Bien le bonjour à tous !

Excusez-moi par avance s'il reste des fautes, mais Lily Jem a des examens et je ne lui ai rien demandé de plus que de contrôler le sens du texte !

Ceci est un UA, sans magie. La jeune Hermione est boursière dans un établissement huppé. Son meilleur ami est Harry, qui est plutôt riche.

Bonne lecture !


-Non mais quel butor celui-là !

-De qui tu parles ?

-Mais lui là ! Pour qui est-ce qu'il se prend ! Déjà, pour le roi du monde, juste parce que son père est riche, mais en plus de toute évidence, il croit qu'il peut se passer des codes sociaux en vigueur ! Mais je rêve ! Franchement il a de la chance que je ne connaisse pas personnellement ses parents !

-Je ne sais toujours pas de qui tu parles, des gars riches, il y en a plein ici.

La mignonne et si douce petite Hermione était en ce moment rouge de rage. Si possible, de la fumée sortait de ses oreilles et lorsqu'elle ne parlait pas, elle grinçait des dents.

Harry trouvait le spectacle à la fois déconcertant et amusant, parce qu'en temps normal, c'était la fille la plus aimable du monde. Elle faisait les cent pas sur le beau tapis moelleux du salon, les poings serrés, la respiration courte.

Qu'elle soit venue le voir était en soi un signe d'exaspération. Elle ne venait jamais chez lui, jamais. Pas depuis « l'incident » comme elle disait. Elle trouvait le manoir intimidant, les pièces trop grandes, les tableaux trop nombreux. Et surtout, il y avait ses parents. Ils n'étaient pas entrés dans le salon depuis l'arrivée de la jeune fille, mais Harry savait qu'ils étaient là (ou au moins sa mère) et qu'ils n'hésiteraient plus très longtemps avant de venir saluer Hermione. Avant cela, il lui fallait donc comprendre de qui pouvait bien parler son amie, parmi la tripoté de garçons riches de l'école.

-Hermione, je ne comprends pas de qui tu parles.

-Est-ce que tu te rends compte qu'il a osé insinuer que si j'avais eu une bourse, c'était parce que ma mère s'était mise à quatre pattes sous le bureau du principal ? Devant toute la classe de mathématiques ! Et le pire ! Harry, le pire…

Harry retint son souffle. Elle était figée, pâle et tremblante, devant la table basse, le regard fixé sur le portrait en majesté d'un ancêtre quelconque. Elle était belle dans sa fureur, encore vêtue de son uniforme, les cheveux attachés dans une tresse qui avait connue des jours meilleurs. Même hors d'elle, elle avait une forme de classe naturelle, innée, qui rendait fou les soi-disant « noble » du lycée.

Elle reprit la parole, d'une voix atone.

-Il a dit que je n'intègrerais aucune école de mathématiques appliqués, aucune. Qu'il y veillerait personnellement. Que je devais retourner à ce pour quoi j'étais faites, faire le ménage et me marier avec un mécanicien recouvert de cambouis.

La colère de Harry prit forme peu à peu. Il ne se mettait pas en colère. Jamais. Très rarement. Il trouvait cela épuisant et dévastateur. Il voyait à quel point résoudre les choses en colère ne réussissait que rarement, pour ne pas dire jamais. Mais là. Là, sa meilleure amie, la fille la plus douée de l'école, qui finirait sans aucun doute major, venait d'être rabaissée à rien, pire que la merde d'un chien.

La petite pointe qui avait saisi son cœur enfla, devint une énorme boule de rage. Mais il n'était pas n'importe qui, et si ses ennemis semblaient l'avoir oublié, lui non.

Hermione sembla se rendre compte de ce qu'elle avait, malgré elle, déclenché chez son meilleur ami. Elle se mordilla les lèvres, en se gardant bien d'interrompre la réflexion du garçon.

Il avait les sourcils froncés, créant une ride profonde comme une crevasse entre ses deux yeux. Il avait fini les cours tôt et il s'était mis à l'aise, avec une chemise parfaitement repassée et un pantalon de toile bleu marine. Il était pieds nus, parce qu'elle avait déboulé chez lui sans prévenir.

