+ From The Abyss +

Résumé Il y a trois ans, il a été envoyé à tort à Azkaban. Maintenant quelque chose s'est produit. Quelque chose qui a placé la puissance d'un dieu dans les mains d'un homme qui est à moitié fou. Un homme qui veut se venger. Maintenant, la question est: Qui Harry va tuer en premier?

Diclaimer: Cette histoire est basé sur les personnages et les situations crée par JK Rowling !

Note : Cette histoire est une traduction de l'histoire de Ruskbyte mais étant un petit peu remodelé.

Ceci va être une histoire frappante dure. Les choses pourraient s'avérer bien pour notre héros à la fin, mais pour la plupart vous pouvez vous attendre à des thèmes mûrs et controversés: venant de la langue et abordant ainsi la violence, abus, sexe, et ainsi de suite …

Je suis désolé pour legros retard,même très gros mais j'avoue que je n'avais pas vraiment le temps mais que je l'avais, j'avais un petit peu la flemme ! J'espère que vous allez m'excuser ! Je suis vraiment désolé ! Bon voilà le 5ème chapitre ! Je ne vais pas vousétonner (si vousêtes allez voir la fic anglaise) en vous disantque c'est ledernier chapitre qu'elle a publié et que cela fait deux ans qu'elle n'a pas udapté sa fic, donc je pense que c'est ici quese termine From The Abyss ! Mais ne vous inquietez pas, si un jour l'envie lui prend de poster un autre chapitre, je serais au pied levé pour le traduire, vous pouvez compter sur moi !

Un grand merci à MAUGREI,légion : l'êtranger ( j'espère que tu ne seras pas trop dessus par ce dernier chapitre ! Tout ce que tu m'as dit m'a fait très plaisir, n'hésite pas à me donner tes impressions sur ce chapitre), SeverusRowling, Nienna-lo (je ne vous ai pas abandonné, je suis vraiment désolé pour mon retard), panthere , Le Saut de l'Ange (tu as la réponse dans ce chapitre à propos de ce qu'a commencé Hagrid il y a 9 ans, t'inquiète pas, tu n'as pas loupé d'épisodes ... Moi mes persos préférés sont Draco et Hermione, j'adore ce couple ! Mais je crois que toi aussi non ? Bizzz et merci pour ta review) , sahada (merki pour tes deux reviews) , legion : un admirateur ( mais c'est que tu me flatte, merci beaucoup et désolé pour le retard, comme je te l'ai dit pour ta review precedente, j'espère que tu vas aimer ce chapitre ! Bizzz et merci encore ) , A.D vs A.V ( tu sais que tu ne me fais pas peur avec ton duel, moi je te bats comme je veux ! Je t'attend ! lol Merci pour ta review ) , Lounah , SithGirl ( et bien non, on a bien affaire à notre Harry national, merci pour ta review et j'espère que tu vas continuer ta fic malgré le nombre de review parce qu'elle est formidable ! Bizzz )

Pour ce chapitre, âme sensible s'abstenir ...

Bonne lecture

¤ Poupoux ¤


Chapitre 5

Une affaire de Famille.

Hmph.

Tout n'est pas si différent.

Pitié.
Une certaine partie de moi avait espéré que cet endroit avait été rasé de la terre.
Comme le Terrier.

Bon.
Dans un autre sens, cela signifie que je peux finalement prendre ma vengeance sur eux.
J'avais tellement attendu …

Tout n'a pas réellement changé.
Une voiture différente se tenant dans l'allée.
Un nouveau modèle.
Des fleurs différentes autour du jardin.
Narcisses.
Personnellement je préférai les bégonias.

Je me demande s'ils sont toujours ici, ou s'ils ont déménagé. C'est un dimanche, ainsi ils devraient être à la maison. Ils n'avaient jamais l'habitude de sortir le dimanche. Ils préservent au maximum leurs habitudes et leur routine. Ils ne changeraient pas leurs habitudes même si leurs vies en dépendaient. Dans un sens, c'est ce qu'ils font puisque je m'arrête leur rendre une petite visite.

Je me dirige vers la porte d'entrée en empruntant un petit chemin. La pelouse de jardin est aussi immaculée et verdoyante que jamais. Ils doivent avoir employé quelqu'un d'autre pour effectuer tout leur sale travail après que j'ai été emprisonné. Heh, ils étaient probablement beaucoup plus fâchés avec moi , parce qu'en employant quelqu'un, ils dépensent beaucoup plus d'argent du fait que je sois partis. Ou peut-être qu'ils sont devenues futés et ont pris un autre orphelin pour effectuer leur travail. Quelqu'un d'autre à cacher dans le placard sous les escaliers. Quelqu'un d'autre à négliger et maltraiter.

