Titre: Beauté empoisonnée.

Auteur: Moi!

Pairing: Hermione Granger/Severus Snape, avec un couple secondaire: Harry Potter/Draco Malfoy.

Rating: M, ou encore R... Vous allez le constater très vite...

Note de l'auteur: J'ai cette fic en tête depuis pas mal de temps, mais j'ai longtemps hésité à l'écrire et encore plus à la mettre en ligne... Je vous livre le premier chapitre, d'autres sont prêts, à vous de me dire si vous aimez...


Chapitre 1: Déesse de l'amour...


L'homme marchait vite, il se hâtait pour éviter la pluie de septembre qui s'abattait sur la capitale britannique. Il ralentit lorsqu'il arriva devant l'entrée du club, le "Simon Says"...

L'enseigne lumineuse attira brièvement son regard sombre, et il entra.

Il ôta sa lourde cape noire surmontée d'une capuche tout aussi noire, et l'hôtesse le reconnut.

"Bonsoir, monsieur Snape." dit-elle en souriant. "Cela fait longtemps que vous ne venez plus nous rendre visite."

Il lui rendit son sourire.

"Merci, Mindy. Je n'ai pas eu une minute à moi depuis des mois. Mais Simon m'a harcelé alors me voilà."

"Je vous souhaite une bonne soirée, et ne vous laissez pas faire par ce vieux farceur."

Il lui adressa un nouveau sourire et entra dans la salle.

C'était un endroit aux dimensions généreuses mais aménagé avec beaucoup de chaleur, ce qui conférait une ambiance intime et accueillante. Les tables étaient petites, pour un ou deux convives et étaient surmontées de petites lampes. Un grand bar en acajou occupait tout un côté de la salle et faisait face à une petite scène que personne n'occupait pour le moment. La musique jouait en sourdine un air romantique et des serveuses en robes blanches slalomaient entre les tables pour satisfaire leurs clients.

Severus aimait venir dans ce cabaret. Simon O'Neil était son ami depuis plus de dix ans, le premier moldu avec lequel il avait pu lier amitié après la première chute de Voldemort... Il avait cessé de venir lorsque ses devoirs d'espion au service de l'Ordre l'avaient obligé à reprendre du service parmi les mangemorts, et Simon avait compris cela.

L'établissement de son ami n'était pas un endroit comme les autres, il y avait des femmes, de très belles femmes, mais elles n'étaient pas à vendre, et le patron s'assurait de cela en les payant si bien qu'elles n'avaient pas à vendre autre chose que les services pour lesquelles elles étaient rémunérées au "Simon Says"... Et il entrait dans un colère noire s'il surprenait une de ses employées à monnayer ses charmes.

Le professeur savait alors qu'il ne trouverait rien de plus qu'une agréable compagnie dans ce lieu de détente. Bien sûr il lui était arrivé de faire des avances à certaines filles, mais tout ce qui s'était passé avait été librement consenti et en aucun cas d'ordre pécuniaire.

Il n'avait pas fait trois pas dans la salle qu'un homme petit, jovial, le teint rougeaud et l'oeil vif sous sa tignasse grise s'avançait vers lui les bras ouverts.

"Severus, mon ami!" s'exclama-t-il.

"Simon! Je t'avais dit que je viendrais, non?"

"Oui, et je pense que tu as bien fait, car je t'ai préparé une surprise qui va te plaire..." fit-il, l'air mystérieux. "Viens donc t'asseoir et boire un verre en compagnie de ton moldu favori."

Ce fut en riant qu'il le suivit.

Si l'un des élèves de Poudlard avait été présent à ce moment-là, il n'aurait pas reconnu dans cet homme souriant et détendu l'odieux professeur qui dispensait les cours de potions à l'école des sorciers.

Ce soir-là, il portait un pantalon noir ajusté, et une chemise de soie blanche. Le tout lui conférait une certaine beauté. Son visage était beau lorsqu'il souriait et son regard n'avait rien de froid. Pas de mépris dans ses yeux si noirs, juste de la gaieté.

Il savait que si il était un endroit sur Terre où il pouvait être vraiment lui-même, c'était ici, en compagnie de son ami.

Simon lui servit un whisky et ils trinquèrent à leurs retrouvailles.

"Alors dis-moi, que m'as-tu préparé?" demanda Severus.

"Tu sais que j'ai toujours du mal à trouver des chanteuses, n'est-ce pas?"

