Les Démons de Minuit

Auteur : Niea

Source : Harry Potter

Genre : Inclassable (mais un peu beaucoup passionnement Yaoi), Lemon, OOC.

Couples : Gniahaha

Disclaimer : Bon, les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas, mais à Mme JK Rowling, je ne me fais pas de fric dessus, et tout et tout (j'ai l'étrange impression de me répéter à chaque fois, non ?).

Commentaire : Bon … Oui, oui, j'ai honte, ce titre est ridicule (la chanson me fait bien marrer, mais, au fond, elle est bien ridicule aussi, avouons le), et la fic ne risque pas de voler bien plus haut. MAIS (il y en a toujours un), il est tard, je suis fatiguée, je suis en vacances et, par dessus le marché, j'ai envie d'écrire un lemon … Donc … Je sais, à force, je ne suis plus pardonnable … (mais bon, ca me fait bien rire d'écrire des lemons).

Fic dediée a ma Boubouchi, petite lâcheuse qui était censée me donner une piste pour cette fic, et qui s'est lâchement défilée en allant au cinéma (ou je ne sais ou d'autre) : voilà, Monstro, le fruit de ton indifférence ! (c'est plus facile de s'en prendre aux autres qu'à soi même quand on écrit des trucs comme ca ...).

Chapitre 1 : Decouvertes nocturnes.

Severus Snape se baladait dans les couloirs. Non, il ne se baladait pas, un Snape ne se balade pas, il marchait tranquillement à la recherche d'un peu de tranquillité d'esprit, et, à la limite, d'un rôdeur indésirable à cette heure ci, qui, lui avait decidé de se balader, alors qu'il ne devrait pas.

Car, oui, à 11 heures, 46 minutes, et 27 secondes du soir, on ne se balade pas dans les couloirs de Poudlard, surtout quand on a cours le lendemain (à part lui, mais lui, ne se baladait pas). Bref, s'il pouvait tombait sur un élève fugueur de dortoir, il serait absolument ravi de passer ses nerfs dessus, peu importe la manière (menaces de mort, points en moins, promesses suaves de tortures inimaginables, heures de retenues se comptant par mois entiers, tout les moyens étaient bons).

Mais ce soir paraissait particulierement calme, et déserté de vagabonds. Dommage, il aurait bien retirer quelques points a Gryffondor, juste pour le plaisir. Ce genre de chose lui faisait toujours le plus grand bien, plus moral que physique d'ailleurs.

Du côté physique, il se serait bien assouvi d'une manière plutot différente. Le joli petit cul de Potter lui faisait de plus en plus envie, et il le sentait douloureusement à chacun de ses cours avec les Gryffondors et Serpentards de Sixième Année.

Petit crétin, quelle idée d'être aussi bien foutu ! En plus, les entraînements bien trop fréquents de Quidditch ne faisaient qu'ajouter à son malheur (mais à la plus grande joie des yeux). Pas étonnant qu'il soit aussi musclé et agréable à regarder, à passer son temps à faire le guignol sur un balai, plutôt que d'essayer d'étudier les Potions.

Il n'était pas contre des cours particulier avec le garcon, mais il avait pas mal de boulot sur les bras en ce moment, entre les devoirs a corriger, ses cours, son cher Maître qui ne se décidait toujours pas a crever, Dumbledore qui le surcharger de missions pour l'Ordre. Il était plutôt occupé en ce moment. Ce qui n'arrangeait pas sa nervosité, ni le score des Gryffondors. Il retirait quotidiennement une petite trentaine de points a la Maison honnie (une cinquantaine dans ses bons jours), trouvant un prétexte quelconque dès qu'il surprenait Potter dans un couloir.

Et le morveux ne semblait le détester que plus encore. C'était mieux ainsi, c'est ce qu'il s'obstinait a se répéter depuis qu'il le voyait grandir, évoluer, gagner en beauté et en grâce chaque jours de son existence.

Pourquoi fallait il donc qu'il se soit emouraché ainsi de ce gamin ?

Car oui, en plus, ce n'était pas un simple désir sexuel, une envie de s'assouvir dans ce corps jeune et tentant, mais bien de l'amour, qu'il ressentait pour l'adolescent. Et il se demandait sincèrement comment il en était venu à ressentir de pareils sentiments pour Harry Potter, fils du détesté feu James Potter, et qui, par dessus le marché, lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.

Seuls ses yeux, ces magnifiques yeux verts que le gamin avait hérité de sa mère, et qui faisaient baver de désir le digne Maître de Potions.

Ces yeux qui le fixaient avec haine, dégout, colère, lors de ses cours. Qui semblaient le mépriser au plus haut point. Ils renfermaient la même lueur que ceux du défunt pere du morveux.