Je frappe à la porte.

Je frappe encore à la porte.
J'insiste.

Une réponse beuglée. "je viens"

Je frappe encore une autre fois à la porte.
Juste pour l'énerver.

"J'arrive, je suis ici!" il crache pratiquement pendant qu'il ouvre d'un geste brusque la porte. Je brille comme une certaine gargouille malveillante. Les gargouilles sont meilleures à regarder, réellement. Goyle. Ce laquet de Malfoy. Je dirais que lui et oncle Vernon ont un cerveau à peut près identique. Peut-être qu'il se prête chacun la moitié d'un cerveau ? Ca m'étonnerait, Vernon n'est pas du genre à prêter.

Son visage est coloré, il a du avoir du mal à se déplacer jusqu'à la porte. "Qui êtes-vous et qu'est ce que vous venez faire ici!"

"Vernon."

Je ronronne son nom.

"Toujours aussi charmant. Pourquoi ne suis-je pas surpris?"

Il clignote les yeux sous l'effet de la surprise.
Il essaye de m'identifier.
Non, il ne peut pas.
Le Dursleys -- le nom se caille obscurément dans les coins de mon esprit -- n'a pas pris la peine de prêter n'importe quelle attention sur moi.
Excepté quand les choses ont mal tourné.

Bientôt, il prêtera beaucoup plus d'attention à moi.
Les choses sont sur le point de très mal tourner.

"Je vous connais, garçon?"

Garçon.
Comme c'est ironique.
Garçon.
Il ne m'identifie pas.
Garçon.
Mais il s'adresse à moi comme il le faisait toujours.
Garçon.

"En fait, Vernon, malheureusement vous me connaissez."

Un froncement de sourcil.
Idiot.
N'importe qui avec un tantinet de matière grise m'aurait identifié.
Ah.
Oui.
J'oubliais.
Il a seulement la moitié d'un cerveau, l'autre il l'a partage avec Malfoy.

Il est peut-être temps de lui rappeler.

"Ca fait un bout de temps, n'est-ce pas Vernon?"
Presque quatre ans maintenant.
"Presque quatre ans maintenant. "

Il essaye de claquer la porte. Je l'arrête avec une main. Vernon est un grand homme. Trapu, avec un bon nombre de viande sur ses os. À la différence de Dudley, son poids ne se compose pas entièrement de graisse de baleine. Même avec ma nouvelle apparence, il est plus grand que moi. Ma main est posée à plat contre la porte. Je peux voir sa consternation. Il essaye de refermer la porte en y mettant tout son poids. Je garde la porte ouverte avec seulement une main et avec une telle facilité comme si je luttais contre un nouveau-né plutôt qu'un lutteur de sumo adulte. Haletant dans ses efforts, il lutte pour que je ne puisse pas rentrer.

Je suis plus fort que lui. Plus fort que n'importe qui vivant. Ou mort.
Azkaban a pu m'avoir conduit à la folie –

- mais moi, je suis plus intelligent que jamais. Tellement plus.
Il y a une ligne fine entre la folie et le génie.
Je passe fréquemment d'un côté à l'autre.

Que se produirait si la puissance que j'ai gagnée dans ma liberté devais partir aussi soudainement qu'elle est venue ? Je ne peux pas risquer d'être laissé sans quelque chose pour me défendre. J'étais toujours été un sorcier meilleur que moyen. Puissant. Je pouvais exécuter le charme de Patronus à l'âge de treize ans, alors que même les sorcières et sorciers d'adulte en étaient incapable. Mais je n'ai plus employé ma magie depuis ma trahison et incarcération à Azkaban.

Je ne sais même plus si je m'en rappelle encore.

Je ne pense pas que je serais capable de reproduire un Patronus.
On a besoin d'un souvenir heureux pour ça.

Je pense qu'il est temps d'avoir enfin une pensée heureuse.
La pensée que j'aurais quand j'aurais pu enfin prendre ma revanche sur ma "famille".
Années de dégradation. Années de négligence.
Dix ans dans un placard... seulement dans le noir, sous les escaliers.
Oui, ma vengeance sera un doux souvenir.

