Chapitre28

Bonjour à tous !

C'est avec un peu de retard que je vous poste ce chapitre. Mais avant, je réponds au reviews anonymes.

ero senin : Oui c'est un petit chapitre, je ne pouvais pas le faire plus long et puis pour recommencer cette fic je pense que c'est la meilleure des chose, lol. Et je te remercie beaucoup pour tes encouragements. J'espère que tu apprécieras ce chapitre. Bisous

mlle.prongs : Je te remercie pour ta review. Pour Hinata, il n'y a pas à s'inquiéter pour l'instant. Je laisse juste de petits indices par- ci par- là, pour que les lecteurs se posent des questions (comme tu viens de le faire, lol). Sinon je suis contente que le couple de Konoha- maru et Hanabi te plaît surtout que le chapitre qui arrivera ce se sera un chapitre cent pour cent KonaHana. Donc j'espère qu'il te plaira. Sinon pour répondre à ta question, je ne pense pas que je ferai d'autre couple, si ce n'est que pour valoriser le couple NaruHina. Normalement si mon imagination ne prend pas le dessus (ça lui arrive de temps à autre), il n'y aura plus de nouveaux couples sinon la fic ne se finira jamais. Je me consacrerai surtout au couple NaruHina à qui je réserve une aventure (triste ou joyeuse, il faut voir avec moi, lol). Voilà j'espère que je ne ferai pas de déçus… Bisous

Carlos : Je te remercie beaucoup pour ta review ainsi que pour mes fics . J'espère que ce chapitre te plaira. Bisous.

Voilà. Donc je laisse place au chapitre 28 qui sera un cent pour cent KonoHana. Désolée pour les fans du NaruHina, ce sera pour la prochaine fois.

Bon je vais lire le dernier chapitre de Naruto.

Bisous à tous.

Ln.

Chapitre28

Hanabi se leva. Elle se sentait mal.

Elle se regarda dans le miroir qui était posé contre le mur, en face d'elle, et elle vit une jeune femme, les cheveux en bataille, au visage pâle.

Elle se donna des claques afin de rougir ses joues.

- On dirait qu'aujourd'hui je ne suis pas en bonne santé, se dit-elle. Pourtant, je ne suis pas une fille souvent malade.

Elle se recoucha et se massa les tempes.

- Il faut que j'aille à l'entraînement, pleura-t-elle. Je ne veux pas… J'ai envie de voir Konoha- maru.

Elle prit son oreiller comme si elle serrait quelqu'un, puis se sentit plus mal. Elle mit sa main devant la bouche. Elle se précipita vers la sortie de sa chambre, faillit basculer une personne et prit la direction des toilettes.

- Hanabi, dit une voix forte et froide derrière elle, après qu'elle se soit relevée des cabinets.

Elle se retourna vers son père.

- Pè… Père… Bon… Bonjour, Père, dit-elle, mal à l'aise.

- Quelque chose ne va pas ?

- Heu… Tout va bien, dit-elle en se forçant à sourire, mais soudain son envie de nausée lui reprit.

Elle se retourna vers les cabinets. Inquiet, Hiashi s'approcha d'elle, lui tenant les cheveux.

- Je… Je suis désolée, dit-elle en larmes.

- Tu ne sembles pas être dans ton assiette, conclut-il.

Hanabi se releva et prit la direction de la salle de bain. Par respect, Hiashi l'attendit devant la porte. Lorsqu'elle sortit, il la regarda attentivement.

- Qu'est-ce qui t'arrive ?

- Je… Je ne sais pas, dit-elle, nerveuse. J'ai dû manger quelque chose de mauvais.

Elle baissa la tête, fatiguée.

- Veuillez m'excuser, Père. Je vais me préparer pour l'entraînement…

- Il n'y aura pas d'entraînement pour toi, dit-il en s'approchant de sa fille.

- Mais… Mais, père, répliqua-t-elle, surprise. Je ne suis pas malade, je vais bien. C'est juste une indigestion.

- Si ce n'est qu'une indigestion, tu iras à l'hôpital voir ta sœur, pour une consultation. Et ceci n'est pas discutable, continua-t-il, voyant qu'elle allait protester.

- Très bien, Père, fit-elle en baissant les yeux.

- Allons déjeuner, dit-il en prenant la direction de la salle à manger.

- Mais je ne suis pas habillée.

- J'ai dit allons déjeuner, dit-il froidement.

- Bien, Père.

Découragée, Hanabi suivit son père. Lorsqu'ils arrivèrent et que l'odeur de nourriture arriva aux narines de la jeune fille, Hanabi mit à nouveau sa main devant sa bouche et courut vers les toilettes.

Hiashi regarda d'un mauvais œil l'attitude de sa fille.

- Neji ?