Elle prit une grande respiration en se rendant compte qu'elle s'était très mal conduite, en contradiction totale avec son éducation et ses principes. Elle s'était invitée en soirée, chez des gens qu'elle connaissait peu et devant lesquels elle s'était déjà rendue ridicule. Malheur.

Pourtant, jusqu'à ce qu'elle rapporte les propos outranciers de son camarade de classe, il n'avait pas été dérangé par elle.

-Pardonnez-moi d'intervenir, mais c'est très insultant pour les femmes de ménage et les mécaniciens.

Le sursaut d'Hermione aurait été drôle si quelqu'un avait eu envi de rire.

Madame Potter, avec sa voix douce et délicate, son chignon parfait de magnifiques cheveux roux sombres et son tailleur rouge foncé sans un faux plis, venait de rentrer dans le petit salon avec un plateau entre les mains.

-Dénigrer le personnel qui nous permet de vivre dans le confort, c'est stupide. Reprit-elle. Ce garçon manque de sens pratique et effectivement, je crains que ce ne soit un butor. Le mot est bien choisi.

Elle se tourna vers son fils, qui n'avait pas bougé, qui ne s'était pas levé en la voyant entrer dans la pièce. Elle vit l'immense colère contenue dans les poings serrés et la bouche pincée.

-Mon chéri, parmi les plans que tu fomentes, je tiens à mettre immédiatement mon veto sur ceux qui contiennent meurtre et torture.

Harry se détendit soudainement, en souriant presque.

-Pardon maman. Je pense à quelque chose de plus éducatif en fait.

Et il avait l'air féroce en prononçant ces mots.

-Mademoiselle, je vous sers un verre ? du Porto ? du Muscat ?

-Je vais le faire maman, asseyez-vous ! Hermione ? Prends un fauteuil et dis-moi ce que tu veux boire !

Fermant les yeux et se sachant vaincue, Hermione poussa un long soupire. Elle s'assit sur un petit fauteuil crapaud avant d'accepter le verre que Harry lui tendait sans même savoir ce qu'il y avait dedans.

-Ma chère, je sais que vous n'êtes pas à l'aise ici, mais vous devez savoir que je vous aime bien ! Je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre votre diatribe, et je souhaite faire partie du plan !

-Maman ! Vous allez la mettre encore plus mal à l'aise !

-Merci madame ! Je suis désolée d'être venue chez vous sans m'annoncer. Harry, parmi tous mes amis, était le seul à pouvoir m'écouter sans m'interrompre et je n'ai pas tellement réfléchi…

-Et vous avez eu raison !

Madame Potter avait maintenant une étincelle dans les yeux. Elle regarda sa montre avant de reprendre :

-J'ai envoyé un message à mon mari. Il arrive. Nous allons rappeler à ce jeune homme à quel point sa situation est précaire !

-Maman, vous ne savez même pas qui c'est !

-Je peux faire un pronostic.

-En vous basant sur quoi ? Je suis curieuse de savoir sur quelle base vous allez pouvoir restreindre la liste des petits …

Hermione se tourna vers Harry en fronçant les sourcils avec un air très sérieux.

- Puis-je laisser échapper une vulgarité dans ta demeure, ou serai-je à jamais perdue ?

Avec un demi sourire, Harry hocha la tête, donnant ainsi son aval. De toute façon, il n'avait pas de mot en tête pour remplacer ce qu'elle s'apprêtait à dire.

-Comment allez-vous réduire la liste des petits merdeux de l'école ?

La question amusa madame Potter. Elle avait connu cette petite jeune fille dès le début de la scolarité de son fils dans l'établissement haut de gamme ou ils allaient. Elle l'avait vu devenir une belle jeune femme, très intelligente, pleine d'allant et avide de savoir. La seule et unique fois ou elle était venue au manoir, elle avait renversé son bol de soupe et avait exigé de manière particulièrement polie de rentrer chez elle dans la minute suivante. Et depuis, il semblait qu'elle ait encore appris. Son maintient et sa diction étaient parfaits.