"Oui, tu disais souvent que la pénurie de voix allait tuer ton commerce."

"J'ai trouvé une perle, une vraie de vraie."

"A ce point? Comment est-elle?"

"Parfaite, c'est une déesse. Elle n'est pas là tous les soirs, elle dit qu'elle suit des études... Mais depuis qu'elle vient, le bouche à oreille a fait de cet endroit un lieu à la mode."

"Et elle est là ce soir?"

"Oui. Tu sais, si j'étais hétéro, je crois que je serais comme tous ces crétins qui campent devant sa loge... Elle est d'une sensualité indécente."

"Oh, je vois... Si elle t'a presque converti, c'est qu'elle doit vraiment être spéciale." ironisa Severus.

"Tu verras bien par toi-même... Tu sais, elle n'a pas l'air de prêter attention aux hommages. Ca fait trois semaines qu'elle est ici, elle vient quand elle veut, elle chante, elle boit un verre, puis elle s'en va."

"Attends qu'elle se trouve un homme riche, tu verras qu'elle te lâchera, comme les autres."

"Non, je ne crois pas. Le ministre de la magie en personne est venu ici... Il l'a vue, il a bavé, il l'a invitée... Et elle l'a envoyé paître. Elle n'est pas comme tout le monde."

"Elle a un nom, ta merveille?"

"Elle a refusé de le dire, mais je lui en ai donné un: Aphrodite, comme la déesse de l'amour."

"Tu deviens romantique sur tes vieux jours." s'amusa son ami.

"Penses ce que tu voudras... Tu vas voir. Je lui ai parlé de toi, elle a dit quelle te connaissait, je pense que c'est une sorcière. Enfin, toujours est-il que je lui ai demandé de te préparer un petit numéro spécial et qu'elle est d'accord..."

"J'attends ça avec impatience."

"N'attends plus et ouvre bien grand tes yeux, Sev', elle arrive."

Ils se retournèrent d'un même mouvement vers la scène comme les lumières se tamisaient et que les projecteurs se braquaient sur une silhouette féminine qui se tenait dos à eux, vêtue d'une longue gabardine noire et coiffée d'un feutre noir également.

Tous les hommes présents dans la salle retinrent leur souffle, ils savaient qui elle était...

La musique s'éleva, lente et sensuelle, Severus reconnut l'air le plus célèbre de Joe Cocker.

Elle se retourna en ondulant sensuellement au rythme de cette musique, le visage baissé, caché par son chapeau à larges bords... Elle avança vers le micro qui l'attendait sagement au sommet de son piédestal. Provocante, elle caressa la longue tige de métal avant de se saisir du micro et de l'approcher de ses lèvres rouges et brillantes.

Alors seulement sa voix chaude s'éleva, faisant vibrer la salle...

"Baby take off your coat... Real slow"

Elle détacha la ceiture de sa gabardine...

"Baby take off your shoes... I'll help take off your shoes."

Elle la fit glisser de ses épaules, dévoilant ce qu'elle portait en dessous... Une mini jupe et un corset de cuir noir, et des bottes lui arrivant à mi-cuisses dont les talons étaient si fins et si haut qu'il constituaient sans aucun doute une arme mortelle... Le tout formant une image d'un érotisme tellement indécent que l'air se raréfia dans la salle...

"Baby take off your dress... Yes, yes, yes."

Elle balança ses hanches de gauche à droite, ses yeux étaient encore dissimulés...

"You can leave your hat on...

You can leave your hat on...

You can leave your hat on..."

Elle ôta enfin son chapeau, libérant une cascade de boucles brunes humides, comme si elle sortait de la douche, ou mieux, comme si elle venait de faire l'amour passionnément...

Severus eut tout juste le temps de penser que ce visage fin lui rappelait quelqu'un avant de perdre tout sens commun en réalisant qu'elle le regardait lui, ses yeux noisettes remplis d'une expression de désir...

"Je crois que tu as une touche, Sev'..." lui glissa Simon.

La jeune déesse poursuivit, sans le quitter du regard...

"Go over there, turn on the light. No, all the lights.

Come back here, stand on the chair. Ooh, baby, that's right!

Raise your arms in the air, now shake 'em.

You give me reason to live.

You give me reason to live.

You give me reason to live.

You can leave your hat on."

