Un strip-tease, professeur ?
Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire tordue !
Genre : Cochonnerie bien graveleuse en R (Ou en Q, c'est vous qui voyez), vous êtes prévenus !
Note de la perverse… heu, de l'auteuze : Aujourd'hui, il fait beau, le soleil brille, et je suis d'humeur à écrire des lemons bien salés mettant en scène un certain professeur aux cheveux gras et son élève honni… Y a pas, je crois qu'il faut simplement que je continue à écrire des slashs HPDM ou SSHP ou… autres et des lemons, puisque c'est ce que j'ai envie d'écrire. Ça me passera tout seul et je reviendrai aux fics hétéros plus tard !
Résum : Severus Snape a pris depuis longtemps l'habitude de se rendre à « L'infernal paradis », une boîte de strip-tease gay dans laquelle on peut, moyennant finance, s'offrir une danse privée et plus, si affinités… Quelle n'est pas sa surprise de découvrir que la nouvelle attraction vedette n'est autre que l'un de ses anciens étudiants !
°°°
1
La surprise du professeur Snape
Une fois de plus, le club était bondé. Tout en faisant tourner négligemment son verre de bieraubeurre, le professeur Severus Snape, maître des potions de la célèbre école Poudlard, jetait un coup d'œil alentour.
Il reconnaissait bon nombre d'habitués, mais il y avait aussi de nouvelles têtes. Le succès de « L'infernal paradis », boîte gay du monde magique, était tel que d'années en années, les clients se multipliaient.
Pour sa part, il avait découvert l'endroit trois ans plus tôt. Sa dernière liaison en date s'était soldée par un cuisant échec, son petit ami lui reprochant d'être beaucoup trop attiré par l'un de ses élèves. Severus avait alors éprouvé le besoin quasi-irrésistible de se changer les idées…
Et il avait atterri dans ce club. Par la suite, il avait pris l'habitude d'y venir le premier samedi de chaque mois.
Le spectacle était passionnant. Des transformistes, des chanteurs à la voix de velours, des artistes… Le propriétaire de l'endroit, un français nommé René, était très sélectif et extrêmement rigoureux quant à la qualité des numéros.
Severus avait souvent bavardé à bâtons rompus avec l'homme. Tous deux possédaient le même sens de l'autodérision et la même causticité, deux 'qualités' qui leur valaient d'être respectés et craints. Et qui les avaient rapprochés jusqu'à nouer une solide amitié entre eux.
Le clou de la soirée était un show de strip-teases, dans lequel de jeunes éphèbes dévoilaient leur somptueuse plastique. Moyennant finances, on pouvait également, dans de petites cabines prévues à cet effet, se payer un strip intégral, à condition de se contenter de regarder et de ne surtout pas toucher.
Mais le maître des potions étant loin d'être aveugle ou stupide, il avait rapidement compris que la maison fermait les yeux sur certaines 'activités' annexes des strip-teaseurs, du moment que celles-ci se déroulaient entre adultes consentants.
Et plus d'une fois, Severus avait lui-même, en échange de quelques galions d'or, profité des faveurs de bruns jeunes hommes.
Il préférait les bruns.
Et lorsqu'ils avaient les yeux verts, c'était encore mieux.
Oui, il lui était souvent arrivé de jouir dans des bouches voraces en hurlant le prénom de son ancien étudiant. Combien de fois avait-il haleté de plaisir en mouvant ses hanches au rythme d'une langue voluptueuse tout en fantasmant sur l'objet de ses désirs ?
Harry… Harry… Je vais venir...
Pourtant, Harry Potter n'était plus son étudiant depuis près de deux ans. Il avait brillamment réussi ses aspics et aux dernières nouvelles (Merci, Dumbledore !), il se dirigeait vers une prometteuse carrière d'auror. Severus savait qu'il aurait du se faire une raison.
Il avait toujours traité l'adolescent comme le dernier des derniers, se montrant odieux et franchement infect avec lui. Les seuls sentiments que Potter éprouverait jamais envers lui étaient de la haine et du mépris.
Severus poussa un profond soupir. Il avala d'une traite la dernière gorgée de sa bieraubeurre et se prépara à partir. Il attrapa sa veste noire, et René, le voyant faire, se dirigea vers lui avec étonnement.
- Tu ne restes pas, Severus ?
