C'est déjà la fiiiin ! Cette fic est bien folle, mais j'ai bien aimé l'écrire. J'espère qu'elle aura trouvé son public ! J'en ai une autre en stock, qui sera plus longue. Pas autant que Upside Down, plus que celle-ci. Je ne sais pas encore quand je la mettrais en ligne, je trouve très peu de temps pour écrire ces derniers temps. En attendant, je vous fais à tous de gros bisous ! Et sinon, à l'année prochaine pour la sortie de La Rose aux Mille Epines !


Chapitre 6

Lorsque Hermione avait repris un quotidien plus ou moins classique, elle s'était quelque peu éloignée de ses deux amis. Leurs comportements respectifs durant sa transformation ne lui avait pas plu du tout. Qui plus est, en la revoyant, Ron était redevenu ce garçon docile et faussement gentil.

Elle savait bien, qu'il n'aimait pas les chats… Mais tout de même. La dernière fois qu'elle s'était sentie aussi rejetée, ça avait été en première année et elle n'avait absolument pas envie de repenser à cet horrible moment.

Qui plus est, Harry comme lui n'avait pas compris sa volonté de rester auprès de Snape. Ils n'avaient même rien perdu de leur langue acerbe le concernant pour autant. Ils ne comprenaient rien… Il l'avait recueilli, soigné. Elle s'était sentie choyée et… Aimé.

Hermione soupira lourdement. Cette période lui manquait. Depuis que les choses étaient revenues à la normale, le maître des cachots avait reprit une relation cordiale avec elle. Un peu trop même…

Si elle devait être parfaitement honnête, il lui manquait cruellement. Les soirées en sa compagnie étaient les meilleurs instants qu'elle avait vécu dans son corps de chat. Ils s'étaient contentés de lire, pendant des heures, elle sur ses genoux et parfois, elle s'assoupissait contre lui. Elle adorait son parfum…

« Je perds totalement la raison. Soupira-t-elle intérieurement. »

Peut-être. En attendant, elle se dirigea vers la Grande Salle et fut frappée par le regard en biais que lui lança la Directrice. Bon… Elle l'avait découverte dans une position plus que compromettante avec son professeur, mais elle soupçonnait, en dessous de cela, que la vieille sorcière soit quelque peu… territoriale. Pourtant, pas de panique : elle allait bien rester le seul foutu chat de ce château ! Peut-être est-ce parce que son animagus était de sexe masculin, allez savoir ? En fait, elle avait appris qu'avant d'achever son apprentissage, celui-ci pouvait changer de forme, ce qui avait expliqué sa transformation d'abeille en chat. Le sphinx était d'ailleurs bien amoché, et son état un peu miteux probablement du à la détresse psychologique dans laquelle elle se trouvait à ce moment là.

Oui mais bon... Elle avait fini par s'aimer ainsi, en réalité.

Hermione soupira en se servant des toasts beurrés. Elle qui avant, ne mangeait que des fruits le matin… C'était lui qui lui avait donné le goût de ce genre de choses. Elle sourit à cette pensée et leva les yeux vers la chaise habituellement occupée par son maître de potions.

Il continuait de l'ignorer royalement, et elle se sentit encore plus attristée encore. Il fallait qu'elle le voit, qu'elle lui parle et pas seulement pour parler de ses notes ou de potions…

Le regard dans le vide, la jeune femme eut une idée. C'était dingue et elle allait probablement se faire fusillé par tout le monde, mais tant pis.


Alors qu'il arpentait les couloirs, Snape se dirigea vers sa salle de classe et s'étala sur son siège d'un air maussade.

Il se sentait terriblement… seul, depuis que Miss Granger avait reprit son apparence et cela l'agaçait. Après tout, il vivait en solitaire depuis plusieurs années et ça n'avait jamais été un problème jusque maintenant.

Pourtant, il s'était habitué à avoir une oreille attentive dès qu'il finissait sa journée de travail. Sans en prendre conscience, il lui avait beaucoup parlé. Et puis, ils avaient passé de nombreuses soirées ensembles, et cela avait été plutôt agréable. Simple, mais plaisant.

