Je tiens à prévenir que cette fic est une fic très dur avec quelques moments de tendresse. Certaines de ce premier chapitre pourrait choqués quelques personnes et j'en suis désolé mais cela fait vraiment longtemps que cette idée me trotte dans la tête. Comme pour 'quand imagination devient réalité' je posterais toutes les semaines jusqu'à ce que j'arrive au bout des chapitres déjà manuscrite. Après je verrais quand je posterais. Je tiens à préciser que je termine toujours mes fics, c'est une règle d'or donc si j'ai du retard, ne vous en faite pas c'est que je suis en panne d'inspiration mais je ne les abandonne pas. Comment peut-on abandonnée ses enfants chéris. Maintenant je vous laisse à la lecture.

Disclaime : tous les personnages ne m'appartiennent pas mais si on veux me donner Draco Malfoy, je ne suis pas contre. D'ailleurs je suis plutôt pour.


La triste réalité d'un ange déchu.

Chapitre 1 : Aujourd'hui, un Ange s'est perdu sur terre

'J'ai mal, j'ai froid. Au secours, quelqu'un aidez-moi. Tuez-moi….'

'Chut, retient ta respiration il est proche. Ecoute'

« Harry, viens voir ton oncle. Allez sort de ta cachette. » Dit une voix grave mais essayant en vain de paraître gentille.

Un jeune homme, âgé seulement de 16 ans se recroquevilla encore plus dans le coin le plus sombre de la cave où son oncle l'avait jeté dès son retour à la maison. Depuis il ne savait plus rien. Quel jour ? Combien d'heure ? Quand il avait mangé pour la dernière fois ? Il ne se souvenait que du goût des larmes qui coulaient silencieusement sur son visage, de la froideur des lieux mais surtout de la douleur qui l'entourait.

« Sort de là, espèce de créature maudite. Viens recevoir ton châtiment !

'Chut, tu n'existe pas ! Ne respire pas, Tu n'existes pas… Oui comme ça continue.'

Cette phrase tournait sans cesse dans sa tête. Il n'en pouvait plus, il souhaitait mourir là sur l'instant ou que quelqu'un vienne même si c'est Voldemort… Quelqu'un, il voulait une aide mais personne ne venait personne, il était seul,… Comme d'habitude

« Ah, te voilà… Tu vas voir la punition que tu vas te recevoir pour m'avoir fait attendre. De plus, pour ton anniversaire je te réserve une petite place. Tu vas voir ce sera marrant. » redit ironiquement la voix.

Harry sentit la prise de son oncle sur son bras se serrer à un point que des larmes de douleur perlèrent aux coins des yeux émeraude du survivant plus si vivant que ça. Son oncle le tira jusqu'à un pan du mur qu'Harry déteste. Il y avait des chaînes avec des menottes qui rouillaient doucement mais sûrement. Vernon accrocha les maigres poignets d'Harry aux menottes. Les menottes lui meurtrissaient la chair mais surtout lui déchiraient les muscles des épaules.

'Donc on est proche du 31 juillet, donc un mois que ça dure et toujours personne… Pourquoi je m'accroche encore à cette carcasse, pourquoi ?

Un claquement fendit le silence et s'abattit sur le dos rajoutant encore une marque aux milliers d'autre. Un liquide qu'Harry connaissait bien emplit sa bouche : il s'était de nouveau mordu les lèvres pour ne pas crier. Un autre claquement, la chair du dos lui brûlait atrocement. Il pouvait sentir le chemin que son sang parcourait. Avec une précision et un amusement macabre, il compta les coups. Un autre puis encore un autre… Au bout du vingtième, Harry ne devait qu'à ses poignets et ses épaules démises pour tenir debout. Des points blancs se multipliaient devant ses yeux et sa gorge lui faisait un mal de chien à force de crier.

« Mon oncle, s'il vous plait, s'il vous plait.

Harry voulait que ça cesse, quitte à mourir pour ça de toute façon, il n'était plus là il était plus que douleur et son âme était partit lors de la mort de Sirius.

« Oh, t'es déjà fatigué Harry ? Et ta surprise alors ? Attends, je te le donne maintenant ! Tu vas adorer ma petite pute… ! » rigola son oncle.

Harry se rendit compte que son oncle était bourré. Il n'y avait que quand il était bourré qu'il faisait ce genre d'allusion mais jamais il n'était arrivé au bout. Pourtant cette fois-ci, Harry sentit quelque chose de dure contre sa jambe. Il ouvrit les yeux grands et se débattit tant qu'il pu avec la douleur et les chaînes. Du sang lui coulait le long de ses poignets mais il n'en avait cure. Il avait tourné la tête pour tenter de voir son Oncle qui lui sourit, d'un air dément. Lentement, il enleva les frusques d'Harry qui étaient en lambeaux à force d'être porté. Il griffait la chair encore vive fessant hurler et geignir Harry, ce qu'il écoutait avec délectation. Une preuve de plus que CES monstres n'était pas si fort que ça. Il enduisit sa verge d'une capote. On ne sait jamais, CES monstres ont peut-être des maladies transmissibles. Déjà qu'ils sont la honte du monde de Vernon, alors…

« Alors Harry content ? Tu vas devenir ma petite pute et je suis sûr que tu vas aimer te sentir défoncé comme j'en aurais en entendant tes cris. »

Vernon prit brutalement les hanches de Harry et donna un grand coup de reins. Harry se sentit écartelé et hurla toute sa douleur.