Mon nouveau corps est un chef-d'oeuvre. Trois ans de gaspillage à Azkaban. Je me suis fait mieux que je ne l'étais avant. Meilleur. Plus fort. Plus rapide. Je suis grand, maigre … ayant la carrure d'un athlète. Mais je suis plus fort que je ne semble l'être. Plus fort que n'importe qui. Je peux écraser des blocs de pierre pour en faire de la poudre. Dobby a été très alarmé par cet accident. Je pensais à ce moment là, à ces traîtres aux cheveux roux. Mes mains étaient serrées sur la balustrade en pierre sur laquelle je me tenais et elle s'est émiettée en de la poussière. Ma tour, l'aiguille, est très haute. Plus grande que tout les bâtiments dans le monde. Je peux monter les escaliers, de la terre au toit, en moins de cinq minutes. Et cela sans être fatigué. Je pourrais déchirer un homme qui fait trois fois ma taille à mains nues. Je n'ai pas encore essayé, mais je n'ai pas encore été dans la même pièce que Vernon Dursley jusqu'ici…

Un léger fléchissement de mon bras et la porte que Vernon tenait désespérément, s'ouvrit en grand et le frappa en plein visage. Le vieil imbécile dégringole et retombe sur son gros cul.

"Vernon ? Que se passe -- VERNON !"

Ah, ma tante tant aimée Pétunia.

"Qui êtes-vous ? Qu'est ce que vous voulez ?"
Elle pousse des cris perçants.
Comme d'habitude !
Irritation, dure, voix.
Comme d'habitude !
Il se met à genoux par terre à côté de Vernon pour voir s'il va bien.

"Ce que je veux?"
La question s'égoutte dédaigneusement. Avec mépris. Tante Pétunia aide ce baquet de mari qui se trouve à ses pieds, les deux me regardant fixement, leurs regards se dirigeant vers le haut. Les yeux exprimant le souci, l'alarme, l'effroi, la terreur. En conclusion, je les ai, recroqueviller devant moi. Comme des animaux ! Pour moi, ce sont des animaux. Personne n'aurait fait ce qu'ils m'ont fait. Et maintenant, maintenant que je ne suis plus humain moi-même, maintenant que je suis tellement plus, maintenant que je suis tout sauf un dieu... maintenant je vais me venger.

Mais attendons.

Il nous manque un dernier pion à ce petit jeu.

"Maman ? Papa ?"

AH, ainsi IL est ici.
Je me demandais.
En Visite ?
Ca m'étonnerais. Je paris qu'il vit toujours ici.
Grand D ne pourrait jamais survivre tout seul, sans ses parents.

"Dudley."

"Qui êtes-vous?" Tout aussi belligérant que son père. Comme sa mère ! "Qu'est ce que vous avez fait à mes parents?"

Je souris.
Tante Pétunia pleurniche contre Vernon.
Dudley pâlit jusqu'à en devenir tout blanc.
Vernon, à ma surprise, démontre une parcelle de courage.
Il protège son épouse derrière lui et essaye de me tenir tête.

Je les ignore pendant un moment. La porte d'entrée se trouve désormais à mes pieds. Je fais un pas et rentre dans la maison, l'endroit où j'ai grandi. Ah, il y a mon placard. Il y a bien longtemps. Une vie. Plus. Je fais un pas plus loin dans la maison. Je jette un coup d'oeil à l'intérieur et avec un signe de tête je remets la porte sur ses charnières. Les voisins ne pourront pas nous observer, après tous. C'est une question privée. De famille seulement.

"Vous - vous êtes l'un d'entre eux, n'est ce pas?" Vernon accuse, le rouge monte à son visage. Il gronde, je ne vois aucunes différences à ce bouledogue horrible que sa soeur a eu. Quel était son nom encore ?

"Sortez ! Je ne tolérerai aucun phénomène anormal tel que vous dans ma maison ! Vous m'entendez ? Sortez ! HORS DE !"

"Je ne suis pas l'un d'entre eux," dis-je doucement.

Élévations, bulles et ébullitions de colère chez moi à la pensée, d'être comparé à ces traîtres. Je suis revenu avec pour seul but de massacrer ce bâtard de Voldemort. Et pour prendre ma vengeance sur ceux qui m'ont trahi. Qui m'ont abandonné ! Après tout ça, Harry Potter disparaîtra. J'ai apprécié ces trois mois dans le monde moldu.

"Vous ne pouvez pas nous duper, vous -- gurkle!"