- Non, René, pas ce soir.
Son humeur était mélancolique. Il ne se sentait ni l'envie, ni le besoin de terminer la soirée avec quelqu'un.
René posa une main amicale sur son bras.
- S'il te plait, Sev, reste. Tu ne viens qu'une fois par mois, et là, j'ai trouvé une attraction... Huummm... Tu m'en diras des nouvelles !
Severus sourit. René avait l'air d'un chat devant une jarre de lait.
- Tant que ça ?
- Si tu le voyais, Sev ! s'enthousiasma le propriétaire du club. C'est un étudiant, il fait ça pour se payer ses études. Il vient trois soirs par semaine. Je l'ai embauché deux jours après ta dernière visite. Et je m'en félicite, les recettes explosent lorsqu'il est l !
Bien malgré lui, l'enseignant commençait à être intrigué.
- Une petite merveille, d'après tes dires, ironisa-t-il.
- Entre nous, j'en aurais bien mangé un morceau, lui murmura René à voix basse, mais il m'a fait comprendre qu'il n'était pas intéressé.
- Et pour le reste ?
René fit la moue.
- Il a accepté quelques danses privées, mais beaucoup moins que les autres strip-teaseurs, et quant à la bagatelle, c'est non, d'office. Mais pour ça, mes petits chéris sont libres de faire ce qu'ils veulent, je ne leur impose rien. Donc, s'il ne veut pas, il ne veut pas.
- Hétéro ? demanda Sev, hasardant une explication.
- Non, ça, certainement pas. (René éclata de rire en désignant son nez) Mon détecteur est infaillible, il me l'aurait dit si ce dieu du sexe était hétéro.
Severus ne put retenir un sourire, mais enfila tout de même sa veste.
- Allez, Sev, insista René. C'est son tour de danser, maintenant.
Se penchant davantage, il murmura à l'oreille de son ami :
- Et en plus, il est brun aux yeux verts.
Severus tressaillit, mais ôta néanmoins sa veste et se rassit. René lui fit un clin d'œil coquin.
- Je savais que ça te ferait rester. Je fais mon annonce et je dis à Anthony de t'apporter une autre bieraubeurre. C'est moi qui offre.
Le maître des potions inclina la tête en guise de remerciement.
René grimpa souplement sur scène et lança un sort d'amplification. Sa voix résonna dans la salle bruyante comme un coup de tonnerre.
- Messieurs, l'heure est maintenant venue de vous présenter le clou de notre soirée. Celui que vous attendez tous, notre bel ange brun, j'ai nommé… Harry !
Les applaudissements crépitèrent. Des cris enthousiastes retentirent de part et d'autre de la salle. Severus tressaillit violemment.
Quel prénom avait-il employ ?
Harry, lui souffla une petite voix taquine dans son esprit.
La musique emplit la pièce désormais étrangement silencieuse. Le timbre chaud de Peggy Lee, une chanteuse moldue, résonna dans les oreilles du maître des potions.
Sur scène, un jeune homme vêtu à la manière d'un mafioso des années trente, un chapeau claque tombant sur son front et cachant à moitié son visage, commençait lentement à onduler du bassin.
Never know how much I love you
Never know how much I care
When you put your arms around me
I get a fever that's so hard to bear
Severus observait avec fascination le mouvement lancinant des hanches viriles. La nouvelle attraction de René était sacrément bien fichue !
Lentement, très lentement, le jeune homme fit glisser la veste du costume le long de ses bras. Elle atterrit souplement sur le sol.
You give me fever (you give me fever) when you kiss me
Fever when you hold me tight (you give me fever)
Fever ... in the mornin'
Fever all through the night
La fièvre… Le choix du morceau musical était parfait. Le jeune brun savait la faire monter, en tous cas. Il descendit lentement de l'estrade, bougeant en rythme avec la musique. Et le cœur de Severus manqua un battement lorsqu'il se rendit compte qu'il se dirigeait vers lui.
Sun lights up the day time
Moon lights up the night
I light up when you call my name
'cause I know you're gonna treat me right
C'était impossible. Ce ne pouvait pas être lui… Qu'est-ce que son Harry pourrait bien faire dans un club de strip-tease ? Mais plus il s'approchait, et plus cette silhouette lui devenait familière…
Le dieu grec arracha d'un mouvement brusque sa chemise, dévoilant ses pectoraux, son torse luisant de sueur, et, l'espace d'une enivrante minute, Severus s'imagina en train de lécher chaque gouttelette d'eau salée qui coulait le long de ces muscles fins et déliés.
