Titre : Week-end d'anniversaire

Genre : Romance

Rating : Tout public. (K+)

Personnages : Riza, Roy

Résumé : C'est l'anniversaire de mariage des parents de Riza. Roy et elle sont bien sûr invités. Ah ! Ai-je précisé qu'ils ne sont pas en couple ? Pour rassurer ses parents, Riza a menti et évidemment, Roy accepte de jouer le jeu, à leurs risques et périls. Royai ! Romance ++

Disclamer : Fma ne m'appartient pas T.T

Spoiler : Aucun

Notes : Et c'est parti pour la deuxième vague de romance sous les étoiles ! Ce chapitre est le dernier de cette fanfiction, merci de l'avoir suivie. Merci pour vos reviews ! Pour ceux que ça intéresse, je poste tout de suite le premier chapitre d'une nouvelle fanfiction Fma Royai bien sûr (m'arrêtera-t-on un jour ?). Elle s'appelle Une autre vie et c'est certainement la fanfiction que j'ai préféré écrire. Mon bébé quoi ** En gros, que se passerait-il si Riza était projetée dans une autre dimension ? Une dimension où elle est mariée à Roy ? Allez, fini le teasing, je vous laisse lire tranquille.

Chapitre 8 : Officialisation ?

[...] Ils sortirent discrètement. Black Hayate leur emboîta le pas joyeusement. Main dans la main, ils s'éloignèrent sur un des sentiers.

La nuit était claire et l'air tiède. Il s'agissait d'un temps parfait pour une promenade au clair de lune.

À ses côtés, Riza sentait Roy tendu. Elle ne savait pas ce qu'il voulait lui dire, mais visiblement, ça l'inquiétait.

« Riza, je... »

Il s'était arrêté net et avait tourné la tête vers elle. Elle pouvait lire une véritable angoisse dans ses yeux.

« Qu'est-ce qui peut être si grave soudainement ? » interrogea la blonde qui ne comprenait pas.

Tout allait bien encore quelques minutes auparavant.

« Ce n'est pas grave en soi, mais... j'appréhende ta réponse. Il y a une chose que je veux te donner... depuis des années. »

Elle ouvrit des grands yeux.

« Depuis que tu travailles sous mes ordres en fait. Quand je l'ai vu, je n'ai pas pu m'en empêcher et... je me suis dit qu'un jour... un jour je te la donnerai.

- Mais me donner quoi ? »

Il mit une main dans la poche de sa veste et en sortit sa montre d'alchimiste. Sans un mot, il la posa dans sa main. Elle fronça les sourcils sans comprendre et observa la montre. La salamandre brillait à la lumière de la lune. Elle réalisa alors qu'elle était fermée. Elle la secoua un peu et entendit un petit tintement. Il y avait quelque chose à l'intérieur.

« Je l'ai toujours gardée près de moi... pour te la donner s'il devait nous arriver quelque chose. Je voulais que tu le saches. »

Il posa sa main sur la sienne et il y eut un éclair alchimique. Délicatement, il ouvrit la montre et Riza crut défaillir en voyant le contenu.

C'était une bague, simple et élégante, dans un métal rendu argenté par la nuit. Elle était passée dans une chaîne fine et brillante.

Elle leva ses yeux humides vers Roy. Il souriait doucement et sans attendre la prit dans ses bras.

« Je voulais tellement te le dire. Chaque jour j'y pensais sans oser le faire. Je t'aime. »

C'était ces trois mots. Des mots ordinaires et nullement à la hauteur des sentiments qu'il ressentait, mais il savait qu'aucun mot ne serait suffisant pour les exprimer.

Il la libéra et plongea son regard dans le sien.

« Riza, murmura-t-il, veux-tu m'épouser ? »

Il fut surpris d'entendre son rire.

« On ne fait pas vraiment les choses dans l'ordre, lâcha la jeune femme. Tout le monde est au courant de nos fiançailles avant nous, c'est pour le moins étrange. »

Il eut un sourire et celui-ci s'agrandit un peu plus en comprenant.

« Alors, tu...

- Bien sûr que j'accepte, répliqua Riza en l'enlaçant. Moi aussi je t'aime », ajouta-t-elle à son oreille.