- Oui, mon oncle ? répondit Neji en s'avançant vers Hiashi.

- J'aimerais que tu accompagnes Hanabi à l'hôpital. Il faut qu'elle aille voir Hinata d'urgence.

Neji regarda la direction qu'avait prise sa cousine, puis posa de nouveau son regard sur son oncle.

- Je peux demander à Sakura de l'ausculter si vous voulez.

- Non, je voudrais que ce soit Hinata. J'ai confiance en les compétences de Sakura-kun, mais je pense qu'Hanabi sera plus en confiance avec sa sœur et puis…

- Vous voulez qu'Hinata revienne dans le clan ?

- Elle ne pourra plus revenir dans le clan, c'est une Uzumaki maintenant et j'en suis très fier. Mais… Mais je voudrais la voir un peu plus, ainsi que les enfants.

- Et Naruto ?

Hiashi regarda son neveu. Il savait pertinemment que Neji s'était lié d'amitié avec le jeune renard. De ce fait, le jeune Hyuga protégeait aussi bien sa cousine que son ami.

Il soupira.

- Contrairement à ce que peuvent penser les gens, j'apprécie beaucoup Naruto-kun. Il nous arrive de discuter sur les berges de la rivière. Il me demande souvent conseil pour les petits. Mais il n'aime pas que je sois possessif avec ses enfants et je le comprends très bien.

- Mon oncle… Naruto cèdera face à ses enfants et vous pourrez les voir plus souvent.

- Je l'espère… Mais pour en revenir à Hanabi, pourrais-tu t'en occuper après le déjeuner ?

- Oui.

Neji le salua et prit la direction de la chambre d'Hanabi.

On frappa à la porte de son bureau.

Elle leva les yeux et vit la porte s'ouvrir doucement. Elle aperçut son cousin.

- Est-ce que je peux te déranger ? demanda-t-il.

- Bien sûr, dit-elle en se levant de son fauteuil.

- En fait, ce n'est pas pour moi, continua-t-il en tirant sur le bras d'une personne restée à l'extérieur.

Révoltée, Hanabi atterrit devant le bureau de sa sœur.

- Hanabi ?

- Oui, c'est moi, marmonna la jeune kunoichi.

- Elle ne se sentait pas bien, ce matin. Son père m'a demandé de l'emmener jusqu'ici, répliqua Neji.

- Est-ce que ça va, Hanabi ? demanda Hinata en s'approchant de sa sœur.

- Oui, oui, bouda-t-elle.

- Bien, maintenant que j'ai fini ma mission, je vais voir si Tsunade-sama n'en aurait pas une autre pour moi. Au revoir, Hinata.

- Au revoir Neji- nii- san, dit Hinata en agitant ses mains, puis elle revint sur Hanabi. Qu'est-ce qui ne va pas, Hanabi- chan ?

- Pas grand-chose. J'ai juste mal digéré quelque chose et c'est tout. Il ne faut pas en faire une affaire d'Etat.

- Donne-moi les symptômes.

- Ben… Quand je me suis levée ce matin, j'ai eu quelques nausées et je n'avais pas envie de me lever. Puis je suis allée manger, mais dès que j'ai senti l'odeur de nourriture, j'ai eu de nouveau des nausées. C'est juste une indigestion. Je mange du n'importe quoi ces derniers temps.

- Tu manges… Du n'importe quoi…

- Euh oui… répondit Hanabi en rougissant. Euh… Hier, j'ai demandé à Konoha- maru des fraises… Et il était très tard… Mais il a réussi à en trouver… Je ne lui ai pas demandé d'où elles venaient, tellement j'avais envie d'en manger. Je pense que c'est ça…

- Et as-tu eu d'autres envies ?

- Euh… Je ne sais pas… Je ne pense pas… D'habitude, dès que je veux manger quelque chose, j'arrive à avoir ce que je veux…

- Bien. Je vais te faire une prise de sang puis t'ausculter.

- Bi… Bien…


Elle marchait lentement, comme si elle était sous le choc d'une mauvaise nouvelle.

Ses pas l'emmenèrent vers l'appartement de Konoha- maru. Elle glissa sa main dans sa poche et sentit une clé. Elle savait parfaitement que c'était la clé de l'appartement de Konoha- maru. Il lui avait donnée le jour où elle était venue chez lui, gravement blessée. Il lui avait dit que si elle voulait se reposer, elle pouvait le faire à n'importe quelle heure de la journée chez lui.

Aujourd'hui, elle n'avait pas besoin de se reposer, ayant passé une bonne partie de sa matinée à l'hôpital. Elle se souvenait encore du tendre sourire de sa sœur, lorsqu'elle lui avait annoncé la nouvelle. Cette nouvelle. Comment allait-elle faire maintenant ? Elle ne pourrait jamais assumé de telles responsabilités !

