Voici, à la fin, l'histoire des Maraudeurs.

De quatre amis dont même la destiné ne pouvait être séparée.

Je préfère penser à cette histoire comme ce qui aurait pu être. Comme nous le savons, la victoire d'Harry Potter sur Lord Voldemort, en 1981, a offert au monde magique du temps, mais a aussi détruit 6 vies, dont l'une était celle d' Harry. Et finalement, sa victoire fut de courte durée puisque Voldemort est revenu en 1995, et le Monde magique n'a pas su mettre à profit le répit qui lui était offert. La victoire d'Harry, au bout du compte, lui a fait plus de mal qu'elle n'a fait de bien à quiconque.

Le 31 octobre 1981, James et Lily Potter moururent, brisant pour toujours une amitié qui n'avait pas voulu mourir. Sirius Black en fut indirectement responsable; il allait se blâmer pour toujours d'avoir choisi de ne pas être le gardien du Secret. Peter Pettigrow, responsable de leur mort parsa trahison, devint un homme seul et misérable, qui se cacha sous forme de rat pendant 12 ans. Remus Lupin se retrouva seul, sans connaître la vérité, sans pouvoir avoir accès au garçon qui aurait pu l'aider—et qu'il aurait aussi pu aider. Harry Potter grandit seul et mal-aimé, destiné, semble t-il, à toujours être livré à lui même.

Quand Sirius Black mourut en juin 1996, c'était un homme amer et angoissé, complètement différent du sorcier que les Maraudeurs avaient connu. Remus Lupin, aussi, avait changé et allait vivre le reste de sa vie à se demander sur ce qu'il aurait pu faire pour que les choses soient différentes. Peter Pettigrow serait peut-être le plus seul de tous, ayant tout donné dans la poursuite du pouvoir.

Et puis, il y a Harry, laissé seul avec un fardeau qu'il n'aurait jamais dû avoir à porter.

Le monde de J.K. Rowling est un monde sombre. En y pénétrant, nous devons pleurer pour quatre hommes qui avaient tout—et qui ont tout perdu. Leur amitié était indestructible, mais quelque part en chemin, elle fut brisée sans réparation, et tous allaient en souffrir. Tout comme leurs enfants et la génération suivante. Dans cette amitié, cependant, se trouvait la clef de tout ce qui avait été—et de tout ce qui aurait pu être.

'Promesses Tenues' et 'Promesses Rappelées' sont un hommage à cette amitié. Ces fics montrent que le monde n'aurait pas pu être meilleur si le Seigneur des Ténèbres était resté invaincu, mais aussi que si quatre hommes très particuliers avaient survécu, ils auraient fait des choses incroyables.

Merci pour avoir lu, et de venir lire maintenant un avant-goût de 'Promesses Rappelées'.

Promesses Rappelées

La suite de Promesses Tenues.

Des amis.

Des frères.

Des Maraudeurs.

La dernière ligne de défense.

"James ? James ? Bon sang, Cornedrue, parle-moi!"

"Vous pensez qu'il est vivant ?" Une sorcière qu'il ne connaissait pas posait la question, mais il s'en soucia à peine. D'un geste coléreux de sa main, il nettoya le sang de ses yeux.

Il secoua encore James. Ça ne pouvait arriver. "Allez, mon vieux, réveille-toi," plaida t-il. "Ne me fais pas ça!"

"Vous pensez qu'il y a une chance ?" le harcela la sorcière. Ils étaient loin dans les tunnels souterrains sous le Ministère, et il y avait de la poussière partout. L'ascenseur s'était posé durement et il avait eu du mal à libérer son ami des décombres. Elle n'avait pas été d'une grande aide. "Il y a plein de sang ici, vous savez."

Il l'ignora. "James?"

"Vous pourriez juste essayer de le ranimer, vous savez."

"Vous pensez que j'ai pas déjà essayé, pas vrai?" demanda t-il avec colère. « Si je pensais que ça marcherait, je serais en train de le faire encore et encore! »

"Hé, pas besoin de me crier dess—"

"A moins que vous soyez guérisseuse, la fermez-la !" grogna t-il. " J'ai mieux à faire que d'écouter vos papotages inutiles!" Anxieusement, il se tourna de nouveau vers son ami. Il avait essayé tous les sorts qu'il connaissait pour réveiller son ami, et cela l'angoissait qu'au bout du compte James ne bouge toujours pas. "Allezr James… réveille-toi. On doit sortir de là avant que les Mangemorts se pointent—"

La sorcière hurla et fut rapidement sur ses pieds, baguette en main et cherchant des menaces.

"Qu'est-ce qu'il y a?"

"Il a bougé!"

"Quoi?" Immédiatement, il fut de nouveau à genoux, lâchant sa baguette sans se soucier d'où elle tombait. Mais James remuait en effet. "James ? James, tu peux m'entendre ?"

"Umm…"

"C'est ça, James," dit-il désespérément. "Réveille-toi."

Les yeux de son ami battirent pour s'ouvrir. "Je préférerai me réveiller avec le visage de Lily," marmonna James. "Tu es horrible."

"Désolé. Lily n'est pas ici pour l'instant." Et je ne sais pas où elle est.

"Ça va," chuchota James. "Où sommes-nous?"

