Big easy III

Auteur : Melantha

Disclaimer : Rebelote vous connaissez le topo ! Les personnages appartiennent à JKR, sa maison d'édition et la WB et en aucun cas je ne touche d'argent pour cette fic. PS : je m'excuse à JKR pour tous les lemons que je vais écrire dans ma carrière de fanficeuse

Rating : R pour ce chapitre

Chapitre 4 : Pour un peu de sang

- Pourquoi le feriez vous alors ? Je doutais de bien comprendre où il voulait en venir.

- Vous voulez dire que vous, vous voulez qu'on le fasse ? L'interrogeai-je, alors !

Un silence s'installa entre nous. Je le regardais éberlué par ce qu'il sous-entendais. Oh, bien entendu, j'avais, au fil des années, remarqué son physique avantageux. Et combien de fois m'étais-je surpris à l'observer à la dérobée. Au point, que j'en venais, parfois, à savoir avant lui quel geste il allait exécuter. Au moment où il se trompait d'ingrédient dans une potion, il levait toujours immédiatement les yeux vers mon bureau pour voir si je l'avais remarqué et quand il apercevait le vif d'or dans ces matchs, il cherchait l'autre attrapeur des yeux avant de se lancer à sa poursuite ; son faux rire désabusé, lorsqu'il recevait une mauvaise note ; même ses regards noirs, j'avais appris à les aimer.

Ce voyage, aussi, avait fait évoluer mon opinion ! Il n'était plus seulement le joli petit enfant chéri de Dumbledore. J'avais vu un jeune héros de seulement vingt ans et, déjà, sur le retour, malgré cela il ne semblait pas plus désabusé que l'on ne l'est à cet âge là. J'avais pressentis une petite tête bien remplie, mais pas uniquement par des passages de livres, comme c'était souvent le cas. J'avais surtout découvert un jeune homme sûr de lui et capable d'obtenir ce qu'il veut. Ses camarades devaient être en train de flirter bêtement dans un bar miteux du centre ville... et... minute... nous étions en train de flirter bêtement dans un bar... certes, pas spécialement miteux et en tout cas pas au centre ville... mais nous flirtions bien.

- Que voulez-vous que je vous dise : Un romantique et au combien niais « pour vous » ou alors un « pour vous faire crier mon nom jusqu'à en perdre la voix, pour vous pousser à vous demandez comment vous avez pu vivre sans cela ». Cette seconde option ne serait, d'ailleurs, qu'une manière détournée de me donner confiance en moi, un sorte de technique pour vous impressionner et pour m'auto convaincre de mes propres « potentialités ».

- Ça dépend ; la première si vous voulez qu'on recommence après et l'autre si vous ne faites ça que pour vos potions.

- Je vote pour la première, avec le temps je finirais par me lasser de la présence d'Alexeï et si on le faisait tous les jours, je ne saurais plus comment écouler le sang. Susurrai-je, laissant percer un sourire entre mes lèvres. Pour moi, ce geste était devenu pénible. Je l'exécutais si rarement que j'en étais arrivé à être persuadé qu'incurver mes lèvres revenait à grimacer.

- Parlez avant qu'on le rappelle.

- Très bien, je le ferais pour une unique raison, la seule valable à mes yeux. Je le ferais pour toi, Harry ! Ma gorge se serrait tandis que je lâchais ces quelques paroles et un mauvais pressentiment me pris. J'avais la sensation vague d'oublier quelque chose, de manquer d'informations, de prendre un risque.

Il sourit tendrement. Puis, il observa la table, gêné.

- J'aurais préféré un semblant de couverture ! Se plaignit-il en se grattant le sommet de la nuque. Je me promis de déposer un baiser à cet endroit là, après.

Il se dirigea, ensuite, vers la porte et appela le vampire qui nous proposa une pièce plus confortable. Finalement, sa capacité à lire dans les esprits avait du bon. Nous aurions notre plaid.

