Bonjour tout le monde ! Toujours là ? Peut-être que quelqu'un d'entre-vous se souvienne qu'au dernier chapitre, j'avais posé une question. Un bout du chapitre était inspiré d'un film Québécois, quel était ce film ? Y'avait une chocogrenouille a gagné ? Ça vous rappelle quelque chose ?

Et bien j'ai le plaisir de vous annoncer que la chocogrenouille est décerné à Jwulee. C'était effectivement Elvis Gratton. Le bout en question c'est quand Mélanie s'énerve contre le réfrigérateur, qu'il l'insulte et qu'elle menace de le démolir. Ce passage à été inspirer du film Elvis Gratton II, le bout où il s'énerve après la limousine qui parle. Félicitation Jwulee ! Malheureusement ta chocogrenouille s'est sauvée…dsl, mais est-ce que tu savais qu'elle n'avait droit qu'à trois bonds ?…. Depuis le temps elle a eut le temps de les faire, tu comprends bien…

Pour les réponses aux reviews je doute que beaucoup se souviennent de ce qu'elles avaient écrit, donc je n'y répondrai pas une à une comme à l'habitude. Seulement vous dire un gros merci, c'est très très motivant quand on en reçoit une après quasiment six mois pour un update. Alors merci à : Lome, Sevina Roguette, jwulee, Snape Girl1 ( Pour ce qui s'est passé avec Sinistra tu as un indice dans ce chapitre, mais pour l'événement complet… Well, un jour peut-être ), dreyd ( étrange review Oo, mais bah c'était pas la première, lol. J'espère pas la dernière non plus !. ) Angie Black ( Ça c'est rare quelqu'un qui review tout les chapitres passés, mais on était très contente et Snape4ever1 a eut peur que tu lui vole son titre de revieweuse la plus assidue, lol.), Snape4Ever1( justement en parlant d'elle. Je sais pas à combien de pâquerette t'es rendu, mais il doit y en avoir quelques unes, non ?) et Clyde.

Alors voilà, un gros merci à vous toutes et ne vous en faites pas, ça peut être long, mais j'ai juré de finir mes fics et je le ferai. J'ai juste pas super le temps en ce moment.

May-Luna

Bonjour à toutes, et à tous, si jamais il y a des gars dans le coin… Désolée de vous avoir fait tant patienter. J'espère que ce chapitre vous plaira autant qu'il nous a plu de le faire. Merci de votre patience et de votre…fidélité, lol

Blodauwen

Disclaimer : Hum, certain des personnages sont à nous, d'autres à JK, mais le lieu est totalement à nous.

AVERTISSEMENT : Cette fic peut contenir des éléments pouvant ne pas faire du bien à vos joues et vos côtes. La supervision des parents est déconseillée… Ils pourraient vous prendre pour des cinglés…

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Chapitre 7 : Speedo, libido et cadeaux.

« Un speedo ? » se demanda Severus les sourcils froncés en regardant la missive de menace d'Albus. « Vont-ils bientôt en finir avec leurs expressions sans queue ni tête dont on ne peut même pas saisir le sens » rugit-il en chiffonnant le morceau de parchemin.

Les lecteurs avisés doivent certainement se souvenir que les chambres des invités savent répondre aux demandes de leurs occupants. Ainsi, pendant que le professeur Rogue ronchonnait, Merlin seul sait quoi. Il apparut sur la commode un épais ouvrage avec reliure en cuir. Le maître des potions leva la tête, lorsqu'il entendit un nouveau pop, synonyme que quelque chose venait d'apparaître. Le principal intéressé remarqua, alors, le livre. Les sourcils froncés, il s'approcha et en lu le titre.

« Traduction de l'entièreté des expressions et patois étranges, sans queue ni tête des Québécois dans la langue du vénérable et vénéré professeur des Potions de Poudlard, M. Severus Rogue. N.B.: Édition spéciale et personnalisée. »

Le maître des potions leva les yeux au ciel en prenant le livre, avant de marmonner :

« Au moins cet endroit à la présence d'esprit de rendre l'adaptation plus supportable »

Il tourna rapidement les pages pour finalement tomber sur le mot speedo. Il lut rapidement….

Speedo: n.m. (synonyme 'moule poche') : Élégant ensemble compact pour fin de baignade récréative en présence de la gent féminine. Il faut noter que ce maillot de bain aérodynamique doit être aussi porté par ceux ayant des corps d'Apollon. Gare à ceux qui ne correspondent pas à cette caractéristique, car ils risquent fortement de se retrouver avec le surnom de "vieux mon'oncle cochon" Pour avoir une explication de cette dernière expression, allez à la page 465."

Le professeur Rogue remarqua ensuite que l'élégant ensemble compact était illustré : ses yeux s'écarquillèrent dangereusement. En deux secondes, le Serpentard sortit de sa chambre en ne pensant qu'à sauver le peu de dignité qui lui restait aux yeux de la famille Dumbledore.

