Cela faisait maintenant plusieurs années que Marinette était Ladybug et qu'elle sauvait régulièrement Paris des attaques du Papillon avec son précieux coéquipier le Chat Noir.

Elle avait grandit, bientôt elle serait majeure et un jour prochain elle espérait pouvoir mettre un terme aux agissements de son ennemi. Afin de prétendre enfin à une vie normale sans mensonges. Elle et Chat noir s'étaient même fait la promesse de se rencontrer sans masques, ni voile quand tout cela serait enfin finit.

Elle était à présent en dernière année de lycée et n'avait toujours pas fait une croix sur son premier amour Adrien. A sa plus grande joie, ils étaient dans le même établissement. Cette année là d'ailleurs, elle s'était retrouvée dans la même classe avec presque tous ceux qui étaient avec elle au collège. Bon il est clair que pour certain, enfin plus une certaine blonde, elle aurait aimé éviter. Mais pour les autres, au contraire, elle était très contente principalement pour Alya, Nino et surtout Adrien.

Malgré leur proximité, elle n'avait cependant jamais réussi à lui avouer ses sentiments mais ils étaient devenus plus proche. Bien sur elle était toujours tendue quand elle s'adressait à lui mais elle arrivait, à présent, à ne plus faire trop de bourdes. Ce qui la rassurait dans son fort intérieur, c'était de savoir que le garçon était lui aussi resté célibataire tout ce temps.

Elle ignorait évidement qu'en réalité son cher et tendre était totalement éperdu de son alter-ego, la super héroïne Ladybug. Comment aurait-elle pu le savoir d'ailleurs, elle n'avait toujours aucune idée de qui se cachait sous le masque du séduisant Chat Noir qui n'avait cessé de lui faire les yeux doux. Bien qu'elle lui avait expliqué qu'elle aimait déjà quelqu'un d'autre.

Cependant, Marinette avait décidé de rester positif et de garder espoir.

En ce moi de janvier, elle s'attelait à la tache, comme le reste du lycée, pour préparer leur grand bal de début d'année. Toutes les filles avaient des étoiles pleins les yeux dès qu'on en faisait mention. Ce n'était pas très surprenant, car c'était l'événement à ne pas manquer. Il y avait une jolie rumeur qui disait que tous les couples qui s'embrasseraient se soir là à minuit pile, était voués à être ensemble pour l'éternité. Et ça sa faisait bien fondre toutes nos lycéennes même si certaines ne voulait pas l'admettre comme Alya qui disait à qui veux bien l'entendre que ce n'était qu'un attrape nigaud pour nunuche.

Mais Marinette, elle, ne voyait pas les choses comme ça et n'avait qu'une envie c'était de tester cela avec l'élu de son cœur.

Le dit élu s'avançait d'ailleurs en ce moment même vers les deux jeunes filles. La puberté en avait fait un véritable dieu vivant, sa musculature s'était plutôt bien développée et ses joues rondes avaient laissé place à une mâchoire saillante. Ses mains n'étaient plus celles d'un petit garçon mais celles d'un homme fort et virile. Ses yeux émeraude les fixaient et ses lèvres formaient à leur conjoncture un charmant petit sourire. On aurait dit qu'il sortait tout droit d'un film dont il était le héro. Ce qui n'arrangea pas l'état mental et respiratoire de notre héroïne qui en oublia soudainement de respirer.

- Salut, dite Rose veux qu'on lui apporte les ballons pour commencer à les gonfler, vous voulait bien m'aider à porter ?

- Ah mais bien sur, s'écria Alya, mais je dois aller voir euh.. Nino. Oui Nino, du coup je pense que Marinette suffira. Hein. Aller bye !

Et sur ces mots elle déguerpie en lançant un regard a son amie qui semblait dire « tu me le revaudras ».

- Je pense qu'à deux on pourra y arrivait sans problème, dit Adrien avec un sourire.

Marinette opina du chef, en sautillant intérieurement et le suivit jusqu'à la réserve.

- Sinon t'y vas avec qui toi au bal ? Demanda t-il innocemment.

- Oh, euh... bah… Je n'ai encore personne, répondit la jeune fille un peu gênée.

- Moi non plus, je ne suis pas vraiment habitué à ce genre de chose.

- Oui, je comprends. J'espère qu'on arrivera à trouver quelqu'un, c'est triste d'être seuls au bal, fit Marinette plus pour elle-même qu'autre chose.

- Tu sais quoi on a qu'à y aller ensemble, dit Adrien en se retournant vers elle.

Son cœur en avait raté un battement, ne venait-elle pas de rêver ? Il avait vraiment dit ça. Tous son corps se figea, cherchant à formuler une réponse compréhensible mais tout se qui lui venait là c'était des «eeeeeeeh », « aaah » ou encore des « maiiis ». Et devant le manque de réaction flagrant de sa camarade Adrien se sentit obligé de rajouter :

- En tant qu'amis hein, ne t'en fait pas.

