Adrien Agreste était un mannequin réputé, sur de lui, quelqu'un de bien avec les mœurs et des principes. Malgré un emploi du temps surchargé il réussissant avec brio à concilier vie personnelle et professionnelle. Depuis deux ans, il était en couple avec la fille du maire de Paris Chloé Bourgeois, quelqu'un de capricieux, ambitieux et complètement anti-phatique. Une relation pleine de hauts et de bas, parsemé de grosses disputes et de crise de nerfs de sa compagne. Adrien était de plus en plus déboussolé tiraillé entre sa réputation et l'envie de mettre un terme à cette pseudo histoire d'amour qui ne lui convenais plus du tout. Il avait décidé de mettre sa relation entre parenthèses Chloé n'avait qu'à garder l'appartement luxueux qu'ils possédaient ensemble. Il était hors de question qu'il soit traité de la sorte par la femme qui partage sa vie, il ne voulait pas se résigner à devenir un de ces couples bobo qui allaient voir ailleurs chacun de leurs côtés. Non il en était hors de question.

Il prépara quelques affaires dans un sac de sport le jeta dans le coffre de sa voiture en cas de tempête incontrôlable. Il ne pris pas le volant ce soir là, il décida de prendre l'air et de réfléchir loin des hurlements de Chloé. Après avoir envoyé un message à Nino il l'avait rejoins dans un bar pour boire un verre et pouvoir vider ce sac plein de malheurs et de désespoir qui le pesait tant.

«Je pense que je dois me retrouver et quitter cette fille, vraiment cette relation n'a plus de sens!» s'exclame t-il le cœur lourd.

«Mec si tu n'est pas heureux avec Chloé laisse l'a tomber, des filles y en a plein et des supers en plus!» Le rassure Nino «si tu n'es pas bien avec elle quitte la, tu n'as rien à te reprocher cette nana est cinglé!»

«Tu as sans doutes raison mon pote...» soupira t-il «Mais Alya n'est pas avec toi ce soir?» Demanda t-il surpris.

«Non Marinette a quitté le père de sa fille il y a plusieurs semaines elle a fait garder Noémie ce soir et elle sont sortie.» Expliqua t-il à son ami.

Marinette ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de nouvelles de son amie. Il ne pouvait s'empêcher d'être peiné pour elle, cette fille si gentille qui a toujours fait passer l'intérêt des autres avant le sien. Cette fille qui lorsqu'elle aime donne tout sans jamais rien demander en retour. Il avait entendu parler de ses déboires sentimentaux à plusieurs reprise et lorsque son compagnon avait levé la mais sur elle, il avait subitement eu envie d'aller lui péter la gueule. Après avoir pesé le pour et le contre il avait abandonné l'idée, sans doute pour ne pas mettre Marinette et sa fille dans une situation délicate.

«Et si on les rejoignait mon pote? Ça fait très longtemps que je ne l'ai pas vu!» s'exclama t-il sa bonne humeur revenue au galop. Nino parût surpris mais acquiesça c'était une bonne idée après tout il n'avait rien de mieux à faire. Il sorti son portable de sa poche et envoya un message à sa copine. La réponse ne se fit pas attendre lorsqu'il posa son téléphone sur la table il avait le sourire.

«On y va?Elles nous attende au Batofar!» Dit-il à son ami. Ils se mirent en route il avait un bon quart d'heure de marche avant d'arrivé à la péniche transformée en boite sur les quais de Seine. La discussion était animé et joyeuse, Adrien avait réussi à sortir tous ses problèmes de sa tête et de lâcher prise le temps d'une soirée.

En approchant des quais les deux acolytes croisaient de plus en plus de jeunes en tenue de soirée dans des états d'ébriétés plus ou moins avancés. Alya les attendait devant le ponton à l'entrée de la boite, lorsqu'elle les aperçus elle se dirigea dans leur direction. Elle embrassa Nino et fit la bise à Adrien, elle portait une jolie robe bordeaux à bretelles et des escarpins noirs. Ça change de l'éternel jeans baskets, elle était très jolie, ses cheveux etaient détachés et ondulaient joliment de chaque côtés de son visage. Elle attrapa la main de son compagnon et le traîna jusqu'à l'entrée de la péniche elle montra aux videurs le tampon sur son poignet signe qu'elle avait déjà son entrée.