Il descendit les marches rapidement et traversa la maison presque en courant. Puis il s'arrêta sec devant la porte, prit quatre grandes inspirations pour reprendre son souffle. Hors de question d'avoir l'air essoufflé et d'avouer à Albus qu'il avait vraiment eut peur de la menace. Il lissa sa robe de sorcier et ouvrit la porte. Il rejoignit ensuite tranquillement le gazebo où étaient rassemblé les adultes. Enfin il entrepris de les rejoindre tranquillement avant de se faire assaillir par une trâlé de maringouins…

Il les rejoignit donc un peu plus rapidement, mais avec dignité, puisqu'il refusait de se mettre à gesticuler comme une grande folle avec les baguettes en l'air, pour chasser les insectes.

Il atteignit le gazebo et en ouvrit la porte. Il poussa un soupir de soulagement lorsqu'il referma la porte. L'abri avait des moustiquaires, fort heureusement.

« Ah, Severus » s'exclama Albus en déposant une noix de coco agrémentée d'une ombrelle. « Vous avez finalement décidé de vous joindre à nous » ajouta-t-il avec un sourire malicieux.

« Oui » ronchonna le maître des potions en lui lançant un regard mauvais.

Il remarqua alors que l'abri n'était pas seulement équipé de moustiquaires. Il y avait également une grande table, où avaient prit place pratiquement tous les adultes. Sauf les deux enfants cadets des Dumbledore, qui eux se tenaient derrière le bar. La jeune femme, une bouteille de tequila à la main et un shaker dans l'autre semblait expliquer quelque chose à son frère.

Severus s'approcha et prit place à la table en les observant. Il comprit après un moment qu'elle préparait un cocktail et expliquait en même temps à Hugo comment faire. Le maître des potions fut surprit de voir l'air de concentration sur le visage du jeune homme, qui regardait attentivement et hochait de la tête régulièrement. Il porta ensuite son attention sur Mélanie et fut encore plus surprit. Elle avait l'air détendue, ses gestes étaient fluides, alors qu'elle versait une portion de tequila dans un verre gradué. Elle déposa la bouteille et en versant la mesure dans le shaker, elle étira son bras pour prendre une autre bouteille, sans même regarder. Severus s'attendit alors à l'accident, mais rien ne se passa. Elle ramena la bouteille saine et sauf. Elle repris ensuite le verre gradué et avec un mouvement plus artistique que simpliste et y versa un peu du contenue de la bouteille. La jeune femme qu'il voyait à cet instant n'avait rien à voir avec celle qu'il voyait depuis quelques jours. Elle n'était pas maladroite, n'avait pas l'air gauche. Elle avait la fluidité, la grâce et l'exactitude de mouvement d'un maître des potions. Il fut sortit de sa torpeur lorsque qu'elle versa le contenue du shaker dans un verre où il y avait déjà une portion d'un liquide bleu et qu'il produisit un « Boum », suivit d'un nuage de fumée. Severus leva les yeux aux ciel en se disant « Voilà qui est plus normal »

Seulement il remarqua alors que Hugo s'était mit à applaudir et que Rodolphus les regardait avec un sourire amusé et une expression où se dessinait une fierté toute paternelle. Le nuage de fumé se dissipa, elle y ajouta une rasade d'un jus rouge, quelques glaçons, une feuille de menthe et finalement une ombrelle. Elle poussa le verre en direction de son frère et celui-ci le prit avec un sourire satisfait avant de se diriger vers la table.

« Voilà pour madame » plaisanta-t-il en déposant le verre devant sa mère. « Une tornade magique aux fraises sans alcool » déclara-t-il.

« Merci, mon cœur » dit-elle en prenant le verre et en le portant à ces lèvres sans même une lueur de peur.

« Sans alcool ? » se demanda Severus pour lui-même. « Et la tequila ? Et l'autre bouteille ? »

« C'est parfait » déclara-t-elle après avoir prit une gorgée. « C'est toi qui l'a fait ? »

« Non, c'est Mel, je vais essayer le prochain » déclara-t-il avec un sourire.

« Une tornade magique aux fraises est habituellement faite avec de l'alcool, non ? » s'enquit Minerva en regardant le jeune homme.

« Celle-ci aussi en fait » répondit Hugo. « Seulement, maman aime le goût, mais pas l'effet de l'alcool » expliqua-t-il. « Alors avec une potion de sobriété un peu améliorée, on enlève l'effet, mais pas le goût »

« Oh » souffla Minerva en hochant la tête avec compréhension.

« Ça doit rendre les lendemains de veille beaucoup plus agréables » commenta Lupin qui semblait avoir la bouche pâteuse.

« Oui » acquiesça Hugo. « Mais la veille est beaucoup moins drôle » ajouta-t-il en riant.

