DisclaimerL'univers d'Harry Potter est à JK Rowling, ainsi que ses personnages (sauf ceux que j'ai inventé, bien sûr…)

Rating : tout public, et ça ne devrait pas changer !

Avertissement : Cette fic tient compte du tome 6, donc, si vous ne tenez pas à être spoilés au cas où vous ne l'auriez pas encore lu, DEMI-TOUR !

L'histoire part du même principe que dans Changer le passé de Dragonwing4 (Harry prof au temps des Maraudeurs) mais devrait ensuite suivre une route très différente. Rôle important de Rogue, mais ce qui ont lu mes autres fics s'en seraient doutés !

Chapitre1

Fausse manœuvre

Assis seul à une table des Trois Balais, à Pré-au-Lard, un numéro de la gazette du Sorcier déplié devant lui, Harry se demandait, une fois de plus, comment il avait pu se fourrer dans une situation aussi catastrophique. Cela ne lui suffisait pas d'être celui dont à peu près tout le monde s'attendait à ce qu'il détruise le Mage Noir le plus dangereux de ce siècle ? Pourquoi fallait-il que lui-même s'attire des ennuis plus gros que lui sans aide extérieur ?

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Tout avait commencé lors du mariage de Bill Weasley et Fleur Delacour, qui avait eu lieu deux semaines seulement après l'enterrement de Dumbledore, et la fermeture provisoire de Poudlard. Le mariage s'était bien passé. Bill était encore convalescent, Fleur était radieuse, contrairement à la partie féminine de la famille de Ron. Harry avait d'ailleurs fait connaissance du reste de la famille de son meilleur ami, et c'est de là que tout avait découlé.

Arthur Weasley avait insisté pour lui présenter, ainsi qu'à Hermione, son frère aîné, Reginald :

« Un original, il vous plaira forcément, avait-il dit. C'est un Inventeur »

Il avait prononcé ce dernier mot comme s'il s'agissait d'un véritable titre de noblesse.

Harry et Hermione s'étaient donc retrouvés en face d'un homme maigre, portant de grosses lunettes à doubles foyers et une crinière rousse encore plus indisciplinée que celle du Survivant.

Reginald Weasley s'était déclaré absolument ravi de le rencontrer : il avait tellement entendu parler de lui (« tu m'étonnes » s'était dit Harry) et il avait insisté pour qu'Harry, Ron et Hermione visite son « centre d'expérimentation » le plus tôt possible. Ce genre de propositions aurait ravi Harry quelques mois plus tôt. Mais à présent, il savait qu'il avait plus important à faire. Il avait une mission, terminer ce que Dumbledore avait commencé : trouver les quatre horcruxes restants, les détruire, et enfin, enfin… Affronter Voldemort.

Alors qu'il s'apprêtait à décliner l'offre, Hermione, avec son petit air de cheftaine scout qui lui tapait si souvent sur les nerfs, avait accepté en son nom et celui de ses amis.

Avec un sourire, Reginald Weasley avait lâché un « je vous attends demain après-midi » avant de rejoindre la tante Muriel qui lui faisait de grands signes à l'autre bout du buffet.

« Qu'est-ce qui t'a pris ? avait sèchement dit Harry à Hermione dès que Reginald fut hors de portée. Tu ne crois pas qu'on a autre chose à faire que visiter le laboratoire de cette espèce de Géo Trouvetout ? »

Hermione lui avait lancé un regard noir, mais avait tout de même daigné s'expliquer :

« Pourquoi pas ? Il met au point tout un tas d'objets magiques, de prototypes ! On pourra peut-être trouver là-bas quelque chose d'utile ! »

Harry n'en était pas le moins du monde convaincu et le lui fit savoir. Il avait alors rejoint Ron pour lui annoncer qu'il faudrait qu'il les conduise chez son oncle le lendemain après-midi. À son grand déplaisir, Ron parut tout aussi enthousiasme qu'Hermione.

« C'est un génie, tu verras ! Je n'ai jamais eu l'occasion de visiter son labo, mais il amené parfois certaines de ses inventions au Terrier et wahoo… C'est l'idole des jumeaux, tu sais, ils vénèrent son imagination… Ils regrettent qu'elle ne s'applique qu'à des sujets sérieux, mais… »

Ron l'avait alors bassiné à propos des inventions de son oncle pendant le reste de l'après-midi.

