Tout ce qui est en grec, mal traduit d'ailleurs, je ne parle pas un mot de cette langue, est du grec moderne, même si je mets que c'est du grec ancien. Ce qui est totalement faux, mais n'ayant jamais fait de grec de ma vie, à part un sandwich délicieux il faut le dire, je me fie naïvement aux outils de traduction du petit poisson orange. Bonne lecture.

Chapitre 25

Non loin de là, les chevaliers d'or marchèrent dans la forêt, suivant tranquillement Aioros vers le centre de l'île. La déesse écoutait avec bonheur le chant enchanteur de la nature, tandis que les chevaliers d'or écoutaient avec nervosité les prédateurs qui rôdaient autour d'eux. Alors que la déesse se retenait d'aller caresser des chatons trop mignons, les chevaliers d'or observaient avec inquiétude des chatons de jaguar dont la mère ne devait pas être loin. Tandis que la déesse regardait avec stupeur une magnifique fleur colorée, les chevaliers d'or l'emmenèrent loin d'une énorme plante carnivore. Bientôt, trop vite pour la déesse trop lentement pour les chevaliers d'or, ils arrivèrent devant une ouverture sombre qui marquait l'entrée d'une grotte qui paraissait très profonde. Les chevaliers d'or se regardèrent, puis Kanon et Saga ouvrirent la marche en concentrant le peu de cosmos qu'ils avaient pour en faire des boules lumineuses. Ensuite les chevaliers d'or firent en sorte qu'Athéna soit entre eux afin de la protéger. Shion et Mû se placèrent immédiatement derrière les jumeaux afin de traduire ce qu'ils verraient.

Ils avançaient tous à la lumière pâle créée par les jumeaux. La grotte apparaissait de plus en plus comme une création de l'homme et ils en furent sûr quand ils virent que le sol avait été recouvert de dalles, de même que les murs qui avaient des voûtes en plein cintres mais d'une technique inconnue... enfin qui avait disparu depuis la submersion de l'Atlantide. Il n'y avait rien écrit sur les murs, alors ils continuèrent à avancer jusqu'à arriver dans une immense salle que Mû avait déjà vu. Il se tourna vers son père et tous les deux dire en atlante :

-On dirait les sous-terrains de...

-C'est normal, ceci est ce qu'il reste de l'art atlante.

-Vous pourriez traduire ? demanda Athéna.

-Nous sommes désolés, Altesse, mais nous avons juré sur notre honneur de ne jamais rien dire.

-Je comprends. Continuons.

Ils s'avancèrent vers le murs et ils virent des textes et des fresques sur les murs. Les deux atlantes décidèrent de se séparer. Ils prirent chacun un Gémeaux et allèrent traduire ce qu'il y avait d'écrit. Les autres chevaliers et la déesse attendirent, puis, presque une heure plus tard, les deux atlantes arrivèrent, sombres et inquiets.

Quand ils retournèrent vers la cabane, ils virent Mya qui tenait sa lance au bout de laquelle se trouvait un bout de tissus blanc ressemblant bigrement à un soutien-gorge et qui la secouait dans tous les sens en hurlant comme une dingue.

-ICI ! ESPECE D'ABRUTI CONGENITAL ! ON EST LA, GROS BOURRIN !

Athéna se mit à courir, suivie par les chevaliers d'or et tous virent un bateau qui s'éloignait. Athéna leva son sceptre et fit flamber son cosmos, mais rien n'arriva à part une énorme vague qui projeta les chevaliers loin de la rive. Quand ils purent se relever, ils eurent un coup au cœur car il manquait deux personnes, Mya et Saga. Un seul nom leur vint à l'esprit : Poséidon. Enfin, même s'il s'était trompé de jumeau. Athéna soupira lourdement alors que Kanon restait à regarder stupidement la mer, les bras ballants. Shion et Mû étaient effarés. C'était une véritable catastrophe. Brusquement, Kanon se recouvrit de l'armure de son frère et plongea dans l'océan. Voyant cela, tout en protégeant Athéna, les autres firent la même chose, sauf Aioros dont l'armure recouvrait toujours Seiya. Ils arrivèrent rapidement sous la mer. Là, ils virent l'un des généraux des mers qui les attendait.

-Bonjour, je me nomme Baian, je suis le général protecteur du pilier du Pacifique Nord. Sa Majesté Poséidon vous attend au pilier central. Veuillez me suivre.

Tous se regardèrent avec stupéfaction et suivirent le marina. Devant les chevaliers d'or étonnés, Seiya se plaça à côté de lui et tous les deux commencèrent à papoter gentiment.

-Baian, je suis content de te savoir en vie.