Snape soupira de lassitude. Non mais à quoi pensait-il ?

Il sursauta lorsque la porte de sa classe grinça et bondit encore plus devant l'intrusion faite. Plissant le regard durement, il croisa les bras devant lui, d'un air mécontent.

« Bonsoir... Clématite. »

Hermione s'assise sur son bureau et continua de le fixer, sans un mot. Se tenait devant Snape un nouveau chat. En réalité, il ressemblait assez au sphinx dans lequel la jeune femme s'était incarnée, sauf qu'il possédait maintenant un pelage blanc légèrement frisotté.

« Ah. Vous avez deviné. Dit Hermione, presque déçue. »

Snape leva les yeux au ciel en soupirant.

« Encore ces miaulements, vraiment ? Non mais vous réalisez que c'est vraiment plus que dangereux de vous retransformer après être restée de la sorte autant de temps dans votre précédent corps ?

_ Il fallait que je vous parle.

_ En plus, je ne comprends toujours rien, c'est désespérant. »

Snape venait de grogner en se redressant dans son siège. Il bloqua ses yeux dans les prunelles noisettes du chat devant lui et blanchit presque.

« Vous ne vous êtes pas faites de nouveau agressé j'espère ? »

Hermione nia de la tête, et le maître des cachots parut soulagé l'espace d'un instant.

« Alors arrêtez de faire des expériences et reprenez votre forme immédiatement. Ordonna-t-il d'une voix caverneuse et glaciale. »

Hermione hocha de nouveau négativement la tête sans un mot.

« Pourquoi ? Vous êtes pénible ! Si vous continuez à vous mettre en danger de la sorte, je vais vous prendre par la peau du cou et vous jetez en pâture à votre Directrice de Maison. Elle a un comportement plus que bizarre depuis votre transformation. Je crois que ses vieux instincts de félin se réveillent. Je ne voudrais pas que Poudlard pue la pisse de chat parce que vous vous disputez le territoire. Ricana Snape, moqueur. »

Hermione grogna. Bon sang, il était vraiment irrécupérable.

« Arrêtez de râler et cassez vous de mon bureau. »

Hermione nia. Alors, Snape la prit et la posa sur le sol. Vexée, Hermione rebondit aussitôt et se posta sur ses genoux. Enfin, elle prit sa place habituelle et le toisa étrangement. Le professeur de potions haussa un sourcil, circonspect.

« En effet… Si vous voulez faire ce genre de choses, mieux vaut que vous soyez sous cette forme. »

Hermione leva les yeux au ciel. Elle s'attendait à ce qu'il la pose de nouveau par terre, mais à sa grande surprise, il n'en fit rien. Il s'avança jusqu'à son bureau, sorti une pile de copies et les corrigea sans un mot.

La jeune femme leva lentement la tête vers lui et, machinalement, Snape passa sa main derrière son oreille. Alors, elle ronronna et le maudit presque de ses attentions qui lui plaisait beaucoup trop. Lorsqu'il arrêta et se remit au travail, Hermione se mit à réfléchir intensément.

C'était bizarre. Sa relation auparavant si conflictuelle avait changé du tout au tout depuis sa transformation, et elle n'arrivait même pas à s'en plaindre. En fait, il la troublait, depuis longtemps. Son parfum… Elle y était encore plus sensible maintenant. Elle ne parvenait pas à l'associer à autre chose qu'à du réconfort, du bien être, de la nostalgie. Ses mains, son corps, sa chaleur, tout l'attirait chez lui. Même ses sarcasmes.

Hermione décida de ne pas jeter un œil sur les mauvaises notes qu'il était en train de donner. Elle inspira profondément, se roula en boule et posa sa joue contre son abdomen contre lequel elle sentait la respiration.

Snape jeta un coup d'oeil rapide vers elle, puis reprit son travail en essayant de l'ignorer, dépité. Pourtant, elle balança un coup de tête contre sa main et y passa la tête afin de l'inciter à être plus proche.

« Je suis en train de travailler. »

Hermione lui lança un regard larmoyant, auquel il ne put résister. Snape soupira en reposant sa plume. Il s'affala contre le dossier de son siège et passa doucement sa main sur sa tête, puis sur son dos. La jeune femme s'y blottit en ronronnant bruyamment.