Le lendemain, néanmoins, sa mauvaise humeur était légèrement retombée, et lorsqu'il sortit de la cheminée du centre d'expérimentation de Reginald Weasley à la suite de Ron et Hermione, époussetant ses vêtements couverts de suie, il ne put cacher son admiration : le laboratoire était constitué d'une immense pièce aux vitres rendues presque opaque par la saleté mais remplie d'objets plus fascinant les un que les autres, dont Harry se demanda immédiatement l'usage. Des potions bouillonnaient dans des cornues, des pendules étranges cliquetaient…

« Bonjour et bienvenue ! s'exclama Reginald en se précipitant vers eux. Prêts pour la grande visite ? Suivez le guide ! »

Et d'une voix vibrante de passion, il leur présenta les objets dont il était le plus fier. Ron fut particulièrement impressionné par les gants de gardien de quidditch Repousse-Cognard (« pas encore entièrement fiable, Ronald, et l'Association Internationale de Quidditch y trouvera sans doute à redire » l'avait avertit son oncle) et Hermione insista pour essayer la bicyclette capable de rouler sur toutes les parois sans incommoder le cycliste. Après avoir pédalé sur le plafond du laboratoire, elle redescendit, ravie.

« Comment vous êtes-vous débrouillé pour que le sang ne monte pas à la tête ? » demanda-t-elle.

Alors que Reginald se lançait dans des explications que seule Hermione semblait saisir, Harry s'éloigna de quelques pas, attiré par un étrange médaillon. Il ressemblait un peu au Retourneur de Temps qu'Hermione avait utilisé pendant sa troisième année, mais comportait en son centre quatre jeux de chiffres que l'on pouvait faire pivoter pour former des combinaisons, comme pour les cadenas.

« Excusez-moi, de quoi s'agit-il ? »

Reginald s'interrompit et s'approcha :

« Oh, ça ! Je comptais le proposer au Ministère, et puis… C'est un Retourneur de Temps. Mais un Retourneur de Temps bien plus puissant que ceux que possédaient le Ministère avant que, hum… Vous ne pulvérisiez leur stock, si l'on en croit les journeaux. Bref. Jusque là, un Retourneur de Temps ne pouvait que vous faire retourner quelques heures en arrière. Mais celui-là, mon garçon, ne vous fait pas retourner des heures en arrière, ni même des jours, des semaines ou des mois… Mais des années ! Il suffit de faire tourner les chiffres jusqu'à l'année voulue, de presser le bouton que voici, et… Mais je ne l'ai jamais testé. En théorie, cependant, tout va bien… Enfin, j'ai encore mieux en magasin ! Venez voir ! »

L'oncle de Ron repartit vers un coin sombre de son laboratoire, Ron et Hermione sur ses talons. Harry s'apprêtait à les suivre, lorsque, tout en se disant de ne pas le faire, que c'était stupide et qu'il le regretterait, il prit le médaillon sur l'établi et le glissa dans sa poche, avant de rejoindre ses amis en essayant d'avoir l'air le plus naturel possible.

Le reste de la visite fut bien moins agréable. Il craignait à chaque instant que Reginald, retournant sur ses pas, s'aperçoive du vol. Heureusement, tout le monde était bien trop occupé par les inventions restantes pour prendre la disparition en compte ou déceler le malaise que ressentait Harry.

Le soir, de retour au Terrier, dans la chambre qu'occupait Harry et qui était auparavant celle des jumeaux, le Gryffondor sortit le médaillon de sa poche et l'examina. Et si… Dumbledore l'avait mis en garde contre les dangers de vouloir changer le passé, très longtemps auparavant, mais… Dumbledore était mort, n'est-ce pas ? pensa Harry en ressentant un élan de haine à l'égard de son meurtrier. La quête des Horcruxes pourrait prendre des années, années pendant lesquelles Voldemort continuerait de faire des victimes. Et même si Harry parvenait à détruire les Horcruxes, le Mage Noir aurait encore tous ses pouvoirs, il serait simplement redevenu mortel…

Maintenant… Tom Jedusor avait mis au point son premier horcruxe, le journal intime, peu de temps après avoir du refermer la Chambre des secrets… Lors de l'année scolaire 1942-1943, alors qu'il n'avait que 16 ans…

Si Harry arrivait à le détruire juste avant… Le futur en serait changé dans des proportions incroyables. Mais forcément pour le mieux, n'est-ce pas ?

