- Mr Greyback, demande timidement Ariel. Est-ce que vous savez ce qui se passe?

- Le Maitre a demandé à Lucius de me prévenir qu'il voulait que je monte la garde pour vous protéger en cas de problème, dit le loup-garou, surpris de la politesse de la fille de son Maitre.

- Et vous êtes obligé de rester dehors, comme ça?

- C'est le principe de monter la garde, jeune fille, dit-il avec un rictus amusé.

Il lève un sourcil quand Ariel appelle un elfe de maison et qu'elle lui dit de lui apporter tout ce que Mr Greyback pourrait demander, un breuvage, de la nourriture, un coussin pour être plus confortable. Non seulement cette gamine l'appelait monsieur, mais elle le traitait comme si il était un invité. Il est encore plus surpris quand elle s'assoit par terre, en face de lui. Ils se mettent donc à discuter de tout et de rien pendant que Harry et Sev jouaient aux échecs. Enfin, Harry essayait de jouer aux échecs.

- Je me demandais, dit lentement Ariel. Est-ce que… est-ce que vous vous rappelez avoir mordu un garçon de 7 ans, en 1967?

- Remus Lupin, c'est ça? Demande Greyback en se callant dans son siège.

- C'est ça, confirme la jeune fille avec un sourire triste. Vous n'êtes pas obligé de me répondre… mais je me demandais… pourquoi vous l'aviez mordu?

- Je peux être honnête avec toi?

- C'est tout ce que je demande, dit Ariel d'une voix douce.

- Je l'ai mordu pour qu'il ne meurt pas. L'un des membres de ma meute est sorti du territoire. Il s'est attaqué à ce gamin. Il n'avait rien à faire là. Mais Jim… Jim l'a presque massacré. Il y avait du sang partout! Dit l'Alfa, le regard hanté par ce souvenir. Il l'a lacéré de partout, mais il ne l'avait pas mordu. Il… le gamin… allait mourir au bout de son sang. Alors je l'ai mordu. Ça ne lui a pris que 2 heures avant de guérir complètement.

- Pourquoi vous ne lui avez jamais dit? Le questionne Ariel.

- J'aimais mieux qu'il me déteste moi, que Jim. Jimmy n'avait que 5 ans, à l'époque. C'était plus facile que Lupin me déteste moi que… mon fils.

- Je comprends. Je vous promets de ne jamais lui dire. Mais je pense qu'il comprendrait, si vous lui expliquiez. Remus est une bonne personne. Lycanthropie ou pas, il est probablement la personne la plus humaine que j'ai rencontré de ma vie, dit-elle avec un sourire tendre.

- Vous n'êtes pas une personne ordinaire, Miss Voldemort, dit Greyback en riant du regard surpris de la jeune fille en face de lui.

- Ariel sera suffisant, monsieur.

- Fenrir le sera tout autant, lui répond l'homme imposant en face d'elle.

Greyback apprend à la jeune fille la mort récente des frères Lestrange. Il lui dit qu'il n'a jamais vue Bella aussi heureuse depuis qu'il la connait! Ariel se promet donc d'aller voir la jeune femme quand elle pourra aller plus loin dans le Manoir Jedusor que l'extérieur de la porte de sa suite. La jeune femme voit un vieil homme chauve avec une grosse moustache entrer dans la suite de son père. Quand il ouvre la porte pour entrer, Ariel voit un corps féminin dans le lit de son père. Elle se lève d'un bond, s'excuse à Fenrir et entre en trombe dans sa suite. La jeune femme va s'assoir sur les cuisses de son petit ami et leur dit : « Je pense que papa a ramené maman ».

- Quoi?! T'en est sure? Demande Harry en se levant comme un ressort.

- Bin, il y a une femme qui me ressemble dans son lit et Fenrir m'a dit que l'homme qui vient d'y entrer était un Médicomage.

- Fenrir? Demande Harry en fronçant des sourcils.

- Bin oui, Fenrir! C'est comme ça qu'il s'appelle, je te signale!

- Mais il a gâché la vie de Remus! S'emporte Harry.

- Les choses ne sont jamais aussi simples qu'elles semblent l'être, Harry. Tu devrais le savoir depuis le temps!

- C'est Voldemort qui lui a demandé de le transformer, pour que ses parents fassent ce qu'il attendait d'eux! S'écrit l'ex Gryffondor.

- Et qui a dit ça? Demande Ariel en se calmant en prenant une grande inspiration.

- Dumbledore a dit que…

Mais Harry s'arrête net au milieu de sa phrase.

- Tu viens de comprendre? Demande doucement Ariel.

- Je suis désolé, répond Harry. J'avais complètement oublié qui nous a dit ça. On sait tous que Dumbledore n'est pas digne de confiance.

- Ha! Les Gryffondor! Soupire Ariel en faisant un clin d'œil à Harry et Sev.

Harry demande alors pourquoi Greyback a mordu Remus. Ariel lui dit de lui demander, si il veut tant que ça le savoir. C'est épuisée par l'attente et le stresse de Ariel s'endort assise sur Sev qui la tenait par la taille, la jeune fille, la tête appuyée sur l'épaule de son petit-ami.

La jeune fille se fait réveiller par une douce caresse sur sa joue. Il fait nuit noire dehors et elle est dans son lit, dans les bras de Sev.

- Ariel, ma puce, j'ai quelqu'un à te présenter, dit doucement la voix de son père.

- Maman? Demande la Serpentard d'une voix pâteuse en sortant du sommeil.

- En effet, elle est impatiente de vous rencontrer enfin, dit Tom avec un sourire discret.

La jeune fille se désincarcère des bras de Severus doucement pour ne pas le réveiller et suit Tom dans sa propre chambre. Ariel voit donc la jeune femme qu'elle a vue plus tôt la veille quand elle discutait avec Fenrir. Mais cette fois-ci, elle est réveillée.

- Ariel, ma fille, viens me voir, dit doucement Amélia en tendant la main droite vers la jeune fille.

- Bonjour maman, dit doucement l'adolescente en venant s'assoir avec lenteur sur le bord de lit où était encore couchée sa mère. Comment tu te sens?

- Je vais mieux, merci. Tom m'a dit que c'est grâce à vous, qu'il m'a trouvé.

- Ce sont les Maraudeurs, qui ont fait la carte, Harry et moi, on a juste mis quelques goutes de sang dessus. Je suis vraiment heureuse de te voir, dit Ariel en prenant la main de Amélia.

- Je suis vraiment heureuse que Harry et toi aillez une telle complicité, soupire Amélia en caressant la joue de sa fille. Et ce, avant même de savoir que vous étiez jumeaux. Je sais tous ce que tu as fait, pour le protéger, autant des autres que de lui-même. Et je suis si fière de toi, ma fille. Tu as hérité du meilleur de Tom.

- Comment… Comment tu sais ça? Demande Ariel, en fronçant des sourcils.

Amélia explique donc à sa fille ce qu'elle a expliqué au père de ses enfants la veille.

- Alors c'est grâce à toi, qu'on a pue libérer Sirius et Buck sans trop de problème, qu'on a pu faire l'AD aussi longtemps avant que Ombrage nous trouve et qu'il n'y ait pas eu plus de morts pendant la Bataille Finale, à Poudlard, dit lentement Ariel avec compréhension. Merci, maman.