« Sûrement » répondit le loup-garou en riant.

« On vous sert quelque chose professeur Rogue ? » demanda le jeune homme en tournant les talons pour rejoindre le bar. « Un punch sanglant ? C'est une spécialité de ma sœur, tous les vampires en raffolent. » ajouta-t-il avec une pointe de malice en atteignant sa destination.

« S'il en veut un tu t'en occupes. » lança Mel en rangeant une bouteille. « J'ai bien peur que le seul punch que je puisse lui faire est un punch cinglant. » ajouta-t-elle en lançant un regard entendu à Severus.

Celui-ci avala de travers un peu, avant de reprendre consistance, alors que Hugo promenait un regard circonspect entre les deux.

« Non, merci » répondit-il d'une voix neutre. « J'ai eu ma ration pour aujourd'hui.… dans les deux domaines » affirma-t-il ensuite en lui rendant son regard. « Une margarita peut-être ? »

« Et une margarita, c'est partie » lança Hugo en haussant les épaules, voyant que les deux se dévisageaient toujours.

« Sans ombrelle » ajouta Severus.

« Bien sur » répondit Hugo en secouant la tête avec dépit.

Il sentit alors un courant d'air dans son dos et se retourna pour voir sa sœur quitter l'arrière du bar.

« Mel où vas-tu ? » questionna-t-il.

« Me baigner » répondit-elle laconiquement sans se retourner.

« Fais attention aux truites, Jeremy dit qu'elles sont féroces. » avertit-il en prenant un verre.

« J'en prends note » affirma-t-elle avec un mince sourire en sortant du gazebo.

Le maître des potions soupira en entendant la porte se refermer derrière lui. Il croisa ensuite le regard d'Albus. Celui-ci le regardait par-dessus ses lunettes en demi lune, un sourcil relevé. L'air inquisiteur. Severus détourna rapidement les yeux, incapable de confronter le regard du directeur. Aucun doute qu'il n'avait pas manqué une miette de la conversation. Il porta son regard de nouveau vers le bar, pour superviser la création de sa margarita, mais il pouvait toujours sentir le regard du vieil homme sur lui. Il bougea un peu, se sentant mal à l'aise.

« Oh ! Conscience quand tu nous tiens » souffla une voix dans sa tête.

« La ferme » ronchonna Severus.

« Pardon ? » s'enquit Philippe qui était assied à ses côtés.

Le maître des potions réalisa alors, un peu honteux, qu'il avait parlé à voix haute. Il releva la tête vers l'homme, tentant d'adopter l'air le plus innocent du monde. Ce qui n'était pas tout à fait convaincant sur son visage. Philippe le regarda un instant les sourcils froncés.

« Je croyais que vous aviez parlé » expliqua-t-il avant de hausser les épaules.

« Non » répondit Severus, en soupirant mentalement.

« Voilà » s'exclama une seconde voix à ses côtés, alors qu'un verre était déposé devant lui.

« Merci » dit-il en prenant le verre.

Il l'observa en le portant à ses lèvres et le sentit discrètement.

« Il y a trop de témoins pour qu'il m'empoisonne » pensa-t-il avant de prendre une gorgée.

Seulement, se faisant, il leva les yeux et vit, juste par-dessus l'épaule de Lupin, la jeune femme debout près du lac. Les cheveux trempes et détachés, en bikini. Ses yeux s'ouvrirent plus grands et il s'étouffa.

« Trop surette ? » s'enquit Hugo avec inquiétude.

« Non, non, ça va » l'assura Severus en s'essuyant rapidement la bouche d'un revers de la main, sans toute fois pouvoir détourné les yeux.

Elle était… éblouissante.

« Encore un voyage dans le sud » ronchonna la libido.

« J'ai avalé de travers » ajouta Severus en se raclant la gorge, presque plus pour faire taire la petite voix que pour soulager un quelconque malaise.

« C'est parce que vous n'avez pas l'ombrelle » plaisanta Hugo. « Ça fait toute la différence »

« Sûrement » acquiesça le maître des potions en réussissant finalement à détourner les yeux.

Il bougea un peu, mal à l'aise, alors que le jeune homme tournait les talons et retournait vers le bar. La libido, il pouvait maintenant le comprendre ne parlait pas à travers son chapeau. Il croisa ensuite, encore, le regard d'Albus qui le regardait avec un sourire amusé. Parce qu'il trouvait ça drôle de l'avoir vu s'étouffer ou parce qu'IL SAVAIT, il n'aurait pu le dire et ne le voulait pas vraiment. Il détourna les yeux et étouffa un grognement en se sentant rougir faiblement.