Le jeune homme se leva, bouillant d'excitation ! Voilà la solution ! Revenir en 1941, affronter Voldemort… Il devait déjà être très puissant, mais Harry ne comptait pas remonter plus loin et assassiner un enfant, aussi potentiellement dangereux fut-il.

Harry résista à la tentation d'utiliser sur le champ le Retourneur de Temps. Il devrait agir à Poudlard. Agir seul. Jamais Hermione n'accepterait, et Ron ne lui serait pas d'une grande utilité dans une tentative de meurtre.

Il décida donc de se rendre à Pré-au-Lard le lendemain, et d'utiliser le Retourneur de Temps de là-bas. Il s'introduirait dans l'école par un des passages secrets (il avait décidé d'emporter la carte du Maraudeur et sa cape d'invisibilité) et attendrait son heure…

La première partie du plan se passa sans encombre. Il transplana du Terrier à Pré-au-Lard et de là, recouvert de sa cape, passa le médaillon autour du coup. La combinaison fixée à 1941, Harry appuya sur le bouton que lui avait indiqué Reginald Weasley. La sensation fut très désagréable, l'impression de tomber dans le vide comme lorsqu'il se plongeait dans la Pensine… Puis le monde se stabilisa, et Harry regarda autour de lui.

C'était une belle journée d'été, et pourtant personne ne traînait dans les rues. Certains magasins étaient fermés, et des affiches étaient collées un peu partout, portant des photos de sorciers à l'air sinistre. Pendant un instant, Harry se demanda s'il avait bien remonté le temps. Il ne voyait guère de différence avec le Pré-au-Lard qu'il venait de quitter. S'approchant des affiches, il s'aperçut qu'il s'agissait bien d'avis de recherche de Mangemorts… Mais il n'en reconnu aucun. Pas de Lestrange, pas de Yaxley, ni celui qui était devenu le nouvel homme à abattre pour les Aurors et pour Harry, l'infâme Severus Rogue…

Pris d'un mauvais pressentiment, Harry rangea sa cape et se dirigea vers les Trois Balais, un des rares lieux publics qui semblait ouverts.

Son pressentiment se confirma. Derrière le comptoir s'affairait une Mme Rosmerta, bien plus jeune que celle qu'il connaissait, mais en 1941, elle n'aurait pas pu être déjà adulte…

Mme Rosmerta leva les yeux vers lui et s'exclama :

« James Potter ! Pour une sur… Oh, excusez-moi, ajouta-t-elle en le regardant plus attentivement. Je vous avais pris pour quelqu'un d'autre ! »

Et voilà. Il était bien retourné dans le passé, mais pas du tout à l'époque prévue. Harry aurait bien voulu laisser tomber son projet et revenir à son époque mais pouvait-il se fier au Retourneur de Temps ? Celui-ci avait démontré qu'il n'était pas encore au point, et Harry ne savait pas vraiment s'il était prudent de renouveler l'essai avant de comprendre ce qui avait cloché.

« Vous désirez ? » continua Rosmerta.

Elle le dévisageait avec curiosité.

« Hum, oui, excusez-moi, pourrais-je avoir une bieraubeurre ? »

Et savoir en quelle année on est, exctement ? ajouta-t-il pour lui-même.

Rosmerta lui tendit sa consommation, et Harry alla s'asseoir à une table où un numéro de la Gazette du Sorcier traînait.

« C'est celle d'aujourd'hui ? » demanda Harry.

Rosmerta leva la tête de sa caisse enregistreuse et fit signe que oui.