Severus poussa un soupir et s'adossa à un mur, pour se remettre les idées en place. Potter ne le verrait jamais autrement que son détesté Professeur de Potions aux cheveux gras et au nez crochu, doué d'une capacité remarquable à faire sauter les points de sa Maison et à lui coller des 0 à tout va. Rien de plus.

Alors, autant arrêter tout de suite de fantasmer sur l'adolescent, dont il avait l'âge d'être le père, et aussi sur ses belles petites fesses, qui devaient être bien fermes et très agréables à caresser, sur cette bouche aux délicates lèvres roses et tentatrices, qui devaient être délicieuses à baiser, cette croupe courbée a souhait, ce …

Merde. Voila qu'il recommencait. Ne pas penser aux formidables atouts du morveux, ni du canon qu'il devait être entre deux draps. Surtout ne pas y penser, sinon il allait devoir rejoindre ses appartements en quatrième vitesse pour aller se calmer sous une douche bien froide. Ce qui n'était pas très recommandé par ces froides soirées de Janvier.

Pourquoi fallait il donc que ce gamin, à peine sorti de l'enfance pour plonger dans l'adolescence, hante ainsi ses pensées ? Il avait appris, s'était obligé a le haïr dès son arrivée à Poudlard, histoire de faire honneur au souvenir de son père, et avait entraîné le jeune homme dans cette haine, avant de ne réaliser lui même au combien il l'aimait et le désirait.

Mais trop tard.

Il l'avait probablement perdu à tout jamais, condamné à s'accrocher a des rêves futiles, à de brûlants souvenirs de voyeurisme dans les douches des vestiaires de Quidditch de l'équipe adversaire de sa Maison (il rougissait encore quand il repensait à la sensualité que pouvait mettre Potter dans cet acte banal).

Harry Potter allait obséder, tourmenter ses rêves et ses plus intimes fantasmes, et ce jusqu'à la fin de ses jours.

Vieux pervers, Severus Snape.

L'homme poussa un nouveau soupir, bien decidé à reprendre sa tournée nocturne pour se distraire l'esprit du morveux. Voilà d'abord, il n'était pas autant accro qu'il ne le paraissait (et le pensait lui même, et le laissait croire), il pouvait parfaitement se passer de Potter dans sa couche et dans ses pensées.

De plus en plus démoralisé, il s'assit sur le sol en poussant un long cri intérieur.

Qu'avait il donc fait à Merlin pour meriter ça !

Il avait toujours bien fait ses devoirs, rangé sa chambre, était devenu un illustre Professeur de Potions dans la grande Ecole de Sorcellerie de Poudlard, pas tout le temps tres impartial, mais personne n'est parfait, combattait le Seigneur des Ténèbres (même si celui ci l'ignorait) pour le côté des gentils et des lapins roses.

Et voilà qu'il devenait quasiment dépendant d'un élève, un de ses foutus élèves (Ooooh, nooooon, pas foutu, pas foutu !), au point de ne pas réussir à en dormir la nuit (d'un côté, c'était ça ou être obligé de nettoyer ses draps tout les jours …).

Et Potter, en plus.

Il devait être maudit, ou être né sous une mauvaise étoile.

Une méchante fée lui avait lancé un sort au berceau.

Ou alors, c'était le Fatum, et là, il était vraiment mal barré.

Dans tout les cas, il était perdant, et toujours aussi torturé par la présence insolente du petit Dieu qu'il désirait jour et nuit à ses côtés.

De plus, Potter était probablement hétéro, étant donné qu'il l'avait vu faire la cour à Cho Chang (beurk) une bonne partie de l'année. Quelle idée de tourner autour d'un truc pareil, même Miss Je-Sais-Tout était plus intéressante, moins éprise de sa propre image et plus intelligente. Bon, elle ne faisait pas de Quidditch, mais ca pouvait toujours s'arranger …

Lui, par contre, ne s'arrangeait pas, il était quasiment en train de jouer les marieuses entre Potter et Granger. Granger était avec Wealsey, et Harry à lui, d'abord.

Hors de question de le laisser à quelqu'un d'autre que lui même, cette jolie petite peau rosée ne pouvait être caressée que par lui. Et il ne parlait pas de ces lèvres …

Ne pas penser a Potter.

Ne pas penser a Potter.

Ne pas penser a Potter.

Ne pas penser a Potter.

Severus s'écroula un peu plus bas sur le sol avec un couinement plaintif.

Son cerveau répétait un unique mot qui résumait toute sa situation : "Pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi ? "

James Potter devait s'en retourner dans sa tombe.