« Omniscient tant que vous voulez Albus, mais si vous savez même ce genre de chose c'est moi-même qui s'empoisonne » pensa-t-il pour lui-même en prenant une bonne grosse gorgée…

Une heure et trois margarita plus tard, Severus revenait vers le gazebo, après avoir été se soulager. En chassant discrètement un maringouin qui tentait de lui manger le front, il s'aperçut que la jeune femme venait face à lui, se dirigeant aussi vers le gazebo. Il avait obstinément évité de regarder en sa direction depuis une heure. Heure qu'elle avait passé près du lac. Elle était maintenant un peu, vraiment juste un peu plus couverte que tout à l'heure, puisqu'elle avait un paréo noué autour de la taille. Un paréo bleu royal avec une lisière de tortues de mer jaune et bleu plus pâle en bas. Il cachait presque entièrement ses jambes à l'exception de celle qui sortait par une fente au devant à chaque pas qu'elle faisait. Elle n'avait pas non plus rattaché ses cheveux, ceux-ci dégringolaient souplement sur le haut de son bikini aussi bleu royal. Severus avala difficilement en sentant quelque chose se torde dans son ventre.

« Non, non » murmura-t-il mentalement. « Pas le sud » pria-t-il avant de prendre les grands moyens.

Il détourna les yeux en se répétant mentalement. « Hagrid en speedo, Hagrid en speedo. Hagrid en… » Sachant maintenant ce que c'était qu'un speedo, l'effet fut rapide, mais il ne voulut pas risquer un autre regard en direction de la sirène.

« Présente-lui dont tes excuses à la place » murmura une voix sardonique. « Ça te passera toute idée de ce genre »

Severus grogna devant le retour de la conscience. Puis il acquiesça mentalement à la proposition avec un soupir.

« Dis à l'orgueil de tenir le coup » siffla-t-il mentalement.

« Yep ! » lâcha la conscience.

« Mademoiselle Dumbledore » dit-il d'une voix sans intonation, alors qu'elle allait ouvrir la porte.

Elle se tourna vers lui, un sourcil relevé. Il s'était arrêté à quelques pieds d'elle.

« Est-ce que je pourrais vous parler un instant ? » demanda-t-il sur le même ton.

Sans un mot elle fit quelques pas vers lui. Puis elle s'arrêta et le regarda. Severus prit ça pour un oui et commença à former une phrase dans sa tête.

« Vas-y » l'encouragea sa conscience.

Avec un soupir à fendre l'âme il ouvrit la bouche.

« Je suis dé…solé pour ce que…j'ai dis tout à l'heure c'était parfaitement…ignoble. » déblatéra-t-il avec difficulté et rapidement dans un souffle.

« Alors nous sommes d'accord. » décréta-t-elle en tournant les talons.

« Ouch » souffla l'orgueil.

« C'est tout ? » s'exclama Severus déconfit.

Elle se tourna de nouveau vers lui et rebroussa chemin.

« Qu'est-ce que vous voulez ? » demanda-t-elle en se plantant devant lui. « Une médaille pour avoir réussi à bafouiller des excuses ? » continua-t-elle en croisant les bras. « Vous me traitez comme une bestiole indésirable depuis votre arrivée chez moi, alors vous en conviendrez avec moi professeur Rogue que j'ai beaucoup à pardonner »

Le maître des potions croisa les bras en soupirant.

« C'était la dernière fois que je t'écoute » affirma-t-il pour sa conscience, alors que la jeune femme tournait les talons de nouveau.

« Désolé, mais faut dire que tes excuses n'étaient pas terribles… »

« La ferme » siffla-t-il, alors qu'elle se retournait vers lui à mi-chemin.

« Je pourrais peut-être y parvenir » déclara-t-elle sérieusement. « Admettons… » continua-t-elle en regardant son poignet gauche toujours dépourvu de montre. « Dans une heure ou deux. Ça vous irait ? » demanda-t-elle en le regardant attentivement.

Severus leva les yeux au ciel, alors que sa conscience se mettait à rire.

« Oui » répondit-il finalement en hochant la tête.

« Parfait » dit-elle en souriant. « Venez, on va manger » ajouta-t-elle avec un signe de tête en direction du gazebo.

Severus la rejoignit et ils parcoururent les quelques pas restant côte à côte. Puis il ouvrit la porte, la laissa passer et la suivit. Seulement lorsqu'il fut sous le cadre de porte, la jeune femme bascula vers l'arrière. Avec un soupir irrité, il la rattrapa et la maintint sur ses pieds. Lorsqu'elle eut reprit pied, il se rendit compte qu'elle était tout contre lui. Des rondeurs trempes, mais agréable pressés contre sa personne. Il se racla la gorge, mal à l'aise et vint pour reculer d'un pas. Malheureusement, il se rendit compte qu'il ne pouvait pas bouger.

« Qu'est-ce que… » commença-t-elle en tentant de faire un pas vers l'avant.

Ne pouvant, elle non plus, s'éloigner, elle se tourna vers lui.

