Bonjour à tous !

vous allez bien ? je l'espère !

alors, je vous présente... tadadam ! ma nouvelle fic ! enfin, une de mes nouvelles. Une mini-song-fic, en quatre partie deux POV.

les deux premières parties sont assez courtes, les deux dernières assez longues, avec un lemon dans les deux dernières.

Je n'avais pas prémédité cette fic, elle m'est venue toute seule en écoutant la chanson, que je trouve sublime...

c'est un slash yaoi (nan, c'est vrai ?) HPDM (qui l'aurait pas deviné ?)

j'ai personelement pleuré en l'écrivant, peut-être suis-je très sensible, mais essayez de la lire avec la chanson dans les oreilles...

Bon, bah, voila, c'est tout ce que j'avais à dire. Ah, si, au fait, un grand merci à Polonius Silver (allez lire Plus loin et Fantomes si ce n'est pas encore fait !) qui m'a corrigé ce chapitre !

bonne lecture à tous, bisous !

speed'

Disclaimer : rien n'est à moi, exepté le scénar et la rédac, tout à JKR pour les perso et les lieux, et la chanson ne m'apartient pas non plus, elle est à son auteur, compositeur, interprète...

A la faveur de l'automne

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Partie 1 :

Je l'aime, je l'ai trahi, il me hait…

Posté devant la fenêtre
Je guette
Les âmes esseulées
A la faveur de l'automne


Nous sommes le trente et un octobre. Ca fait un an qu'il est parti. Un an que je ne vis plus.

Je m'en rappelle comme si c'était hier. Ces yeux, ses si beaux yeux émeraude, sont tombés sur mon bras, marque de ma déchéance et de ma trahison.

Posté devant la fenêtre
Je regrette
De n'y avoir song
Maintenant que tu m'abandonnes

Je ne voulais pas. Mais je l'ai fait, je l'ai trahi. Je comprends qu'il me haïsse. Mais moi je l'aime encore et je ne peux vivre qu'à ses cotés.

Merlin, je voudrais tant qu'il me pardonne… mais comment pourrait-il après ce que j'ai fait ?

Je l'ai trahi. J'ai suivi mon père et ses idéaux. J'ai perpétué la tradition Malefoy. J'ai trahi notre amour et il m'en voudra toujours.

A la faveur de l'automne
Revient cette douce mélancolie
Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies

Je sais qu'il va mal. Je l'ai vu. Je sais qu'il a passé l'année dernière à bosser avec acharnement pour ne pas y penser. Je le sais et j'en suis au même point.

Et tout ça est de ma faute.

J'ai toujours été faible. Il le sait. Je n'ai jamais eu son courage ni sa volonté. La seule chose qui me donnait de la force était la lueur de bonheur que je voyais dans ses yeux quand ils me regardaient.

Mais tes regards ne sont plus que haine et ma seule force m'a abandonné.

Je ne l'en blâme pas.

Je l'ai trahi.

Rivé devant le téléphone
J'attends
Que tu daignes m'appeler
Que tu te décides enfin

C'est stupide. Je sais qu'il ne viendra pas. Mais l'espoir est traître et la douleur que j'ai vu dans ses yeux, par erreur de sa part, sûrement, m'y a amené.

Je ne peux m'empêcher d'espérer.

Je t'aime, Harry.

Et je sais que lui aussi, même s'il m'en veut, même s'il me hait pour ce que je lui ai fait.

Je t'en prie, reviens. Je t'aime tant.

Toi, tes allures de garçonne
Rompiez un peu la monotonie
De mes journées de mes nuits

Chaque journée est pareille, depuis que tu es parti. Chaque matin plus dur, chaque nuit plus courte.

Père est en prison. On m'a acquitté de part ma minorité. Mais pour moi, il aurait mieux valu la prison que de subir la douleur de le voir chaque jour sans pouvoir le toucher, de le voir souffrir sans pouvoir le consoler, en sachant être la cause de sa douleur.

Tes lèvres, tes cheveux, tes yeux, ta langue, tes sourires, tout en toi me manque tant.

Je voudrais tant pouvoir passer une nouvelle nuit avec lui. Je voudrais tant pouvoir le serrer contre moi. Je voudrais tant qu'il revienne vers moi.

Tu m'avais juré que tu ne me quitterais jamais. Tu me l'avais juré, Harry.