Elle se sentit soulever de terre et il la fit tournoyer dans ses bras en riant. Elle éclata de rire à son tour et sitôt au sol, ils s'embrassèrent.

Puis, il passa le collier autour de son cou.

« J'avais pensé que ce serait plus pratique avec tes armes.

- C'est parfait », assura Riza, en essuyant ses larmes.

Elle prit sa main dans la sienne et Black Hayate arriva en courant.

« Hayate ! appela Riza avec un sourire radieux. On va se marier ! »

Cela fit rire Roy tandis que le chien sautait autour d'eux, partageant leur joie.

Ils finirent par reprendre leur promenade, seuls dans leur monde. Lorsqu'ils revinrent à la maison. Certains jouaient encore, mais la plupart étaient couchés. Ils saluèrent les derniers restants et montèrent à leur tour.

« Eh bien, fit Havoc en train de jouer aux cartes avec le reste de l'équipe, c'était une longue balade.

- Tu joues ou quoi ? grogna Breda, qui dirigeait mal sa défaite contre Mustang.

- Mouais, mouais, répliqua le blond.

- C'est vrai qu'ils sont partis une bonne heure au moins, ajouta Fuery.

- Vous croyez que maintenant qu'on sait, ils vont devenir tout mielleux au bureau ? » questionna Havoc avec un air horrifié.

Il eut un temps de pause réflexif. Falman soupira et but une gorgée de bière.

« Non, ça ne ressemblerait pas au Lieutenant, déclara Falman en reposant son verre. Elle restera professionnelle.

- Oui, c'est vrai, approuva Fuery.

- Alors vous jouez ou quoi ?! s'exclama Breda.

- Oui, oui », répondirent les trois autres en cœur.

À l'étage, Riza vint rejoindre Roy dans le lit une fois démaquillée et changée. Elle se lova dans ses bras, posant sa tête sur son torse avec un soupir satisfait. Ils regrettèrent un moment le fait de devoir partager leur chambre avec les autres, mais c'était pour la bonne cause. À son cou, la bague scintillait. Elle passa une main dessus tandis que Roy caressait distraitement son dos.

« Nous allons avoir plein de choses à préparer maintenant, souffla-t-il.

- Oui, mais on peut faire quelque chose de simple, rétorqua Riza.

- Il faut inviter ta famille. Ça fait déjà du monde.

- On peut ne pas tous les inviter si tu préfères, proposa la blonde.

- Non, si tu veux tous les inviter, peu m'importe. Tout ce que je veux, c'est passer le restant de mes jours avec toi », murmura-t-il en baissant la tête vers elle.

Elle sourit et se redressa pour l'embrasser.

« Moi aussi. »

Ils se sourirent et elle se blottit à nouveau contre lui.

Quand Havoc et les autres montèrent se coucher, il était bientôt cinq heures. Autant dire qu'ils n'en pouvaient plus. Ils pénètrent dans la chambre de Riza le plus silencieusement possible.

Le couple avait laissé les rideaux ouverts pour qu'ils puissent se repérer, aussi, ils n'eurent aucun mal à rejoindre leur lit.

« Oh ! souffla Fuery dans un murmure. Ils sont trop mignons. »

Falman soupira une nouvelle fois, ils avaient beaucoup trop bu. Tous se tournèrent vers le lit où Riza était toujours lovée contre Roy. Il la retenait dans ses bras, une main dans son dos. Elle-même avait posé une main sur son torse. Ils semblaient dormir profondément.

Avec un sourire goguenard, Breda sortit son appareil photo.

« Ça peut toujours servir, fit-il en prenant une photo du couple. Pour le prochain tournoi de poker, on verra qui gagnera. »

Havoc approuva cette idée, regrettant de ne pas avoir d'appareil photo pour faire pareil. Falman lâcha son énième soupir de la soirée, néanmoins amusé par le comportement de ses collègues, tandis que Fuery les regardait avec des étoiles dans les yeux. Le Sergent-chef était bien trop fleur bleue.

Falman ferma les rideaux, anticipant le réveil un peu trop matinal et se coucha sur son matelas. Les autres ne tardèrent pas non plus et tous s'endormirent, contents de leur soirée.