Je maintiens ma main sur sa gorge, l'obstruant. Ce n'est pas facile. L'homme a un cou aussi épais qu'un taureau. Si je n'étais pas aussi fort que je le suis maintenant, je ne pourrais jamais faire ceci. Je soulève mon bras, soulevant ses pieds clairement du plancher. Il y a seulement un léger tremblement dans le muscle de mon bras, la contrainte est à peine apparente. Je pourrais le tenir ainsi pendant un moment.

" Ne me comparez jamais à ces créatures malheureuses," dis-je. Je le soulève encore de sorte que je mes yeux se trouvent en face des siens "Je ne suis rien comme eux. Rien! "

Je le jette en l'air en arrière, de sorte qu'il se brise contre tante Pétunia, les frappant tous les deux.

"Maman ! Papa!" S'exclama Dudley en courant pour les joindre.
Tante Pétunia regarde vers moi.
Je peux voir qu'elle commence à comprendre.
Ses yeux s'élargissent.
"OH mon Dieu."

" C'est vrai, je conviens » je souris "que c'est une description bien meilleure de ce que je suis."

"Pétunia ? Qu'est-ce que c'est ? Qu'est ce qui ne va pas ?" Vernon aide tante Pétunia à se relever. Elle garde son regard sur moi, son regard fixe congelé sur moi. Je me demande ce qui l'a déclenché. Les cheveux ? Elle se plaignait toujours au sujet de mes cheveux. Les yeux ? Était-ce les yeux de sa soeur qu'elle a finalement identifiés ? Je doute que ce soit à cause de mon visage. Après trois ans dans l'enfer, ce n'est qu'une ressemblance très vague au garçon âgé de seize ans qu'elle a vu pour la dernière fois. Ce ne pourrait être la cicatrice, cette cicatrice damnée. Je me suis assuré que mes cheveux la cachaient de la vue de tous

"C'est lui" elle chuchote, incapable de se séparer de mon regard fixe. "C'est lui."

"Qui ? Pétunia, de qui tu parle ?"

"Vraiment, oncle Vernon," Maintenant il a du deviner qui j'étais. Après tout, qui à part moi l'appellerait oncle Vernon "j'aurais pensé que ça serait évident."

Il vire au blanc.
"Le garçon."

Le garçon.
Le garçon !
Il n'a même pas la décence de m'appeler par mon nom !

"Oui," je confirme obscurément, "le garçon."

Il vire au rouge comme une bouche d'incendie moldue.
"Vous petit malheureux ingrat ! Comment osez vous montrer votre visage ici !"
Il se dirige vers moi, comme un taureau.

Je l'observe pendant qu'il donne l'assaut vers moi, ses bajoues rebondissant de haut en bas à chaque pas. Sa moustache se raidissant sous son nez. Ses yeux de porcins scintillant avec la haine. Il se déplace tellement lentement. Tellement lentement. Cela lui prendra une minute pour traverser la pièce et m'atteindre. C'est cette perception différente du temps que j'avais éprouvé à Azkaban. Un moment durant une éternité.

Il commence à déplacer ses bras. Les étendant au loin pour me saisir. Je l'observe pendant qu'il vient. Il est tellement lent que j'aurais le temps de faire pleins de choses avant de me faire du souci à son sujet. Qu'est-ce que je devrais faire ? Avec ma puissance je pourrais le déchirer dans de rubans sanglants seulement par le biais de la pensée. Mais je ne peux pas. Il n'apprécierait pas ce que je peux lui faire en employant ma puissance. Il ne la comprendrait pas. Il serait certainement effrayé d'elle, mais il ne la comprendrait pas.

Violence physique.
Il comprendra.
La plupart des hommes la comprennent.
Le fait que Vernon ait réussi à mettre tante Pétunia dans son lit, relève d'un exploit ! Il a du user de violence pour pouvoir y réussir, qui voudrait être dans le lit de ce Vernon ?

J'ai vraiment du mal à les imaginer. Le gros cul pompant de Vernon entre les jambes maigres de tante Pétunia. Ou encore cette chienne d'Umbridge dans un bikini. Ou plus horrible, Rogue dans un bikini. Rogue et Umbridge ensemble, ayant les mêmes bikinis... J'ai du mal a ne pas vomir à cette pensée.

Des enfants ont toujours des difficultés à imaginer leurs parents faire l'amour. James et lily. En entendant leurs voix pleurer avec plaisir quand leurs corps claquaient ensemble dans la bulle de la passion. Je l'ai considérée comme étant l'expression finale de leur amour. Leur amour l'un pour l'autre. L'amour qui a eu comme conséquence ma naissance.