Après avoir traversé une petite porte plutôt discrète dans un coin de la salle de conférence, nous pénétrâmes, tout trois, dans une pièce aux murs recouverts de pin naturel qui lui donnait une sorte d'élégance rustique. Le sol était tendu d'une épaisse moquette beige. Au centre, se trouvait un grand lit en fer forgé, sur lequel reposait un magnifique couvre lit rouge à motifs floraux. De parts et d'autres de la pièce traînaient des bougies de toutes les couleurs et de toutes les formes.

J'avais décidément beaucoup de préjugés sur les vampires. Pas exactement, le genre de milieu naturel que je lui aurait prêté, mais, par contre, Harry semblait se fondre dans le décor tant tout avait l'air d'être pensé pour lui.

Il s'y intégrait aussi bien que la miss dans l'intro de la petite maison dans la prairie. Vous savez celle qui se casse la figure.

Alexeï prit discrètement place dans un fauteuil blanc un peu à l'écart et ferma les yeux, sans doute une forme de respect.

Harry, pour sa part, m'observa quelques secondes avant de faire quelques pas dans ma direction avec la grâce d'un félin. Une fois, son visage à quelques centimètres au dessous du mien, il se hissa sur la pointe des pieds et je déposais mes lèvres sur les siennes. D'abord chastement, puis, après nous être écartés, nous nous dévorâmes littéralement de baisers. Il passa fébrilement ses bras autour de ma nuque et sauta de manière à ce que ses cuisses entourent ma taille. Je glissais mes bras sous ses fesses pour pouvoir le maintenir à cette hauteur. Je le sentis lécher ma pomme d'Adam avec dévotion avant de remonter vers l'arrête de mon menton. Son érection me paraissait vibrer sous ses vêtements.

- Des barreaux? Demandai-je en le déposant sur le lit.

- Ça vous donne des idées ?

- Non, pourquoi, ça devrait être le cas ? Dis-je sur un ton faussement candide.

- J'ai des menottes... Si vous voulez. Nous interrompit Alexeï.

La suite fût criée simultanément par le survivant et moi.

« Ça devrait aller merci » Je fusillais le vampire du regard pendant quelques secondes avant de reporter mon attention sur harry.

Il s'était adossé à la tête du lit et me scrutait, de ses yeux assombris par le désir, ses lèvres entrouvertes offertes à mon bon plaisir. Cette vision enchanteresse fit courir de vraies décharges électriques le long de mon échine et ma virilité s'érigea, me privant, momentanément, de mon souffle.

J'avais l'impression qu'un feu incandescent brûlait dans mes veines et qu'il menaçait de m'emporter et de me guider vers la folie.

- Severus, je t'aime. J'ai tellement besoin de toi.

Je m'approchais de lui et agenouillé sur ses cuisses, je lui murmurais dans un souffle :

- Moi, aussi, je t'aime. Je serais toujours là pour toi. Que rien ne vienne m'empêcher de tenir cette promesse ! Je prononçais ces quelques mots comme un sort que l'on jette. L'univers devait m'entendre.

Je déchirais fiévreusement son haut et embrassait la chair ferme entre ses pectoraux avant de tracer avec ma langue le contour de ses os.

Harry glissa ses mains dans mes cheveux et massa mon cuir chevelu avec une grande douceur.

Ses deux tétons se dressaient avec effronterie devant moi. Je les punissais de petits mordillements voraces. Avant de les honorer d'un coup de langue.

Sa peau avait une saveur délicieuse et si rafraîchissante. Comment avais-je pu vivre sept ans dans le même bâtiment que ce garçon sans devenir complètement fou d'amour ? Je déposais ma « marque », en diagonale sur sa clavicule : deux petits demis ronds, rouges, ce soir qui, pourtant, ne tarderaient pas à se colorer du bleu de son sang.

Il ôta précautionneusement ma chemise, déboutonna, un à un, chaque bouton avec une lenteur délibérée. Mon souffle était court. Harry voulait me faire perdre la raison. Il était, d'ailleurs, extrêmement bon à ce petit jeu.

