Titre original : Twenty four little hours

Auteur: Severusgirl (avec qui je suis en contact donc je pourrais lui transmettre l'idée générale de vos reviews! ;-) )

Ceci est donc une nouvelle traduction (décidément j'aime de plus en plus ça !), d'une fic que j'ai adorée et que j'avais envie de vous faire partager depuis plusieurs mois (depuis octobre ou novembre je crois !). Mais, à l'origine, quelqu'un d'autre avait proposé de le faire avant moi, donc j'avais abandonné avec déception. Seulement cette personne n'avait finalement pas le temps dans l'immédiat, alors elle m'a donné le feu vert. Merci donc à MayLuna de m'avoir cédé sa place ;-)

Merci à Brynhild, ma bêta pour cette fic, et à Severusgirl, l'auteur, qui m'a expliqué quelques tournures que je ne comprenais pas (et puis aussi pour avoir écrit cette fantastique fic :-) )

Vous trouverez la version originale dans mes favoris.


Vingt-quatre petites heures

Chapitre 1

9h-11h. Hermione gémit. Chaque parcelle de son corps lui faisait mal, et sa tête tournait. Qu'avait-il bien pu se passer ?

Elle ouvrit les yeux et se retrouva à fixer un plafond bien trop haut. Un rayon crémeux de soleil, provenant d'une fenêtre grillagée située très, très haut, éclairait ce plafond.

Elle plissa les yeux, essayant de donner un sens à ce qu'elle voyait.

Elle se redressa avec hésitation, jusqu'à être assise, et rouvrit les yeux.

Un petit lit en fer. Un oreiller. Une couverture, rongée aux mites à un point tel qu'elle ne l'aurait même pas donnée à un chien. Une table. Un grand pichet et un bol. Un verre à pied en bois. C'était tout. A part cela la pièce était vide... oh, quelle était cette chose qu'elle n'avait pas vue, là, dans le coin ?

Elle scruta l'obscurité.

Oh, charmant. Un pot de chambre. (1)

La réalité lui apparut soudain.

Elle était prisonnière.

Et maintenant des choses commençaient à lui revenir en mémoire.

La bataille entre la lumière et l'obscurité, entre le bien et le mal, entre Harry et Voldemort faisait rage quelque part à l'extérieur.

Elle avait été prise. Un sort jeté par derrière. Où était-elle maintenant ?

Elle s'immobilisa et écouta, mais n'entendit rien. Le silence était si complet... Soit elle était seule, soit un sort de silence avait été jeté sur la pièce.

Elle frissonna. Il faisait si froid ici.

Voldemort les avait pris par surprise. Il les avait attaqués au beau milieu de la nuit. Elle n'avait pas eu le temps de se changer. Elle portait uniquement un maillot vert foncé et un short assorti. Pas très pratique pour se battre, mais changer de vêtements n'avait pas été une priorité quand Voldemort et ses Mangemorts avait pris Poudlard d'assaut.

Elle se demanda ce qui était arrivé à tous les autres. Harry, Ron, Ginny... tout le monde. Etaient-ils tous encore en vie ?

La question, et ses possibles réponses, fit monter la bile dans sa bouche. Elle se leva, chancelante, et se dirigea vers la table. Au moins le pichet contenait de l'eau. Elle en versa dans le verre en bois et but.

Un cri lui échappa et elle lâcha le verre quand la porte de sa cellule alla s'écraser contre le mur. L'air fut immédiatement rempli de cris et de pleurs venant de l'extérieur. De toute évidence, elle n'était pas seule.

Des mains invisibles jetèrent un corps vers elle.

Elle courut à la porte, mais celle-ci se referma dans un claquement avant qu'elle ait pu l'atteindre et le verrou se rabattit avec force, la faisant replonger dans le silence.

Exaspérée, elle y appuya la tête, inspirant profondément pour calmer sa frustration et son émoi. La voilà qui était enfermée alors que ses amis étaient en train de livrer la plus importante bataille de l'histoire de la sorcellerie. Elle se sentait si faible, si inutile.

Lentement, elle se retourna pour regarder le tas de guenilles qui était maintenant étendu sur le sol de sa cellule.

