DRAGO MALFOY AU PAYS DES WEASLEY

Résumé : Que se passerait-il si Drago était adopté par la famille Weasley ? Beaucoup de fun, c'est sûr !

Disclaimer : Rien ne m'appartient.

Avertissement : Je n'ai pas encore lu Le Prince au sang mêlé, donc pas de spoiler. Cette fic vient juste après le tome 5.

Je tiens également à signaler à mes reviewers – au cas où ils liraient cette fic- que je suis en train de plancher sur la suite de ma fic Nuit à deux. Ils la veulent tellement que ça serait cruel de ma part de les en priver.

LA FUITE

Narcissa Malfoy ne savait plus quoi faire. Son mari était à Azkaban, avec d'autres mangemorts. Dumbledore savait ce qu'il avait fait pour le seigneur des Ténèbres. Il ne le laisserait pas sortir. Et le Magenmagot allait le déclarer coupable. Son sort, en vérité, ne préoccupait pas trop Narcissa. Son époux savait ce qu'il faisait. Elle-même n'était pas une mangemort. Lucius avait essayé de la forcer ; elle avait toujours refusé. Elle ne voulait pas tuer des moldus. C'était trop pour elle. On lui avait toujours dit qu'elle valait mieux que les autres parce qu'elle avait un sang pur, mais depuis longtemps elle avait des doutes. Ca avait commencé avec son cousin Sirius. Alors qu'il n'était encore qu'un étudiant, il avait quitté la « Très Noble et Très Ancienne Famille des Black » pour aller vivre chez son meilleur ami, James Potter. Il ne croyait pas aux histoires de sang pur. Il avait semé le doute dans son esprit. Et puis il y avait eu Lily Evans ; une fille de moldue, mais une meilleure sorcière qu'elle. Et puis, son fils avait mit en échec Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Comment expliquer tout cela ? Narcissa ne savait pas. Ce qu'elle savait en revanche, c'était qu'à présent, le Seigneur des Ténèbres allait avoir besoin de serviteurs, de beaucoup de serviteurs. Il prendrait tout le monde à ses côtés. Elle n'avait pas peur pour elle-même. Mais elle tremblait pour son fils.

Depuis son plus jeune âge, Drago avait été endoctriné par son père. De gré ou de force d'ailleurs. Quand Lucius n'arrivait pas à se faire comprendre par les mots, il utilisait sa canne. Drago avait eu plus que sa part de coups. Narcissa avait bien essayé de s'interposer, mais elle n'était pas assez forte. Lucius avait son idée sur la façon d'élever les enfants. Il voulait former son héritier à son image. Narcissa ne pouvait que constater qu'il avait réussi.

Mais il y avait encore une chance. Drago ne deviendrait pas un mangemort. Mais le temps était compté.

Il était plus de vingt-trois heures au Manoir Malfoy, et Narcissa Malfoy, assise à son secrétaire, écrivait une lettre. Soudain, elle entendit du bruit dehors. Les chiens aboyaient. Cela ne pouvait signifier qu'une chose : quelqu'un était dans le parc. Narcissa regarda par sa fenêtre. Au loin, des formes noires avaient forcé le portail et pénétraient dans la propriété. Les chiens s'approchèrent d'eux en aboyant, mais des jets de lumière bleue les frappèrent et ils tombèrent à terre.

Stupefixés, murmura Narcissa pour elle-même.

Elle retourna à son secrétaire et se dépêcha de finir sa lettre. Elle la mit dans une enveloppe qu'elle cacheta, puis la mit dans sa poche. Eteignant la lumière de la pièce, elle sorti et se dirigea vers la chambre de son fils. Elle savait qu'il ne dormait pas encore. Elle entra sans frapper. Le jeune homme était allongé sur son lit, encore tout habillé, et lisant un livre. Il leva les yeux quand sa mère entra, surpris de la voir là à une telle heure.

Mère, demanda-t-il, qu'est-ce qui se passe ?

Narcissa avisa la malle de Poudlard de Drago, l'ouvrit, et commença à y mettre toutes les affaires de son fils.

Qu'est-ce que …

Ne dis rien, écoute-moi, le coupa sa mère. Des mangemorts ont pénétré dans le parc. Ils viennent pour toi. Ils veulent t'emmener avec eux.

Mais enfin, fit Drago, incrédule, ils ne peuvent rien me faire. Je suis un Malfoy !

Sa mère lui lança un regard sombre, et il comprit que l'heure était grave.

Il faut que tu partes, que tu leur échappes.

Mais mère, et vous ?

Ne t'inquiète pas pour moi, je saurais me débrouiller.