Je m'ennuie.
Pourquoi attendre ?
Je fais un pas en avant.
Un coup à gauche.
À sa mâchoire.
Puis à son estomac.
Ses yeux s'enflent pendant que son souffle est expulsé avec précipitation. Comme une marionnette a qui on a coupé les cordes ! Il commence à s'effondrer, tombant sur le sol, mais il reste quelques secondes avant qu'il n'atteigne le plancher. J'ai toujours la notion du temps. Je me tords et plante mon pied dans son ventre.

Le temps se rattrape.

Vernon a soudainement changé la direction à cause de mon coup de pied. Il vole littéralement vers l'arrière, naviguant dans l'air. Pour se diriger dans le mur où tante Pétunia et Dudley se tiennent. Il s'écrasé alors contre le mur dans un énorme bruit laissant un énorme creux dans le plâtre. La maison entière semble secouée. Les cadres de tableau, photos de cette famille heureuse (sans moi naturellement) dégringolent de leurs endroits sur le mur. Le bruit du verre se cassant.

Dudley et tante Pétunia crient. Tante Pétunia se laisse tomber à genoux et essaye d'aider Vernon, mais ses yeux sont encore fermés. Sans aucun doute il ne sait même pas où il est en ce moment. Dudley se déplace comme un taureau chassant une vache dans la chaleur. Apparemment il n'est plus tout à fait le lâche que je me rappelle qu'il était. Se cacher dans le coin quand Hagrid avait débarqué. Couiner à la seule vue des Weasleys, particulièrement Fred et George. Pleurer pathétiquement quand le Détraqueur s'est approché. Peut-être a-t-il oublié ? Ou est-il simplement stupide ? Il y a une très petite frontière entre le courage et la stupidité. Connaissant Dudley, et ses parents, je parierai qu'il doit avoir franchit la ligne de la stupidité.

Il se dirige vers moi. Manque de finesse. Je me penche vers lui et attrape son poignet. Et un deuxième. Je maintient ma main sur son poignet, le tenant dans une poignée de fer. Je serre. Le bruit des os se cassant comme les brindilles sèches résonne dans la maison. Il a à peine le temps pour enregistrer ce que j'ai fait quand je le jette -- comme une poupée de chiffon, bien que je n'ai jamais eu la chance d'en voir une, encore moins de jouer avec -- dans le mur. Comme Vernon, il laisse une marque dans le mur. Les cadres de tableau tombent comme une avalanche.

Je ricane. Rogue serait serait impressionné.
"Pitoyable, vraiment."

J'attrape Dudley par le col de sa chemise. Elle se tend clairement prête à être déchirée sous son poids, je le porte à l'autre côté du hall d'entrée et le dépose avec ses parents. Vernon est passé outre de sa stupéfaction etme regarde. Un mélange de haine et de crainte. Mais beaucoup plus de crainte. Tante Pétunia me regarde tout à fait terrifiée et essaye de tirer Dudley un peu plus près d'elle. Pour son confort ou celui de Dudley je ne sais pas.

Je m'accroupis vers eux, plus ou moins à leur niveau.

"J'ai torturé un de mes professeurs jusqu'à ce qu'elle devienne folle."
Trelawney.
"J'ai violé et ai envoyé à la boucherie deux de mes camarades de classe."
Parvarti. Padma.
"J'ai assassiné le tout premier ami que j'ai jamais eu."
Hagrid.

Naturellement, je n'ai rien fait de cela.
Naturellement, ils ne savent pas cela.

Je grimace.

"Maintenant c'est votre tour."

Dudley se met à chialer comme toujours. Je saisis son poignet. Il me regarde avec une terreur non restreinte. Terreur que j' ai créée chez lui. Vernon me regarde toujours. La crainte se ressent dans son regard. Je le sens. Le goût est encore mieux. Mieux qu'un nectar et une ambroisie. Délicieux. Meilleur encore que le petit déjeuner de Dobby qui m'a fait plus tôt dans la journée. Je dois me rappeler de découvrir comment il rend ces oeufs si parfaits. Tante Pétunia me regarde,avec de la crainte dans ses yeux. Elle ne ricane plus dédaigneusement.

" Harry ... "

Harry ? C'est la première fois en me rappelant bien, qu'elle m'appelle par mon prénom.

"- - pourquoi fais-tu tout cela?"

Est t-elle terrifié par moi? Terrifié ? Essaye t-elle de me calmer ?

Attente.

Pourquoi ?
Oserait-elle vraiment ?
Pourquoi ?

"pourquoi?"

"pourquoi?"

Pourraient-ils ne pas comprendre ?