Tout en continuant à me déshabiller, il suçota le lobe de mon oreille, comme s'il s'agissait d'une friandise et je le sentis sourire dans mon cou. Puis, Harry dégusta mes doigts faisant rouler sa langue autour de leur pulpe, croqua avidement dans la peau de mes hanches tout en glissant ses mains sous mes cuisses pour en choyer la peau lisse.

J'étais, à présent, complètement nu et le brun s'était assis à califourchon sur ma taille. Je parcourais son torse de mes mains, les yeux fermés pour en graver les contours dans ma mémoire.

Harry frottait son sexe dur contre le mien bouillant; seul le tissu de son caleçon nous séparait encore.

C'est alors que j'eu le plus gros choc de ma vie : le visage du survivant s'était légèrement transformé. Dans sa bouche, trônaient deux longues canines blanches.

Ce qui aurait dû faire office de douche froide, augmenta encore mon excitation. Jamais, je n'avais été si dur.

- Sois mon calice... Severus... Appartiens moi jusqu'à ton trépas et je t'offrirais tout de moi, mon cul, mon cœur, ma mort.

- Tout pour que tu continues. Dis-je conscient de mon irresponsabilité.

Alors, Harry se pencha vers mes cuisses. Un peu en dessous de ma virilité dressée, il planta ses crocs dans l'artère fémorale, tout en maintenant mes jambes en place d'une poigne de fer.

Son baiser était comme le sexe lui-même, rempli de passion, de douleur, de folie. Tandis qu'il se délectait à ma source, une de ses mains glissa vers ma verge qu'il caressa avec une dextérité rare.

Mon sang parcourait ses veines et j'avais l'impression que nos esprits s'étaient mêlés par la même occasion tels les fils d'une soierie délicate.

Sa paume montait et descendait frénétiquement le long de mon membre érigé. Il mordit plus fortement dans ma jambe m'arrachant un cri qui se mua en gémissements puis en râles de plaisir.

Je jouis bientôt dans sa main, répandant ma semence sur mon ventre sur lequel il vint boire après avoir délaissé la plaie sur ma cuisse.

Je sombrais dans l'inconscience presque exsangue et choqué par le plaisir que venait de me procurer cet acte impie. Depuis quand un sorcier se soucie de ce genre de choses ? Plusieurs heures plus tard, une odeur d'allumette qu'on craque me réveilla. J'avais l'esprit obscurci et me sentais nauséeux. Je retins mon envie de vomir, dans ma gorge, en plaçant mes paumes devant mon visage.

J'ouvris les yeux Harry était en train de caresser avec légèreté mon bras, variant la pression. Son regard croisa le mien et il sourit, ses canines avaient disparues. Pour un peu, j'aurais crû que tout cela n'était qu'un rêve. Et, Merlin sait à quel point, j'aurais préféré que ce fût le cas.

- Tu as des question ? Questionna-t-il en arrachant ses doigts de mon épaule pour s'appuyer sur un des ses coudes.

- Tu es un vampire ?

- Oui, répondit-il sobrement

- Depuis longtemps ?

- A peine un mois. Répondit-il.

- Je t'ai pourtant vu souvent au soleil. Affirmai-je.

- Dumbledore me fournit des potions pour me protéger du soleil. Il est au courant mais j'évite la lumière crue de cet astre, elle me rend vulnérable.

- Et que m'as-tu fais avant ! Beuglais-je, en serrant les poings, abandonnant mon apparence trop placide.

- Je t'avais choisi pour être mon calice...

- Un esclave, c'est ça ? Hurlais-je en tentant de reculer, prêt à le frapper.

- Arrête ! Cria Harry, en me saisissant les poignets... Je t'appartiens autant que je te possède. Tu peux obtenir ce que tu veux de moi en échange de ton sang et tu es libre de me quitter en tout temps. Une ombre passa dans son regard, comme s'il craignait que cela soit le cas.