Souplement, elle sauta de la scène et s'avança vers Severus, ses yeux plongés dans les siens...

"Suspicious mind are talking. That's right, they'll tear us apart."

Elle se tenait à présent devant lui...

"They don't believe in this love of ours."

Elle s'assit à cheval sur ses genoux...

" They don't know what love is.

They don't know what love is."

Elle se colla contre son torse...

"You can leave tour hat on!"

Elle termina son chant en lui ravissant ses lèvres...

Il se laissa faire, la laissa posséder sa bouche, le goûter...

Elle brisa l'étreinte, se leva et salua la salle, puis prit une chaise et s'assit entre Simon et Severus.

Le professeur restait sans voix, il valait peut-être mieux, d'ailleurs, aucun mot intelligible ne lui venait...

"Tu as été sensationnelle, beauté, notre Severus en est tout retourné..."

Elle regarda ce dernier.

"Simon, peux-tu me passer la clé du loft?" demanda-t-elle.

"Si tu veux, que vas-tu en faire?"

"Juste terminer ce que j'ai si bien commencé..."

"D'accord, laisse la clé au bar en partant demain matin."

Il lui donna un petit trousseau dont elle se saisit avant de se lever et de prendre la main de Severus qui se laissa entraîner sans comprendre ce qui lui arrivait... Cette fille avait un effet paralysant sur ses neurones de Serpentard...

Aphrodite le conduisit à travers la salle jusqu'aux loges, près de la scène, puis emprunta un escalier dérobé et le fit monter à sa suite vers l'étage. Elle ouvrit la porte, le propulsa à l'intérieur et referma, s'adossant au panneau de chêne...

Il était toujours muet...

"Professeur Snape, c'est bien la première fois que vous restez sans voix devant moi..." fit-elle, provocatrice.

Il retrouva l'usage de la parole.

"Nous nous connaissons?" demanda-t-il d'une voix rauque.

"Oui, mais ce n'est pas important, venez."

Elle l'entraîna vers la chambre où attendait un immense lit à baldaquin tendu de soieries rouges sang.

"Je te veux..." lui souffla-t-elle à l'oreille.

Il avait déjà compris le message en voyant le lit, mais se l'entendre dire si clairement fit voler toute sa retenue et ses principes de bonne éducation en éclat... Il se jeta littéralement sur elle, lui dévora les lèvres, encouragé par ses réactions et ses gémissements.

Ils tombèrent sur le lit, arrachant leurs vêtements, pressés de sentir la peau de l'autre...

Le costume de scène de la jeune femme ne survécut pas aux assauts du professeur et rejoignit la chemise et le pantalon de l'homme qui gisaient déjà au sol...

La jeune femme lui apparut nue, blanche et parfaite, attisant encore plus son désir...

Elle n'était pas farouche, il le comprit lorsqu'elle descendit en l'embrassant vers sa virilité tendue... Qu'elle goûta du bout des lèvres d'abord, puis avec la langue, se délectant de ses gémissements à chacune de ses caresses qu'elles soient légères ou plus prononcées, et enfin qu'elle avala entièrement...

Grisé par la vision de cette beauté lui prodiguant ses soins il ne pu se contenir et se libéra dans sa gorge...

Il décida que c'était son tour de lui procurer du plaisir... Il l'allongea doucement sur le dos et entreprit de la savourer avec sa langue, de l'honorer de ses mains, partout... Il s'attarda sur ses seins, si parfaits, blanc et crémeux... Les mordillant, les suçant, lui arrachant de petits cris de plaisir. Puis il descendit vers son ventre, qu'il explora avec délectation, il joua avec son nombril. Enfin, il découvrit le fruit de sa quête, niché entre ses cuisses... Il goûta sa saveur intime et la sonda de ses doigts, il la trouva chaude et humide, et si douce...

La jeune femme était perdue dans ses sensations, ses mains se crispaient dans les cheveux d'ébène de l'homme qui lui donnait tant...

Il la sentit se contracter autour de ses doigts et esquissa un petit sourire...

Il remonta et la couvrit de son corps, se plaçant devant son intimité... Elle l'embrassa profondément et il entra en elle...

Ce ne fut que lorsqu'il la sentit se crisper qu'il réalisa qu'il venait de la déflorer... Cette petite résistance qu'il avait à peine perçue... Mais il était trop tard pour arrêter ou se poser des questions.