« Imaginez si quelqu'un rentre. Murmura-t-il.

_ Je suis un chat, et personne ne le sait vous savez.

_ Laissez-moi deviner. Vous êtes encore en train de me sortir des excuses fumeuses. »

Snape vit les babines du chat tressaillir et sourit, presque trop fier de parvenir à la comprendre sans qu'elle ne s'exprime verbalement.

« Je vais ai bien trouvé votre nom. La clématite est une plante exigeante, grimpante et particulièrement envahissante vous savez ?

_ Oui, mais ses fleurs sont très jolies. Et quand on en offre à quelqu'un, ça veut dire qu'on aime son esprit. J'ai fais des recherches et je me demande si vous saviez que cela possède aussi la symbolique d'un amour durable. On les utilise en motif dans les kimonos de mariage.

_ Merlin, mais je me demande bien ce que vous êtes en train de raconter cette fois.

_ Il ne vaut mieux pas que vous le sachiez. »

Hermione se blottit en boule contre lui et ferma les yeux de satisfaction.


Lorsque la jeune femme apparut pour la 10ème fois au moins depuis deux semaines dans la salle de classe vide de son professeur, celui-ci se leva et pesta.

« Il faut vraiment que vous arrêtiez de vous transformer. »

Hermione avança jusqu'à son professeur, se frotta à ses jambes avec de grands yeux humides.

« Et arrêtez ça aussi. Je sais ce que vous faites, figurez-vous. »

Hermione minauda. Elle bondit sur son bureau et le fixa intensément dans dire un mot.

« Oui. Taisez-vous, il vaut mieux. »

Hermione grogna. Elle se transforma de nouveau en silence. Assise ainsi sur le bois du meuble, elle toisa du regard le maître des cachots en croisant les bras sur sa poitrine, mais il ne se laissa pas intimider et soutenu le sien d'un air dissuasif.

« Je croyais que vous préfériez quand je pouvais vous répondre et maintenant, vous me dites de me taire.

_ Oh, Miss Granger, c'est vous ? Dit-il en mimant une fausse surprise. »

Hermione le fusilla du regard alors que Snape ricana presque d'amusement. Il s'empara de sa plume, puis redressa le regard vers son élève qui n'avait pas bougé et était restée sur la table.

« Vous êtes assise sur la copie de Neville Londubat. »

Hermione haussa les épaules. Elle se redressa, puis, plantée devant lui, prit place sur ses genoux. Snape arrondit le regard et son teint vira au cramoisie.

« Mais qu'est-ce que vous foutez ?

_ Je prends ma place habituelle.

_ Vous êtes sérieuse ? »

Hermione sourit malicieusement. Elle posa son coude sur son bureau et observa la masse de copies qui l'attendait.

« Vous avez raison, les élèves de cette école sont des cornichons. Déclara-t-elle en voyant le parchemin presque vierge de son ami Neville.

_ Vous ne m'aurez pas avec vos tentatives de flatteries. Dit-il en lui arrachant la feuille. »

Hermione soupira. Elle s'apprêta à se lever, mais avec étonnement, Snape lui entoura la taille de son bras et s'avança vers le bureau. Il voulu observer ses copies, mais la masse de cheveux de la jeune femme l'empêcha de voir ne serait-ce que sa plume. Alors, il lui dégagea une partie de la nuque et elle frissonna.

« Confortable ? Demanda-t-il en assenant un commentaire acerbe sur le parchemin.

_ Plutôt oui. »

Snape passa ses doigts le long de son dos et entreprit de lentes et presque chatouilleuses caresses le long de son échine. Elle soupira d'aise en frissonnant de nouveau.

« Je ne savais pas qu'il était possible d'humainement ronronner.

_ Je ne ronronne pas. »

La tête à sa hauteur, elle ne put contrôler ses fâcheuses habitudes et plongea son visage dans son cou en inspirant longuement son parfum. Snape s'arrêta en haussant un sourcil et la jeune femme se figea dans son geste en ouvrant brutalement les yeux d'effrois. Elle éloigna son visage et rougit fortement.

