Disclaimer : Sont pas à moi. Heureusement avec ce que je leur fais faire !
Genre : POV Heero. Pas pour ceux que les mots crus et le yaoi plus ou moins explicite choquent.
Note de l'auteur : Bonne lecture :p. Pardon d'avoir tant traîné. C'est pas de ma faute ! lool. Voilà la fin de cette petite fic… J'espère que vous avez aimé la suivre…
Pour : Ma Nee-chan, je suis contente que tout se passe en même temps pour nous. Continue d'être heureuse ! Zib poué !
Mithy, merci de m'avoir inspiré ce titre !
Les dialogues en gras (à cause de la nouvelle manie du site de zapper les tirets)
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Chapitre 5 : Tes fesses, ton ventre, ta nuque, ta bouche… Toi
Il regarde la télévision d'un air absent, et moi je le regarde d'un air certainement très absorbé, surtout sa bouche, pleine, tentatrice, sensuelle. Me concentrer uniquement sur ses lèvres et rester de marbre relève du défi, tant elles m'obsèdent. J'aimerais les goûter, doucement, mordiller la chair tendre et légèrement rosée, puis la guérir de ma langue, devenir vampire et aspirer son âme hors de lui, capturer ses lèvres et envoûter son cœur. J'aimerais…
Il me dévisage à présent.
- Qu'est-ce que tu veux Heero ?
Ce que je veux…- Embrasse-moi.
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Il ouvre la bouche avant de la refermer, n'en laissant sortir qu'un léger souffle dépourvu du moindre son. Son regard à la fois ancré au mien et perdu dans le vague me trouble. J'ai envie de lui expliquer, de prononcer tous ces mots qui s'amoncellent au creux de mes lèvres, mais je ne peux pas.
Je ne veux pas m'entendre lui dire 'je t'aime'
Je ne veux pas l'entendre me répondre
Me dire « moi pas »
Et bizarrement, je veux encore moins entendre
« Moi aussi »
Parce que finalement, que vaut un « moi aussi » ? Ce ne serait qu'une pâle imitation, un reflet de ce que j'aurais moi-même défini.
Une définition extraite tout droit de ma propre réalité.
Qui me serait, certes d'un certain secours… Des mots qui me rassureraient, mais des mots qui ne seraient pas
« siens ».
Mais je l'aime
Je t'aime DuoAu point de vouloir forcer l'entrée de son monde,
Au point de vouloir apprendre ton langageAu point de vouloir connaître cette vision de moi qui vit en lui
Au point de ne prendre vie que dans ta conscience…Au point de comprendre, s'il y a lieu,
tous les « je t'aime » qu'il ne dit pas
Au point de comprendre ma définitiondans la formule que tu auras choisie,
La magie de sa propre langue,
Les sonorités de sa musique,
Avec ta propre partition…Ma voix résonne dans ma tête alors qu'il continue de me dévisager, cherchant sans doute une raison à cette soudaine demande, mais il y a des raisons, parfois, que la raison ignore.
- « Embrasse-moi »
Il semble émerger des brumes d'un songe lorsqu'il consent enfin à parler, d'une voix basse et un peu rauque.
Heero … ?
Hm… Que d'éloquence.
Duo ?
Tu viens de me demander de t'embrasser ?
Je lève les yeux au ciel. Duo n'est pourtant pas du genre candide. N'est-ce pas lui qui la première fois avait ironisé : « Tu veux pt'êt que j'te fasse un dessin » d'une voix traînante et sensuelle ?
Hn
En sachant ce que signifie pour moi « embrasser » ?
Généralement quand on me donne une information, je suis apte à l'intégrer, en effet.
Oui, et ce serait bien si tu ne ramenais pas tout à moi.
Ramener tout à toi ?
Rhaa, cette manie de répéter les mots en les transformant en question. Dois- je t'expliquer chaque mot de chaque phrase ?
Remarque, je t'expliquerais chaque changement d'intonation, chaque inspiration, chaque son, chaque note…Si c'est pour te garder avec moi.