La malle était pleine à présent. Narcissa la ferma et la fit léviter.

Prends ta cape, ordonna-t-elle à Drago.

Il s'exécuta et ils sortirent de la chambre. Ils longèrent le couloir jusqu'à l'escalier sans allumer la lumière, pour ne pas trahir leur présence. Ils descendirent l'escalier. Au rez-de-chaussée, ils se dirigèrent alors vers une pièce au fond à gauche : le bureau de Lucius. Narcissa verrouilla la porte derrière eux. Elle prit Drago par le bras et l'emmena devant la cheminée.

Où est-ce que vous allez m'envoyez ? demanda Drago, légèrement inquiet.

Il n'avait pas d'autre famille à part ses parents. Les amis de la famille étaient tous des mangemorts, et son parrain et sa marraine étaient les Lestrange : des mangemorts, les gens à qui il devait échapper.

Une détonation se fit entendre, qui les fit sursauter tous les deux.

Ils ont forcé la porte d'entrée, murmura Narcissa. Ils sont dans la maison.

Elle regardait avec inquiétude la porte du bureau. Drago sentait son cœur battre de plus en plus fort dans sa poitrine. Sa mère se tourna vers lui.

Ecoute-moi bien Drago. Tu vas aller au 12 square Grimmaud. C'était la demeure de la famille Black. Cela fait plus de dix ans qu'elle est abandonnée. Personne n'aura l'idée d'aller t'y chercher. Tu y seras en sécurité. Et puis il y a ça aussi.

Narcissa sortit l'enveloppe de sa poche et la tendit à Drago.

Je n'ai pas le temps de m'en charger moi-même. Il faut que tu remette cette lettre au professeur Dumbledore. Dans un mois et demi, c'est la rentré ; à Poudlard tu ne risque rien. En attendant, fais attention à toi. Sois sur tes gardes. Et surtout, ne fais pas confiance aux mangemorts.

Un coup retentit contre la porte. Quelqu'un essayait d'entrer dans le bureau. Narcissa prit Drago dans ses bras et l'embrassa sur le front. Ce dernier avait l'air stupéfait. Ensuite, elle le précipita dans la cheminée.

Drago, je fais ça pour que tu ne deviennes pas comme ton père, que tu ne sois pas un mangemort. Je veux que tu ais le choix que moi je n'ai pas eu. Je veux que tu ais une vie différente.

Une explosion. La porte avait sauté. Narcissa prit sa baguette à la main. Drago voulut faire un pas en avant, mais sa mère le repoussa dans la cheminée. Elle se retourna de trois quarts et dit à Drago :

N'oublis pas l'adresse, ni la lettre. Et surtout, quoiqu'il arrive, ne fais pas confiance aux mangemorts. Je t'écrirais. Pars. Je t'aime.

Sur ce, elle fit face aux mangemorts qui s'avançaient, cagoulés, baguettes à la main.

Vite, vas-t'en, ordonna-t-elle.

Devant l'ordre maternel, Drago s'exécuta.

12 square Grimmaud, chuchota-t-il pour que les mangemorts n'entendent pas l'adresse.

Il jeta une poignée de poudre de cheminette et, presque instantanément, les flammes vertes caractéristiques apparurent. Drago eut à peine le temps de discerner des rayons de lumière projetés par les baguettes des mangemorts, et d'entendre sa mère invoquer le contre-sort du bouclier pour se protéger.

Une minute à peine plus tard, il avait quitté le manoir du pays de Galle pour atterrir dans la cheminée d'une cuisine assez vaste, et encombrée d'un grand nombre de victuailles.

AH !

Drago se tourna sur sa droite et se trouva –à sa plus grande surprise- nez-à-nez avec Molly Weasley. Celle-ci, visiblement sous le choc, lâcha immédiatement la pile d'assiettes qu'elle tenait dans ses bras. Le bruit de la porcelaine projetée par terre n'arrangea pas l'état de ses nerfs et, pour finir, elle tomba dans les pommes.

Drago était perplexe. La maison ne semblait pas si inhabitée que ça, finalement. Juste après, la porte de la cuisine s'ouvrit à la volée, et laissa entrer le professeur Dumbledore, celui qui avait été son professeur de DCFM à Poudlard, Rémus Lupin, et un grand garçon aux cheveux roux que Drago ne connaissait pas ( sûrement un Weasley, pensa-t-il !).

Mais que ce passe-t-il ici ? demanda Dumbledore en regardant, intrigué, le nouvel arrivant.

Voilà, fin du premier châpitre ! REVIEW