Harry peut ainsi voir la date : 29 août 1975. Bien joué. Il s'était encore une fois complètement planté, et ce coup-ci, qui lui viendrait en aide. Il avait très peu d'argent, nulle part où aller. Pas de maison, et il n'était pas élève à Poudlard. Poudlard…

Bien sûr, c'était son seul espoir ! S'il arrivait à contacter Dumbledore, celui-ci pourrait l'accueillir à Poudlard le temps de trouver une solution ! Cette situation rendait néanmoins Harry malade. Lui qui avait été persuadé d'arranger les choses en voyageant dans le temps, voilà qu'il se retrouverait élève encore une fois, pendant qu'à sa véritable époque, le combat continuerait, sans que lui-même y participe. Il y avait des fois où il se détestait, détestait sa façon de penser que lui seul avait la bonne réponse, avait le rôle de celui qui devait tout arranger, alors que c'était l'inverse qui se passait. Voldemort en avait tout le temps joué, mais jamais il n'avait appris de ses erreurs, jamais…

Ouvrant le journal pour avoir l'air de s'occuper son regard parcourut un article sur les mesures de Barty Croupton à l'égard des Mangemorts, accordant aux Aurors le droit d'utiliser les Impardonnables (« Une mesure sage et énergique » dit Rufus Scrimgeour, « la porte ouverte à toutes les dérives » proteste Amélia Bones) puis tomba sur les petites annonces. L'une d'elle lui accrocha l'œil.

Urgent !

Poste de Professeur de Défense contre les Forces du Mal à pourvoir

Contacter Pr Albus Dumbledore, Poudlard

Harry se mordit la lèvre, tandis qu'un nouveau projet se formait dans sa tête, un nouveau projet encore plus fou que le premier, mais qui ne rendrait pas son voyage dans le temps complètement inutile ? Il pouvait contacter Dumbledore et lui demander d'être accepté comme élève le temps de réexaminer le Retourneur de Temps. Mais s'il entrait à Poudlard en tant que professeur ? Il aurait bien plus de liberté, de pouvoir, il serait écouté et alors…

1975. Ses parents rentraient en sixième année. Ses parents et Sirius, se rappela Harry avec un pincement au cœur. Mais ce n'était pas le principal. Le principal, c'était Rogue. Il avait appris à ses dépens à quel point Rogue était semblable à Voldemort lors de ses années d'étude, mais Dumbledore n'avait jamais dû en prendre conscience ou même lui n'aurait pas accorder sa confiance au traître. Mais s'il arrivait à réunir des preuves contre Rogue, à le prendre en flagrant délit de magie noire… Même s'il n'était pas encore un Mangemort… Mais il faudrait être habile, gagner la confiance du Serpentard. Et il y avait aussi Pettigrew. Sans doute celui-ci n'était pas encore du côté de Voldemort, n'envisageait pas encore de trahir ses amis. Néanmoins s'il parvenait à faire prendre confiance à James que Queudver n'était pas fiable, n'était pas digne d'être Gardien du Secret… Alors, tout changerait.

Restait la question cruciale : est-ce que Dumbledore confierait un poste de professeur à un inconnu prétendant venir du futur, et pas encore majeur ?

Eh bien il fallait toujours essayé, pensa Harry avec un nouvel élan d'espoir. La rentrée était proche, Dumbledore était peut-être prêt à accepter quiconque se présenterait, à ce stade.

Il s'approcha du comptoir, sa chope vide à la main.

« Excusez-moi, pourrais-je vous emprunter un hibou ? Je voudrais envoyer une lettre à Poudlard. »

Rosmerta eut un sourire.

« Si c'est pour contacter Dumbledore, ce sera inutile, il passe ici tous les jours, et quand on parle du loup… »

Comme par un fait exprès, le vieux directeur poussa à cet instant la porte du pub.

Harry eut un coup au cœur en le voyant devant lui, ses cheveux et sa barbe argentés, ses lunettes en demi-lune, mais respirant la santé, si différent du Dumbledore que Rogue avait froidement tué…

« Professeur ! » s'exclama-t-il d'une voix qu'il avait de la peine à maîtriser.

Dumbledore se tourna vers lui, surpris.