-Voyons, vous avez parlé de votre classe de mathématiques, et de votre avenir dans ce domaine. Je peux donc éliminer ceux qui s'oriente vers le droit, la diplomatie et la gestion. C'est un intellectuel fortuné, avec des parents assez conciliants pour lui permettre de faire des études longues, sans applications immédiates. Je vote pour monsieur Zabini. Ou monsieur Nott.

-Alors Herm, est-ce que ma mère a trouvé ?

Avant que la jeune fille ne soit en mesure de répondre, une porte claqua et des pas rapides se firent entendre. La porte du petit salon s'ouvrit avec fracas et un grand homme paru dans la pièce, encore vêtu de son caban bleu marine et avec une sacoche à la main.

-Alors, de quelle nature est l'urgence petite épouse adorée ? Notre fils aurait fait une bêtise ?

Avisant Hermione, il se reprit.

-Bonjour jeune fille, c'est un plaisir de vous revoir en ces murs ! Est-que vous êtes une partie du problème ? Le problème ? ou bien une partie de la solution ?

-Papa ! Vous lui faite peur !

Tout en enlevant son manteau et en déposant sa sacoche au pied de la table basse, monsieur Potter se pencha sur sa femme et lui déposa un baiser sur le front. Il commença ensuite à faire un feu dans la petite cheminée, avant de reprendre la parole.

-Est-ce que quelqu'un m'explique pourquoi j'ai dû quitter le travail aussi tôt ?

Hermione vit sans peine les sourcils de madame Potter se lever aussi haut qu'ils le pouvaient et Harry réprimer un léger fou rire.

-Je suis venue me plaindre à Harry du comportement d'un garçon de ma classe, votre épouse nous a entendu discuter et elle souhaite prendre part au plan.

-Au plan ?

-Oh oui, mon chéri, au plan ! Figurez-vous que non content d'insinuer des choses stupides sur les parents de mademoiselle Granger, son tortionnaire (elle leva une main pour couper cour à une intervention sur son vocabulaire) a menacé de lui bloquer tout accès à une carrière dans les mathématiques. Puis il a clairement manqué de respect à ceux qui font tourner le monde. Ce garçon mérite une intervention Potter.

-Ah quand même ! s'exclama le pauvre homme en terminant de garnir la cheminée, avant de s'asseoir sur le même canapé que sa femme. Est-ce que vos parents savent que vous êtes là ? demanda-t-il à Hermione.

-J'ai envoyé un message tout à l'heure mais de toute façon, ils travaillent tous les deux ce soir.

-Bien. Vous restez dîner donc. Je vous ramènerai. De quel jeune homme mal élevé parlons-nous ?

Harry tourna son regard vers sa mère, puis vers Hermione.

-Oh ! Ne me dites pas que je me suis trompé ! s'exclama madame Potter avec horreur. Je déteste me tromper.

-Il s'agit de monsieur Malfoy, qui ne fait pas de mathématiques, et qui est vexé parce que son meilleur ami, monsieur Zabini, doit se contenter de la deuxième place, derrière moi.

-Quel con ! s'exclama Harry, avant de s'excuser rapidement en voyant les yeux de sa mère s'écarquiller. Papa, est-ce que son père a le pouvoir d'empêcher l'accès d'Hermione à une grande école ?

-J'imagine que dès qu'elle se positionnera, un don de grande ampleur sera fait à l'école et curieusement, son inscription sera remise en cause…

Le père de Harry se renversa sur le dossier du canapé et il sembla se plonger dans une intense réflexion.

-Le plan Potter est lancé ! s'exclama son épouse avec joie.

Hermione ne savait plus quoi penser de sa soirée. Elle avait seulement voulu déverser son trop plein de colère et résultat, elle avait mis le plus gentil garçon du monde en colère, impliqué les parents de celui-ci dans… un plan… quel qu'il soit et vu confirmer sans plus d'émotion que sa carrière était foutue.

Elle soupira et se laissa glisser dans le fauteuil. Cette année était beaucoup plus dure que les autres. Déjà, parce que c'était la dernière et que ses angoisses pour l'avenir s'étaient amplifiées. Et puis, visiblement, elle était devenue une menace concrète pour les gosses de riches, qui réalisaient enfin qu'elle aurait le choix des places dans les écoles, ces places qu'ils considéraient comme acquises et qu'ils allaient devoir lui disputer. Visiblement pas à la loyale. Sa bourse ne couvrirait pas la totalité des frais quoi qu'il arrive, puisque le coût d'entrée dans ces établissements équivalait à peu près à son montant. Il faudrait qu'elle travaille en dehors. Ces gamins à qui il n'avait jamais rien manqué ne se rendaient même pas compte qu'ils partaient avec une longueur d'avance.

