N/a: Donc ceci est ma 1ère fic j'espère qu'elle vous plaira. C'est une sorte d'univers alternatif, donc on est bien d'accord que ça ne peut pas être une suite au tome 5 !! Mais y'a pas grand chose qui change par rapport aux livres juste deux ou trois petits détails ! Enfin bon vous verrez bien en lisant !!

Spoilers : Tous les tomes donc vous êtes prévenu !

Disclaimer : Bon bah malheuresement rien est à moi et tout est à la merveilleuse J.K.Rowling !! Sauf l'histoire bien sur ça sa sort de mon pauvre cerveau en ébullition !! Lol ! Et je ne gagne absolument pas d'argent grâce à cette histoire des fois que des gens en douteraient !!

Personnages : Vous verrez bien !! il faut bien qu'il y ai un peu de mystère quand même !!!

Paring : Ah vous verrez bien aussi, la curiosité est un vilain défaut !!!

Rating : pg-13 pour un chapitre (le 4 normalement) sinon c'est plutôt G.

~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~
Forgive me
~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~*¤*~

Just a dream :

Le vingt-trois mai, jour maudit où les évènements avaient atteint le point de non-retour, ce jour damné où j'ai vu ses magnifiques yeux bleus-gris s'embuer de larmes par ma faute, ses prunelles étaient si belles, que déjà petite j'avais l'impression de me noyer dans son regard, mais c'était là aussi où dans les moments difficile que je reprenais des forces et du courage pour continuer et ne pas craquer. C'était d'ailleurs ses yeux qui m'avaient presque le plus manqué durant ces six ans, non pas qu'il ne me regardait jamais mais lorsqu'il le faisait c'était toujours pour me lancer des regards assassins, donc pendant cette longue période, j'avais fait tout mon possible pour essayer d'éviter ses yeux gris qui savaient si bien lire en moi. Cette journée avait aussi été celle où je leur avais enfin avoué la vérité et où je m'étais excusée pour toutes les horreurs que je lui avais dites depuis six ans.

Six ans, oui, depuis notre arrivée à Poudlard avant nous étions toujours ensemble, il était comme un frère, mon meilleur ami, mon confident, l'amour de ma vie et il me racontait ses problèmes, ses angoisses et ses envies, je l'écoutais patiemment et j'essayais de le rassurer du mieux que je pouvais. Mais ce qui comptait le plus pour nous deux, c'était que nous nous aimions. Il était tout pour moi et j'étais tout pour lui, alors que nous n'étions que des enfants. Notre histoire aurait continué, notre bonheur n'aurait jamais du s'arrêter mais le destin ou plutôt un homme ne voulait pas que nous soyons ensemble, heureux, cela aurait été trop facile, trop idyllique pour pouvoir durer. L'été avant notre arrivée sur le quai 9 3/4, tout avait basculé notre amour et notre amitié en même temps qu'une partie de notre vie.

Ce fameux été où son père et ses amis mangemorts étaient venus tuer ma petite sœur, Kiana, c'était un avertissement, une menace, il ne voulait plus que je revoie son fils, il avait dit que notre amour devait cesser, que son fils unique allait devenir un grand sorcier, qu'il devait donc avoir une excellente réputation et pour ça il ne devait fréquenter que des sangs purs et non des sangs mêlés comme moi puisque mon père était un sorcier mais ma mère une moldue, ils étaient tombés amoureux malgré leurs différences et mon père avait décidé de ne plus utilisé la magie, sauf dans des cas extrêmes, pour s'intégrer au monde de sa femme. A la fin du mois d'août, j'avais reçu la lettre de Poudlard qui était pour moi un passeport pour la liberté car l'air était devenu irrespirable dans la maison, mon père qui était un sorcier, voulait à tout prix venger sa fille en allant tuer ses bourreaux.

A ma grande surprise, et après lecture à mon plus grand désespoir, une deuxième lettre m'attendait, au premier coup d'œil j'avais pu constater qu 'elle venait de mon ami de toujours. L'écriture était assez désordonnée, l'encre avait coulé à certains endroits comme s'il avait pleuré en l'écrivant. Il m'avait griffonné qu'il était désolé du fond du cœur pour ce que son père avait fait, pour me préciser aussi qu'il n'y était pour rien, il m'expliquait qu'au cours d'une dispute ou il lui parlait de moi et de notre rentrée commune à Poudlard son père était devenu fou furieux, qu'il avait hurler que son fils ne devait pas compromettre son avenir en se montrant en public avec une sang mêlé, fille d'une sang-de-bourbe, une traînée. Mon ami me disait qu'il avait essayé de me défendre, mais que son père l'avait frappé et enfermé pendant plusieurs jours, jusqu'à ce que leur elfe de maison vienne le prévenir que son père et ses sombres amis avaient « tué la sœur de votre si charmante amie ». Après ça quand son père était revenu, il lui avait posé un ultimatum : ou il acceptait d'être son fils et donc de lui faire honneur ou s'il refusait « la famille de ta petite amie payera encore une fois pour ta désobéissance », il le déshériterait et le chasserait du manoir. Et donc n'ayant pas le choix il accepta de jouer le rôle du parfait petit sang-pur et d'abandonner ainsi la seule vraie amie qu'il n'avait jamais eue, même si cela lui coûtait d'obéir à un tel ordre, ce qui comptait le plus pour lui c'était ma sécurité. Sa lettre se terminait sur un adieu qui se voulait définitif, il disait que c'était mieux ainsi que nous serions plus heureux comme ça.