-Moi aussi, je suis content de me savoir en vie.

Les deux canassons pouffèrent de rire devant la blague pourrie du Cheval des mers. Seiya s'exclama :

-Je suis vraiment heureux que nous ne soyons pas en guerre. Parce que se battre constamment, à force, c'est usant.

-Surtout après avoir vaincu tous les dieux. Maintenant que la paix est là, que veux-tu faire ?

-Et bien tant qu'Aioros, le chevalier du Sagittaire n'avait pas été retrouvé, je devais rester au Sanctuaire, mais maintenant, je vais retourner au Japon pour commencer des études de biologiste marin.

-Hein ?

-Disons que je suis tombé amoureux de la mer. Et je veux sauver les espèces marines.

-C'est dingue, s'esclaffa Baian. Un chevalier d'Athéna qui normalement protège la Terre et qui se retrouve à protéger des espèces marines.

-Que veux-tu, c'est ma manière à moi de faire la paix avec Poséidon, s'esclaffa Seiya.

-Hahahahaha !

-Et toi, tu veux faire quoi ?

-Je ne sais pas vraiment. Je n'y ai pas pensé.

-Qu'est-ce que tu aimes faire ?

-Écrire.

-Eh bien, tu peux devenir écrivain. Demande de l'aide à Poséidon.

-Tu crois ?

-Demande. Pour mes études, j'ai demandé à Athéna si elle pouvait me faire un prêt.

-Et ?

-Elle a hurlé au meurtre, m'a donné l'argent nécessaire et m'a interdit de le lui rembourser, murmura Seiya aux oreilles du marina.

Baian explosa de rire et lança un coup d'œil à Athéna qui se demandait ce qu'il se passait. Les chevaliers d'or étaient étonnés devant l'amitié qu'il existait entre les deux chevaliers de sanctuaires différents. Baian fut un peu surpris quand Seiya pouffa de rire en regardant le chevalier d'or des Gémeaux.

-Qu'est-ce qui se passe ?

-Oh ! Simplement que Poséidon s'est trompé de Gémeaux. Il a enlevé Saga et non Kanon.

-Mais...

-Ils se sont amusés à interférer leur rôle.

-Et après c'est nous qui sommes appelés des gamins, lança Baian.

-Ouais, rétorqua Seiya.

-A ce qu'il paraît, tu as une nouvelle armure. Je peux la voir ? demanda Baian plus fort.

-Hmmm ! Normalement j'ai pas vraiment le droit. Mais bon...

Seiya fit exploser son cosmos et l'armure du Sagittaire le quitta pour rejoindre son précédent possesseur ravi. Puis ils virent tous la pandora box de l'armure de bronze de Pégase apparaître. Les chevaliers d'or qui n'avaient jamais vu la nouvelle armure de Pégase, regardèrent la boîte avec curiosité. Cette armure devait être la même pouille qu'auparavant, une armure de bronze minable qui est vaporisée en dix secondes. Voyant leurs expressions, Seiya tira la langue à ses aînés, puis son cosmos appela son armure. Le jeune garçon eut un grand sourire amusé et observa les autres qui virent la kamui apparaître dans une lumière blanche. Pégase sortit avec magnificence de sa pandora box et tous virent la merveille que la simple armure de Bronze était devenue. Ce n'était pas une armure d'argent, ni une armure d'or, mais une armure divine. Une kamui. L'armure des Dieux. Comment ? Shion et Dohko observaient la merveille et savaient ce qu'il en était. C'était le sang d'Athéna qui avait fait son œuvre durant le combat contre Hadès, Hypnos et Thanatos. C'était triste de savoir que cette merveille ne servirait plus. Cependant, les deux anciens virent une lueur étrange dans les yeux d'Athéna et ils comprirent que la Déesse n'avait pas l'intention de laisser ses chevaliers divins se barrer. Ils feraient des études soit, mais ils reviendraient ensuite au Sanctuaire pour sa protection. Seiya pouffa de rire devant la tête que tiraient les chevaliers d'or. Ils étaient totalement éberlués. Mû s'exclama :

-Athéna !

La déesse se tourna vers le chevalier du Bélier et lui demanda gentiment :

-Oui ?

Avant que Mû puisse s'excuser, la kamui éclata avec violence et recouvrit le corps de son possesseur, le protégeant parfaitement, pas un endroit de son corps n'étant pas recouvert. Tous observèrent avec stupéfaction le jeune homme qui se tenait digne et fier, mais Athéna sentit une larme couler le long de ses joues quand elle vit au niveau du cœur de Seiya une fine ligne noire à l'endroit même où l'épée maudite d'Hadès l'avait frappé à mort. Seiya lui dit :

-Athéna, tout est derrière nous.