Elle soupira et sentit les larmes jaillir de ses yeux. Elle monta les escaliers, prit la clé et ouvrit l'appartement. Elle savait que Konoha- maru n'était pas là, car son entraînement lui prenait beaucoup de temps. De plus, il n'était pas vraiment le genre lève-tard si elle n'était pas avec lui.

Elle entra dans le petit appartement. Il n'y avait suffisamment de place que pour deux personnes. Il leur arrivait de se cogner pour aller à tel ou tel endroit. Par chance, la cuisine et la salle de bain étaient bien séparées de la pièce principale, qui ne comportait qu'un grand lit, une étagère et une table basse.

Hanabi s'allongea dans le lit et se mit à pleurer. Elle ne savait pas ce qu'il fallait qu'elle fasse. Elle ne voulait pas passer pour une fille de mauvais genre et faire honte à sa famille. Mais dans la situation où elle se trouvait, tous les rêves de son clan partaient en fumée et elle en était fautive.

Elle ferma les yeux et s'endormit profondément.

Lorsqu'il arriva à son appartement, la porte d'entrée était ouverte. Konoha- maru se mit en garde. Bien qu'étant dans un quartier peu fréquenté par les voleurs, étant dans le quartier des ninjas, il restait toujours sur ses gardes.

Il ouvrit la porte doucement et il vit des chaussures familières. Il entra et vit sa petite-amie endormie sur le lit. Il referma la porte à clé, ne voulant pas qu'on les dérange, et prit la direction du lit.

Quand il vit Hanabi, il sourit tendrement. Elle était vraiment mignonne ainsi. Le visage était enfoui dans les draps, comme si elle recherchait l'odeur de son amant, et ses mains agrippèrent le bout de tissu, comme si sa vie en dépendait.

Mais il vit quelques traces de larmes sur ses joues rougies. Il s'assit sur le lit, faisant bouger le corps de la jeune fille. Cela la réveilla. Mais reconnaissant la chaleur du jeune homme, elle vint rouler ses bras autour de sa taille.

- Tu as encore eu un dur entraînement, Hanabi- chan ? demanda-t-il doucement.

Elle réfléchit quelques secondes puis se souvint de sa matinée. Son visage s'assombrit.

- Hanabi ? demanda Konoha- maru, inquiet.

- Je n'étais pas au manoir, aujourd'hui, dit-elle doucement.

- Ah oui ? En mission ?

- … Non…

- Hanabi… Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu n'es pas dans ton état normal !

- Je…

- Hanabi ?

Elle éclata en sanglots. Il la prit dans ses bras et essaya de la consoler, ne sachant pas vraiment quoi faire. Il lui caressa doucement le dos et elle se calma.

- Si tu ne veux pas en parler, je ne te force pas.

- Je… je…

- Chut…

- Je suis enceinte…

- Alors ce n'est pas grave…Pardon ?! finit- il par crier.

Il se redressa et regarda Hanabi qui évitait son regard.

- Tu plaisantes là !

Hanabi fit non de la tête.

- Mais… Mais comment ? Ne me dis pas qu'Udon a osé te toucher !

- Non mais ça va pas ! cria Hanabi en le frappant. Je n'ai qu'un seul amant et cet amant c'est toi, espèce de crétin !

- Aïe ! Vas- y mollo ! dit-il en se tenant la mâchoire. Pour une femme enceinte, tu as toujours de la force dans les bras.

- Espèce d'idiot ! hurla Hanabi en le frappant plus violement. Je te déteste, je te déteste !

- Ha… Hanabi… Calme-toi !

- Comment veux-tu que je me calme ! dit-elle, les larmes lui coulant abondamment des yeux. Je te dis que je suis enceinte et toi, tu sors une blague à deux balles et tu oses dire que je t'ai trompé alors que nous sommes ensemble depuis trois mois !

- C'est vrai que ce n'est pas vraiment diplomatique… Je suis vraiment désolé, Hanabi… Je… Je ne sais pas quoi faire dans ce genre de situation… Je… Je…

Konoha- maru se sépara d'elle et détourna les yeux sur le côté.

C'était la première fois qu'Hanabi le voyait dans cet état.

Il s'assit, lui tournant le dos, et se prit la tête.

- Konoha- maru ? dit-elle en posant sa main sur son épaule.

Il sursauta à ce contact. Elle retira sa main et recula au fond du lit.

- Ko…Konoha- maru, répéta-t-elle doucement.

- De… Depuis combien de temps tu le sais ?

- Je… Je l'ai appris ce matin… Anee- san m'a auscultée et me l'a dit… Je… J'avais des nausées ce matin et Père m'a demandée d'aller la voir… Je… Je…

- Combien ?