Voilà comment une si petite phrase a pu la ramener directement sur terre.

- Pourquoi pas …, répondit-elle en s'empourprent.

Elle était tout de même folle de joie qu'il l'apprécie assez pour vouloir y aller avec elle, du coup elle n'allait pas s'en plaindre.

De son cotés notre cher Adrien était plutôt fière de lui. Marinette était une personne à qui il tenait beaucoup et il était content de partager du temps avec elle. En fait il s'était souvent dit que s'il n'avait pas rencontré sa Lady, il aurait pu facilement tomber sous le charme de sa camarade.

Au début il pensait qu'elle ne l'aimer pas beaucoup à cause du quiproquo de leur rencontre mais il avait finit par comprendre qu'elle le considérait elle aussi comme un ami. Certes, il avait un peu triché en réalité, il était souvent passé la voir sous la forme de Chat Noir pour tenter de comprendre ses réactions à son égard. Il avait donc découvert qu'elle admirait juste beaucoup son père et peut-être un peu lui également.

Après ça, il s'était vraiment rapproché d'elle. Aujourd'hui elle était peut-être un peu plus qu'une simple amie à ses yeux. Vu que son grand amour, la Coccinelle ne semblait vraiment pas intéressée, il s'était dit qu'il était peut-être temps de passer à autre chose. Alors pour lui Marinette était comme un grand bol air frais. Elle était tellement adorable quand elle rougissait, elle lui semblait tellement fragile parfois mais il savait qu'elle pouvait se montrer forte quand elle en trouvait le courage. Et ses yeux, ah ça oui il avait un faible pour les yeux bleu. Marinette ne semblait pas, malgré tout, remarquer le regard que le blond posait sur elle ces derniers temps.

Ils rapportèrent les deux grosses caisses de ballons et se séparèrent, non sans se jeter un dernier regard discrètement chacun. Marinette ne tarda pas à se précipiter vers Alya pour lui raconter se qui c'était passé et les deux jeune filles furent, l'une comme l'autre, plus enthousiaste que jamais à participer à ce bal. Elles décidèrent de se créer leurs propres robes, bon c'était surtout Marinette qui ferait le plus gros du travail mais Alya et la couture c'était vraiment deux mondes différents.

Plus les jours passaient plus Adrien tentait de subtiles rapprochements vis-à-vis de notre jolie brune. Il avait remarqué qu'elle avait pas mal de soupirants même si elle ne s'en n'était pas rendu compte et ce chat ne voulait certainement pas se faire voler sa cavalière. Du coup il ne la lâcha pas d'une semelle et Marinette cru que c'est son cœur qui aller finir par lâcher.

Finalement le soir du bal arriva et Marinette enfila sa longue robe fendu qui donnait l'impression d'être un ciel étoilés tout en faisant ressortir à merveille ses yeux bleu océan. Elle abandonna ses traditionnelles couettes pour un jolie chignon un peu sur le coté. Quelques petites mèches en anglaises ornaient sa nuque et le contour de ses joues. Le résultat était si époustouflant que Marinette eu du mal à se reconnaître elle-même et remercia chaleureusement Alya de l'avoir coiffée.

- Tu pourrais peut-être changer de boucle d'oreille, tu porte celles-là depuis le collège, lui fit remarquer celle-ci en fouillant dans sa boite à bijoux.

- Non ! Non pas la peine. J'adore les miennes, c'est euh… sentimental.

Son amie lui lança un regard septique mais n'insista pas. Marinette quand à elle, poussa un léger soupir de soulagement. Elle se dit qu'un jour peut-être elle lui dira la vérité. Elle n'aimait pas lui mentir, elles étaient tellement proche toutes les deux qu'elle se sentait coupable de lui cacher son identité secrète.

La tenue d'Alya était, elle, blanche et dorée dans le style de la jeune fille et lui aller tout aussi à ravie.

Le son de la sonnette les informa qu'il était maintenant temps de partir rejoindre leur prince qui les attendaient en bas.

Lorsque la porte s'ouvrit, Adrien resta subjugua un instant par la beauté de sa princesse. Sa robe épousait parfaitement les courbes de son corps maintenant bien tracée, ce qui ne rendait certainement pas indifférent son cavaliers et ce à tout les niveaux. C'est dingue qu'une fille aussi belle, ne rendait vraiment pas compte de l'effet qu'elle produisait sur les hommes. Elle était si innocente et charmante. Il se dit alors qu'il était vraiment chanceux, tout comme Nino à coté de lui qui ne regrettait incontestablement pas d'avoir eu le courage d'inviter la jolie journaliste en herbe. Ils portaient tout deux des élégants costumes blanc et nos chères demoiselles ne purent s'empêcher de les comparer à des princes charmant de conte de fée mais pas à voix haute évidement. Une fois installés la limousine redémarra, les emmenant vers une soirée qui aller changeait le cours de leur vie bien plus qu'ils n'auraient pu l'imaginer.