« Par Merlin, excusez-moi.

_ Non, c'est parfait. Au moins, je peux voir tout l'embarras sur votre visage maintenant, c'est délectable. »

Hermione grogna alors qu'il se mit à ricaner sournoisement. Elle voulut partir, mais il la retint de nouveau.

« Je ne suis pas un nounours qu'on jette quand on n'en a plus besoin alors vous restez là. »

Hermione mima une profonde vexation. Au fond, elle était plutôt… satisfaite de la tournure des événements en réalité et Snape eut un sourire plus carnassier encore.

« Imaginez si quelqu'un rentre subitement et me voit assise comme ça sur vos genoux.

_ Vous n'aurez qu'à vous retransformer à la vitesse de l'éclair pendant que je le stupefix. Vous êtes devenue une experte maintenant.

_ Vous avez déjà essayé ?

_ Non.

_ Pourquoi ?

_ Je déteste la métamorphose.

_ Vous ne vous êtes jamais demandé en quoi vous pourriez vous transformer ?

_ Je n'en ai absolument rien à faire. Et en plus, avec un peu de chance, je pourrais devenir un coyote. Ça dévore les chats ça, non ? »

Hermione lui frappa le bras alors qu'il continuait de rire, amusé.

« Vous ne mangez pas les chats. Vous les recueillez, vous les soignez, vous leur donnez des toasts et vous dormez comme un petit bébé avec eux. Dit-elle, défiante en approchant son visage du sien. »

Snape plissa le regard. Il lui fit une pichenette sur le nez et Hermione pesta en s'éloignant de nouveau.

« Parfait, ça a toujours autant de pouvoir.

_ Dire que je ne peux même pas sortir les griffes. Soupira la jeune femme.

_ Allons bon, il y a du bon à être un humain vous savez ?

_ Comme quoi ? »

Snape se mit à passer son pouce sur ses lèvres pensivement et Hermione croisa les bras devant elle en l'observant longuement.

« Je vous comprends quand vous parlez.

_ Vous me comprenez quand je ne le fais pas non plus. Vous êtes bien le seul d'ailleurs.

_ Les mains. C'est plus pratique pour agripper les choses. »

A ses paroles, il prit la sienne et l'observa. Hermione redressa un regard troublé vers lui et toucha ses doigts comme si c'était la première fois de sa vie qu'elle le faisait.

« C'est vrai.

_ Et maintenant, vous pouvez me regarder dans les yeux sans lever la tête avec des pupilles bien circulaires. »

Hermione suivit ses paroles et réalisa qu'elle se trouvait étrangement proche de lui. Son souffle se mêlait au sien et son nez le frôlait presque.

« Il me semble également que… les humains manifestent leur… affection autrement, non ? Murmura-t-elle.

_ Je crois, oui. Dit-il sous le même volume sonore particulièrement bas. Comment font les chats ?

_ Ils se frottent la tête contre leur maître… Et vous, comment vous faites ?

_ On pose notre bouche sur celle de l'autre.

_ Oh. C'est un peu bizarre. »

Snape ricana doucement. La jeune femme sentit sa main sur son flanc bouger légèrement et déglutit avec difficulté. Elle se hissa jusqu'à lui avec lenteur, puis posa chastement ses lèvres sur les siennes.

Le maître des cachots ferma les yeux, le coeur battant. Il n'avait jamais reçu de baiser aussi… doux de son existence. Aussi lentement qu'elle était venu, elle se détacha puis ouvrit elle aussi les yeux.

« Comme ça ? »

Severus sentit sa bouche s'assécher devant ce minois aussi adorable que désirable.

« Tout dépends… de chaque être humain. Déclara-t-il difficilement.

_ Vous avez une autre méthode ? »

Le professeur de potions passa une main libre dans la chevelure de la jeune femme. Il s'approcha plus franchement, et captura sa bouche avec passion. Hermione se sentit fondre et passa ses bras autour de son cou afin de ne pas vaciller.