- …

- De combien de mois… Es-tu en… Enceinte ?

- Trois mois…

- C'est beaucoup, dit-il d'une voix triste.

- C'était notre première fois…

- Comment le sais-tu ?

- Par déduction. Anee- san a utilisé le Byakugan, le temps que les analyses sanguines arrivent. Elle a trouvé le fœtus entouré d'une lueur bleutée… Au début, j'ai paniqué… Je ne voulais pas que cet être soit malade… Mais Anee- san m'a dit que c'était une lotion qui protégeait le fœtus… Peu de personnes connaissent l'existence de cette lotion… Et je me suis souvenue du vieil homme…

- Le vieil homme ? demanda-t-il, tournant légèrement son visage.

- Oui… Celui de notre mission… Il m'a donné une potion de couleur bleue… Et il a dit que c'était pour le protéger… Au début, je n'avais pas compris ces paroles, mais maintenant…

Inconsciemment, elle posa sa main sur son ventre.

La voir agir ainsi rendit Konoha- maru étrange. Il ne savait pas pourquoi mais il était heureux. Mais heureux de quoi ?

Il regarda cette main posée sur le ventre et s'attendrit.

- Est-ce que… Est-ce qu'on peut le sentir ? demanda-t-il tendrement.

- No… Non… Il est trop petit…

- Je… Je comprends.

- Konoha- maru…

- Oui ?

- Ne… Ne m'abandonne pas… S'il te plaît…

Ces mots furent comme un coup de tonnerre dans sa tête. Instinctivement, il monta sur le lit et s'avança vers Hanabi. Il la prit dans ses bras.

- Ja… Jamais… Jamais, Hanabi. Je t'aime… Je t'aime et je sais que tu m'aimes, même si tu ne me l'as jamais dit. L'amour n'a pas besoin de mots et tes gestes me suffisent amplement… Bien plus… Et… Et cet enfant, c'est le fruit de notre amour… Sauf que… Je ne pensais pas être père à mon âge. Nous sommes trop jeunes pour élever un enfant, je pense.

- Mais… Il est là, dit Hanabi en posant à nouveau sa main sur son ventre. Je ne ressens pas encore la vie qui grandit en moi, mais elle est là…

- Je sais… Je pourrais très bien t'abandonner ou même te demander d'avorter mais il m'est impossible de te le dire comme ça, sans aucun sentiment de dégoût de moi-même. Si je devais agir ainsi, je me détesterais toute ma vie, car cet enfant, même s'il n'est pas voulu, il est une partie de toi et de moi, c'est nous…

- Konoha- maru… C'est ma faute…

- Nous sommes fautifs tous les deux. Nous aurions dû nous renseigner sur certaines choses et ne pas agir par instinct durant tous ces mois. Nous sommes tous les deux fautifs. Tu n'es pas seule, je suis là, même si je ne sais pas ce que nous devons faire, maintenant.

Elle le prit dans ses bras et l'embrassa tendrement.

- Merci Konoha- maru… Merci d'être avec moi, malgré mon sale caractère.

Il éclata de rire. Il posa son front contre celui de la jeune fille.

- C'est vrai que tu as un sal caractère. J'ai le dos tout endolori par ta faute.

- Pardon…

- Mais je l'ai mérité.

Elle l'embrassa de nouveau. Il la regarda attentivement, ce qui la fit rougir, puis il posa sa tête contre son épaule.

- Tu sais quoi Hanabi ?

- Hum ?

- Je ne regrette pas… Je ne regrette pas d'avoir agi par instinct. Je ne regrette pas d'avoir conçu cet enfant avec toi. J'en suis même heureux.

- Moi non plus.

- Maintenant, il faut que nous mûrissions le plus vite possible, pour l'accueillir, dit-il posant sa main sur le ventre de la jeune fille.

- Nous essaierons d'être nous-mêmes…

- Hanabi… Je… Je… Epouse-moi…

- ….

- Hanabi ?

- Dé… Désolée… Je ne veux pas me marier, Konoha- maru…

- … Je comprends… Mais pourrons-nous l'élever en vivant ainsi ? Et ta famille ?

- Je ne sais pas… Je n'ai pas peur de l'arrivée de cet enfant mais de la réaction de ma famille… C'est autre chose. Je ne veux pas décevoir. Je ne veux pas rendre Père malheureux.

- Je sais. Hanabi, ta décision sera la mienne, mais ne me sépare pas de toi ni de cet enfant qui va naître.

- Tu seras toujours avec moi, Konoha- maru… Parce que je… Je…

- Tu n'es pas obligée de le dire, Hanabi- chan. Je veux juste que nous partagions tout.

Hanabi se pencha vers lui et l'embrassa passionnément. Il lui répondit avec fougue tout en glissant ses mains sous sa tunique.