Le lendemain matin, le réveil fut compliqué pour certains. Lorsque Riza émergea aux alentours de midi, elle prit quelques secondes pour se remémorer la soirée. Puis, avec un soupir comblé, elle se rallongea contre Roy. Réveillé, il sourit et la serra dans ses bras.

Les rideaux n'occultaient pas totalement l'extérieur et laissaient passer quelques rayons de soleil. La maison était calme et silencieuse. Pourtant, Riza se doutait que les enfants devaient être réveillés. Elle finit par s'asseoir sur le lit. Fatiguée, elle s'étira et sentit une main sur sa jambe. Elle entrelaça ses doigts aux siens et lui sourit.

« Je vais aller prendre ma douche, déclara-t-elle dans un murmure.

- Je t'attends », marmonna Roy qui ne semblait pas vouloir se lever.

Elle déposa un baiser sur ses lèvres et fila dans la salle de bain.

Lorsqu'elle en sortit, Roy s'était rendormi. Elle se pencha vers lui et passa une main tendre dans ses cheveux.

« Je descends », susurra-t-elle à son oreille.

Elle n'eut qu'un son inarticulé pour réponse et sourit.

Capucine, Rose et Louise se trouvaient dans la salle à manger avec les enfants. Ces derniers étaient particulièrement en forme et les trois femmes commençaient déjà à fatiguer.

« Bonjour ! salua Riza en entrant.

- Tata Riza ! » s'écria Ethan avant de sauter dans ses bras.

Bientôt, la jeune femme fut entourée de son neveu et de ses nièces.

« Il reste du dessert, proposa Louise quand sa fille parvint à les rejoindre.

- Merci. Je crois que je préfère me faire des tartines. »

Sa mère sourit, reconnaissant bien là Riza qui n'aimait pas trop le sucre.

Elle commença à déjeuner et la discussion porta rapidement sur la soirée. Louise en était très contente, en revanche, elle avait d'autres questions sur les événements de l'après-midi. Riza lui raconta succinctement leur plan et son application sans faute. Aucune des trois ne l'interrompit et elles finirent par opiner à la fin. Il eut un silence pendant lequel Riza en profita pour boire son thé.

« Vous êtes vraiment une bonne équipe, souffla Capucine.

- Oui, ça fait des années qu'on travaille ensemble. J'étais déjà chargée de le couvrir pendant la guerre. Ça finit par être de l'ordre de l'instinct.

- Mais avant-hier, quand il t'a protégée du chapiteau, il a agi par instinct aussi ? émit Rose.

- Oui. Roy a toujours pris soin de ses hommes et... notre relation va bien au-delà de cela alors...

- Protégez la femme qu'on aime, reprit Roy, c'est de l'ordre de l'instinct aussi. »

Riza se tourna vers lui, souriante.

« Bonjour », fit-il pour Rose, Capucine et Louise qu'il n'avait pas vues.

Il s'appuya sur le dossier de la chaise de Riza et l'embrassa doucement.

« Bien dormi ? questionna Louise alors qu'il s'asseyait près de sa fiancée.

- Très bien et la soirée était superbe. Merci beaucoup.

- C'était un plaisir », répondit Louise en rougissant de bonheur.

Riza attrapa la cafetière pour Roy et Capucine repéra alors le collier qu'elle portait.

« Oh ! s'écria-t-elle. Mais tu l'as.

- Comment ça ? questionna Riza sans comprendre.

- Ta bague. »

Elle leva une main vers son collier et le sortit de son chemisier.

« Oui, je l'ai mise ce matin », déclara Riza alors que ses joues se coloraient en repensant la demande de Roy.

Il sourit et passa un bras par-dessus son épaule.

« Riza n'a pas l'habitude de la mettre. Ce n'est pas pratique dans le maniement des armes.

- C'est dommage tout de même, émit Rose. Elle est très belle.

- Oui, c'est vrai », concéda Riza.

Elle plongea son regard dans celui de son fiancé avec un sourire.

« Elle est très belle », répéta la jeune femme, conquise.

Il lui rendit son sourire et déposa un baiser sur sa joue.