Elle n'avait jamais été embrassé aussi sensuellement de sa vie. Il mordilla sa lèvre inférieure avant d'y glisser la langue. La Gryffondor captura sa bouche en entrouvrant légèrement les lèvres afin de lui en faciliter le passage. Un tango lascif s'entama entre eux, sans fin, sans dominance ni combat.

Ils s'appréciaient simplement l'un l'autre, goutant, caressant, mordillant, dansant. Snape se détacha subitement d'elle en empoignant sa chevelure.

« Je crois vraiment que je suis un coyote. Déclara-t-il brusquement. »

Hermione rit avant d'entamer un troisième baiser, aussi sensuel que le second. Sa posture changea, et elle se mise a califourchon sur ses jambes en passant ses mains dans sa longue chevelure noire.

« Vous voyez que c'est très interessant d'être humaine. Haleta-t-il lorsqu'ils se détachèrent afin de reprendre leur souffle.

_ En effet professeur. Les humains possède beaucoup de points positifs. Lâcha la jeune femme en roulant sa main sur sa redingote. »

Snape empoigna sa taille et la posa sur son bureau. Il se positionna entre ses jambes et l'observa intensément.

« Vous griffez ? Demanda-t-il alors qu'elle s'affairait à le déboutonner.

_ Seulement quand je suis en colère… ou en chaleur. »

Snape grogna en butant contre son entrejambe. Hermione se pinça les lèvres avant de sentir sa bouche attaquer la sienne avec force et passion. Il roula sa main jusqu'à remonter sa jupe. Sa culotte était déjà trempée d'excitation, ce qui l'affola encore plus.

« Severus… Gémit-elle. »

Hermione roula ses ongles contre la peau de ses épaules et il mordilla doucement la peau de son cou jusqu'à lui titiller l'oreille, la même qu'il s'amusait à caresser lorsqu'elle se transformait.

Cela l'affola plus que de raison. Elle empoigna ses cheveux avec force en gémissant d'un son plus sonore encore. A présent torse nu, il voulu déboutonner lentement sa chemise, mais elle précipita ses gestes et s'affaira à se déshabiller plus rapidement.

« Admettez tout de même que cela est moins pratique. Soupira-t-elle.

_ Je le concède, Miss Granger. »

Hermione le repoussa jusqu'à le faire asseoir sur sa chaise. Puis, elle l'enjamba et se posa de nouveau à califourchon sur lui tandis qu'il l'admirait sans retenu.

« Vous êtes le seul à m'avoir toujours trouvé jolie.

_ Parce que vous l'êtes.

_ C'est vrai ?

_ On peut me reprocher un tas de choses, mais depuis la fin de la guerre, je me suis fait le mot d'ordre à ne plus mentir à personne. »

Hermione bougea avec lenteur sur ses genoux, entamant un ballet aussi érotique que plaisant. Elle gémit d'autant plus en sentant la dureté de Snape contre l'humidité de son sous vêtement. Snape s'enfonça plus encore dans son siège et se délecta du spectacle que la Gryffondor lui offrait.

« Une vrai petite chatte en chaleur. Dit-il. »

La jeune femme sourit malicieusement, les yeux clos. Elle prit sa main et la posa sur sa poitrine. Snape grogna de satisfaction. Il se hissa de nouveau vers elle et massa sa poitrine avec sensualité en embrassant son cou.

Hermione haleta. Elle chercha sa baguette avec maladresse derrière elle, puis la pointa sur eux.

« Evanesco. »

Snape sursauta en sentant qu'il ne portait plus aucun vêtement sur lui. Il n'eut pas le temps de protester que son assaillante s'empala sur lui sans préparation. Il balança alors sa tête en arrière en fermant les yeux.

Par Merlin… Elle était déjà si humide… Si chaude, étroite et… par tous les saints !

Snape se détendit encore plus sur son dossier lorsqu'elle se mit à bouger. C'était délicieux. Les sons érotiques sortant de cette petite bouche affolaient tous ses sens. Alors, il accompagna son mouvement et passa une main possessive dans ses cheveux.

Hermione gémit encore plus et offrit sa gorge. Il la suçota et la marqua, exactement comme il aimait le faire. Lorsque la douleur sur son cou se manifesta, elle planta ses ongles sur ses épaules en intensifiant ses gestes.