Ils se regardèrent un instant les sourcils froncés, puis regardèrent aux alentours. Ne voyant rien, ils regardèrent les occupants de la table, ceux-ci en grande conversation ne leur portaient aucune attention.

« Qu'est-ce que c'est que cette histoire… » murmura-t-elle en regardant encore aux alentours.

Puis elle leva les yeux et la vit…

Une damnée feuille de gui.

En voyant ses yeux se plisser dangereusement, le maître des potions leva les yeux à son tour et la vit…

Une damnée feuille de gui.

Mel détourna les yeux et les porta sur son frère cadet.

« Ce n'est pas lui » déclara Severus dans un grognement en posant un regard mauvais sur son vieil ami.

« Ce n'est pas moi » lança Hugo, qui avait sentit les yeux de sa sœur vriller l'arrière de sa tête.

Le cri de défense du jeune homme avait attiré l'attention de tout le monde. Ils le regardèrent un instant, avant de suivre son regard jusqu'à l'embrasure de la porte. Où se tenait Severus et Mélanie qui regardaient maintenant Albus. L'un avec un regard meurtrier et l'autre avec un regard qui contenait une multitude de promesse de vengeance. Tout le monde regarda alors le vieux directeur en tentant de ne pas rire.

« J'ai été gentil cette fois, il fallait absolument passer la porte en même temps. » déclara Albus avec un sourire contrit. « Elle a été là toute l'avant-midi et personne ne s'est fait prendre. »

« Oncle Albus… »

« C'est Noël, malgré la température » la coupa le vieil homme, les yeux pétillants.

« Je suis toute mouillée, je vais le tremper » répliqua Mélanie, qui était de plus en plus rouge.

« Fais pas simple ma chérie, c'est Noël » lança sa mère. « Au pire tu lui lanceras un sort de séchage après. Ça va être moins compliqué que de défaire le sortilège. » ajouta-t-elle, alors que sa fille ouvrait et fermait la bouche comme un poisson hors de l'eau.

Elle soupira et se tourna vers le maître des potions, qui la regardait avec appréhension maintenant.

« Est-ce que vous connaissez un autre moyen ? » demanda-t-elle.

« Non » répondit-il laconiquement.

Laissant de côté le fait qu'il avait déjà été la victime d'Albus et de ces feuilles de gui. Feuille de gui dont sa collègue, le professeur Sinistra avait profitée... allègrement.

« Chuttttttt » souffla la libido, dont on pouvait entendre un frisson dans la voix.

« Cette fois-ci, si le résultat était le même… » pensa Severus en regardant les lèvres de la jeune femme.

« J'ai compris. Je prends juste mes lunettes de soleil cette fois » lança la libido avec enthousiasme.

« Non » s'insurgea Severus mentalement.

« Bon on ne va pas y passer la journée, non plus » lança Mélanie en s'approchant.

« Hagrid en speedo » commença Severus pour lui-même lorsqu'elle posa une main sur son torse. « Hagrid en speedo » continua-t-il rapidement lorsqu'elle se dressa sur la pointe des pieds en approchant sa tête. « Hagrid en speedo » répéta-t-il encore une fois lorsqu'elle posa les lèvres sur sa joue. « Mademoiselle Dumbledore en biki…Non, non, Hagrid en speedo » se corrigea-t-il rapidement en retenant son souffle.

Ses lèvres étaient chaudes et sa main légèrement posée sur son torse… Ce fut bref, mais très agréable. Tellement agréable, qu'il continua un moment sa litanie, même lorsqu'elle eut reculé. Elle s'éloigna d'un pas hésitant, comme pour tester si elle pouvait. Severus eut envie de sourire en la voyant. Elle était magnifique ainsi. Les joues rouges, les yeux pétillants…

« Pourquoi ses yeux pétillent ? » se demanda-t-il tout à coup alors qu'elle tournait les talons et qu'elle s'éloignait, lui souriant par-dessus son épaule.

Le maître des potions se secoua et prit la direction de la table. Une sueur froide lui coula dans le dos, lorsqu'il vit Rodolphus et Albus le regarder par-dessus leurs lunettes avec un sourire en coin. Il se sentit rougir et détourna les yeux en prenant place.

ILS SAVENT !

Quoi exactement, il ne savait pas, mais il était persuadé qu'ils savaient quelque chose. Lorsqu'il releva les yeux, il remarqua que les deux hommes regardaient maintenant la jeune femme et que tout comme lui, elle évitait leurs regards.

« Étrange » pensa-t-il en se frottant le menton.

Ses réflexions s'arrêtèrent brusquement à l'arriver du trio étoile de Gryffondor, des jumeaux et de Drago. Chacun prirent place à la table et Severus remarqua alors qu'elle avait été mise pendant….ses mésaventures.

