Salut à tous !

Comme « Snape en vente » est en attente de nouveaux chapitres, j'attaque donc une nouvelle traduction avec l'accord de son auteur.

Cette fic est un gros délire sorti de l'imagination de Michael Serpent, qui a également écrit l'excellent « The Golden Snitch » Pour une fois que nous avons UN auteur qui nous fait du slash, autant en profiter !

Cette fic n'est vraiment pas très sérieuse et j'espère que vous passerez un bon moment. Elle comporte pour l'instant 12 chapitres, le 13ème sera sans doute posté pour Noël.

Je pense mettre en ligne tous les mercredis sous réserve d'imprévu.

Le titre de cette fic m'a rendu perplexe assez longtemps mais Michael m'a expliqué que c'était simplement le titre d'une chanson des Skunk Anansie.

Titre : Milk is my Sugar

Auteur: Michael Serpent, le lien avec la fic originale est dans ma bio.

Traductrice: Falyla

Disclaimer : Tous les personnages et lieux appartiennent à JKR. L'intrigue de cette histoire est à Michael Serpent, je ne revendique que la traduction et son adaptation, si nécessaire.

Rating : R (essentiellement pour écart de langage)

Paring : Draco/Harry

Warning : Cette fic est un slash/yaoi. Ce qui signifie qu'elle parle de relations homosexuelles masculines. Si cette idée vous rebute ou vous crispe, cette histoire n'est pas pour vous. Homophobes, passez votre chemin !

Bonne lecture à toutes et à tous !

MILK IS MY SUGAR

Chapitre 1. Chute de neige.

Le Jardin Central, situé au milieu de l'école de Poudlard. Un endroit plutôt vaste, un carré de pelouse, entouré des colonnes gothiques placées aux quatre coins. Plusieurs bancs de pierre dispersés tout au long de cette place ouverte. A l'abri du monde extérieur, à l'abri des tempêtes de la nature.

C'était le magnifique cœur vert de Poudlard, jour et nuit.

C'était le treizième jour d'école de la 7ème année de Draco Malfoy. Il était assis sur un de ces bancs de pierre, regardant le ciel, une expression ravie sur ses traits pâles. Il était presque dix heures du soir et le soleil se couchait paisiblement à l'horizon. Les centaines de fenêtres gothiques qui étaient incrustées dans les murs de la forteresse reflétaient son rougeoiement rose-orangé.

Draco bougea ses yeux. Il regarda aux alentours, vers les énormes murs du château qui enfermait profondément à l'intérieur sa petite silhouette par leurs étreintes de pierres. Il ne pouvait pas voir l'horizon de cet endroit, au milieu de ces hauts murs mais il était important qu'il sache qu'il était là. Il était important qu'il sache que le soleil était là.

Draco baissa la tête, permettant à deux boucles d'un blond éclatant de déranger sa vision. Le soleil signifiait tout pour lui. C'était son salut et sa damnation.

- Putain, tout ça…marmonna le jeune sorcier pour lui-même. Parfois, je souhaiterai vraiment être né quelqu'un d'autre.

Draco chercha quelque chose dans la poche de sa robe. Quand il l'eut trouvé, il soupira de soulagement. Attentif dans ses mouvements, il extirpa un petit cube en argent de la taille d'une boîte d'allumettes. Il était froid sous ses doigts. En souriant d'un air satisfait, il redressa son dos, humidifia son index entre ses lèvres et vérifia le vent. Seul un infime souffle picota le bout de son doigt mouillé. Il était si faible qu'il ne soulevait même pas ses cheveux.

- Parfait.

Avec une suprême prudence, il ouvrit la minuscule boîte et saupoudra une ligne à peine discernable de poudre argentée sur son index droit. Puis il porta le doigt sous son nez et inhala toute la poussière couleur de diamant, avec une ferme inspiration.

- Merde…C'est si amer…

Fermant les yeux, il suspendit son souffle un instant, grimaçant légèrement à la sensation de brûlure dans sa tête. Il sentit son corps trembler, le sang dans ses veines se geler. Il eut un mouvement de recul et tomba par terre, couvrant ses tempes de ses mains pâles. Et finalement le soulagement fut assez bienveillant pour se dissoudre en lui, le laissant flotter entre béatitude et libération.