"Sous le Ministère," répondit-il. "Mais nous devons y aller avant que les Mangemorts nous rattrapent." Son cœur battait à tout rompre. Ils étaient ici depuis trop longtemps. "Tu penses pouvoir bouger?"

"Non." La voix de James était très douce.

"Quoi?" Il regardait aux alentours pour trouver des voies d'évasion, mais sa tête se tourna brusquement de nouveau vers son ami.

"Petit problème, Peter. Je ne sens plus mes jambes."

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La tête de Remus, et il la tenait fermement à deux main, craignant qu'elle puisse exploser. Il pouvait sentir le travail de la Fontaine sur lui, à présent, et c'était un horrible sentiment de pouvoir—

Flash.

Une tempête.

Quatre figures se tenant seules sur l'herbe, le vent faisant tournoyer leurs robes. Ils étaient épuisés, sanglants, et éreintés, mais ils devaient y aller. Ils n'avaient pas fini.

Flash.

Une longue main blanche émergea d'une robe sombre.

Flash.

Une baguette dans cette main, pointée en avant, et quelqu'un hurlait.

Flash.

Un enfant.

Flash.

Harry.

La tempête se renforçait, mais les quatre sfigures ilhouuettes avançaient. Seuls, ils ne pourraient jamais survivre. Ensemble, ils avaient une chance.

"Le choix a été fait. Le monde a changé et le choix a été fait."

Voldemort.

Sirius.

Un éclair s'écrasa au-dehors. Ou était-ce dans sa vision? Remus n'aurait pu le dire, et pouvait seulement regarder impuissant alors que les images assaillaient son esprit. La Source palpitait en lui.

Flash.

Voldemort.

Sirius.

Des choix.

La mort.

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"Nymphadora Tonks?"

Elle se tourna pour faire face à un sorcier qu'elle ne connaissait pas. Immédiatement, pourtant, il eut l'air familier. Il avait de longs cheveux noirs jusqu'aux épaules et un bouc, méticuleusement coupés et soignés. Ses yeux, une ombre cristalline de bleu, étaient presque perçants par leur intensité, mais ils donnaient aussi l'impression de cacher quelque chose dans leur profondeur. Mais ce furent ses traits qu'elle reconnut. L'angle précis de ses pommettes et le nez légèrement bombé était typiquement Black.

"Oui?" demanda t-elle avec prudence.

"Votre mère est Andromeda Tonks?" demanda t-il.

"En quoi ce sont vos affaires?" demanda t-elle. Tonks avait assez de problèmes sans ajouter cet étranger au mélange. Elle venait juste d'être accepté dans le programme d'entraînement accéléré des Aurors, avec des tonnes de choses à étudier, sans mentionner le fait que ses expériences avec la famille de bigots et fanatiques du sang-pur de sa mère n'avaient jamais été bonnes. Elle le fixa donc, certaine de savoir exactement ce qu'il était, et ne l'appréciant pas le moins du monde.

Le fait que ses traits lui rappelaient très fortement sa Tante Narcissa, qui était une horrible femme plein de préjugé, la pire qu'elle n'ait jamais rencontrée, n'aidait pas. Les relations de son père, Moldus ou non, étaient un bien meilleur groupe de gens. Même s'ils étaient un peu étranges, au moins ils n'étaient pas des maniaques du sang-pur. Tonks fronça les sourcils quand il leva les mains en signe de reddition moqueuse.

"Je posais juste la question," dit-il tranquillement.

"Et pourquoi ça ?" le provoqua Tonks. "Vous voulez vérifier si je suis la vilaine sang-mêlé du parfait nid Black? Hé bien, pour votre information, c'est moi, et j'en suis sacrément fière."

"En fait, je demandais si votre mère est Andromeda Black," répliqua le sorcier. "Parce que si c'est le cas, ça fait de nous des cousins." Il sourit légèrement, tendant la main droite. "Je suis Sirius Black."

Si Tonks avait pu mourir de honte à ce moment, elle l'aurait fait avec bonheur. Bouche ouverte, pieds dans le plat, pensa t-elle avec acidité. Pourquoi n'aurai-je pas pu juste me prendre les pieds dans quelque chose ?

BIENTOT.

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Hem… Fénice très embêtée d'avoir traduit ce dernier mot…

Bon alors la suite...

Bien sûr, quand on aime Robin comme moi et quand on a reçu autant d'encouragements, c'est difficile de dire, débrouillez-vous!

D'abord, l'univers de Robin, ce n'est pas seulement 'la suite', c'est tout un ensemble de texte que nous avaons rassemblés avec Alana Chantelune dans la communité French Promise Univers... Alors, allez lire, devenez membres et comme ça vous ne raterez pas une petite fic qu'Alana a commencé à traduire et que nous allons bientôt mettre en ligne !

Mais la suite est très longue (elle compte déjà 33 chapitres!) et j'ai d'autres projets d'écriture... et l'expéprience à prouver que trois fics en même temps, c'est trop...

Donc...

Pas tout de suite mais sans doute un jour...

Par contre, si vous avez envie que ça aille plus vite, je promets de relire, compléter, mettre en ligne, etc... tout ce que vous m'enverrez...

Donc à bientôt...