Duooo ! Oui tu ramènes tout à moi :
« Qu'est-ce que tu veux, Heero ? »
« N'embrasse que celui que tu aimes. Donne-ton corps et couche, mais ne donne tes lèvres et ne fais l'amour qu'à celui que tu aimes. »
« Tu viens de me demander de t'embrasser ? »
A chaque instant tu t'inquiètes de ce que je veux, de ce que je sens, peut-être de ce que ressens, mais certainement pas de ce que j'éprouve. Tu as occulté cette part de moi comme je l'avais fait.
Tu as mis un voile
Sur la toileRegardant mon âme,
Tu as vu un tableau mort
Achevé, accompli, mais éteint.
La mort, la fin de toutTu as vu un tableau mort
Là où se trouvait
Une toile vierge
Que tu as préparée, sculptéeQue tu as dressée et façonnée
Avant de la peindre
Aux couleurs de tes paysagesA l'encre de tes yeux
Au miel de ta voixTu as redéfini mes frontières,
Elargi mes horizons,
Recrée mon univers
Tu as changé ma réalitéMais pourtant, de ce paysage, tu ne sembles qu'avoir vu un vieil arbre desséché.
Tu n'y as vu que poussière et sécheresse.
Pourquoi Duo, agis-tu comme si rien ne s'agissait de toi, comme si tu n'étais qu'un exécutant ? Ou alors tu fais exactement le contraire. As-tu décidé que je n'étais qu'un corps dépourvu de la moindre conscience ?
Sa mâchoire se crispe, faisant rouler ses os sous sa peau, à hauteur de ses tempes, et cette fois-ci, il ne sourit pas.
Tais-toi ! Je n'ai rien décidé, jamais ! Tu as décidé, tu as toujours eu le contrôle.
Faux ! C'est toi qui définissait mes envies, c'est ton corps brûlant qui poussait le mien à se tendre. Ce sont tes caresses qui orientaient mon plaisir. Ce sont tes yeux qui m'ont dessiné. C'est ton regard, ce que j'y voyais… c'est ton regard qui a fait de moi un homme capable d'éprouver. Ce n'est pas uniquement de moi qu'il s'agissait, ne te place pas hors du jeu que tu as toi-même crée.
Ma voix est à la fois douce et violente,
Un son aux accent de colère masquée,
Au rythme d'une corde sèche et trop raide,
Pour mieux occulter
Cet amour inconscient
Cette tendresse entêtante
Ce désir sourd qui se répand dans mon corps.
Sa voix, moins sèche, moins maîtrisée,
Sa voix trouble s'élève à nouveau.
Je ne suis l'instigateur d'aucun jeu, mais je suis pris au piège de ma propre volonté. Heero, toi et moi, on a pris une décision il y a pas mal de temps. Du moins, j'ai pris une décision, mais je suis certain que la tienne ne doit pas en être éloignée.
Je suis le Dieu de la mort
Toi, le 'soldat parfait'Tout ce que je touche finit par mourir
Toi tu refuses de considérer la vieJ'avais peur de semer à nouveau la mort
Mort,
Tu semblais déjà l'être
Tu ne semblais ne jamais avoir été en vieAlors oui, quand je t'ai regardé,
Je n'ai voulu y voir qu'une tableau mort,
Rien qu'une toile achevée, mais vide.
Pourtant, j'ai été touché,
Par la glace de ton regard,
Par l'étincelle sombre qui glisse sur ton visage en mission
Par les regrets que tu n'affichais pas
Par tes cheveux en pagaille, rebelles,
contrastant avec ta vie rangée, réglée
comme du papier à musique
sans musique
Tes courbes, tes muscles,
Ton corpsA séduit mes yeux
A enflammé mes sens
Tout en toi me plaisait
Me soulageait
M'arrangeait
Tu étais beau comme un dieu
Tu ne mourrais pas
Et même,
Tu n'aimerais pas…
Il m'était impossible de
M'attacher.
