Mot de début de l'auteur : Ma bêta qui me tape sur les doigts fufufuh. Ok, je l'ai mérité, ça faisait beaucoup trop de jours que j'avais pas écrit (et soyons honnêtes, Tity, tu voulais la suite).

Sinon, vous allez rire (ou pas en fait) huhu : je viens de réaliser ce qui clochait dans la fin du dernier chapitre. Hermione dit « Infinite incantatem » au lieu de « Finite incantatem ». Huhuhuhu. Voilà Severus entravé pour l'éternité ! Mince alors ! Et si on en profitait ?

Ah et vous aurez peut-être envie de savoir (avant de commencer à lire pour mieux savourer) que ce chapitre sera vraiment le dernier (à moins que je me décide à faire un épilogue un jour finalement… j'avoue, je suis un peu tentée, mais ce ne sera pas pour tout de suite, j'y réfléchirai bien si je le fais, histoire que ça ne gâche pas toute la fic'). Merci de m'avoir accompagnée pour mon tout premier Snamione, ça a été un plaisir de l'écrire, un vrai régal ! Je sais que j'en réécrirai, c'est une certitude ! (surtout que Severus mrrrrr)

Maintenant… je vous avais parlé de deux autres Snamione, c'est vrai. Je vais néanmoins vous inviter à aller jeter un œil à mon profil pour regarder les idées de fic' que j'y ai noté et donnez-moi votre choix en commentaire ! Je commencerai celle qui remportera le plus de voix/votes/blblbl (bien entendu, vous pouvez voter pour mes propositions de Snamione huhu).

Bisous,

Lou'.


25 juin 1997 – 20h15

Libéré des cordes qui l'entravaient, Severus Snape tomba lourdement par terre, sans grâce aucune. Haletant encore, il ressentait dans son bas-ventre le besoin irrémédiable de terminer ce qu'Hermione avait commencé. Par Salazar, il n'allait sûrement pas la laisser lui échapper maintenant ! S'il lui donnait la possibilité de s'en tirer à si bon compte, le directeur des Serpentards ne parviendrait probablement plus jamais à se regarder dans un miroir sans rire honteusement de lui-même.

À moitié nu, en sueur, le potionniste s'empressa de se relever avant que sa proie brune n'ait passé la porte. Comment osait-elle partir ? Ne ressentait-elle pas également l'envie de les soulager tous les deux, après tant de désirs inassouvis ?

Snape empoigna finalement le bras de la Gryffondor alors qu'elle déposait une main sur la poignée et, l'emprisonnant dans une étreinte puissante, il la retourna vivement vers lui.

- Qu'escomptiez-vous faire, miss Granger ? tonna-t-il, autoritaire.

- Je songeais à rejoindre ma salle commune, mais il est vrai que ma retenue n'est pas terminée, soupira-t-elle, faussement déçue, les yeux pétillant de malice.

- Vous fuyez ? ironisa l'ancien Mangemort.

- Je n'appellerais pas ça fuir, Severus. J'appellerais plutôt ça une retraite stratégique, argua Hermione en lui offrant un sourire narquois.

Le directeur des Serpentards sentit un rire poindre dans le fond de sa propre gorge. C'était qu'elle avait de l'humour, la diablesse !

- Je pensais que vous étiez à Gryffondor, miss Granger, la tança-t-il, sarcastique.

- Oh, j'y suis, Severus, et j'y reste, bien sûr ! Mais comme je l'ai dit précédem… ah…

Les doigts du potionniste venaient de s'introduire sous la chemise de la jolie brune et avaient rapidement, très rapidement, décidé de partir explorer sa poitrine. Dans le même temps, son autre bras enserrant toujours la fine taille de la jeune femme, il la guida, lentement mais sûrement, vers son bureau trônant sur l'estrade. Snape en avait toujours rêvé sans jamais oser réaliser ce fantasme (1). Il voulait la prendre sur le large pupitre à partir duquel il donnait tous les jours ses ordres à plusieurs bandes de cornichons.

Au moment où le professeur de potions asseyait Hermione sur la planche de bois, celle-ci repoussa ses mains en protestant.

