ravis d'Hermione, qui alla chercher le christmas pudding en voyant que les albums photos arrivaient à leur fin.

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Elle posa le dessert sur la table, et le coupa en tranche, alors que son père soupirait de bonheur.

« Notre petite Cordélia est tellement merveilleuse... Tout autant que son magnifique prénom. »

« Papa... » Prévint Hermione.

« Pour le prochain, je propose Cressida. »

« Le prochain sera un garçon, et il ne portera pas un prénom ayant un rapport avec ce stupide personnage ! » Intervint Lucius.

« Vous traitez Shakespeare de stupide personnage ? Vous avez un problème ! Shakespeare est un génie, et nous, les Granger, nous l'admirons et le respectons. »

« Grand bien vous en fasse ! » Tonna Lucius. « Donner un prénom, sous prétexte qu'un imbécile d'écrivain... »

« L'imbécile d'écrivain, comme vous le dites si bien, a nommé l'un de ses personnages Lucius ! »

Cela eut le mérite de faire taire Lucius, et cette fois-ci, tout le monde excepté lui fut saisit d'un fou rire irrépressible...

Mais on y était. Le repas était presque terminé. Il ne lui resterait plus qu'à servir tisane ou chocolat chaud, et tout le monde s'en irai. Ce premier Noël n'avait pas été à la hauteur de ses espérances, mais au moins, ils avaient survécu. Au moins jusqu'au lendemain. Ils déjeunaient chez les Malefoy, et il y aurait sans aucun doute des conflits à cause des cadeaux...


Et voilà ! J'espère que ça vous a plu. Ce n'est pas l'OS du siècle hein, mais j'espère que ça vous aura diverti ! N'hésitez pas à me laisser votre, avis, je vous répondrais sans faute cette fois !

Bonne Année encore !

Bisous Bisous