On ne partagerait rien
Rien d'autre
Qu'un peu de sueur
Et beaucoup de plaisir.
Je t'ai observé
Je t'ai analysé,
Décrypté,
Hacké,
Puis je t'ai possédé.
Je me suis possédé moi-mêmeAvec tout le non-amour dont je pouvais faire preuve.
La toile n'était plus viergeEn peignant ton univers, j'ai bousillé le mien
J'ai présuméJ'ai présumé de toi
De moi
De tout.
J'ai cru qu'il n'y avait qu'un arbre mort,
Là où la sève coule à flot
J'ai cru que ton âme était videMais pourtant elle emplit la mienne.
J'ai cru que mon non-amour serait éternelMais
Il ne l'était pasIl s'est fendu, sous la pression de tes yeux,
Il a souffert sous la pression de ton corps
Il s'est craquelé sous la pression de ta voix
Et il explose, au son de tes mots…
Mon non-amour n'a fait qu'agoniser
Au rythme où la toile prenait vie.
Tu étais devant moi
Cet homme, cette enveloppe
Ce corps magnifique,
Inanimé
Une apollon statufié
Pour la postérité.
Ton corps semblait te définir
Quelle erreur
Belle erreurTes fesses,
D'une douceur ferme
Sensuelle et tentatrice
Des courbes envoûtantes
Qu'on devine sous un tissu, qu'on explore à même la peau…
Je pensais m'en contenter.
Mais il y a eu ton ventre
plat, musclé, et tendre
Ton ventre qui se contractait sous mes caresses
Ton ventre qui se soulevait comme ta poitrine
Au rythme de ta respiration
De tes gémissements
Au son d'une tendre musique
Erratique
Avec ton souffle pour seul tempo
Je me disais que ton ventre me suffirait.
Mais tu m'as fait le coup du lapin…
Pas celui-là, non.
Tu as visé la nuque
Ma nuque.
Un tout petit baiser posé à la base de mes cheveux.
Un souffle timide et tendre
Un sentimentQui a fait se remonter les coins de ma bouche
Parce qu'il m'emplissait le cœur
Je t'ai sourit
Sans te regarder
Parce que je savais
Je savais que toi,
Tu regardais, tu comprenais.
Depuis quand t'accordais-je
Autant de crédit ?
Autant d'attention
Autant… de moi.
Ta bouche est venue
Clore le débat
Tes lèvres que je voulais explorer
Tout en me l'interdisantTes lèvres sur les miennes
Qui auraient voulu dire que
La toile était loin
Loin d'être achevéeTes lèvres en territoire conquis
Qui m'auraient fait me rendre.
Tes lèvres sont venues
En une légère caresse
Pas plus d'une seconde
Une de tropQui m'a fait comprendre
Que toi, c'était différentQue si mon âme finissait par s'échapper
C'est vers toi qu'elle flotterait
Toi , juste toi…
Voilà comment je t'ai aimé, Heero.
Tes fesses,
Ton ventre,
Ta nuque,
Ta bouche,
Mais surtout,
Surtout
Toi.
Voilà comment je t'aime. Voilà ma réalité.
Notre
Pardon ?
Il hausse les sourcils tout en les fronçant, et je m'aperçois que j'aime ça aussi, chez lui, toutes ces expressions que j'apprends à déceler, à interpréter, à intégrer pour faire de sa réalité mon univers…
Notre réalité.
Il sourit, encore un nouveau sourire, plus sincère, moins large, plus tendre aussi. Un sourire qui n'appartiendra qu'à moi.
Duo ?
Hmm ?
Tu peux m'embrasser maintenant ?
Envisageable…
Il se rapproche un peu, caressant ma joue du bout des doigts.
Sur la bouche ?
Il se penche de quelques centimètres. Laissant son souffle léger courir sur mes lèvres, il murmure :
Sur la bouche.
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Owari ! J'espère que ça vous aura plu !