- Severus, ce n'est pas possible. Nous ne pouvons pas…

- Assumez les conséquences de vos actes, miss Granger ! grogna-t-il.

Pourquoi fallait-il qu'elle le repousse maintenant, précisément au moment où ils allaient enfin se libérer de toute la tension sexuelle accumulée ? Severus supposa qu'il ne comprendrait jamais les femmes.

- Non, non, reprit la brune, lèvres pincées. Je ne nierai pas qu'il y a une attraction certaine entre nous deux, mais…

- Mais… ? gronda-t-il, fatigué d'avance par cette discussion. Pour quelle raison êtes-vous venue me narguer si c'est pour ensuite vous défiler ?

Une lueur de colère passa dans ses yeux sombres et Hermione déglutit bruyamment, quelque peu effrayée. Elle était néanmoins déterminée à ne pas se laisser faire et se ressaisit en sifflant, furieuse :

- Vous avez commencé toute cette histoire, alors ne venez pas m'accuser d'avoir voulu vous rendre la monnaie de votre pièce !

Le directeur des Serpentards la fusilla du regard.

- Vous estimez donc que nous devons nous en tenir là ? suggéra-t-il, rageusement.

- Non, souffla-t-elle.

- Alors quoi, Hermione ? tempêta-t-il, exaspéré. Qu'attendez-vous de moi ?

- Je ne suis pas une fille d'un soir, déclara-t-elle en croisant ses bras, un air de défi se peignant sur son visage.

Severus lui jeta un coup d'œil interloqué.

- Ça me semble évident, répondit-il lentement.

Ce fut à la Gryffondor de lui adresser un regard troublé et perdu. Était-ce une réponse positive ? Ces mots devaient-ils lui suffire ? L'homme qui lui faisait face ne lui en dirait probablement pas plus sur ses intentions et Hermione devrait visiblement s'en contenter. C'est la raison pour laquelle elle eut un imperceptible mouvement de recul, lorsque son professeur se rapprocha à nouveau d'elle, avant de se laisser aller dans ses bras.

Severus choisit alors de ne plus s'attarder sur ces seins qui l'appelaient. Il aurait sans doute l'occasion de les câliner plus tard – du moins, il l'espérait secrètement. Au lieu de quoi, ses mains dérivèrent vers le sud, délestant prestement son élève de sa jupe plissée, qu'il jugeait un peu trop encombrante.

S'accroupissant, le potionniste déposa ensuite ses longs doigts expérimentés sur les chevilles de sa partenaire, qu'il se mit à masser avec délicatesse. Une délicatesse opposée à ses propres désirs. Severus n'avait vraiment qu'une envie, c'était de la faire sienne immédiatement, sans préliminaire aucun. Honnêtement, il était fatigué d'attendre quand il était déjà lui-même au bord de la jouissance après les caresses qu'Hermione lui avait prodiguées.

Le directeur des Serpentards parcourut les mollets de la jeune femme d'une myriade de baisers, butinant la peau douce et parfumée. S'était-elle préparée en vue de ce moment ? Ou bien son corps portait-il toujours la même odeur enivrante ?

En arrivant au-dessus des genoux, le professeur s'attaqua à la cuisse droite dont il suçota, puis lécha consciencieusement l'épiderme, tentant d'absorber l'arôme tant convoité. Il sentait sur lui le regard de la Gryffondor, mais en relevant la tête pour s'y plonger, il s'aperçut qu'il se l'était simplement imaginé. En effet, la brune avait fermé les yeux, comme pour mieux savourer les gestes tendres de celui qui s'occupait ainsi d'elle. Severus se baissa aussitôt à nouveau, revenant à la charge, et parvenant, enfin, au creux des cuisses de sa partenaire, qui poussa instantanément un petit cri. Gémissement délicieux qu'elle renouvela lorsqu'il frotta son nez contre son intimité avant de s'en emparer à l'aide de deux doigts et de la faire rouler doucement entre ces derniers.

