Salut à tous et bienvenue dans les méandres de mon machiavélisme personnel ! A la demande de la lectrice invétéré de fanfictions qui me sert d'amie, jevous offre le prologue de ma première fic : Vae Victis.

S'il vous plait, soyez indulgent et pardonnez mon incompétence quant à gérer les subtilités de ffnet.

Bien Disclaimer, puisque Disclaimer il doit y avoir: " Je sousignée, Darth Jo, reconnait n'avoir aucun droits sur les lieux, les personnages ou les évènements auquel pourrait ( par le plus grand des hasards) faire référence cette humble fic...Bénie soit J.K. Rowling. Amen."Seule la délicate et cynique Kalia m'appartient dans son entièreté...Je m'occtroie aussi à intervales réguliers le corps dece cher Dray même si cela ne relève que du plus pur des fantasmes.

Enjoy your lecture !

¤ Prologue : Un nouvel espoir ¤

Au commencement de tout furent créer les deux camps, qui naquirent en même temps que le monde… Deux entités adverses au pouvoir incroyable : le Bien et le Mal. Pour maintenir l'équilibre parmi ces puissances, et dans le plus grand secret, une troisième entité vit le jour, une force mystique ancrée dans la magie ancestrale. Renfermant le pouvoir authentique, ce réceptacle originel libèrerait son énergie quand l'équilibre du monde serait compromis. Alors, afin que l'ordre perdu soit retrouvé et que soit vaincu ce qui ne pouvait l'être, la magie ancestrale à nouveau prendrait vie. Pour empêcher les entités de faire basculer le monde, leurs héritiers, réunis par l'élue, devront réveiller la magie au cours de la Cérémonie. Une fois l'ordre revenu entre les camps, le pouvoir sera remis et le réceptacle glorieux anéantit.

La voix mystique retomba et le silence reprit son droit dans la pièce dont l'atmosphère humide respirait étrangement la magie. Un plafonnier, pendant assez bas, libérait une lumière glauque sur les murs de vieilles pierres croulant sous les tableaux. Les étagères garnies d'objets hétéroclites semblaient sur le point de s'écrouler à tout moment. Les meubles poussiéreux paraissaient vivants, frémissant à chaque instant sous les parchemins noircis de formules et de croquis. Assis dans la semi pénombre devant un bureau ensevelit sous les plumes et les grimoires, un vieil homme, entouré par un halo de lumière blanche, semblait perdu dans ses pensés. Le regard embrumé, il glissait nerveusement ses doigts noueux dans sa longue barbe blanche. Les évènements dramatiques de ces derniers mois l'avaient totalement déstabilisé et avaient percé une faille dans le rempart de certitudes qu'il s'était créé autours de lui. Le vieux chêne tremblait sur ses fondations. La dernière attaque meurtrière que Voldemort avait lancé voilà plus d'un an, l'avait poussé à se remettre en question sur la plupart des décisions qu'il avait eu à prendre depuis la naissance du petit Harry. En pensant au jeune garçon, Dumbledore ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. En effet, le « petit Harry » venait d'avoir dix-sept ans. Il allait effectuer sa dernière rentré à Poudlard. Le jeune homme avait beaucoup grandit et mûrit depuis ses six dernières années. Lui qui, il n'y a pas si longtemps, ignorait tout de sa condition de sorcier, s'était retrouvé propulsé du jour au lendemain au rang de superstar du monde de la magie, survivant d'une épreuve dans laquelle les sorciers les plus émérites avaient laissé la vie, et ennemis mortel d'un mage noir au pouvoir incommensurable.

Dumbledore se demandait si, à un âge où il aurait du lutter pour avoir ses ASPIC, il n'avait pas eu à subir plus d'épreuves et à affronter plus de dangers que lui même durant toute sa vie.

Alors…Sirius était mort.

Les mains du vieil homme se mirent à trembler…Sirius. Il se sentait en partie, en grande partie, responsable de cette perte qui avait bouleversé son protégé. Ses propres angoisses l'avait empêché de prendre les décisions nécessaires, de révéler les « vérités vraies » au jeune homme. A trop vouloir le protéger, il avait faillit…Il lui avait porté le coup de grâce. Sirius mort, sur qui Harry pouvait-il à présent compter? Depuis la fin de la cinquième année du jeune Potter, il ne parvenait plus à se regarder en face. Il avait faillit. A présent, le vieux chêne tremblait sur ses fondations.