- Oui…C'est tellement bon…Peut-être que je survivrai…un jour de plus…

Le bruit d'un balai qui atterrissait tira Draco de ses pensées. Ça venait de l'allée pavée de pierres qui cheminait autour des quatre côtés du jardin. Draco essaya de décider de quelle direction venait le son, en se levant pour gagner un peu de maîtrise de soi. Toutefois, il ne put s'empêcher de jeter des coups d'œil nerveux autour de lui, comme un caribou sans défense au milieu d'une clairière. Son cœur bondit dans sa gorge lorsqu'il entrevit des cheveux noir brillant.

Harry Potter marcha jusqu'à lui, sous la lumière orange, le fixant à la fois horrifié et furieux.

- Oh, putain.

Harry fut aux côtés de Draco en moins de dix secondes. Rapidement, il lui arracha la petite boîte des mains et la soumit à un sévère examen de ses exceptionnels yeux verts. Draco était brûlant.

- Eh ! Rends-moi ça, Potter ! cria-t-il, très agacé, fronçant ses sourcils argentés de façon menaçante.

- Je ne crois vraiment pas, Malfoy ! Tu es fou ? siffla Harry. Prendre de la drogue, ce n'est pas exactement ce que tu es autorisé à faire dans cette école !

- Ce ne sont pas tes putains d'affaires, Potter, ce que je fais ou pas de ma vie ! rétorqua le Serpentard, marchant plus près du Gryffondor. Rends-moi cette satanée boîte maintenant !

- Va te faire foutre, Malfoy ! Je suis très sérieux avec ça ! Dis-moi, à combien de jeunes élèves as-tu déjà lavé le cerveau en utilisant cette came, espèce de putain de dealer ? se déchaîna Harry, agitant le cube dans sa main plutôt imprudemment.

Draco tressaillit de frayeur. Il tendit la main et regarda sévèrement le Gryffondor.

- C'est uniquement pour mon propre usage, espèce de peigne-cul. Je ne suis pas un revendeur de drogue. Je ne laisserai personne d'autre prendre ce truc, même s'ils me le suppliaient en rampant à mes pieds.

- Ouais, et la probabilité de me faire croire ça est à peu près aussi grande que la probabilité que quiconque rampe à tes pieds, Malfoy, se vexa Harry. Je vais droit chez le directeur avec ça.

- Alors, va ! Vas-y et plains-toi au vieux bouc, j'en ai rien à foutre ! Simplement rends-moi cette boîte immédiatement ! Son contenu est très difficile à obtenir et vraiment très cher, dit Draco menaçant, la voix basse et il tenta de lui arracher brusquement le cube.

- Comme si je m'en souciais ! ricana Harry, évitant l'attaque de Draco. En fait, je vais m'assurer que cette chose ne va plus gâcher la vie de personne. Pas même la tienne, mais Dieu sait que j'aimerai boucher entièrement ton petit nez guindé d'un coup avec tout ça et te provoquer une overdose. Alors regarde…Ainsi tombe ta précieuse neige.

A ces mots, Harry tira et ouvrit violemment le couvercle de la boîte, laissant la fine poudre brillante voleter et tomber jusqu'à l'herbe verte comme du sucre glace sur un gâteau.

Draco devint complètement blême sous le choc.

- Aaaaargh ! Espèce de putain d'enfoiré ! Connard ! Tête de nœud attardé ! hurla Draco, bondissant sur le Gryffondor, le frappant à la mâchoire sans cérémonie. Putain de foutu CRETIN !

Harry fut pris par surprise et tituba en arrière, en se tenant la figure.

- Merde, Malfoy ! Cette came fait manifestement de toi un accro complètement cinglé !

- Tu dis que moi, je suis un accro cinglé, espèce de fouille-merde ? Moi, je suis cinglé ? As-tu la moindre idée de ce que tu viens de faire ? Tu n'es qu'un abruti fini, tu viens juste de détruire, totalement et irréversiblement le reste de mon cycle scolaire ! Tu viens juste de détruire ma putain de vie personnelle aussi ! Je vais aller le dire à Dumbledore ! fulmina Draco.

- Toi, tu vas aller voir Dumbledore ? Harry haussa ses sourcils, crachant du sang. Mais bordel, tu divagues ou quoi ?

Harry regarda avec stupéfaction Draco le dépasser et se diriger à grands pas vers le château, marmonnant quelque chose à propos du fait que Harry allait regretter ce qu'il avait fait.

Sans savoir exactement pourquoi, le Gryffondor courut après le Serpentard.

A suivre…

Voilà, ça vous a plu ? Ce chapitre n'est pas très long mais j'attends vos commentaires quand même.

Gros bisous

Falyla