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Réponses aux reviews :
Luinil Azurétoile : loool, valà la suite ! Je suis contente que tu aimes la prise de conscience de Heero, merci pour ta review.
Miss Faust : Yatta, c'est génial que tu aimes toujours autant. Micii ! Voilà la suite lool.
Kyralya : Yep ! Y a beaucoup de vrai dans ce que tu dis… Tous les mystères dévoilés dans ce chapitre.lol. Arigato Kyra ! Ravie aussi d'avoir été dans la réouverture de tes sessions de lectures de fics lool. Micii pour tes commentaires sur 'En silence'. Ja ne !
Lily.B : pas tout à fait fausse ta déduction, mais ça n'a pas grande importance. Les titres représentent plus 'l'évolution du désir de Heero' si on peut dire ça comme ça. Lol, j'eespère que dans ce dernier chapitre tu trouveras les réponses à tes questions. Miccii pour ta review !
Katoru87 : lool vi tu as raison, la tête et le cœur font pas toujours bon ménage. Je ne suis pas aussi sadique que toi par contre… réponse dans ce chapitre. Micii pour ta review !
Kaory : lool… court très vite demande pardon en tendant le dernier chapitre valà, pardonnée -.lol, merci pour la review !
Kaorulabelle : vi j'ai aussi pensé à la terminer là, mais je me serais fait des ennemies lool. Donc valà la suite ! Micii pour ta review !
Luna Strata : lool (mdr « embrasse-moi idiot »). Merci pour ta review ! Je suis contente que tu vives les sentiment de Heero, c'est que je te les fais passer et ça me fait franchement trop plaisir ! vi la logique de Heero est spéciale, mais je pense que malgré toutes ces contradictions il reste logique… au moins pour lui. Lol. Sinon happy end ou pas : tu verras. Encore micii !
Kasufu : lol, bah vi je sais, c pour être sûre que vous lirez la suite… lol, non sérieusement je me voyais pas couper ailleurs. Et vi, tu as raison ce chapitre est le dernier . Merci beaucoup de m'avoir suivie !
Gayana : tu sais bien que ton avis est important, et je suis contente que ça te plaise toujours ! Micii Gaya !
Olivs : rhaaa ça me fait plaisir que tu me laisse une chtite rev ! Et si en plus ça te plait beaucoup, que demander de plus ? lol, réponse à ton mail par mail également . Mais merci beaucoup !
Lihiel : lol, vi je sais ff déconne avec la mise en page, on voit plus les tirets (sniff) mais c'est Heero qui demande à Duo de l'embrasser. Micii beaucoup de suivre cette histoire et de me donner ton avis !
Nicole Pavlovna : loool ! Pardon mdr. Mais je suis contente que ça te plaise (enfin ça en a l'air lol). Valà la fin pour me faire pardonner ! Micii pour ton petit mot ! Et aussi pour ta gentille review sur « en silence ».
Mithy : Et vi les détails qu'on installe et puis qu'on désigne ! lol. J'adore les lire, tu le sais aussi. Merci pour ta review, et merci de toujours me donner ton avis ! Finalement cette fic c un peu beaucoup grâce à toi ! lol… c toi qui m'a dit : poste-là, tu te souviens ? Donc merci sur toute la ligne!
Shima-chan : lol pas de problème, review quand tu veux et surtout si tu le veux ! Merci beaucoup pour cette review qui me fait très plaisir !
Laure : vi vi je me souviens bien sûr ! Je suis vraiment contente que tu 'ressentes' ce que j'écris et que ça te plaise ! C'est vraiment gentil. Pour le chap 5 le voilà, il a un peu traîné c'est sûr, mais je voulais qu'il vous plaise ! Micii pour ta review ! (mais pour les autres je n'ai pas pu te répondre parce que tu ne m'as pas laissé ton mail)
Chun : lool micii ! bah voilà la fin !
Yuky : Micii ! Je suis contente que tu aimes ma manière d'écrire, c'est très gentil. J'espère que la fin de cette fic te plaira. Merci pour ta review !