-Tu as raison.

Seiya se tourna vers Baian et lui demanda :

-Alors ?

-Oh la vache !

-Non, Pégase, Aldébaran est derrière, répliqua Seiya.

Baian explosa de rire tout en amenant la petite troupe vers le pilier central. Ils mirent un peu plus d'une heure avant d'arriver au centre du Royaume Sous-marin et tous entendirent Saga avant même de le voir :

-SAGA ! JE M'APPELLE SAGA ! KANON EST MON FRERE. BANDE DE DEBILES PROFONDS, FAUSSE COUCHE DE POISSONS POURRIS, SALETE DE BIIIIIIPPPP !

Kanon avec un sourire lança :

-Tsss ! Je ne le savais pas aussi vulgaire.

Milo pouffa de rire et suivit Kanon, se demandant ce qu'il allait sortir comme bêtise. Ils entrèrent dans le palais et l'ancien marina s'exclama :

-Saga ! Tu me déçois. Où diable est passé le noble et vertueux chevalier des Gémeaux ?

-J't'emmerde!

Kanon explosa de rire et expliqua à toute l'assemblé :

-Quand Saga pas content, lui toujours faire comme ça !

Saga qui se trouvait retenu fermement par les autres généraux se mit à grogner, furax que son propre jumeau se foute de sa gueule alors qu'il était dans la mouise. Athéna s'approcha et demanda :

-Bonjour Poséidon, que font mes deux chevaliers d'or ici ?

-Une petite erreur de calcul. Je voulais Kanon, mais je l'ai confondu avec Saga. Et quant à Mya, je me suis retrouvé face à un démon de la pire espèce. Tu dois t'en douter, je l'ai de nouveau bloqué. Il était fou de rage. Et je crains qu'il ne détruise tout mon royaume si je le garde ici. Tu ne le contrôles pas, tu le sais. Un seul est capable de le faire et il n'est pas là en ce moment.

Athéna bougonna un peu et lui demanda :

-Puis-je retrouver mon chevalier des Gémeaux ?

-Puis-je retrouver mon Dragon des Mers ?

Seiya marmonna un peu fort :

-Et voilà, ça recommence. Une Guerre Sainte pour un chevalier.

Les deux dieux se tournèrent vers le chevalier de Pégase et lui lancèrent un regard noir. Le jeune garçon lança avec un grand sourire :

-Je suis encore un garçon totalement immature, qui n'a pas terminé sa croissance. Mais les chevaliers d'or sont des adultes consentants, vous pouvez leur taper dessus sans risque.

Les chevaliers d'or regardèrent horrifiés le jeune homme qui se cacha derrière Baian hilare. Aussi étrange que cela paraisse, Poséidon éclata de rire et se calma. Athéna soupira de soulagement en voyant que l'humour un peu pourri de Seiya avait apaisé les choses entre elle et Poséidon. Athéna, ne voulant pas d'une deuxième Guerre Sainte, et Poséidon, ne voulant pas la destruction de son Sanctuaire Sous-marin, décidèrent d'avoir une petite discussion entre eux quant à Kanon et l'autre petit problème.

Loin de là, sur une île qui venait d'être désertée par une déesse et ses chevaliers, une ombre recouvert d'une cape noire sortit de la forêt et s'approcha du brasier qui continuait à brûler. L'ombre abaissa sa capuche et dévoila un visage divin sombre et tendu. Chronos regarda le feu, puis il leva le bras, passa paisiblement la main devant le feu et ce dernier disparut. À la place apparut un bûcher de bois vert totalement intact. Le dieu murmura :

-T.t.t.t. Athéna, tu me déçois ma petite fille. Laisser un feu allumé au risque de déclencher un incendie, c'est bien une manie d'humain. Bientôt il me reviendra que tu le veuilles ou non.

Le dieu regarda vers le ciel et lança :

-Cette fois-ci, mon fils. Tu ne gagneras pas, il est à moi.

Une autre silhouette apparut et se posta près de lui. Le dieu se tourna vers le nouveau venu et son expression s'adoucit avec un doux sourire :

-Alors, ma petite elfe, que se passe-t-il ?

La jeune femme qui venait d'arriver devint écarlate, ce qui jura cruellement avec ses cheveux flamboyants. Ses yeux verts allongés comme ceux d'un chat brillèrent de joie sous le tendre diminutif. Elle l'aimait tellement son dieu. Il lui avait sauvé la vie, lui avait donné l'amour véritable d'un père. Un amour platonique et tendre. Un amour que jamais personne ne lui avait donné. Elle leva son beau visage aux traits fins vers lui et murmura avec douceur :

-Majesté, nous avons un problème avec Stéropès.