Les garçons prirent un ticket, vestiaire et se laissèrent happer par la foule en délire. L'ambiance était survoltée, les gens dansaient, buvaient, décompressaient de leur semaine. Adrien eu rapidement besoin d'aller se chercher un verre au comptoir, il se fraya un passage entre un garçon et une fille et commanda sa boisson. Il fut bousculé par une silhouette féminine.

«Désolé, je ne t'avais pas vu» Elle ne le regardait pas Adrien reconnu tout de suite son amie perdu de vue, elle se pencha au dessus du comptoir et commanda un soda. Au moment de se retourner elle fut projeté contre le comptoir et son verre lui échappa des mains. Elle jura, se retourna sur la personne fortement alcoolisé qui était tombé sur elle.

«Pas la peine de pousser on est pas des bœufs!» S'énerva t-elle puis leurs regards se croisèrent et elle le reconnu.

«Adrien ça alors que fais-tu ici?» S'exclama t-elle ravie de revoir le beau blond. Elle s'accrocha à son cou et lui fit la bise. Elle ne l'avait pas beaucoup ces dernières années entre son travail, son couple chaotique et son rôle de maman qu'elle prenait très au sérieux. Ils discutèrent brièvement, puis elle lui pris la main pour ne pas se perdre de vue en rejoignant leur couple d'amis.

Ils avaient passé la soirée ensemble, à danser, discuter, à sortir prendre l'air pour fumer une cigarette ou deux. Elle c'était beaucoup confié sur ses doutes ses sentiments contradictoire envers le père de sa fille, lui l'écoutait et se permettait de la conseiller lorsqu'il le jugeait nécessaire. Il était heureux de l'a retrouver et ne se quittèrent plus de la soirée. Il l'a trouvait mature, intelligente et tellement belle dans sa robe bleue qui lui allait parfaitement. Elle n'avait plus grand-chose à voir avec la jeune fille frêle et peu sur d'elle des années collège. Malgré tout elle était forte et épanouie, elle parlait de son enfant avec beaucoup de fierté et d'amour.

Après avoir danser comme des fous tous les quatre au milieu de la piste de danse elle murmura quelque chose à l'oreille d'Alya qui acquiesça et elle sortie en sortant son paquet de cigarettes. Il l'a suivi à l'extérieur de la péniche, elle était accoudée à la rambarde les yeux perdu dans la Seine, elle frissonnait à cause de la fraîcheur de la nuit. Adrien nicha sa tête dans son cou, les bras de chaque côtés de son ami, il avait eu besoin de se contact après une soirée si agréable. Au bout d'un certain temps, elle se retourna et le serra dans ses bras, dans une étreinte chaleureuse et réconfortante. Il se détacha d'elle à contre cœur et son regard s'encra dans celui de Marinette. Les quelques centimètres qui les séparaient se transformèrent en millimètres et leurs lèvres entrèrent en contact, timide au début puis passionnés. Elle mis ses bras autour de son cou, ne voulant en aucun cas rompre ce contact devenu vital pour elle à ce moment précis. Elle avait besoin de toute cette chaleur de tout ce désir de la part de son partenaire, besoin de se laisser aller dans ses bras. Lorsque l'étreinte pris fin elle grogna de frustration. Il lui sourit.

«Et si on allait finir la soirée ailleurs rien que tout les deux» Proposa t-il. Il voulait qu'elle reste avec lui le plus longtemps possible, que cette nuit s'éternise dans ses bras.

«Il faut aller prévenir les autres alors, je devais raccompagner Alya ce soir.» Dit-elle en s'éclipsant quelques minutes, pendant ce temps il alla récupérer son vestiaire. Lorsqu'elle revint enfin elle posa ses lèvres sur les siennes. Non c'était vraiment impossible de l'a laissé filer maintenant.