Son membre réagit en durcissant violemment, et il gémit.
You give me fever (you give me fever) when you kiss me
Fever when you hold me tight (you give me fever)
Fever ... in the mornin'
Fever all through the night (WOW!!)
Le danseur faisait maintenant face au professeur de potions. Lascivement, il saisit la main de l'homme et la fit glisser le long de ses cuisses musclées, pour remonter jusqu'à la braguette de son pantalon.
Severus comprit à demi-mot, et défit un à un, avec des doigts tremblants, les boutons. Il sentit avec joie que l'autre ne restait pas insensible à ce léger effleurement.
Everybody's got the fever
That is somethin' you all know
Fever isn't such a new thing
Fever started long time ago
Le pantalon alla bientôt rejoindre la chemise, de même que les chaussures. Seul le chapeau était encore en place. Severus tendit machinalement la main pour l'ôter, mais un coup sec sur les doigts le remit vertement à sa place. Ce que voyant, les clients éclatèrent de rire.
(You give me fever)
Baby, turn on your love light (yeah, yeah)
Let it shine on me (yeah, yeah)
Well, baby, turn on your love light (yeah, yeah)
And let it shine on me (yeah, yeah)
Voyant l'air décontenancé du maître des potions, le brun lui adressa un merveilleux sourire. Un sourire coquin et sensuel qui coupa le souffle à Severus, tant il ressemblait à celui de son ex-étudiant.
Ses doutes s'envolèrent. Lorsque le danseur ôta enfin son chapeau pour l'envoyer négligemment rejoindre le reste de ses affaires, Sev ne fut pas surpris de voir en dessous des cheveux bruns en bataille, collés par la sueur.
Ni de rencontrer deux yeux verts qui le fixaient d'un air impassible.
- Potter, chuchota-t-il.
Well, just a little bit higher (yeah, yeah)
And just a little bit brighter, baby (yeah, yeah)
You give me fever (yeah, yeah, yeah, yeah)
You give me fever (yeah, yeah, yeah, yeah)
You give me fever (yeah, yeah, yeah, yeah)
You give me fever.
Sans répondre, Harry saisit les mains de son ancien professeur et les posa sur ses hanches, lui faisant accompagner chaque mouvement de son bassin.
Le regard de jais était totalement hypnotisé par le regard émeraude.
Lentement, il descendit le long du torse musclé, s'attarda sur le ventre plat, avant de se fixer sur le string de cuir noir. Ce dernier laissait deviner un membre ayant pris des proportions… intéressantes.
Son ex-étudiant était visiblement très excité par la situation.
Now you've listened to my story
Here's the point that I have made
Cats were born to give chicks fever
Be it Fahrenheit or centigrade
We give you fever when we kiss you
Fever if you live and learn
Fever till you sizzle
Severus déglutit avec difficulté.
Harry venait de le faire lever de son siège et se frottait lascivement contre lui, ses fesses charnues frôlant le membre vibrant de son ancien professeur dans un mouvement de va-et-vient très érotique. La respiration de ce dernier se fit plus saccadée.
Un frémissement approbateur parcourut la salle.
Le maître des potions était au supplice. Son érection douloureusement comprimée ne demandait qu'à se libérer dans une explosion de jouissance.
What a lovely way to burn
What a lovely way to burn
What a lovely way to burn, ah
What a lovely way to burn
Harry se détacha lentement de Severus alors que le morceau finissait, sur une dernière note évocatrice. Il ramassa son chapeau et salua.
Une main ferme le retint par le bras et le força à se retourner. Il rencontra les yeux brûlants de son ancien professeur et frissonna sous ce regard qui semblait vouloir le dévorer vivant.
Severus glissa un galion à l'intérieur du string noir, le posant délicatement sur la chair gonflée de plaisir, se délectant du frémissement qui parcourut le jeune homme.
- Je veux une danse privée, Potter, dit-il d'un ton rauque. Et je ne tolérerai pas une réponse négative.
°°°
A suivre…
Bon, j'ai eu la flemme de traduire la chanson, pardonnez-moi.