Hugo et Philippe entrèrent ensuite avec des assiettes dans les mains. Ils déposèrent deux assiettes de crudités, ainsi que deux assiettes de boulettes et de pain à hamburger…

« Vous n'avez pas fait dans la rapidité les gars, ça fait une heure qu'on attend après vous autre » lança l'épouse de Philippe.

« C'est que vois-tu, Marie jolie, belle sœur de mon coeur, nous avons eu des troubles avec le charbon et… » commença Hugo qui fut rapidement coupé par son frère.

« Regarde, ma chérie ce n'est pas avec le charbon qu'on a eu des troubles » commença Philippe. « C'est avec Hugo qui n'arrêtait pas de cruiser la fille du vendeur autochtone de bouteilles de propane. Tu aurais du le voir lui parler : As-tu Interplane? Non? Alors, le félètone, tu dois bien avoir un numéro pour que je puisse jaser avec toi une fois de temps en temps…Et elle, elle lui a fait le coup de : Je suis déjà engagée avec quelqu'un d'un peu fanatique... Les Warriors, tu connais? »

L'assistance déjà initiée aux déboires relationnels d'Hugo s'écroula de rire, alors que le reste de l'entourage était quelque peu déboussolé. Voyant l'air figé de McGonagall, Germaine jugea bon d'expliquer un peu plus le contexte :

« Notre très cher fils est peut-être grande gueule en famille et avec son monde, mais il n'a aucun don avec les filles qui l'intéresse. Prenons la fille du vendeur de propane, il essaie d'attirer son attention depuis un an… Et à chaque fois elle l'envoi se promener avec magnificence. Elle gradue ses explications; Je suis fatiguée… J'ai mes ongles à faire… J'ai une sortie de filles… J'ai une maladie incurable… Et là, elle sort avec un tof… Tout pour décourager mon gars… » termina Germaine en riant.

Même si Germaine ne s'était adressé au départ qu'au professeur de métamorphose, sa voix avait tant de portée que Rogue n'avait eu aucune difficulté à en comprendre le propos. Faisant un résumé rapidement des connaissances acquises au cours de cette avant-midi pour la moins troublante, le maître des potions conclu mentalement ainsi :

« 1- Les speedos sont à bannir, voir même à fuir.

2- Mlle Dumbledore peut agir de manière totalement civilisée et adéquate.

3- Cette même Mlle Dumbledore a plutôt un corps…. enfin… d'apparence saine.

4-Il faut admettre que les feuilles de gui ont des propriétés intéressantes…

5- Monsieur-Je-Fais-Des-Coups-À-La-Weasley à un point faible à exploiter en cas d'affrontements verbaux. »

Les convives avaient commencer à remplir leurs assiettes de hamburger et à faire circuler des pots de couleurs verte, rouge et jaune, tout en s'affairant à raconter leurs exploits nautiques de l'avant-midi. Tous, enfin presque tous, jacassaient allègrement les uns avec les autres à un tel point que le dîner se transforma rapidement en vraie cacophonie familiale. Ce qui ne manqua pas d'étourdir le professeur Rogue, quelque peu usé par les verres qu'il avait bu plus tôt.

« Passe moi le ketchup, Jérémie » demanda Mélanie.

« Bien passe moi la relish en échange… Dis as-tu vu les barbottes dans le lac ? Je jure qu'il y en avait une grosse comme ça qui m'a foncé dans face. Elle avait des yeux sortis de la tête et des moustaches longues de même et je n'ai même pas eu peur de lui crier après… »

« C'est même pas vrai ! » s'exclama la jeune Sabrina. « En fait, Jéjé est arrivé face à face avec un banc de sangsues et il est sorti de l'eau en hurlant parce qu'elles ont osé le défier en le poursuivant » dénonça-t-elle avec un sourire sournois, qui ressemblait étrangement à celui souvent présent sur les lèvres du prince des Serpentard, Drago Malefoy.

« Comme si c'était particulièrement captivant » se dit mentalement Rogue.

« Dis, qu'est-ce que tu met dans ton hamburger ? » souffla Granger à Jérémie.

« C'est de la relish, c'est vert parce que c'est des cornichons déchiquetés…. »

« Hé, Weasley » appela Malefoy. « Est-ce que c'est parce que tu étais pétrifié à l'idée de trouver un calmar géant dans le lac que tu es resté dans les buissons? »

« T'as pas remarqué qu'il n'était pas seul dans ces foutus buissons ? » demanda Hugo dont l'humeur enjouée était enfin revenue.

« Ne faites pas honte à Gryffondor, Weasley… » commença le professeur McGonagall.

« Tant que ça reste entre Gryffondor » marmonna Rogue pour lui-même.

« Euh, enfin, c'est que… » répondit le principal intéressé aux oreilles rouges coup de soleil.