- Tu m'as piégé pour m'attirer ici !

Les vampires ne ressentent pas d'émotion, Harry me l'avait expliqué lui-même. Je prenais brutalement conscience de la stupidité de mon acte. Alexeï et lui auraient pu me tuer comme un vulgaire rat.

- Je t'ai menti sur bien des points, Severus, mais pas, lorsque je t'ai dis que je t'aimais. Un être privé de ses émotions n'en serait pas capable.

- Juste un mensonge de plus ! Dis-je froidement.

J'avais touché le bonheur le plus parfait grâce à lui et il me l'arrachait. Des larmes n'allaient pas tarder à piquer mes yeux secs depuis trop longtemps. Je me levais pour lui tourner le dos. Lorsque l'air froid de la pièce se faufila sur ma peau, je pris conscience de ma nudité. Je tirais alors à moi le drap dans lequel nous avions dormis, dévoilant le corps nus du « mort-vivant ».

Malgré moi, je ne pus arracher mes yeux à ce spectacle. La chair blanche du vampire était un cantique à la luxure. Il émanait de lui une telle sensualité ; son membre reposant entre ses jambes, inerte, comme lui ; ses lèvres rougies par mon propre sang autant que par mes baisers.

- Pourquoi ?

- Je ne comprends pas ta question ? Si tu veux savoir pourquoi je suis un vampire : c'est Alexeï qui m'a transformé un soir d'ivresse. Un regret infini s'afficha dans ses traits qui prirent plusieurs années d'un coup... Sois mon calice, je te protégerais et nous rentrerons ensemble à Poudlard. Ses prunelles s'étaient faites implorantes... Je vais me lever et t'embrasser... Si tu ne veux pas retourne toi ! M'ordonna-il.

Je reculais d'un pas mais je ne savais pas quoi faire. Mon orgueil me dictait de me retourner. Malgré cela, son corps parfait et son sourire si doux me retenaient tel des liens. Je restais figé les yeux rivés à son visage.

Il déposa ses mains de chaque côté de mon visage et déposa ses lèvres sur les miennes. Une petite langue mutine et fraîche, glissa contre mes dents avant de s'emparer de celle de son nouveau calice. Je posais mes mains sur la taille du survivant et le pressais contre moi pour prendre conscience qu'il n'était pas mort ou, au moins, pas un fantôme.

- Tourne-toi, murmurais-je dans son oreille. Il rougit °Tiens, oui les vampires pouvaient rougir° et baissa la tête en faisant demi-tour. Je déposais quelques petites caresses du bout de mes lèvres sur sa nuque.

- Je m'étais promis d'embrasser cet endroit là.

- Je sais, se contenta-il de dire.

La suite ? Oh, comme toutes les histoires ! Un grand classique... Il a repassé mes chaussettes pendant que je corrigeais ses dissertes. Il a fait le mur pour venir me voir toutes les nuits. Je n'ai pas considéré ça comme un grand exploit, il vole quand même ! Il a pleuré des larmes de sang durant nos engueulades. J'ai prié pour qu'il soit humain avant de me rendre compte que même ainsi, il l'était plus que moi. J'ai maudit ma propre déchéance. J'ai voulu lui ressembler. Je ne lui ressemblerais jamais. Vous ne voulez pas savoir tout cela ? N'est-ce pas ?

Peut-être que je vous en parlerais... Un jour...

Fin

Voilou, cette fic s'arrête là.

Apocalypse-nox

Merci, contente de ne pas être trop sadique.

Ginypompom

Mais pk suis-je aussi méchante ? Parce que Robin de Bulles n'est pas là. Moi aussi, je suis fan des pubs orangina.

Shiny-misS

Merci

Vif d'or

Honte ? Non jamais

Altea

Niark, Niark, Niark

Yumi

Voilà la suite, j'espère ne pas vous avoir trop fait attendre.

Onaluca

Et là ? Je suis pardonnée ?