Le dieu soupira lourdement et demanda :

-Qu'a encore fait Peter ?

-Comme d'habitude, Votre Majesté. Il a insulté Argès en le traitant de lâche et de traître, Telemus de minable et de faible, Pyracmon de sale fils de p****, enfin vous voyez, espagnol, Brontès il l'a traité de Brontosaure attardé, Acamas de bâtard de hippie et moi de... de...

Le dieu sut immédiatement de quoi ce crétin avait traité la jeune femme. Dommage qu'il ait besoin de cet abruti. Il serra les poings quelques secondes, puis demanda :

-Que s'est-il passé?

-Nous lui sommes tous tombés dessus. Je suis désolée, Votre Majesté. Mais là, il a vraiment dépassé les bornes.

-Vivement qu'il revienne. Il va nous le dresser, ce petit salopard, murmura Chronos qui commençait vraiment à en avoir assez de lui.

-Majesté ! Je crains que je vous aie corrompu avec mon langage des rues, murmura la jeune femme avec un petit sourire contrit.

Le dieu se mit à pouffer, puis délicatement passa une main tendre sur les doux cheveux de son général d'Étain. Il regarda une dernière fois la mer, puis dit :

-Viens, ma petite elfe. Allons mâter cet idiot.

Le dieu et son général se téléportèrent dans le Sanctuaire de Chronos qui, par un jeu du destin, se trouvait être sur l'île voisine. Pour tout le monde, c'était une île déserte avec une forêt impénétrable, des plages de sable fin, une rivière bondissante et un volcan. Seulement celui-ci était totalement éteint et à l'intérieur se trouvait son Sanctuaire. Tous les deux suivirent paisiblement le chemin qui amenait vers une haute colline parsemée de nombreuses bâtisses qui avaient chacune son architecture propre. La première ressemblait à une représentation miniature de la Gare de Metz qui n'était pas en grès rose, mais en argent massif. Après cette étrange maison, le chemin continuait en contournant la colline jusqu'à une autre maison. Celle-là avait la forme d'un temple malais mais au lieu d'être en bois, il était en cuivre. Ensuite, le chemin montait inlassablement fit le tour de la colline pour arriver dans la représentation d'un temple aztèque dont les parois en verre retenait des tonnes de mercure liquide. Ensuite, le chemin reprenait, suivait la courbe de la colline puis arrivait à un bâtiment qui ressemblait à une maison brésilienne mais en plomb et non en pierre blanche. Et le chemin continuait pour arriver à une espèce de petite église sortie tout droit de la Sicile cette fois en fer, froide et menaçante qui était bien loin des images pieuses habituelles. Et le chemin continuait montant inlassablement, entrecoupé par un bâtiment qui ressemblait bigrement à une ancienne maison russe en or massif, puis après un long passage vide, une construction typique de l'architecture irlandaise trônant au milieu du chemin qui menait à un bâtiment ressemblant à un temple grec en orichalque. Tout en haut de la colline se trouvait un palais majestueux où se retrouvaient tous les métaux vu auparavant, formant ainsi une étrange et splendide décoration. Chronos était fier de son Sanctuaire et à la différence du Sanctuaire d'Athéna, il n'y avait pas un seul escalier.

Chronos décida de ne pas se téléporter directement dans son palais, mais de monter les étages et d'avoir une discussion avec chacun de ses généraux et surtout cet idiot de Peter. Il aurait dû se casser une jambe le jour où il avait rencontré ce malade. Il jeta un coup d'œil à son général d'Étain et vit que sa petite elfe était tendue et regardait froidement la demeure du général d'Argent. Normalement cette étrange maison aurait dû se retrouver en troisième position, mais Chronos avait décidé de mettre le plus près de lui ceux qu'il aimait le plus. Polyphème était sa grande préférée, il la considérait presque comme sa fille alors attention à celui oserait la blesser ou l'insulter. Tous les deux commencèrent à marcher tranquillement le danger étant maintenant loin d'eux. Ils traversèrent une arche sur laquelle était écrit en grec ancien : « Ο χρόνος αποκαλύπτει όλου: είναι κουτσομπόλης που μιλά χωρίς να εξεταστεί ». Il s'était bien bidonné en mettant ça. Ça lui ressemblait beaucoup mieux et c'était plus marrant que l'horreur qu'avait mise Hadès quand il avait voulu l'aider : « Le temps dévore tout ». Quand il était revenu quelques siècles plus tard, il avait hurlé au meurtre et avait changé cela. Il faut dire qu'Hadès avait autant d'humour qu'un requin enragé…

A suivre