Bonjour !

Alors, voici un nouveau chapitre de Thunder Bird.

Merci à toutes les personnes qui ont mis des reviews sur cette histoire.

Pour l'instant, je n'ai pas écrit sur mes autres fanfictions en cours (j'ai un peu de mal à écrire le dernier lemon et chapitre d'Âmes soeurs, j'ai décidé de faire que le pov de Sadiq dans Rêverie, ce sera beaucoup plus intéressant, et j'ai démarré dans mes dossiers une Fruk... oui, je sais, c'est mal de commencer une fic, alors que j'en ai encore trop sur le feu... j'ai trop d'idées et pas assez de temps, c'est horrible).

Ivan et Alfred eurent un entretien avec Yao dès qu'il redevint lui-même. Le Chinois perdait rarement le contrôle. Il s'excusa de cette erreur de sa part. Il voulait inconsciemment tuer America pour ce qu'il se passait au Vietnam, mais n'avait jamais désiré passer à l'acte.

Yao s'en voulait énormément et jura de ne plus recommencer. Il allait d'ailleurs demander aux Kirklands de renforcer un médaillon qui l'empêchait de se transformer.

Ivan fut soulagé que Yao devienne raisonnable. Il n'avait pas envie de jouer les arbitres entre son ex et son futur amoureux. Heureusement, il n'y avait rien de grave à déplorer. Et même, il s'était passé quelque chose d'important entre Alfred et lui. Ils étaient liés par un pacte de protection mutuelle.

Ivan discuta pendant un long moment avec Alfred pour mettre à plat leur relation d'ennemis, rivaux et potentiels amoureux. Ils se devaient d'agir comme d'habitude. Dommage. Ivan avait fortement envie d'inviter Alfred seul à seul dans un restaurant.

« J'ai dit qu'on agirait comme d'habitude en présence des autres nations. Rien ne nous empêche à présent de se voir plus souvent et seul à seul. »

Le cœur d'Ivan bondit de joie à cette réponse et proposa immédiatement un rendez-vous à Alfred. Avec un sourire, Alfred accepta.

Alfred était chamboulé par le pacte de protection entre Ivan et lui. Il y avait quelque chose de différent. Il savait à présent qu'il pouvait compter sur Ivan à toute heure du jour et de la nuit pour le protéger d'anges malfaisants. Et c'était réconfortant.

Ivan ne dit rien, quand ils entrèrent dans une cafétaria qui servait des sandwichs et des burgers.

« Quand tu viendras en Russie, je t'inviterai dans un vrai restaurant pour goûter à la cuisine de mon pays. »

Alfred sourit. Il avait très envie de découvrir un peu plus la Russie en compagnie d'Ivan. C'était toujours un privilège quand une nation faisait visiter son pays à une autre nation. C'était rare et précieux. Ivan avait une Histoire plus longue que la sienne. Ce serait certainement passionnant. Ivan accepta de prendre un burger et toutes sortes de sauces plus différentes les unes que les autres.

Le repas se passa agréablement. Alfred réussit à faire comprendre à Ivan qu'il ne supportait plus ses sous-entendus sexuels en pleine réunion. Ivan était un peu déconfit. Il ne savait pas trop comment le séduire.

« Maintenant, ton champ d'action est plus étendu. Demande-moi dès que tu as envie de faire quelque chose pour moi.

- Tu n'auras plus la surprise !, s'en offusqua Ivan.

- Au bout d'un moment, tu sauras comment bien me surprendre. »

Ivan hocha la tête, pensif.

Ivan avait préparé un bouquet de roses rouges dans son appartement pour Alfred. Il savait que ça lui plairait, même s'il ne pourrait pas forcément partir avec. Alfred en profiterait au moins le temps du week-end.

Alfred avait décidé de le voir plus souvent. Ivan savait qu'Alfred se raccrochait un peu à lui, parce qu'il avait peur de ne pas plaire. Son statut de démon lui pesait et l'empêchait d'envisager une relation amoureuse.

C'était idiot. Alfred était diablement séduisant et intéressant. Ivan espérait qu'il lui faisait oublier qu'il était un démon. Il était une personne à part entière et l'une des plus belles qu'Ivan avait rencontré.

Alfred n'avait pas peur de lui, contrairement à la majorité des nations, et cherchait à l'aider à s'améliorer dans ses relations. Alfred le poussait à donner le meilleur de lui-même. Ivan en tombait de plus en plus amoureux.

Le cœur d'Ivan battit très fort, quand la sonnette retentit dans l'appartement. Il se dirigea vers la porte avec le bouquet dans les mains. Le sourire d'America n'avait pas de prix.

Alfred était conscient qu'il tombait de plus en plus amoureux d'Ivan. Le Russe faisait énormément d'efforts pour lui plaire et s'améliorer. Alfred savait qu'il ne pourrait pas changer le caractère enfantin et taquin d'Ivan, mais il pouvait en faire ressortir les meilleurs aspects.

Alfred était comblé d'attentions de la part d'Ivan. Ivan prenait énormément d'initiative pour le séduire. Et lui, rien. Depuis le début. Et ça le mettait mal à l'aise.

Alors, quand l'occasion se présenta, Alfred prit tendrement la main d'Ivan dans la sienne alors qu'ils marchaient dans les rues de New York.

Il vit le regard d'Ivan briller de joie. Son cœur rata un battement. Oui, il tombait amoureux de cet homme charismatique, puissant et sensible. Ivan avait vu le premier qu'ils étaient faits pour s'entendre. Et heureusement. Alfred n'avait jamais envisagé une relation amoureuse avec quiconque. Il était très reconnaissant envers Ivan.

Ivan était heureux. Alfred l'embrassait enfin. Comme dans les films à l'eau de rose. Avec l'océan et le coucher de soleil en fond. C'était formidable. C'était inespéré. C'était trop beau. Ivan était au summum du bonheur.

Quand le baiser doux cessa, Ivan en réclama encore un, puis encore un. En riant, Alfred réussit à éviter un troisième bisou.

« Je ne peux pas te dire certains mots, sinon on risque de renforcer notre pacte. Mais sache que je ressens beaucoup de choses pour toi.

- Moi aussi », avoua Ivan.

Ils s'embrassèrent encore de nombreuses fois jusqu'à ce qu'Alfred mette le holà. Il n'était pas prêt à aller plus loin. Ivan était un peu frustré, mais savait qu'Alfred était encore jeune pour une nation. Ils voulaient tous les deux que sa première fois se passe bien.

Alfred et Ivan passèrent par des phases de bonheur, mais aussi de très hautes tensions entre leurs pays. Heureusement, la chambre à coucher permet d'évacuer certains heurts diplomatiques. Le cap le plus difficile à passer fut la chute de l'URSS. Ivan avait peur qu'Alfred ne veuille plus de lui, maintenant qu'il n'était plus son égal. Alfred le rassura immédiatement. Ce n'était pas pour son rang mondial qu'il était tombé amoureux de lui, mais pour tout un tas d'autres raisons. Alfred passa la nuit à les énumérer, entre deux baisers et deux soupirs de plaisir.

Ils avaient la chance de s'aimer, malgré l'adversité et l'animosité entre leurs deux pays.

Cet amour était précieux, inestimable et durable.

Et c'est la fin ! Mettez une review si vous avez aimé cette histoire.