« Beurk ! fit alors Ethan qui jouait jusqu'alors à même le sol avec ses cousines. Vous vous faites plein de bisous ce matin ! »

Cela les fit rire. Jane et Alex les rejoignirent à ce moment et la conversation revint à la soirée.

La matinée ou plutôt le début d'après-midi fut lent. Les dormeurs se réveillaient au compte-goutte et pendant ce temps, les membres proches de la famille Hawkeye nettoyaient et rangeaient tranquillement la maison. Une exception fut faite pour Riza et Roy qui passèrent une bonne heure à rédiger leur rapport. Les documents furent portés à la poste pour un service d'urgence juste après.

Ils revenaient de la ville quand enfin, l'équipe du Général émergea. Ils étaient tous les quatre assis devant un bol de café, le regard dans le vague.

« Vous avez bien dormi ? » s'enquit Riza en les saluant.

Elle eut le droit à un oui silencieux ainsi qu'un haussement d'épaules. Visiblement, ils n'étaient pas du matin, encore moins les lendemains de soirées. Ils les laissèrent se réveiller et filèrent donner un coup de main aux autres.

La journée passa rapidement et le soir la majorité des invités était repartie. Installés autour de la table, ils dînèrent dans la bonne humeur. Riza et Roy avaient leur lundi, mais pas l'équipe normalement. Compensant avec leur week-end haché, Roy leur accorda et ils furent plus que ravis de prolonger ainsi leur week-end.

Profitant d'une chambre de libre, ils déplacèrent leurs matelas et cette nuit-là, les nouveaux fiancés furent ravis d'avoir une chambre juste pour eux.

Le lundi fut une journée un peu hors du temps. Ils montèrent à cheval le matin et retrouvèrent l'équipe en plein jeu de tarot avec la famille de Riza. Ils se joignirent à eux. Cette fin de week-end prolongé fut rythmée par de longues discussions, des pleurs d'enfants et beaucoup de rires.

Ils se sentaient tous un peu mélancoliques le soir en montant dans le train.

Sur le quai, Louise et Charles les saluaient de la main.

Le trajet aurait pu être calme, mais c'était sans compter sur le plan de vengeance de Breda. Il sortit son jeu de poker alors que Riza et Falman soupiraient de concert. Roy mordit à l'hameçon et la partie fut lancée.

Épilogue :

« Allez ! Mais qu'est-ce que vous faites ?! grogna Falman. On va se faire tuer si on rapplique pas rapidement.

- Encore plus s'il reste le moindre dossier sur ce bureau, répliqua Fuery qui écrivait le plus vite possible ce foutu rapport.

- J'ai bien le temps de finir ma cigarette, non, se plaignit Havoc, accoudé à la fenêtre.

- Vato a raison, ça fait déjà quinze minutes qu'il nous a appelés. Le Fullmetal arrivera certainement avant nous à ce train-là, ajouta Breda.

- Bon, moi j'y vais », déclara Falman.

Il sortit et les autres s'entreregardèrent. D'un commun accord, ils sautèrent sur leur manteau et le rejoignirent en courant.

La route fut silencieuse. Ils arrivèrent dix minutes après et le blond se gara sur le parking visiteur. Le passage de l'accueil fut rapide et ils se retrouvèrent devant la chambre numéro 57.

« Est-ce qu'on frappe ? » questionna Fuery en s'avançant.

Il fut aussitôt retenu par Breda et Falman.

« Tu es fou malheureux !

- Il vaut mieux attendre. »

Ils s'assirent dans la salle d'attente et firent ce qu'on y faisait le mieux.

Edward et Winry ne tardèrent pas à arriver.

« Ce n'est pas fini ? » demanda l'ancien alchimiste, un brin essoufflé.

Ils nièrent et le couple attendit à son tour.

Winry posa négligemment une main sur son ventre arrondi, guettant la chambre avec inquiétude. On n'entendait rien et sa patience fut rapidement mise à rude épreuve.

Madame Christmas arriva bientôt et après les avoir salués, s'assit à côté de la jeune femme. Puis ce fut autour de Maria et de Rebecca. Le commandant Armstrong arriva à son tour et avec un air dramatique, les rejoignit.