"Vous voulez savoir pourquoi? Pourquoi est-ce que je suis ici ? Pourquoi est-ce que je fais ceci ? Pourquoi je suis venu pour vous?"
Ma voix est un chuchotement mortel.
"Vous avez vraiment pensé que j'oublierais? Oublier toutes ces années ? Toutes ces années dans le placard ? Toutes ces années à m'avoir refilé les vêtements de Dudley ? Toutes ces années où l'on a ignoré mon anniversaire ? Toutes années où j'ai obtenu des pièces de monnaie ou encore des vieilles chaussettes pour Noël ? Toutes ces années j'ai fait toutes les corvées tandis que Dudley reposait sur son gros cul et regardait la télévision ? Toutes ces années de punition pour des choses que je n'ai pas faites ? Vous pensiez vraiment que j'allais tout oublié ? Que je n'allais jamais revenir ?"

Je me lève. Je les domine. Je manoeuvre le monde autour de nous. Le rendant plus foncé. Les ombres s'approfondissent pour laisser apparaître la nuit. Ma voix est toujours un chuchotement, rompant le silence total remplissant cette malheureuse maison. Aucuns bruits à l'extérieur. Un charme d'amortissement peut-être ? Je ne sais pas et ne m'inquiète pas

"Vous pensiez vraiment que je n'allais pas rembourser votre générosité ?"

Tante Pétunia grimace à la rudesse de cette question. Surtout sur le sarcasme du dernier mot . Générosité en effet. Comme si ils avaient eux quelques actions généreuses envers moi.

"Vous pensiez vraiment que je n'allais pas assouvir ma vengeance?"

Une puanteur fétide atteint mon nez. Une odeur amère et âcre. Je la connaît. Après des années à Azkaban, même si je n'étais pas complètement conscient pendant tout ce temps, je ne pourrais pas oublier l'odeur de quelqu'un s'encrassant. Elle est arrivée à moi assez souvent bien que je ne puisse pas m'en rappeler. Étant mentalement brutaliser par le détraqueur qui essayait de me faire perdre le contrôle de mon corps pendant un certain temps. Un long temps. Jusqu'à ce que je me sois échappé. Jusqu'à ce que j'aie tué ces créatures fétides et aie effacé leur rouille de mon esprit et âme.

Je me demande d'où ça vient. Ah, Dudley. Le lâche. Je peux voir la tache foncée de sa pisse imbibant l'avant de son pantalon. Il tremble. Comme la fois où il a rencontré les détraqueurs avant ma cinquième année.

Je me décale jusqu'à ce que je me tienne devant mon cousin. Le garçon qui m'a tourmenté. Chasse de Harry. Il est toujours un garçon. Je suis un homme. Je lui donne un coup de pied une fois, deux fois. Pas dur, juste assez pour concentrer son attention sur moi. "Dis-moi, Dudley... Dudley, tu m'écoutes ? " J'attends jusqu'à ce qu'il incline la tête. Il ne rencontre pas mes yeux. Aucune surprise. "Bon. Maintenant, dis-moi est... est ce que tu te rappelle d'Hagrid ?"

Il secoue sa tête. Encore, ce n'est une surprise. De ce que je me rappelle et de ce que je connais de Dudley. Je le frappe encore avec mon pied. "Naturellement, Dudley. Un grand homme. Avec un petit parapluie rose. Qui t'as fait un joli cadeau !»

Toujours, il secoue sa tête. Plus emphatiquement maintenant. Peut-être il se rappelle, mais démenti.

"Groin Groin."

Une autre odeur -- plus fétide encore que l'autre -- comme s'il perdait les commandes de ses entrailles. Oui, il se rappelle d'Hagrid. Et, si l'horreur naissant dans ses yeux, naissant dans les yeux de Vernon, naissant dans les yeux de tante Pétunia,... font qu'ils se rappellent ce qu'a fait Hagrid il y a toutes ces années. Dans la cabane sur le rocher en pleine mer le jour de mon anniversaire. Une queue. Qu'était-ce mon ami a dit ? Il avait essayé de le changer en porc, mais il lui était impossible tellement il y ressemblait. Merci pour l'inspiration, Hagrid.

" Non." Chuchote Vernon, pendant que Dudley se transforme. Je lui fais une transformation lente. Pas comme un Animagus. Pas comme la transfiguration. C'est plus comme le changement d'un homme en un loup-garou. Lent et douloureux. Toute la douleur que ressent Lupin a chaque pleine lune. Pour quelque raison, pendant que la transformation arrive à sa fin, je m'amuse pour noter que c'est exactement comme Hagrid avait fait. Il n'y avait pas vraiment beaucoup de différences. Vernon lutte à ses pieds. "Non !"

