salut les loulous !
Comme promis, une petite traduction... Enfin petite... Allez je vous la présente.
Résumé : Combien de temps mettons-nous réellement pour tomber amoureux ? Quand Régina se retrouve coincée pendant 13 heures dans un ascenseur avec Emma…
Administratif : Rien ne m'appartient sauf la traduction. Les personnages appartiennent à ABC hein comme tout le monde le sait... Mais l'histoire appartient à deux personnes : Meghan O'Brien qui a écrit et publié ce roman en Anglais "Thirteen Hours" qui date de 2008 et FannyBrice qui l'a traduite en espagnol et adaptée pour Emma et Régina. A savoir que je me suis pas mal aidée de la version Anglaise car il y avait pas mal d'incohérences dans la version Espagnole.
Je tiens à vous prévenir... /!\ Cette fic regorge de M /!\ Elle est séparée en 2 parties distinctes. Dans l'ascenseur et après l'ascenseur. Je vous aurais prévenus ! x) Faut bien le dire, ça fait parti des raisons pour lesquelles j'ai choisi cette histoire^^
Je ferai le maximum pour publier une fois par semaine, j'ai plusieurs chapitres d'avance, ça devrait le faire. Il y en a d'ailleurs 23.
Et n'hésitez pas à laisser des reviews, comme d'habitude, je mettrai un point d'honneur pour y répondre.
Enjoy les loulous !
Heure : 0
Il était approximativement 19 heures, le soir de son vingt-huitième anniversaire. Un vendredi après-midi qui, jusqu'à ce moment-là, était arrivé sans aucun incident au bureau. Régina Mills se retrouva nez à nez avec la poitrine la plus parfaite qu'elle n'ait jamais vue, nue. Le fait est que la seule expérience qu'elle avait eu face à des seins nus jusqu'à maintenant, se limitait aux coups d'œil furtifs dans les vestiaires du gymnase et de la désagréable expérience, à ses 12 ans, d'avoir vu sa grand-mère se changer dans sa chambre avec la porte ouverte, peut-être que ça ne voulait pas dire grand-chose.
Les seins appartenaient à une strip-teaseuse à moitié nue qui s'était assise sur ses genoux et qui n'arrêtait pas de se balancer au rythme d'une horrible musique Dance qu'on entendait à fond depuis l'Ipod qui était apparu tout seul sur son bureau.
Incapable de bouger avec le poids de l'autre femme sur ses cuisses et sans savoir où mettre les mains, la seule chose que réussit à faire Régina, était de rester assise et d'admirer les tétons rosés qui se secouaient devant son visage.
Ils étaient parfaits, et dans un instant de folie, elle oublia la proposition qu'elle était en train de rédiger et considéra la possibilité de prendre ces seins entre ses mains. Cependant, Régina était une femme tout ce qu'il y avait de plus responsable et, en plus, elle n'était pas du genre à tripoter des strip-teaseuses. Honteuse de ses pensées, la colère la dominait. Sa proposition était beaucoup plus importante qu'une émotion de pacotille que pouvait lui offrir cette femme.
- Putain, qu'est-ce que tu crois être en train de faire ? S'énerva Régina. Lève-toi et éteint ça. Tout de suite.
La strip-teaseuse aux cheveux blond se balança contre son corps.
- Je suis ton cadeau d'anniversaire.
Elle étendit la main, prit celle de Régina et la colla sur un de ses seins parfaits.
- Profite de moi. Lui susurra-t-elle lascivement à l'oreille.
Les doigts de Régina se courbèrent d'instinct en sentant le téton durcit de l'autre femme contre sa paume. Elle prit une profonde respiration par le nez et répéta :
- Eteint la musique, je ne veux pas me répéter.
La strip-teaseuse la regarda droit dans les yeux et arqua un élégant sourcil sans bouger son regard.
- Je dirais que tu es plutôt en train d'apprécier.
Régina ne voulait pas que la honte se voit sur son visage.
- Lève-toi de là. Et remets ta chemise, mon Dieu.
Cela n'avait pas été son intention d'être aussi dure, mais tant de chaire nue devant elle la rendait nerveuse et elle était bien décidée à ne pas perdre le contrôle. Quelqu'un était coupable de ce mauvais coup, certainement un collègue de travail qui allait regretter d'avoir eu cette idée.