Hermione, tremblante, planta ses ongles dans les épaules de son professeur. Au premier toucher, il avait remarqué qu'elle était déjà humide. Probablement de l'excitation causée par la divine fellation qu'elle lui avait offerte. Severus posa soudainement ses lèvres sur le petit nœud de la jeune femme et se mit à le caresser de sa langue experte. Ce faisant, il introduisit son index droit dans la chaleur moite de la Gryffondor qui hoqueta de surprise, puis soupira de plaisir. Il bougea son doigt dans un mouvement circulaire tout en débutant un lent geste de va-et-vient, avant de la pénétrer également de son majeur.

Lorsque le directeur des Serpentards estima qu'il l'avait suffisamment approchée des affres du paradis, il se retira et se redressa, s'intéressant à la poitrine de sa partenaire. Titillant les pointes dressées avec ses paumes, il se pencha sans se presser et laissa enfin sa bouche entourer les tétons durcis, suçant, aspirant, mordillant.

Hermione soupira de bien-être et rejeta sa tête en arrière, comme pour mieux savourer les sensations procurées. Severus jeta un coup d'œil au cou qui venait de se dégager. Un cou qui appelait son toucher. Ses lèvres, telles des papillons à la recherche du nectar sacré, vinrent soudainement reposer sur cette surface offerte et lui prodiguèrent des caresses si agréables que la brune songea qu'elle ne pourrait bientôt plus le supporter.

- Severus…, chuchota-t-elle, haletante.

Sa voix contenait presque une supplique. Il fallait que son partenaire la prenne, maintenant. Elle en avait tellement besoin. Tellement, tellement, tellement besoin.

Le professeur de potions se redressa avec un léger, très léger, sourire en coin empreint de satisfaction, et contempla les deux immenses suçons ornant dorénavant le cou de son élève. Celle-ci tremblait, pantelante dans ses bras. Mais il n'était absolument pas décidé à s'arrêter en si bon chemin. Hermione devait payer pour la torture qu'elle lui avait infligé précédemment. Severus laissa donc, de nouveau, une de ses mains descendre, effleurer doucement le clitoris et revenir glisser dans son antre chaud, pendant que son autre main restait sur les adorables seins, les massant délicatement. La Gryffondor poussa un petit cri de frustration.

- Severus ! siffla-t-elle, furieuse. Est-ce que tu veux vraiment que je jouisse seule ?

Le directeur des Serpentards empêcha difficilement un sourire amusé de venir flotter sur ses lèvres, préférant arborer une moue moqueuse.

- La patience est une vertu, Hermione, rétorqua-t-il, la voix chargée de sarcasmes.

- Severus…, menaça la jeune femme aux yeux joues délicieusement rosées, rouvrant brusquement ses yeux pour le fusiller du regard.

Ah ! Cette fausse colère ne faisait qu'aiguiller le désir déjà très exacerbé dudit Severus. Il remonta sa tête et la laissa choir contre l'épaule d'Hermione, la mordillant légèrement, puis s'empara de son propre sexe qui pulsait douloureusement depuis de longues minutes. Se positionnant contre son entrée, il poussa brusquement et grogna de plaisir.

- Severus…, supplia la sorcière à la respiration saccadée. Je t'en prie…

Le potionniste tourna son visage vers sa compagne qui avait rapproché le sien et louchait sur ses lèvres. Il haussa un sourcil et, comprenant, il déposa sa bouche sur celle de sa partenaire qui en soupira de contentement. Un baiser. Cet acte si simple, ils n'avaient pas pensé à l'accomplir, se cherchant sans jamais s'atteindre, mutuellement obsédés par leur attirance sexuelle. Et là, là c'était si bon. Le ballet de leurs langues accompagna les va-et-vient de plus en plus puissants de Severus. Et dans le même temps, ce dernier continuait de martyriser le petit nœud d'Hermione.

La brune s'accrochait désespérément aux épaules de son professeur, se demandant comment il était possible de ne pas encore avoir atteint les portes du paradis. Tout son corps n'était plus que sensations de plaisir. Le potionniste accéléra encore ses coups de reins, frappant le plus loin possible en elle, la sentant se crisper encore et encore et autour de lui, l'entourer toujours un peu plus de sa chaleur étroite, jusqu'à ce qu'ils aperçoivent ensemble les étoiles.