"J'ai une meilleure idée,"dis-je. Je grimace avec une allégresse démente qui avait menacé de m'échapper depuis mon arrivée ici. Vernon se recule, se rendant compte qu'il aurait été sage de ne pas tourner mon attention sur lui. Il trébuche au-dessus de tante Pétunia et tombe au sol. Je le donne juste assez longtemps pour entendre mes mots et pour les comprendre avant que je ne répète le processus auquel j'ai soumis Dudley . "Pourquoi ne pas lui laisser un peu de compagnie?"

Il ouvre sa bouche, pour protester ou prier, mais tout ce qui y sort est un cri aigu. Il a seulement un moment pour exprimer la surprise avant que la transformation ne commence. Comme Dudley, il ne semble pas si différent qu'un porc à ce qu'il a fait en tant qu'humain. Un bruit bêlant comme s'il essaye de me charger. Panique sans visibilité. Stupidité sans visibilité.

Je me laisse tomber à un genou et fracasse mon poing sur son front juste avant qu'il m'atteigne. Son crâne est plus épais, comme le crâne d'un porc et non celui d'un humain, ainsi le coup ne le tue pas. Il chancelle vers l'arrière de manière instable, il est seulement capable de rester droit pendant quelques secondes avant que ses jambes ne s'effondrent sous lui. Tante Pétunia est criante, pleurante, hurlante dans la terreur et le désespoir et l'horreur. Négociation. Cajoler. Plaidoirie. Prier.

Je la regarde maintenant. Tante Pétunia. Tante. À peine. Elle n'a jamais été ma tante. Juste encore une des épreuves que j'ai dû traverser durant ma jeunesse. Ma jeunesse, non mon enfance. Je n'ai jamais eu d'enfance.

A cause d'eux.
A cause d'elle.

Pétunia.

"ne t'inquiète pas, Pétunia, je ne vais pas te transformer en porc," lui dis je, en me levant de nouveau. Elle me regarde avec une étincelle d'espoir dans ses yeux. Je brise cet espoir avec un plaisir cruel en lui disant : "Non, il y a bien plus d'animaux convenables dans lesquelles je peux te transformer. Quelque chose de beaucoup plus appropriée."

J'avais projeté de la transformer en cheval.
Mais j'aime plutôt des chevaux.
Plutôt les centaures
Créatures gracieuses et élégantes.

Le pétunia est à peine gracieuse.
Ou élégante.
Ce serait faux
Ainsi... Je pense qu'une mule fera l'affaire.
Une bête de fardeau.
C'est comme cela qu'elle m'a considéré.
Toutes ces corvées.

Je me déplace. Une mule, même maigre comme pétunia, prend beaucoup plus l'espace que Dudley et Vernon. Naturellement, cela n'indique pas beaucoup. Ces porcs sont certainement assez grands pour gagner des tournois. Ils sont plutôt serrés. Pétunia crie. Frappant du pied dans une panique certains, endommageant la pièce avec ses mouvements effrénés. Comme si cela l'aiderait ! Dumbledore lui-même, même avec l'aide de Voldemort (aussi possible soit-il), ne pourrait pas renverser ce que j'ai fait aux trois d'entre eux.

Ils sont occupés à être complètement paniqués pour réaliser que je les laisse dans le hall d'entrée et entre dans le salon. Cela prend seulement un moment pour trouver la bouteille écossaise de vernon. La bouteille dérive à travers la salle et arrive dans ma main. Vernon a réellement -- a eu -- un certain goût. Vingt ans d'âge pour cette bouteille. Mon âge. Le même âge que Dudley. J'appelle un déboucheur et il vient à moi. Je casse le cou de la bouteille, je n'ai pas besoin, mais je juge que c'est satisfaisant d'endommager quelque chose à Vernon qu'il a évidemment se restreindre pour la boire pendant un long, long temps.

Ah, celui est bon.
Mais quelques choses ne peuvent pas être évitées.
Je finis l'écossais. Je jette alors la bouteille à travers la salle.
Elle se brise contre le mur.

Je me concentre sur les vêtements de Dudley, dehors dans le hall d'entrée avec les animaux. Oui, il fume. Je n'ai aucun intérêt pour ses cigarettes. Mais, je veux les allumettes. Ah, aucunes allumettes. Un briquet. Bon marché. J'appelle le briquet à moi, comme je l'ai fait pour le déboucheur.