- Hum…

Le léger grattement de gorge le fit émerger de ses pensés. Il posa un regard embrumé à travers ses demi-lune, sur la sorcière assise dans son bureau depuis plusieurs heures à présent.

- Excusez moi Minerva, je me suis noyé dans un flots de pensés peu joyeuses.

Ignorant la lassitude qu'elle avait maintenant l'habitude de lire dans les yeux brillants du vieux directeur, elle repris :

- Qu'en pensez vous professeur ?

Elle tenait dans ses mains une sphère de cristal dont s'échappait une douce lumière dorée. Dumbledore sembla d'abord ne pas comprendre de quoi elle lui parlait.

La prophétie… Il se remémora soudain ce qu'ils venaient d'entendre.

- Pour ne rien vous cacher Minerva, tout cela ne me plait pas beaucoup. Voilà plusieurs mois, quand je découvrais cette prophétie, j'ai tout d'abord pensé qu'elle ne concernait pas notre affaire, mais depuis, force m'est de constaté que le déséquilibre dont elle parle est en train de survenir. La roue tourne et la balance ne penche pas en notre faveur, j'en ai bien peur…

Le professeur Mcgonagal coula son regard vers la sphère légèrement chaude qu'elle tenait dans sa main droite, se rappelant par bribe les mots qui en étaient sortis.

- Une force mystique…Le réceptacle originel…L'élu… Pardonnez moi, mais je n'y entends rien. Qui sont les deux héritiers dont parle cette prophétie ? Jusqu'à présent, nous avions toujours pensé que seul Potter pourrait venir à bout de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ? La première prophétie dont nous avions pris connaissance faisait référence au combat ultime dont ne devait ressortir vivant que l'un d'entre eux ; nulle mention de deux héritiers s'unissant pour rétablir un équilibre. Dans ce cas là, si Potter est le premier qui est le second ?

Un éclat s'alluma dans l'œil du vieux directeur.

- Et c'est là que vous vous trompez ma chère. Vous faites la même erreur que moi avant vous. Celle de vouloir faire de Harry la clef de notre combat. Ce ne sont pas les deux héritiers qui doivent ramener l'équilibre, mais l'élue par qui doit se manifester le pouvoir de la troisième entité, la magie ancestrale.

- En dehors de Potter…qui pourrait être cet élu professeur ? Lui seul, après tout, a survécut aux affrontements d'avec vous-savez-qui. Selon la première prophétie, c'est bel et bien de lui que dépend l'avenir du monde de la magie.

Une fois encore, un sourire malicieux éclaira le visage de Dumbledore. Au fond de lui, il s'amusait d'avoir compris ce que personne avant lui n'avait saisi.

- Hum… Et si l'élue dont faisait foi notre prophétie n'était pas « un » élu mais bel et bien « une » élue ?

La stupéfaction qui se peignit sur le visage du professeur Mcgonagall le fit sourire.

- J'avoue ne pas vous suivre. Qu'est ce qui vous fait penser que cela pourrait être une femme ?

Le directeur se leva et tendit la main vers la sphère dorée que tenait son interlocutrice. Il l'inspecta quelques instants à la lumière puis vint se poster derrière sa collègue, qui semblait attendre une quelconque manifestation surnaturelle de la prophétie, indiquant que le vieux directeur avait raison.

- Et bien tout simplement ceci…

D'un doigt il lui indiquait deux mots dont les lettres dorées s'entrelaçaient gracieusement dans le cristal. Deux mots de latin… Deux mots au quels elle n'avait pas prêté attention….Le nom de la prophétie :

Electa magicarum

- L'élue de la Magie, lut-elle à mi voix.

- Exactement Minerva…Un splendide…féminin. Electa…

- Harry semble cette fois parfaitement dépourvu des qualifications nécessaires pour être celui dont on nous parle. Encore que, la prophétie fait également mention de « deux » héritiers.

Votre manque de foi dans la gente féminine me déçoit ma chère, lui lança-t-il taquin.