« Bonjour ! Je ne crois pas vous connaître, mais je serais ravi de palier à cette lacune. »

Harry ne savait plus que dire. Comment aborder la conversation, lui demander un poste de professeur, lui expliquer sa situation ?

« Ce garçon voulait vous parler. » annonça Rosmerta.

Dumbledore regarda Harry par-dessus ses lunettes en demi-lune, un regard curieux mais toujours chaleureux.

« Oui, c'est euh… Important » balbutia Harry.

Les yeux bleus du vieux sorcier se firent plus insistants.

« Vraiment ? Rosmerta, pourrais-je vous emprunter la salle du fond ? »

La tenancière accepta immédiatement, et Harry suivit Dumbledore, le cœur battant.

Une fois dans la fameuse pièce du fond, un petit salon joliment meublé, Dumbledore se tourna vers Harry.

« Eh bien ? »

Harry essaya tant bien que mal de s'expliquer. Il résuma la situation en passant sous silence les motivations de son escapade temporelle, qu'il fit passer pour un simple accident, et demanda enfin à Dumbledore s'il lui serait possible de gagner sa vie en tant que professeur.

« Qu'est-ce qui vous fait penser que vous avez les capacités requises, Mr Potter ? Vous êtes très jeune. » fit gentiment Dumbledore.

C'était le seul problème ? Dumbledore ne lui posait pas plus de question, afin de vérifier la véracité de son histoire ? Même si la confiance du directeur le servait à cet instant, Harry ne put s'empêcher de se souvenir la façon dont celle-ci s'était retournée contre le vieil homme.

« J'ai su maîtriser le Patronus à l'âge de treize ans. Pendant ma cinquième année, le professeur était si minable que tout le monde craignait de rater ses buses. J'ai donné des cours aux élèves qui me l'on demander, et tous ont eu au minimum Effort Exceptionnel. J'ai eu Optimal. »

Dumbledore lui jeta un regard perçant. Harry avait dit la vérité, mais celle-ci semblait si extraordinaire que le sorcier devait le soupçonner de se vanter.

« Je crois que vous m'avez caché certaines choses, Mr Potter, mais sur ce point précis, vous m'avez l'air sincère. J'avoue que j'ai plus que besoin de trouver quelqu'un pour ce poste et si vous êtes à la hauteur. Après tout, l'âge n'empêche pas de réaliser des choses impressionnantes. Non, loin de là… »

Harry était sûr qu'il pensait à Tom.

« Je suis curieux de vous voir à l'œuvre, Mr Potter. Il y a cependant une paille, si je puis dire. Comme vous le savez sans doute, votre père est présentement un de nos étudiants et une telle ressemblance avec un professeur susciterait une curiosité déplacée. »

Avant qu'Harry ait pu protester, Dumbledore avait sorti sa baguette de sa poche et l'agita en marmonnant.

Aussitôt, Harry ressentit de fortes démangeaisons au cuir chevelu, qui se dissipèrent rapidement.

« Je n'ai pas changé grand-chose… Vos yeux, votre nez, sont différents. C'est fou ce que qu'une nouvelle coiffure et une teinture vous changent un homme. Je devrais moi-même essayer un jour… Mais en ce qui vous concerne, vous êtes seul juge. »

D'un nouveau mouvement de baguette, Dumbledore fit apparaître un miroir devant Harry, qui dévisagea son reflet, affublé de cheveux blonds cendrés lisses, qui lui tombaient sur les épaules.

« Il faudra que je m'y habitue, j'imagine… » marmonna-t-il, par simple politesse.

Ça me va comme des bretelles à un lapin, pensait-il en lui-même.

« Je suis sûr que vous ne voudrez plus changer ! fit joyeusement Dumbledore. Mais suivez-moi, il reste certains détails à régler pour que vous passiez une excellente année. Vous aurez besoin d'une garde-robe et vous devez avoir hâte de visiter votre appartement… »

Harry suivit alors Dumbledore, qui parlait toujours. Cette nouvelle année à Poudlard promettait d'être vraiment atypique !

À suivre…

Voilà, c'est un chapitre d'intro donc, il ne se passe pas grand-chose, mais ça devrait être plus intéressant dans le prochain chapitre, avec les débuts d'Harry en Prof de DCFM.