« Granger, où étais-tu pendant qu'on était dans le lac? » reprit Malefoy avec un sourire de requin qui a flairer le sang.

« Mlle-Je-Sais-Tout va s'en tirer comment cette fois? » se demanda Severus intéressé contre son gré à la réponse de l'adolescente.

« Avec Harry pour lancer un sortilège à ta malle… »

« Maladroit comme réplique, manque de finesse » commenta Rogue mentalement.

« Philippe, passe moi la caisse de Labotte Bloune, pas la 6… la 24 s'te-plait » lança Rodolphus.

« Bande d'alcoolique… » remarqua Severus en avisant son verre de margarita, vide de nouveau.

« Dites, pourquoi on a pas fait d'épluchette de blé d'Inde? Ca aurait été ben plus tripant. En plus, on aurait pu exercer nos étranges à éplucher les épis tout en enlevant les cheveux de Blé d'Inde » lanca Jérémy.

« Le problème est que ton oncle Hugo voulait absolument acheté une bouteille de propane » lui fit remarqué sa mère.

« Une épluchette de Blé d'Inde? » questionna Granger.

« Ca le dit, c'est une épluchette ou on épluche des Blé d'Inde ou des épis de maîs en bon français… » répliqua la femme de Philippe.

Bref, une vraie cacophonie étourdissante qui se poursuivie dans le même sens jusqu'à la fin du repas.

Les heures s'étaient déroulées à une vitesse infernale, malgré les aventures et les mésaventures de la journée d'été durant Noël. Les enfants s'étaient "énarvés" à souhait, les adultes s'étaient "picosser allègrement. Bref, une vrai joie pour la majorité des vacanciers. Lorsque la nuit avait commencé à tomber, mais surtout l'hiver à revenir, ils avaient tous regagnés la chaleur de l'auberge. Revêtit des vêtements chauds et prit place dans la salle à manger pour le souper. L'expérience avait été beaucoup plus calme que celle du dîner car les enfants qui avait volé, nagé, couru enfin bouger sans cesse toute la journée étaient soudainement somnolent. Miss Granger s'excusait sans cesse de ses bâillements, Potter cognait des clous sans vraiment sans rendre compte et Weasley s'était littéralement endormi, si on en jugeait par sa tête penchée dont le menton reposait contre son torse. Malefoy de son côté, semblait en pleine possession de ses moyens, mais ce n'était pas vraiment surprenant, il avait été élevé ainsi après tout. Entraîné depuis longtemps pour faire face à n'importe laquelle situation avec l'aplomb caractéristique des Malefoy. Voir arriver l'improbable avec un visage neutre. Mais Severus pouvait voir malgré tout que le garçon tentait par tous les moyens de rester réveillé et il ne croyait pas que sans la conversation animée que lui faisait la jeune Sabrina il y serait parvenu. Là était vraiment le mystère, les jumeaux semblaient infatigables.

Severus comprit seulement à la fin du repas, lorsque Rodolphus Dumbledore se leva, un peu éméché et avec une étincelle presque perverse dans les yeux, et lança :

« C'est l'heure des cadeaux ! »

Les deux jumeaux partirent comme une comète en direction du salon, Sabrina tirant Drago derrière elle. Les adultes les suivirent en riant, sauf McGonagall qui secouait ses lionceaux. Severus les regarda sortirent de la salle à manger Granger et Potter un peu somnolents et Weasley que Minerva avait presque l'air de faire léviter. Le maître des potions pensait pouvoir profiter de la distraction pour monter discrètement à sa chambre lorsque la porte battante de la cuisine s'ouvrit laissant passer Mlle Dumbledore. Elle lui lança un mince sourire en se dirigeant vers la porte qui menait au salon avant de se retourner vers lui.

« Vous venez ? » demanda-t-elle.

« Je… »

« Severus » appela Albus.

« Oui » répondit-il résigné en se levant.

« On arrive, oncle Albus » annonça Mélanie, alors qu'elle sortait de la salle à manger, le directeur des Serpentard sur ses talons.

« Superbe ! » s'exclama le vieil homme avec un regard pétillants en les voyant arriver.

Lorsque Severus regagna sa chambre un peu plus tard, il était exténué et soulagé d'avoir réussi à se retirer avant de se mettre a bailler de façon aussi pitoyable que Granger. Après la menace du speedo, l'avant-midi au lac, le dîner aux révélations troublantes, l'après-midi au lac bien arrosée, mais pas de l'eau du lac, le souper et les cadeaux, il était lessivé.