Lorsque j'eus fini la lecture de sa lettre, j'essayai vainement de retenir les larmes qui m'étaient montées aux yeux pendant que je lisais, mais n'y tenant plus je m'étais écroulée sur mon lit en éclatant en sanglots tout en essayant de ne pas hurler de douleur. J'avais l'impression que mon cœur était serré dans un étau, comme si une main d'acier s'était refermée sur lui pour essayer de le tirer à travers mes cotes, ma respiration était saccadée et brûlante. Je n'entendais plus rien, j'avais envie de partir, de quitter mon corps, pour ne plus sentir cette douleur qui enflait en moi comme une vague entre cette torture et la mort je préférais encore la deuxième solution. Au milieu de la nuit, mes sanglots s'étaient finalement taris, après de longues heures de souffrances passées sur mon lit. J'avais fini par sombrer dans un sommeil agité, où des images plus ou moins agréables me revenaient, passant comme des flashs. Kiana, mon(ex-)meilleur ami et moi jouant dans notre jardin quand nous devions avoir quatre ou cinq ans moi pleurant après avoir fait une chute et lui qui courait vers moi pour me consoler lui, des larmes séchées sur ses joues, les lèvres et les bras en sang et des bleus partout sur son corps d'enfant de huit ans, qui sanglotait recroquevillé dans un coin de sa chambre après que son père l'ai battu tandis que je le regardais choqué par ses blessures Des hommes cagoulés, tout de noir vêtu qui tenaient Kiana et son père devant ma petite sœur qui la giflait ou lui lançait des sorts tandis que ma petite puce se tordait de douleur entre leurs mains, mes parents et moi qui regardions la scène de force, tenus par des mangemorts Kiana s'écroulant sur le sol, le visage tordu dans une grimace de douleur, des larmes coulants sur ses joues, ses yeux perdant leur dernière étincelle de vie, et ses bourreaux qui riaient de leur rire froid et cassant.

C'est en me réveillant en tremblant comme une feuille ce matin-là, que j'avais compris, que jamais je ne pourrais oublier leur rire, qu'il m'accompagnerait tout au long de ma vie, pour me rappeler le sacrifice de ma sœur.

Mes parents n'étaient même pas venus-me voir pour essayer de me consoler ou au moins de me calmer, ils ne s'occupaient que de leur propre tristesse et n'essayaient pas de la partager avec moi, à trois, nous aurions peut-être été plus forts, notre chagrin aurait peut-être été plus facile à gérer et à accepter si nous avions été solidaires, au lieu de porter ce fardeau chacun de notre coté, mais ce n'était pas dans leur nature que de montrer ouvertement leurs sentiments.

Lorsque j'étais arrivée dans le Poudlard express, j'avais voulu le chercher pour lui parler, mais quand je l'avais trouvé, il était en train d'insulter deux garçons, un roux assez grand avec beaucoup de tâches de rousseur et l'autre avait les cheveux noirs comme l'ébène, de magnifiques yeux émeraude et une cicatrice en forme d'éclair sur le front. J'étais choquée de l'entendre leur parler comme il le faisait et c'était d'ailleurs pour ça que j'avais pris la décision de défendre les deux garçons et lorsque nous étions devenus amis, j'avais pris la décision de leur cacher mon passé, mon histoire et donc mon chagrin. J'avais fait ce choix en voyant à quel point les trois garçons se détestaient. Nous étions donc devenus très amis, je passais tout mon temps avec eux et lorsque nous le croisions nos rencontres finissaient toujours en duel entre nos deux groupes avec pour fond, des injures bien senties qui fusaient de part et d'autre. Cette petite guerre dura pendant six ans, je souffrais d'avoir perdu cette amitié qui me tenait tant à cœur, mais je ne voulais pas qu'il arrive malheur à mes parents par ma faute et je fis donc mon possible pour oublier ou du moins cacher mes sentiments.

Mais en cette fin d'après midi, un beau jour de mai, au bord du lac pendant notre sixième année j'avais craqué, pourtant je faisais l'impossible pour me retenir d'éclater en sanglots ou même d'imploser sous la pression de mon chagrin, mais j'avais trop retenu ma rancœur et mes larmes ces dernières années pour pouvoir tenir. Ce fût comme un barrage qui cède sous l'effet de la pression de l'eau, je n'arrivais plus à m'arrêter, les trois garçons avais essayé de me consoler, mais je ne m'étais calmée qu'au bout d'un long quart d'heure. Lorsque je m'étais relevée, mes trois amis me fixaient comme s'ils essayaient de lire en moi. Ce fut en voyant leurs regards inquiets, que je pris la décision de tout leur avouer et surtout de m'excuser auprès de mon amour d'enfance pour tous ces combats et insultes.