J'appuie.
Le feu.

Je relâche.
rien.

J'appuie.
Le feu.

Je relâche.
rien.

J'appuie.
Le feu.

Je relâche.
rien.

Heh.

Je regarde le mur où j'ai jeté la bouteille d'écossais.
Je regarde le briquet dans ma main.

Je le jette.

Je vais dehors. Je ne passe pas par la porte avant. Je disparais juste et réapparais. Si semblable au transplanage dans l'aspect. Si différent dans l'exécution. Aucun besoin de dire au revoir à la mule et aux deux porcs. Ils n'ont jamais pris la peine de me dire au revoir. Je suis dehors maintenant, du côté opposé de la rue, me tenant devant la maison de Privet, le numéro cinq. Je peux voir la lueur du feu vivante par la fenêtre. J'observe.

Je les sens arriver. Magiciens. Sorcières. Aurors ou probablement membres de l'ordre. Apparemment Dumbledore a finalement décrypté l'indice que je lui ai donné. La note que j'ai lui ai fait parvenir par l'intermédiaire de Dobby ce matin pendant le petit déjeuner. Réponse pitoyablement lente. Clairement le vieux succombe à ses années avancées. J'avais pensé mieux de lui. Je peux les voir d'où je me tiens. Ils ne me voient pas. Je ne les laisserai pas. Je veux apprécier ce moment, ce spectacle, sans interruption. Sans perturbation. Sans interférence.

Ils ne savent pas quoi faire. Regarder les flammes qui se développent et se développent. Elles me ressemblent ; elles se développent avec tellement de rapidité, d'une manière extravagante, avec enthousiasme. Engloutissement de la maison. Beau. Toutes ces couleurs merveilleuses. Jaunes et oranges. Un peu de rouge. Je n'aime pas le rouge. Ca me rappelle trop mon temps dans Gryffondor. Le jaune et orange dansent à l'intérieur de cet endroit que j'ai tellement détesté. Je me sens triste. En fait, je me pense que je le suis vraiment. Je soulève ma main pour atteindre ma joue. Oui... elle est humide. Je pleure. J'avais voulu ceci il y a tellement longtemps, que je pleure réellement maintenant que c'est arrivé. Je n'ai pas honte. Pleurer pour un adulte. Non, jamais je ne serais honteux de quelque chose..

Pour la première fois dans ma vie je suis finalement libre de cet endroit.
L'endroit qui était plus qu'une prison pour moi, même pire qu'azkaban.

Les bruits atteignent mes oreilles au-dessus du crépitement des flammes croissantes. Ces idiots, que Dumbledore a envoyé ne sont pas capables d'arrêter le feu qui se propage. Attente. Ils pensent qu'il est trop tard pour sauver les animaux, ou ils ne se rendent pas compte que ma famille est encore emprisonnée dans la maison. Les bruits sont plus clairs maintenant. Étrange. Bruits inhumains. Ma famille. Le feu doit les consommer vivants.

Attente. Une ombre par une des fenêtres. Elle se développe, elle est... Pétunia. Elle essaye de franchir la fenêtre, un saut pour sa liberté. Le verre se brise facilement, pulvérisant à l'extérieur. Je peux voir comment le feu l'a brûlée pendant qu'elle chancelle dans la rue. Des brûlures et les boursouflures partout sur son corps, sa crinière et queue ont été brûlées presque totalement et quelques pièces de son manteau sont toujours en feux, fumant. Elle trébuche, par ses blessures ou par la douleur, je ne serais le dire. Peut-être les deux. C'est une mauvaise chute. Je peux entendre une de ses jambes se cassant d'où je me tiens. Je souris. Je sais ce qui arrive aux chevaux boiteux. Avec la chance le même s'applique aux mules.

Plus de bruits à l'intérieur de la maison. Et une odeur. Une odeur familière. Cris perçants de douleur. Non. Cris aigus. Cris aigus de deux animaux qui sont brûlés vivants, consommé par le feu. L'odeur se développe plus profondément dans le ciel pendant que les pleurs bêlants de mes deux parents masculins se fanent loin. Oui, j'identifie cette odeur. Je la sens juste ce matin à la table du petit déjeuner. La mémoire me met l'eau de bouche. Je respire profondément, l'odeur de mon triomphe. Ma vengeance.

Lard.

Ah, Hagrid, mon vieil ami.
J'ai terminé ce que tu avais commencé, il y a tant d'années.