Heureusement, la strip-teaseuse avait bien compris qu'elle n'était pas en train de rigoler. Elle se leva et s'écarta de la chaise. Quand elle se baissa pour récupérer sa chemise laissée dans son sac, Régina essaya de ne pas lui regarder les fesses, mais elle échoua lamentablement. La strip-teaseuse sourit par-dessus son épaule.
- Tu as vu quelque chose qui te plaît ?
- Je me demandais seulement comment tu as fait pour arriver jusqu'ici sans qu'on t'arrête pour prostitution. Contre-attaqua Régina, pendant que son invitée indésirée ajustait correctement sa chemise et un de ces jeans taille basse. La vérité est ce qu'elle parait être. Le style de vêtement, c'est pour ton travail ou parce que tu aimes ça ?
La vérité, c'est que la jeune femme était jolie. Sous la ceinture du jean se trouvait une culotte noire et elle avait dans sa main le soutien-gorge noir à dentelle qu'elle s'était enlevé en s'asseyant à califourchon sur Régina. On pouvait parfaitement distinguer les tétons durcis sous sa chemise.
-Killian avait raison, dit la strip-teaseuse, tu as besoin de te détendre.
Je le savais.
- C'était donc Killian. Murmura Régina sans aucun humour. Bien sûr.
- Bien sûr, mais il ne m'a pas averti que tu étais une sorcière. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Les femmes nues te font peur ou quoi ?
Régina regarda la femme froidement.
- J'aurais surtout peur de ce que je pourrais attraper si tu te frottes à moi comme ça.
La strip-teaseuse fulmina du regard.
- Va te faire foutre. J'me casse. Joyeux anniversaire et va chier.
Elle prit l'Ipod posé sur le bureau de Régina, mit son sac sur son épaule et fit demi-tour pour sortir du bureau. Régina se leva et lui attrapa le bras.
- Je t'accompagne dehors.
Elle n'allait pas laisser une parfaite étrangère, une intruse dans ses quartiers, déambuler comme ça dans les couloirs.
Et après, j'appellerai Killian et il va regretter d'avoir ruiné un après-midi parfaitement productif avec sa petite blague stupide.
L'autre femme se libéra d'un coup, avec des yeux flamboyants.
- Ne te dérange pas, si j'ai pu rentrer, je pourrai sortir.
- Ce n'est pas une suggestion, dit Régina, je te conduis en bas. Je ne sais pas très bien comment tu as pu entrer en dehors des horaires d'ouverture, mais tu ne devrais pas être ici.
Pendant qu'elle traversait la pièce avec la strip-teaseuse, celle-ci protesta :
- T'es vraiment super sympa ! Quelle mouche t'a piquée ? Laisse-moi deviner, ça fait au moins 5 ans que t'as pas baisé ?
Régina ne mordit pas à l'hameçon et se dirigea à grands pas vers l'ascenseur au fond du couloir. Le couloir était sombre puisque l'immeuble était désert. Tous les autres étaient rentrés à la maison bien avant pour commencer à profiter du week-end. Pour Régina, être à la maison était ennuyant en comparaison au bureau. Boynton Software était exactement où elle souhaitait être et où elle se dédiait entièrement à sa passion : la gestion de projets.
Elle s'arrêta face à l'ascenseur et appuya fortement sur le bouton. Le plus incroyable, c'était que la strip-teaseuse ne s'était toujours pas avouée vaincue. Après avoir donné un petit coup sur l'épaule de Régina, elle lui dit :
- Si je prends pitié de toi et qu'on couche ensemble, est-ce qu'on moins tu pourrais sourire un peu ?
- Pour moi, le sexe n'a pas autant d'importance que pour toi, on dirait, dit Régina. Ce qui me rend heureuse, c'est travailler, tu sais, ce que j'étais en train de faire avant que tu m'interrompes.
- Ah oui, ça avait l'air fascinant.
Régina ne fit pas cas du commentaire sarcastique et regarda l'écran. Combien de temps pouvait mettre un ascenseur pour monter du rez-de-chaussée au 29ème étage ? En cette soirée particulièrement, ça lui paraissait très long… Ou est-ce que c'était dû au fait qu'elle était très énervée ?
- Mais je me doute bien qu'une femme qui se déshabille pour de l'argent ne doit pas connaître la satisfaction du succès.
- Je me doute bien qu'une sorcière amère comme toi ne doit pas savoir ce qui est vraiment important dans la vie.
Régina éclata de rire.
- De quoi ? Qu'une strip-teaseuse bon marché me mette ses seins sur la figure ?