Il déposa les deux paquets qu'il portait dans ses mains sur la commode. Albus lui avait offert une paire de chaussettes en laine d'un vert criard avec des petits chaudrons brodés dessus. « Quétaine à souhait comme avait dit Hugo » Ce n'était pas la première fois que l'homme lui offrait un cadeau aussi ridicule, au contraire il semblait s'en faire un devoir. La seule différence était que cette année il l'avait fait devant ces élèves. La honte ! Severus avait tout un assortiment de bas de ce genre qu'il avait reçu depuis les quinze dernières années de la part de Dumbledore. Il s'était toujours refusé à les porter, sauf peut-être quand il n'aspirait à rien d'autre qu'à rester enfermé dans ses quartiers, près du feu, avec un livre et une couverture. Car il fallait leur donner ça, ces bas là étaient chauds et confortables. Cependant il était hors de question qu'il les porte supposons… en classe. Imaginez l'air d'une première année qu'il tente d'intimider s'il devait prendre place à son bureau et que sa jambe de pantalon remonte pour laisser voir une paire de bas tel que ceux-là… Il en serait fini de sa crédibilité.

Le deuxième paquet était celui de Minerva, qu'elle lui avait remis avec un sourire entendu. C'était une plume de vautour avec de l'encre rouge. Dans la carte qui l'accompagnait il y avait d'inscrit : Joyeux Noël Severus. J'ai pensé, te connaissant que ce cadeau te serait des plus utiles. Je voudrais seulement que tu gardes en mémoire que ce n'est pas parce que le rouge est une couleur habituellement associée aux Griffondors qu'il faut en mettre seulement sur leurs copies. Ah l'humour subtile des Griffondor ! pensa-t-il, sarcastique. Il ne s'était pas encore fixé depuis le temps ( les dix dernières années) à savoir si Minerva lui faisait le même cadeau avec le même message chaque année en pensant qu'il n'avait pas comprit le message ou en pensant qu'un jour cela changerait peut-être quelque chose. Quoi qu'il en soit, elle avait raison, c'était un cadeau des plus utiles. La correction des essaies de potions des Gryffondors était suffisante pour dilapider ses réserves d'encre rouge et le mettre en faillite. Stupide bande de cornichons !

Lançant sa cape sur le fauteuil, l'homme s'approcha de la fenêtre qui reprenait peu à peu sa couleur blanche à l'extérieur et son coté givré à l'intérieur. Il regardait dehors, l'air absent. Après s'être excusé auprès de Mlle Dumbledore, il devait avouer que la journée avait prit une tournure agréable.

« Surtout si on se rappelle le gui » susurra la conscience de manière à peine subtile.

Severus émit un faible grognement.

« Tu n'arrêtes donc jamais ? »

« Bien sûr »

« Tu dois en avoir emmené dans ton kit de potions 101 » souffla la libido.

« Fermez-la, de grâce » soupira Severus. « De plus qu'est-ce que ça veut dire ça ? On prend des patois québécois désormais? "Kit" ? »

« N'essaie pas de changer le sujet… » répondit la libidos.

« Prend ton dictionnaire personnalisé et imagé, tu comprendras tout... » coupa la conscience. « Aussi, va à la page 467 ils expliquent la définition de l'expression " être pogné sur une belle pitoune" »

« J'ignore ce que veux dire pitoune exactement, mais je suis sûr que ça n'a rien avoir avec Mélanie, elle… »

« Mélanie ! » s'écrièrent la conscience et la libido en cœur.

« Et merde » souffla Severus.

« Oh Mélanie » roucoulèrent-elles d'une même voix moqueuse.

« Est-ce qu'on ne pourrait pas seulement en rester là ? » demanda Severus presque suppliant. « J'ai passé une belle journée…

Severus, la conscience et la libido se figèrent d'un seul coup lorsque la réalisation les heurta. Il avait passé une belle journée ! Ici ! Entourer de Gryffondor et de Dumbledore par-dessus le marché. Les trois gardèrent le silence, tentant d'ignorer l'ampleur de la révélation alors que Severus se dirigeait vers la commode. Il ouvrit un tiroir et sortit ses vêtements de nuit qu'il revêtit rapidement en faisant le vide complet de son esprit, la conscience et la libido étrangement silencieuse. Puis, il éteignit les bougies et se dirigea vers le lit dont il ouvrit les couvertures.

À peine fut-il allongé que des démangeaisons désagréables et insupportables l'envahissaient et le fatiguait un peu partout sur le corps.

« S'ils ont remis des épines de sapin dans mon lit, ils le payeront cher… » grogna-t-il.

Se redressant furieusement et bondissant hors du lit, le redoutable professeur ralluma la lumière pour constater….que rien n'avait été mis dans son lit. Il releva sa chemise de nuit pour apercevoir ses jambes.

« DIANTRE! » rugit monstrueusement Severus Rogue.

« SATANÉS MARINGOUINS ! »

À suivre…

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Voilà, un autre chapitre fini ! Il reste à présent 5 chapitres et un épilogue avant la fin de Calvaire Blanc. Laissez-nous savoir par une review qui est encore là !

Bye Bye tout le monde et à la prochaine.

Blodauwen et May-Luna