Plongée dans ses pensées moroses, elle ne revint à la réalité que lorsque la main de Harry attrapa la sienne.

-Un sous pour vos pensées mademoiselle !

Il se faisait du souci pour elle. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle trouvait dans ses études, mais il voyait à quel point c'était important pour elle.

Pendant qu'elle s'était perdue dans des idées noires, à n'en pas douter, il avait réfléchi à son avenir. Pour lui, c'était facile et sans risque, il aimait l'entreprise familiale et avait fait en sorte de poursuivre un cursus lui permettant de reprendre la direction un jour. Mais elle, sans de vraies études, il savait qu'elle devrait faire comme sa mère avant elle. Prendre deux services à la suite lorsque les factures arrivaient, ne pas savoir si elle pourrait se nourrir convenablement après le quinze du mois.

Cela lui était insupportable.

-Je déprime. Et je suis à un point ou je n'ai même pas honte de te le dire.

-Est-ce que tu accepterais une proposition de la part de ma famille Hermione ?

-Est-ce que j'ai encore le choix, Harry ?

-Vous aurez toujours le choix, mademoiselle.

La voix grave de monsieur Potter avait résonné dans sa cage thoracique. Elle leva les yeux sur lui, pour savoir de quoi il voulait parler.

-Je peux vous permettre de réussir vos études. Seulement, cela vous demandera de sacrifier un peu de fierté. Si vous n'acceptez pas notre aide, vous réussirez, j'en suis certain. Avec d'autres sacrifices. Il vous faut calculer le bénéfice-risque de chaque offre. Mais vous avez le choix.

-J'écoute.

Madame Potter s'éclipsa discrètement. Le dîner ne serait pas servi tant qu'elle n'en donnerait pas l'ordre et il était déjà tard.

Hermione reprit une position plus digne, et fixa son regard sur le visage du père de son plus proche ami. Elle était prête à entendre sa proposition.

Lorsque la fin d'année arriva, Hermione était major et pouvait choisir n'importe quelle école de son choix. Elle fit le choix de partir dans une voie généraliste bien qu'elle sache déjà ou était son avenir. Avec l'aide financière des Potter et le soutien qu'ils avaient ouvertement affiché pour elle dans les milieux mondains, elle avait été relativement tranquille. Des rumeurs avaient couru, rapidement stoppées par l'habile madame Potter.

Le plan avait été simple. Premier point, Harry avait discuté avec le personnel de l'école et curieusement, Malfoy et sa bande avaient vu la qualité de service se dégrader rapidement. Dans le même temps, cette qualité augmenta pour le reste des usagers de l'établissement, ce qui rendit inaudible les plaintes que Drago avait pu déposer. Deuxième points, monsieur Potter avait rencontré les parents Granger et un contrat d'étude avait été mis au point, permettant à Hermione de ne plus peser sur les finances parentales. Troisième point, madame Potter avait discuté.

Hermione n'en avait jamais su plus, mais elle avait soudain fait parti du cercle des jeunes gens qu'il fallait inviter aux soirées.

Harry et elle se soutenaient l'un l'autre lors des mondanités interminables et leur amitié était devenue indestructible.

Monsieur Potter avait eu raison, accepter de l'aide n'avait fait qu'entamer très légèrement sa fierté.

Six ans plus tard.

-Tu ne devineras jamais qui est entré dans mon bureau aujourd'hui !

Une petite tornade venait de s'écrouler sans grâce sur un des fauteuils du petit salon des Potter.

-Non, en effet, mais je sais que si tu ne te tiens pas mieux, tu vas t'en vouloir !

-Pourquoi ?

-Bonjour mademoiselle Granger !