Le professeur de métamorphose ne parvenait plus à détacher son regard de l'inscription qui ornait la sphère. Perplexe, elle leva soudain les yeux pour aller les planter dans ceux rieurs du vieux directeur.

- Pourquoi s'attarder sur cette autre prophétie ? Si je l'ai bien comprise, il semblerait que son issue soit également fatale pour l'élue en question, n'est ce pas ? S'agit-il uniquement de substituer une victime à une autre ? Sacrifier cette élue pour sauver Potter…c'est cela ?

Le sourire s'effaça du visage d'Albus.

- Je n'ai pas dis que nous détenions la clef de notre victoire, ce n'est qu'une alternative, un malheureux compromis… Le seul auquel j'ai aboutit après plus d'un an de recherche : sauver un martyre pour mieux en créer un autre. Si cette solution ne me satisfait pas, elle est cependant l'unique autre éventualité envisageable quant à l'issu de cette guerre…pour le moment.

Un lourd silence tomba dans la pièce. Sur son perchoir Fumseck jetait un regard d'incompréhension sur la scène à laquelle il assistait. Dumbledore repris d'une voix lasse:

- Je suis fatigué Minerva… si fatigué de toute cette guerre. Harry ne mérite pas tout ça, il est bien trop jeune pour avoir à supporter tout ça seul. Quoi que nous fassions, il sera seul…Seul face à Voldemort… Seul face à son destin. Il en a déjà trop subit, je refuse de lui imposer cette ultime épreuve et si pour cela je dois être responsable de la mort de cette autre élue…Alors je prendrai la décision que tout le monde se refuse à prendre.

La détresse que la professeur de métamorphose put lire dans le regard du vieux directeur la troubla. Jusqu'à présent elle n'avait jamais remarqué à quel point il était usé par la vie et fatigué. Tous les professeurs, elle inclue, l'avaient toujours considéré comme une stèle inébranlable. Mais, à cet instant précis, la faiblesse de leur héros lui sautait au visage. Dumbledore se sentait tiraillé entre son affection pour le jeune Potter et la multitude de responsabilités qui pesaient sur ses épaules.

Minerva sentit que toute discussion était pour le moment superflus. Après tout, Dumbledore n'avait pas tort : pourquoi Potter… ? Si une autre possibilité s'offrait, il était impardonnable de ne pas tout tenter pour soustraire le jeune homme à cette destinée malheureuse…

- Professeur… Je suppose que vous n'êtes pas bien sûre dans l'ignorance de l'identité de cette élue, puisque élue il y a… ?

Albus leva la tête et plongea son regard bleuté dans celui de sa collègue et amie :

- Non, en effet. Je sais qui elle est. Mais toute la difficulté réside dans le fait que nous ne devons en aucun cas intervenir dans la prophétie. C'est à dire que nous ne devons pas provoquer la réunion des héritiers et de l'élue, encore que j'ignore parfaitement qui sont les deux descendants…

- Qui eut crû que Poudlard serait un jour la terre d'asile des héritiers des Forces originelles : le Bien et le Mal sous le même toit, quelle ironie…

A l'heure qu'il était, trois personnes dormaient profondément sans savoir qu'ils incarnaient la fin prochaine du plus grand mage noir de tous les temps. La Magie ne tarderait pas à s'éveiller.

Albus et Minerva se fixait dans les yeux sans ciller. La tension flottait dans la pièce, suintait sur les murs, transparaissait dans l'air et dans les regards tant elle était maintenant palpable et omniprésente. Le temps sembla s'écouler au ralentit. Les tableaux sur les murs dormaient ou jugeaient bon de ne pas intervenir dans l'entretient du directeur. Une brise tiède s'engouffra par l'une des fenêtres entrouvertes et souffla la flamme des bougies, plongeant la pièce dans l'obscurité s'il n'était subsisté la lumière crûe de la lune.

Après un très long moment et en pesant tous ses mots, comme si de chacun d'eux dépendait le sort du monde, le professeur de métamorphose repris :

- Qui est-ce ?…

Voili. Fin du premier round. L'arène est plantée, à vous de voir si vous voulez assister au combat...

Review please, non seulement ça flatte l'ego de l'auteur ( ce qui est déjà pas mal) mais j'en ai besoin pour savoir ce qui va po : s ! Merci.

Carpe Diem.

Darth Jo