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent juste à temps pour éviter que la conversation monte d'un ton. Régina traîna l'autre femme dans l'ascenseur puis appuya sur le bouton du rez-de-chaussée. Quand les portes se fermèrent, la strip-teaseuse murmura :
- Mes seins avaient plutôt l'air de te plaire, jusqu'à ce que tu te souviennes que regarder un peu pouvait peut-être t'enlever le titre de Reine des Glaces.
Régina tourna la tête, prête à le nier, mais à ce moment-là, les lumières de l'ascenseur vacillèrent puis s'éteignirent. L'ascenseur vibra puis s'arrêta.
Le mouvement soudain leur fit perdre l'équilibre et Régina entoura Emma avec ses bras instinctivement, pour éviter qu'elle ne tombe au sol. Pendant quelques secondes, l'ascenseur resta complètement dans le noir. Jusqu'à ce que les lumières d'urgences s'activent et inondant la cabine de leur douce lueur. Au bout d'un moment, les deux femmes regardèrent les portes de l'ascenseur et le panneau des boutons.
La strip-teaseuse, toujours entre les bras de Régina, revint à elle avec ses yeux émeraudes grands ouverts.
- C'est pas possible… Murmura-t-elle.
Régina réagit, elle la lâcha et fit un pas jusqu'aux portes en faisant non de la tête.
- Ce n'est rien. La seule chose à faire est d'appuyer sur le bouton d'urgences.
En disant ça, elle regarda le panneau en recherchant le bouton qui les sortirait le plus rapidement possible de cette prison.
- On est… coincées ?
Régina fit à nouveau non de la tête.
- Non. Jamais de la vie je resterai coincée dans un ascenseur avec une strip-teaseuse alors j'en suis qu'à la moitié de ma proposition de projet !
- La proposition ? répéta la strip-teaseuse avec incrédulité. Tu es coincée dans un ascenseur le soir de ton anniversaire, un vendredi et la seule chose qui te préoccupe c'est ta proposition ?
Régina se mordilla la lèvre alors qu'elle appuyait sur tous les boutons les uns après les autres. Aucun ne s'alluma et aucun ne sembla enclencher le mécanisme de sécurité.
- C'est une importante proposition.
- Supeeeer… Je suis coincée dans un ascenseur et il faut que ce soit avec la femme la plus chiante du monde.
Pendant qu'elle essayait le tout dernier bouton, Régina tapa la porte de l'ascenseur avec la paume de sa main.
- Merde ! Je peux pas croire qu'on soit vraiment coincées !
- Mais quelqu'un va s'en rendre compte, non ? Et nous sortira de là ?
- A un moment donné oui, mais tout le monde est déjà parti aujourd'hui.
Régina n'arrivait pas à croire qu'elle était sortie de son bureau sans son portable. C'était évident qu'elles resteraient enfermées jusqu'à ce que Leroy, le chef de la sécurité, arrive le lendemain matin.
- A un moment donné ? Dit la strip-teaseuse. Pour rien au monde je passerais la nuit dans cet ascenseur ! Et encore moins avec toi !
Régina fit la moue devant cette démonstration évidente de mépris.
- Et tu crois que ça ne m'emmerde pas, moi ? Tout ça ne serait pas arrivé si tu n'étais pas venue me déranger avec ta petite danse…
- Eh ! Je faisais seulement mon travail ! Répondit la jeune femme. Tu sais, celui que ton ami m'a payé pour faire ! Si t'es en colère, tu dois l'être contre lui et pas contre moi. Elle s'éloigna de Régina autant qu'elle le put et lui tourna le dos, les bras croisés. Même si je comprends pourquoi il avait l'impression que c'était nécessaire. Ça se voit tout de suite que tu as l'âme d'une personne qui aime faire la fête.
- Fantastique. Se susurra Régina à elle-même. Joli cadeau d'anniversaire : une emmerdeuse de strip-teaseuse rien que pour moi et toute la nuit. Je ne sais pas comment, mais je vais le lui faire payer à Killian.
Sa première idée fut la castration, mais elle était ouverte à toute autre punition plus élaborée.
- Génial, murmura sa partenaire fâchée. Vraiment trop génial !
- Tu me l'as ôté de la bouche.
Elles se regardèrent l'une et l'autre pendant un petit moment. Dans lequel elles étaient totalement d'accord. Régina supposa que c'était d'ailleurs le seul sujet sur lequel elles étaient d'accord.