A la faveur de l'automne
Revient cette douce mélancolie
Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies

Tu me l'avais juré.

Il faut que j'aille prendre l'air, l'atmosphère de cette chambre où tout s'est écroulé m'étouffe.

Merlin, dire que j'aimais me promener dans ce parc, avant. Mais c'était main dans la main avec lui que j'aimais le faire. Pas seul et solitaire loin de lui.

La lumière baisse, et c'est une autre journée sans lui qui se termine. Combien d'autre, encore, avant que la mort, ma délivrance, ne vienne me chercher ?

Car je ne me fais aucune illusion, Harry Potter, j'étais destiné à toi et je t'aimerai jusqu'à ma mort.

A la faveur de l'automne
Tu redonnes
A ma mélancolie
Ses couleurs de super-scopitone

Je m'assois près du lac et je me souviens. Je me souviens, c'est là que nous avons échangé notre premier baiser. Il pleurait la mort de son parrain. Je l'ai trouvé là. Ca m'a bouleversé.

J'ai compris que je t'aimais.

Il m'a dit que lui aussi, il m'aimait. C'était à la fin de notre cinquième année. Je m'en souviens comme si c'était hier.

Puis nous nous sommes quittés pour les vacances. Nous nous sommes écrit. Sans cesse. Deux à trois lettres par jour.

C'est pendant ces deux mois que j'ai commis la plus grosse erreur de ma vie.

Je t'ai trahi.

A la faveur de l'automne.

A notre retour à Poudlard, il a tout de suite vu que quelque chose n'allait pas. Je refusais de me déshabiller même un peu devant lui. Je crois que l'idée l'a effleuré mais qu'il la repoussait.

Puis tout a été gâché. Le soir d'Halloween. Il y a un an exactement, il m'enlevait ma chemise pour me faire l'amour sans que je puisse l'en empêcher et il l'a vue. Cette Marque.

A la faveur de l'automne.

Elle est partie. Elle a disparu quand il l'a tué.

Oui, il l'a fait. Il a tué Voldemort. Il a tué mon maître. Un an exactement après notre premier baiser.

Et un an après notre séparation, qui vas-tu tuer ?

Moi ? Oui, vas-y, tues-moi. Tue-moi et abrège mes souffrances.

Je t'aime, Harry.

A la faveur de l'automne.

Merlin, comment le lui prouver ? Comment me faire pardonner ? Je ne peux pas. Il ne voudra pas de mes excuses. Il ne pourra jamais me pardonner.

Mon corps se délabre de jour en jour. Mon esprit aussi. Je me meurs car il est loin de moi.

Harry, reviens, je t'en prie.

Comment ai-je pu seulement
Être aussi bête ?
On m'avait prévenu
Voici la vérité nue

Ils me l'avaient dit. Ses amis. Ils m'ont écrit quand il leur a parlé de notre relation. Ils m'avaient dit qu'il était fragile. Qu'il avait besoin d'amour et qu'ils ne me laisseraient jamais lui faire du mal.

Je l'ai fait.

Je t'ai probablement plus de mal que n'importe qui.

Manquerait
Plus que le mauvais temps s'y mette,
Une goutte de pluie et
J'aurais vraiment tout perdu

Une larme roule sur ma joue. Ce n'est ni la première ni certainement la dernière. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai pleuré sur ce qui n'était plus depuis un an.

Un Malefoy ne pleure pas.

Je suis ridicule. Je suis là, à me souvenir que c'est l'honneur de ma famille qui l'a fait partir, et je me répète encore ces principes qui m'ont irrémédiablement éloigné de lui.

Il se met à pleuvoir.

Merlin, c'est exactement comme l'année dernière. Je suis déjà trempé et gelé. Je vais tomber malade.

A vrai dire, je m'en fous.

A la faveur de l'automne
Revient cette douce mélancolie
Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies

Comment pourrais-je jamais vivre sans toi ?

Je l'aime et je l'ai trahi.

A la faveur de l'automne
Tu redonnes
A ma mélancolie
Ses couleurs de super-scopitone

Je suis seul sous la pluie à pleurer un amour que j'ai gâché.

A la faveur de l'automne.

Une main se pose sur mon épaule.

« Drago… »

A la faveur de l'automne…

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voila voila... une tite review n'est pas de refus, la suite arrivera bientot, mais dites-moi ce que vous en pensez !

bisous, à la prochaine !

speed'