Ca y est, tout est fini. Du ministère, il ne reste que des ruines, de Poudlard également Notre septième année vient de se terminer, et, au lieu de faire la fête avec mes amis, comme tout jeune détenteur de l'ASPIC le ferait, je suis là, au milieu d'un tas de ruine et de cadavres. Ils sont tous tombés les uns après les autres : Mc Gonagall, Rogue, Hagrid, M Diggory, Verpey, Tonks, Percy... Tous. Inconsciente du sang sur ma robe, je continue de marcher. Plus loin, à l'écart du groupe, deux corps, ceux des plus grands sorciers de tous les temps : Albus Dumbledore et Harry Potter, et près d'eux, la raison de leur mort : un tas de poussière et une cape noire. Ce qui reste de Lord Voldemort. Un flash m'apparaît, comme un souvenir : Dumbledore tombant à la renverse, sous le rire étrangement aigu d'un homme au visage pâle et diforme. Les combats s'arrêtent, tandis que les membres de l'Ordre et les autres regardent le Grand Homme tomber, avec majesté. Puis il y a eu un cri déchirant, et Harry s'est jeté sur le Mage noir, devant nous, qui n'avons pas bougé, les regardant se battre, ébahis. Et au moment où mon meilleur ami semblait perdu, et où Ron, Ginny, Dean, Seamus, Luna, Fred, Georges, Neville et moi étions prêts à lui prêter main forte, Voldemort a lancé l'Avada Kedavra, frappant Harry de plein fouet. Alors que tout semblait fini, le sort a ricoché, et a touché celui qui l'avait lancé à son tour. Et notre ennemi juré s'est effondré près de Harry, son corps brûlant d'un feu violacé. Ainsi la prophétie était vraie. L'un ne pouvait survivre sans l'autre... Et Harry est mort pour nous sauver.

Les sanglots me montent à la gorge. Une main se pose sur mon épaule, suivie d'une autre. Je me retourne pour voir les jumeaux Weasley, plus sombres que jamais. Fred s'est ouvert l'arcade sourcilière qui saigne abondamment. Plus loin, Luna et Ginny soutiennent Neville. Alicia et Angélina pleurent devant le corps de Katie. Dean et Seamus sont allongés à quelques mètres de moi, mais Maugrey me fait signe qu'ils sont en vie. Les larmes coulent à présent sur mes joues. Il manque quelqu'un, un visage couvert de tache de rousseur, accompagné de yeux brillants et d'un sourire ravageur. Ron... Où est Ron ?

M. Weasley et sa femme arrivent avec Charlie et Bill et serrent leurs enfants dans leurs bras ne remarquant pas qu'il semble en manquer un. Dans les autres coins du bâtiment, les combats se sont arrêtés, et Lupin, Lavande, Parvati, Lee Jordan, Olivier Dubois et d'autres s'approchent de nous le visage pâle. Toujours pas de Ron. Ma vue se brouille quand je réalise ce que ça signifie, et je ne cherche plus à retenir mes larmes, qui de toute façons, coulaient déjà sur mes joues. Je ferme les yeux et je me sens prise dans une étreinte réconfortante. Des bras solides me retiennent tandis que je m'effondre et une main se perd dans mes cheveux. Sa voix est rauque et son souffle est saccadé, comme s'il sortait à peine d'un combat, où qu'il avait couru pour me rejoindre. Je m'imagine que c'est lui qui me parle : Ca va aller 'Mione. C'est fini. C'est définitivement fini. Je m'accroche aux épaules de la personne qui me le rappelle tant, un des frères Weasley sans doute, mais je ne sais pas lequel. Ginny s'approche de nous et crie : Ron ! Tu vas bien ! Tu es là ! On se faisait tellement de soucis.

Attendez une minute ! Ron ????? Ron !!!!!! Mes yeux se sont ouverts avant même que mon cerveau ne leur en donne l'ordre. Reflex. Et c'est bien lui, qui me serre dans ses bras comme si sa vie en dépendait, et qui sourit à sa sœur. Ron ? Je suis là 'Mione. Et je te promet que tout ira bien maintenant.

A suivre. Alors verdict ? Si vous voulez que je continue, dîtes-le moi. Si vous avez des critiques et autres, dîtes-le moi aussi, sachant que la suite ne pourra pas venir avant la semaine prochaine parce que mes épreuves du bac commencent demain !