La vois amusée de madame Potter fit rougir Hermione de honte. Depuis tout le temps qu'elle connaissait la famille Potter, les nombreuses fois ou elle était venue ici, elle était toujours anxieuse de commettre un faux pas. Et bien sûr, elle en commettait à chaque fois ou presque.

-Dites-nous ! s'exclama la mère d'Harry avec impatience. Ça avait l'air d'un scoop génial !

-Vous n'imaginez même pas à quel point. Est-ce que monsieur Potter est là ?

-Je l'appelle tout de suite s'exclama Harry.

En voyant les joues rouges d'excitation de son amie, il savait que la nouvelle allait être une excellente nouvelle. Il se permit donc un léger écart de conduite, faisant sursauter les habitants du manoir. Il hurla dans la cage d'escalier.

-PAPA ! SALON !

-Harry ! S'exclama sa mère, outrée.

-Oh, maman aller !

Les pas rapides d'un homme descendant les escaliers à toute vitesse se firent entendre, avec la discrétion d'un éléphanteau.

-QUOI ? je travaille Harry, et je suis sur un truc précis qui ne supporte pas bien les sursauts ! Bonjour mademoiselle Granger !

-Je crois que c'est ma faute monsieur !

-Vous n'avez pas l'air bien confuse !

-Devinez qui est entré dans mon bureau ce matin !

Hermione trépignait d'impatience. Elle avait un scoop, et elle tenait à le partager avec ceux qui lui avaient permis d'atteindre ses objectifs aussi vite. Elle avait un bureau avec une fenêtre, dans une entreprise de cryptage reconnue dans le monde. Elle avait fait ses armes dans l'entreprise Potter, embauchée avant même d'être diplômée. Mais le poste était étroit pour ses capacités et dès que l'opportunité s'était présentée, monsieur Potter l'avait fait entrer ailleurs. Et c'est dans cet « ailleurs » qu'elle avait gravit les échelons pour atteindre un poste envié aujourd'hui.

-Puis-je deviner ?

Et sans attendre une réponse qu'elle savait positive, la mère d'Harry commença son entreprise de déduction. En vérité, elle ne gagnait presque jamais. Mais elle adorait essayer.

-C'est un homme ! je suis sur qu'il vient du passé… Oh mon Dieu ! C'est lui ! N'est-ce pas ?

-Eh bien je ne sais pas de qui vous parlez mais si nous pensons au même, alors oui, c'est lui !

-Hermione ! s'exclama Harry, outré. De qui est-ce que nous parlons ?

-De cet imbécile heureux de Malfoy junior !

-Lily ! s'exclama monsieur Potter, choqué par sa femme.

Sans tenir compte de l'interruption, Hermione s'était levé et trépignait sur place.

-Ouiiii ! et vous voulez savoir pourquoi ? Il veut que je conçoive un plan de cryptage pour son entreprise ! Parce que je suis la meilleure ! Enfin, ça il ne l'a pas dit, mais je l'ai adressé à son cher Zabini, et il a dit non ! Il me veut moi !

Les trois Potter regardaient Hermione avec amusement. Elle avait de quoi être fière d'elle et ils le savaient, mais la jeune fille s'efforçait tellement fort d'être toujours parfaite dans le manoir que le spectacle était vraiment amusant.

Lorsqu'elle s'en aperçut, ses joues devinrent rouges, mais elle reprit son sérieux et demanda à monsieur Potter s'il acceptait de mettre à son service son département juridique pour la rédaction du contrat.

Plus tard, après avoir bu du champagne et avoir bien discuté des opportunités professionnelles qui allaient maintenant s'ouvrir à elle, Hermione se retrouva seule avec Harry, dans le petit salon ou ils avaient l'habitude de se retrouver. Ils ne parlaient pas, et c'était bien.

-Hermione…

-Mmmh ?

-J'ai rencontré une fille.

Hermione se redressa et regarda son presque frère.

-Et ?

-Elle a six frères. Six.

Après un instant de silence concentré, Hermione reprit.

-Est-ce que tu m'as mise sur ton testament ?


N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Bien ? Moyen ? Nul ?

Petite précision, si je ne peux pas vous répondre en MP, je ne réponds pas ! Mais merci beaucoup pour vos reviews !

J'accepte toutes les remarques constructives^^