Cette situation devenait un véritable supplice à mesure que les jours passaient. Il ne pouvait plus croiser le jeune homme sans le désirer ardemment, se faisant violence pour ne pas l'entraîner dans un coin sombre des cachots pour lui faire goûter aux joies de la Luxure.

Et ce petit poison ne semblait même pas réaliser l'état à la limite du supportable dans lequel il le mettait par sa seule présence.

Se mordant violement la levre infèrieure, il posa ses mains à plat sur son entrejambe tendue, douloureuse.

Au désir trop longtemps ignoré et inassouvi.

"Harry ... "

Il n'était pas difficile d'imaginer le garcon lacivement étendu entre ses cuisses, tenant son sexe à pleine main pour mieux le pomper. Cette scène, il en avait rêvé, il se l'était imaginé un nombre incalculable de fois en long, en large et en travers.

Son membre brûlant pénétrant dans l'antre vierge du Gryffondor, étroit, chaud.

Les gémissements qu'il pousserait en une telle situation.

Il fallait réelement qu'il pense à autre chose sinon il allait finir par souiller ses vêtements (l'inconvénient de ne pas porter de sous vêtements tout les jours).

Au bord de la dépression, se répétant qu'il ne fallait pas qu'il aille se jeter du haut de la Tour d'Astronomie car il avait des élèves qui avaient des examens en approche, il se releva et épousseta ses vêtements.

Il allait être temps de rentrer, il n'avait plus le courage ni l'envie de battre les pavés froids des couloirs du Château à la recherche d'un misérable vermisseau inconscient des dangers qu'il courrait à faire une balade nocture.

Et lui allait aller se mettre eu pieu en espérant pouvoir trouver un sommeil paisible, et non habité de rêves érotiques où il faisait découvrir à son élève un art bien différent de celui des Potions.

Alors qu'il s'apprètait à tourner les talons pour rejoindre ses quartiers, un bruit etouffé parvint à ses oreilles.

Un bruit qui lui fit faire un superbe demi tour en un seul bond.

L'esprit aux aguets, le Professeur tendit l'oreille dans l'espoir de l'entendre à nouveau, afin de lui confirmer la présence d'un intrus en ces lieux.

A nouveau, le même son, à peine audible pour un autre être que Severus Snape, troubla le calme des Donjons, à 11 heures 59 minutes et 57 secondes.

Un sourire dèmoniaque apparut sur les lèvres fines du Maitre des Potions quand la trotteuse de sa montre atteint le 12 du cadran.

Minuit, l'heure du crime.

Ricanant intèrieurement, Severus s'approcha à pas de loup de l'endroit d'où se trahissaient les même sons, qui lui parvenaient avec de plus en plus de précisions, sans qu'il ne puisse pour autant en déterminer l'origine.

L'heure du crime ... Severus n'allait pas en commettre un (à part pour les imbéciles qui pensaient que retirer 250 points à Gryffondor en était un, mais il n'en faisait pas parti, donc son esprit était détaché de ce que l'être humain appelle les remords).

Mais, peut être que c'était un élève qui perpétrait actuellement un forfait ... Pourquoi pas ... Il y avait des psychopates nevrosés partout, on était à l'abri nul part, même pas entre les murs de Poudlard (surtout entre les murs de Poudlard ...).

Si seulement c'était la saloperie de Rusard qui en était la victime, il filerait volontiers un coup de main à la bonne âme qui s'était finalement decidée à débarasser le monde de cette horreur ambulante. Ce truc pouvait à la limite servir de sujet d'études à un quelconque Sorcier un peu farfelu, mais rien de plus. Lui même n'était pas tranquille quand il voulait effectuer ses rondes de nuit et que Gargamel et Azräel traînaient dans les parages.

Dans tout les cas, assassin de l'horrible bestiole ou non, un rôdeur se trouvait actuellement dans les couloirs, alors qu'il n'aurait pas du y être, et allait en pâtir ! Foi de Severus Snape !

Il se faufila dans l'ultime couloir et se plaqua contre un mur, devinant la présence du mystérieux visiteur des cachots à à peine quelques mètres de lui. Tiens, il se trouvait dans le couloir qui menait à sa salle de Potions. L'affreux gamin qui avait osé faire un tel affront allait payer.

Jubilant de joie et d'impatience, Severus se pencha sur le coin du mur, tout en veillant à ne pas révéler sa propre présence, et jeta un coup d'oeil au sombre couloir.

Hohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohohoho.

"..."

"Aaaaahnn ... "

"..."

HOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHOHO.

A suivre.

Chapitre tres court, comparé à mes 15 interminables pages habituelles, mais j'ai envie de changer un peu ... Cette fic ne sera d'ailleurs pas longue, 2 à 3 chapitres je dirais ... En gros, l'installation du lemon, le lemon et voilà. Chtite review ?