Il resta un moment sans bouger, laissant passer la douleur, puis l'encouragea et la stimula en caressant de sa main habile son clitoris... Peu à peu il la sentit onduler, quémander plus et se remit à bouger en elle, doucement, profondément, puis de plus en plus vite, les menant tous deux à l'orgasme...

Pour la seconde fois il la sentit se contracter autour de lui et ne résista pas... Il se libéra de sa semence en elle...

Il se retira, haletant, et la prit dans ses bras...

Lorsqu'ils eurent repris leurs esprits, il lui demanda calmement:

"Pourquoi tu ne m'as pas dit que c'était la première fois, j'aurais fait attention."

"Ce n'est rien... Et puis tu as été merveilleux... Je t'assure." sourit-elle.

Il la trouvait encore plus désirable ainsi abandonnée entre ses bras... Si mince, si belle. Il remarqua alors qu'elle portait un tatouage autour du poignet droit.

"Joli tatouage." fit-il.

"Merci, c'est un basilic, je trouve cela ironique d'être tatouée d'un serpent alors que je n'appartiens pas à ta maison..."

"Vas-tu enfin me dire qui tu es?"

"Pour toi, ce sera Aphrodite, comme pour tout le monde ici..."

"Je suis curieux, qui es-tu? Que fais-tu dans la vie? Et pour commencer, quel âge as-tu?"

"Que de questions, professeur... Pour le moment, tu as bien mieux à faire que de me poser des questions stupides."

En disant cela, elle avait laissé glisser sa main sur son torse, descendant plus bas, vers l'endroit où elle savait qu'elle trouverait la preuve de son désir...


"Debout marmotte, il est huit heures!" claironna la voix de Simon.

Severus sursauta... Il lui semblait qu'il venait à peine de s'endormir, il venait de passer la nuit entière à faire des galipettes avec une jeune femme dont il ignorait tout, ou presque...

Et Simon faisait irruption alors qu'il avait à peine dormi deux petites heures...

Il se tourna dans le grand lit et ne trouva personne... Elle était partie...

"Seeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeev'!" appela Simon.

"Simon! Tu n'as pas honte d'être aussi gai le matin?" s'énerva Severus.

La tête ébouriffé de son ami apparut à la porte.

"Je suis gay tout le temps, mon chou... Mmmmmmmmmmmmm, c'est donc ça que tu caches sous tes vêtements?"

Severus remonta le drap tout en chercha,t du regard son pantalon...

"Cesses de jouer sur les mots... Et puis d'abord, que fais-tu ici?"

Il venait de trouver son pantalon et l'enfila tant bien que mal sous le drap qui préservait trop mal sa dignité.

"Je me suis dit qu'un peu de compagnie te ferait du bien, j'ai fait du café, viens au salon."

Simon quitta la pièce, laissant son ami se vêtir décemment avant de le rejoindre, ce qu'il fit.

"Pourquoi pensais-tu que j'aurais besoin de compagnie, il y a à peine deux heures je n'étais pas seul."

"Je connais Aphrodite, tu sais, et elle a la désagréable manie de disparaître n'importe quand. Une fois, des hommes l'attendaient devant sa loge, et je crois qu'ils l'attendent encore, elle s'était évaporée... C'est une fille peu sociable."

"Elle a été très sociable avec moi."

"C'est ce qui m'a étonné... Tu es le premier à qui elle montrait de l'intérêt. Tu ne l'as pas abîmée au moins?" fit-il, faussement inquiet.

"Je ne crois pas... Dis-moi... Ce qu'elle a fait, ça ne venait pas de toi, n'est-ce pas?" demanda Severus qui était en proie à un affreux doute.

"Comment peux-tu penser cela... Je n'ai pas changé de politique, tu sais."

"Je suis désolé, c'est simplement qu'elle m'intrigue, ta déesse..."

"Au moins comme ça tu viendras me voir plus souvent."

Les deux hommes se mirent à rire...


Bien loin de Londres et des deux hommes, dans le grand château de Poudlard et plus précisément dans les appartements privés des Préfets en Chef, une jeune fille brune s'étirait paresseusement après cette étrange nuit qu'elle venait de passer...


Alors?

Je continues?

Si vous avez commencé à lire mon autre fic, vous devez savoir que j'aime que l'on me rassure sur mon "talent" d'auteur, alors, prenez le temps de me laisser vos impressions...

Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

BadAngel666