Cela faisait un an à présent qu'ils étaient mariés et ils n'avaient pas perdu de temps. Trois mois après, Riza était enceinte. L'ambiance changea radicalement au bureau. Elle ne pouvait plus se permettre de sortir son arme à tout bout de champ et d'ailleurs, elle n'en avait plus besoin. Tous étaient aux petits soins avec elle. La jeune femme avait été arrêtée à sept mois, même si cela faisait bien longtemps qu'elle n'allait plus en mission. En revanche, cela ne l'avait pas empêchée de passer régulièrement au QG vérifier qu'ils faisaient bien leur travail.

Et ce matin-là, le Général n'était pas venu au bureau. Cela ne les avait pas inquiétés plus que cela et vers dix heures, ils avaient reçu un appel de sa part. Le message avait rapidement été compris. C'était le grand jour.

À présent, ils attendaient tous dans cette salle d'attente trop petite. Personne ne sortait de cette chambre, ni n'entrait et ils commençaient à se demander s'ils étaient au bon endroit quand la porte s'ouvrit. Enfin, il y eut du mouvement. Ils furent ignorés jusqu'à ce que Roy sorte lui-même, un tout petit paquet dans les bras.

Avec un sourire immense, il s'avança vers eux.

« Je vous présente Eléonore Louise Mustang. »

Tous l'entourèrent et il y eut des exclamations attendries devant le bébé endormi. Des bruits de course se firent entendre, suivi d'un « on ne court pas dans les couloirs » bien senti et la famille de Riza débarqua au grand complet.

« Alors ! » s'écria Charles avec impatience.

Roy recommença les présentations avec un plaisir non feint et Louise se mit à pleurer. Le bébé passa de bras en bras et alors qu'Edward le berçait maladroitement, Roy en profita pour lui demander d'être le parrain.

« Quoi !? Non mais quelle idée ! pesta le blond alors que Winry souriait.

- Nous voudrions que tu sois la marraine Winry. Comme ça, s'ils nous arrivent quelque chose, on sait que vous prendrez soin d'Eléonore. »

Edward arrêta net ses plaintes tandis que Winry récupéra sa filleule.

« Avec plaisir », répondit la jeune femme.

Edward opina gravement.

Enfin, tout ce petit monde put aller féliciter la nouvelle maman. Soucieux de son bien-être, Roy fut catégorique et ils y allèrent en petit groupe pour ne pas trop la fatiguer.

Malgré cela, l'après-midi fut épuisante. Entre les félicitations, les tétés d'Eléonore et l'accouchement du matin, Riza n'en pouvait plus. Enfin, l'heure des visites se termina et ils se retrouvèrent juste tous les trois.

Eléonore dormait comme une bienheureuse dans les bras de sa maman. Roy se laissa tomber sur une chaise, exténué. Il sentit une main se poser sur la sienne et releva la tête en souriant.

« Ça va ? questionna sa femme.

- C'est à toi qu'il faut poser cette question », répliqua Roy, amusé.

Elle eut un sourire comblé et se décala sur le lit, lui faisant de la place. Il ne se fit pas prier, s'assit à côté d'elle et passa un bras par-dessus son épaule. Tous deux se penchèrent sur leur fille et comme si elle se sentait observée, celle-ci ne tarda pas à se réveiller. Elle ouvrit des yeux perdus et commença à pleurer.

« La... la Ellie », murmura sa maman en défaisant sa blouse.

Elle lui présenta son sein et le bébé se mit aussitôt à téter. Roy caressa sa joue du bout des doigts.

« Elle est tellement petite », souffla-t-il.

Il sentit Riza rire à ses côtés et tourna la tête vers elle.

« Elle est parfaite », déclara sa femme.

D'accord à cent pour cent, il l'embrassa tendrement. Un soupir de contentement les ramena à Eléonore et les nouveaux parents ne purent s'empêcher de la contempler. Parfaite, c'était le mot.

Et voilà ! Snif ! Vous n'avez pas idée du temps que j'ai passé sur cette histoire. Je suis bien contente de l'avoir finie et j'espère sincèrement qu'elle vous aura plu. N'hésitez pas à aller voir ma nouvelle fanfiction Une autre vie ! Bon week-end à vous !