De concert, ils jouirent finalement, la jeune femme revenant difficilement à la réalité et le professeur presque désespéré que ce soit déjà terminé. Celui-ci relâcha lentement la prise qu'il avait sur la Gryffondor et elle s'effondra sur son bureau, sa poitrine se soulevant rapidement. Elle était épuisée. Il l'avait épuisée.

- Professeur ? demanda-t-elle enfin, toujours haletante.

- Miss Granger ? répliqua-t-il.

Les statuts de professeur et d'élève avaient ressurgi. Comme des étiquettes indécollables. Le seul lien qui resterait à jamais.

- Suis-je encore collée chaque soir ?

- Votre performance d'aujourd'hui était particulièrement médiocre, miss Granger, répondit-il.

- Oh.

Les coins de la bouche de la brune s'arquèrent.

- Je pense que votre notation est extrêmement injuste, professeur. Ne s'agirait-il pas là de partialité basée sur ma maison ?

Il haussa les épaules, ses traits dessinant une mine narquoise.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez. En revanche, il se pourrait que je songe à lever votre punition en fonction de votre comportement à la prochaine retenue.

- En fonction de mon comportement, professeur ?

- Je faisais une allusion à votre absence de sous-vêtements, à votre indécence et au fait que vous êtes une petite allumeuse, miss Granger, répondit-il tranquillement, une lueur presque amusée au fond des yeux. Votre créativité est effarante.

Et Hermione, toujours nue, rejeta sa tête en arrière pour rire à gorge déployée.

- Bien sûr, je suppose qu'on ne retrouvera jamais celui qui a fait disparaître les parchemins du château. Pas plus que celui qui avait fait disparaître les tables et les chaises. N'est-ce pas ? ricana-t-elle, le regard malicieux.

- Pas plus qu'on ne retrouvera la personne qui a subtilisé vos sous-vêtements, miss Granger, rétorqua-t-il, d'un air entendu.

FIN


(1) Ce dont Snape a toujours rêvé, ce n'est pas de faire des trucs avec Hermione sur son bureau, c'est juste de le faire avec quelqu'un sur son bureau, ne vous méprenez pas. J'avais envie de l'ajouter dans le chapitre, mais le paragraphe serait devenu très lourd si j'avais insisté sur ce point en particulier, donc il m'a semblé préférable d'en faire simplement une note.


RAR

Noumea : Du coup, leur prochaine interaction était la dernière, j'espère que ça ne te déçoit pas trop que je m'arrête là… Et oui haha, il était complètement retourné xD

Angel-ina66200 : Hmmm… pas vraiment à charge de revanche du coup :( enfin, ils ont enfin fait leurs petites affaires ensemble quoi huhu. Après, peut-être (mais c'est vraiment un grand « peut-être ») qu'un jour je choisirai de poursuivre ça… m'enfin comme c'était une fic' censée être courte à la base… Et que l'objectif c'était surtout qu'ils prennent un pied monstrueux ensemble…

Lily : Ooooh ! Bon courage alors ! M1 ou M2 ? Tu entres en M2, je suppose, non ? Oh, merci, tu ne pouvais pas me faire plus plaisir qu'en me disant que je reste fidèle aux personnages vu que c'était vraiment mon objectif ! Et du coup, eh bien… oui, cette fic' est finie haha !

Manon : J'espère que ça t'a plu !


Mot de fin de l'auteur : Et voilààà ! Fini ! J'espère que la fin vous convient. Le but n'était pas d'écrire un truc dégoulinant de romantisme et je croise les doigts pour ne pas m'être loupée quant à cet objectif.

Comme déjà annoncé plus haut : je vous invite à poster en review (ou à m'envoyer par MP, au choix) votre vote concernant ma prochaine fic' (si vous m'aimez bien et que vous voulez que je continue de vous raconter ma vie dans mes petits mots, je vous conseille de le faire – même si, ok, j'ai déjà deux fics en cours, mais on s'en fouuuut).

Bisous et encore merci pour vos encouragements !

Merci d'avoir lu cette fic' et de l'avoir aimée ! J'ai été heureuse de la partager avec vous !

Une nouvelle commencera prochainement en fonction de vos votes ! (j'aime me répéter, oui, tout à fait)