« Encore… Encore… Minaudait-elle. »

N'y tenant plus, il la prit de nouveau et s'enfonça délicieusement en elle alors qu'elle avait le dos sur son bureau. Les copies de ses élèves ne survivraient pas au mouvement et serait déchirés. Tant pis. De toute façon, ils étaient tous lamentables… Tous, sauf elle.

Hermione Granger… Merveilleuse. Délicieuse. Délectable, et féline Miss Granger.

« Severus. Cria-t-elle. »

Cette poitrine merveilleuse, sa peau velouté, son parfum, sa chevelure de lionne, ses yeux noisettes, sa bouche, ses dents, sa voix, son sourire… Elle était plus que belle.

Superbe. Magnifique. Resplendissante.

Hermione ouvrit les yeux et tomba sur les prunelles charbon de son professeur qui l'admirait avec vénération. Elle s'y encra et prit un plaisir non feint à passer ses doigts dans ses cheveux.

Ils étaient fins et l'humidité des cachots n'arrangeait en rien leur état, mais elle s'en fichait. Elle passa son pouce sur sa joue et glissa son index le long de son nez.

Il était tellement imparfait et elle aimait vraiment cela.

Sa main descendit jusqu'à son torse, peu musclé, presque imberbe, absolument pas dessiné et remplit de cicatrices. Elle le trouvait beau, lui aussi.

Il était beau à sa manière.

Majestueux. Distingué. Désirable. Grand. Fier.

Il entama un mouvement plus profond, plus vif et intense qui les firent gémir à l'unisson.

Fabuleux.

Hermione s'accrocha à son dos et griffa ses épaules.

« Hermione… Gémit-il en sentant une douleur presque salvatrice envahir sa peau.

_ Faites-moi jouir, s'il vous plait faites-moi jouir… Supplia-t-elle en enfouissant son nez dans son cou afin de s'imprégner de sa flagrance. »

Sa danse en elle se fit plus rapide et profonde encore. Ils gémirent, encore et encore jusqu'à la félicité. Snape sentit les parois de la jeune femme se contracter autour de son membre, répandant son miel le long de sa hampe en une ultime débauche sonore.

Elle s'accrocha tant à lui qu'elle le griffa d'autant plus, ce qui réussit à franchir ses dernières barrières. Alors, il s'effondra en se laissant aller, jouissant de toute sa puissance jusqu'au plus profond de son être en murmurant son prénom jusqu'à plus soif.

Elle était devenu son Hermione… Sa Clématite… Et il se mit subitement à penser qu'il ne se lasserait jamais de l'entendre miauler à son oreille. Jamais.

Il se redressa doucement et lui jeta un regard, à la fois surpris, mais aussi dévoué et presque gêné.

Hermione se redressa légèrement sur les avants bras. Ses joues étaient rougies d'excitation, ses lèvres presque gonflées et sa chevelure désordonnée.

« J'ai changé d'avis. Ne vous arrêtez plus de vous transformer. Déclara-t-il durement. »

Hermione rit doucement. Elle posa de nouveau ses lèvres doucement sur les siennes et Snape ferma les yeux en la savourant. Lorsqu'il les rouvrit avec douceur, il vit cet éclat dans ses prunelles.

« Vous avez raison. McGonagall n'y connaît vraiment rien en beauté car vous, Severus Snape, je vous trouve magnifique. Déclara-t-elle en souriant. »

Snape ouvrit la bouche de stupéfaction avant de la refermer et de ne pas savoir que dire.

« Vous donnez votre langue au chat Severus ? Demanda malicieusement Hermione.

_ Avec plaisir. »

Lorsqu'il captura sa bouche afin de mélanger sa langue à la sienne, Hermione inspira en s'accrochant à son cou. Il l'emporta alors jusqu'au fond de sa salle de classe, qui donnait un accès vers ses quartiers.

Hermione jubilait. Ce soir, elle retournerait enfin dans le lit de Severus Snape et cette fois, elle se fit un plaisir à penser qu'elle s'accrocherait à ses épaules pour une toute autre raison.

Fin.