Elle ne pouvait voir de visage, mais elle aurait reconnu ces cheveux entre mille.

« Professeur Rogue ! » s'exclama-t-elle avec surprise.

11h-13h. Il y avait une douleur, ça il en avait conscience. Sa tête en particulier lui semblait comme fendue et il y avait sûrement du sang. Il y avait aussi une douleur au niveau de ses côtes, du côté gauche, à chaque fois qu'il inspirait. Il essaya de calmer sa respiration, de la faire la plus courte possible, dans une tentative de faire diminuer la souffrance.

Puis il ouvrit les yeux.

Puis il les ouvrit plus grand.

Une vision devant lui !

Une femme assez attirante, avec une magnifique crinière de cheveux bouclés, était penchée au-dessus de lui, faisant courir ses mains sur son corps. La gravité avait écarté son haut vert de son corps, lui donnant une vue fantastique sur un merveilleux décolleté et des seins tout aussi merveilleux.

Malgré la douleur, il sentit une certaine agitation au niveau de son aine et ne vit aucune raison de l'empêcher de se développer : après tout, cette femme était en train de le toucher.

Il gémit d'excitation.

Elle leva les yeux.

D'adorables yeux noisette, de grands cils sombres, des joues roses tâchées de saleté, et une lèvre inférieure pleine et très sexy. Qu'est-ce que cette exquise créature faisait à caresser son corps ?

Elle parlait.

« ...esseur. Vous avez un mouchoir ? »

Mmmmmh, elle s'était un peu redressée maintenant et son haut était revenu lui coller au corps. Il pouvait voir ses tétons durcis former des pics sous le vêtement.

« Ma...poche. » parvint-il à bégayer dans un son guttural.

« Laquelle... dans votre cape ? »

« Non... pantalon. »

Grands Dieux ! La main de la femme était dans la poche de son pantalon, progressant vers son érection. Il se crispa d'anticipation.

Elle poussa un petit jappement et retira sa main, dans laquelle se trouvait maintenant un mouchoir blanc.

« Je... Je vais aller chercher de l'eau. » Elle se détourna sans le regarder, mais il put voir qu'elle était rouge comme une tomate.

Cela lui fit mal dans la poitrine de se tourner pour la regarder, mais cela en valait la peine. Juste pour voir ses fesses étroites, à peine couvertes par le short, et ses jambes... elles montaient jusqu'au ciel.

Il gémit de nouveau, sa main se déplaçant vers son aine douloureuse, souhaitant qu'elle revienne et recommence à s'occuper de lui.

En réponse à ses prières, elle le fit.

« Ça va peut-être faire un peu mal. »

Mmmmh, vas-y... Pourquoi se soucierait-il de ça... ?

Il siffla violemment lorsque le mouchoir humide fut posé doucement sur sa tête, envoyant une douleur cuisante au travers de son crâne.

Eh bien, ça avait anéanti l'excitation.

« Désolée, Professeur. Je devais endiguer le flot de sang. Vous avez une méchante coupure sur le côté de la tête. »

« Professeur ? »

Il fronça les sourcils.

Oh ! Oui, bien sûr.

Et elle, c'était... ?

Il leva les yeux vers elle, comme il revenait brusquement à la réalité.

...hum ? Granger. Hermione Granger.

Il referma les yeux et soupira de soulagement.

C'était passé près.

Très près.

A suivre...

oOo§oOo

(1) en fait dans la version originale, c'est « piss-pot » et non « chamberpot », seulement en français on ne dit pas « un pot pour pisser ». Si je vous dis ça c'est juste pour vous signaler que Severusgirl avait fait un demi jeu de mots là (elle pensait que ça existait mais apparemment ce n'est pas le cas en anglais non plus:-) ) et elle m'a dit qu'il fallait mieux s'en tenir à chamberpot.

o§o

Le second chapitre très bientôt. Il y en a dix en tout.
Eh, vous savez quoi ? J'ai eu ma première annééééééééééééééééééééée ! Je passe en deuxième année d'anglais fin septembre ! Joie ! Mais va falloir travailler, bouhouhou :'-(

;-) Biz