Dehors, au bout de la rue, une vieille dame qui revenait de ses courses sursauta en entendant ce cri de désespoir.

'Cette voix… ! Non, j'ai dû rêver, c'est impossible !'

Pourtant, en rentrant chez elle, elle fut abordée par la tante d'Harry.

« Arabella, je sais que tu fais partit de Ces gens-là. J'ai besoin de toi ! Il va finir par le tuer. Aide-moi, je t'en supplie ! » dit précipitamment Pétunia

« De quoi tu parles ? De quelques gens parles-tu ?... »

« Arrêt ! C'est de Harry que je parle ! Tu l'a entendu non ? Vernon va le tuer. Préviens les je t'en supplie, fais le avant…. »

Pétunia n'eut pas le temps de finir qu'Arabella se précipita chez elle et jeta une poudre verte dans l'âtre de la cheminée.

« 12 square Grimmaud » hurla Arabella

Elle mit ensuite sa tête dans l'âtre et apparut dans une cuisine d'aspect lugubre.

« OUh ouh ! Il y a quelqu'un ? » paniqua-t-elle et si jamais il n'y avait personne, que ferait-elle ?

Un homme d'aspect aussi lugubre que la cuisine apparut dans le champ de vision d'Arabella. Severus Snape, car c'était lui, s'agenouilla et salua d'un signe de la tête.

« Que puis-je pour toi Arabella ? » dit-il d'une voix froide si connu à Poudlard.

« On a un problème chez Harry Potter ! »

« Qu'a encore fait ce satané gamin ? »grogna Severus.

Il avait autre chose à faire que de s'occuper de ce maudit gamin. Arabella expliqua la situation à Severus mais elle n'eut pas le temps de terminer que le maître de potion transplannait dans son salon. Aimablement, il aida Arabella à se relever et puis fonça chez Potter où il entra en défonçant la porte d'entrée.

« Aaaaaaaaaaah ! » cria une voix aigue

Un garçon, semblable à un cachalot et encore c'n'est pas gentil pour ces pauvres bêtes, sauta du canapé où il était affalé.

« Ton oncle ! » dit Severus d'une voix si polaire que même la banquise en aurait froid.

Le garçon tremblait de tous ses membres et lui indiqua la porte qui devait mener à la cave mais qui bizarrement était cadenassés de partout.

Severus sortit sa baguette et fit sauter la porte dans un énorme fracas. Un homme presque aussi gros que le cachalot en sortit. Il avait le teint rouge de colère mais une fine couche de sueur sur son front indiqua à Severus que ce n'était la seule cause. Sans réfléchir, il brandit sa baguette et transforma l'oncle en une tablette plutôt volumineuse e de chocolat. Pourquoi, ça il ne su pas le dire. Il entra dans la pièce et eut un haut le cœur. (Pendant ce temps-là, Dudley qui commençait à avoir faim se jeta sur la tablette de chocolat. Et ainsi mourut Vernon, un gros salopard de son espèce !)

Harry était évanouit et pendait, nu, lamentablement contre un mur. Au sol, Severus pu contempler une tâche sombre et humide, encore fraîche. Tout cela était morbide, sinistre mais surtout cela l'énervait grandement.

'Pourquoi… ?' Cette question tournait inlassablement dans sa tête. Lentement, comme s'il s'attendait à voir surgir une créature encore plus effrayante que la scène qu'il avait devant les yeux, Severus s'approcha du survivant. Mais était-il encore vivant ?

« Potter, réveillez-vous ! Allez, un petit effort ! » dit-il doucement comme si il avait peur qu'Harry ne s'effraye.

Mais Harry ne réagissa pas malgré le ton doux et chaleur de professeur de potion. Pourtant, s'il était conscient, il aurait été étonné : c'était un ton plus qu'inhabituel pour ce professeur-là.

'Alohomara'

Les menottes s'ouvrirent et laissèrent tomber, dans un brouit sourd, son fardeau. Severus s'accroupit et vérifia le pouls de son élève. Quand il toucha Harry, un faible gémissement s'échappa ses lèvres. Le maître de potion soupira, le survivant était encore de ce monde mais pour combien de temps encore. Car l'état d'Harry s'aggravait de minutes en minutes. Il était très chaud et sa température semblait encore augmenter. Certaines blessures étaient encore plus chaudes car elles étaient infectés. Combien de temps, ce massacre durait-il ?


Severus recouvrit le corps malmené du brun avec sa cape et transplanna directement devant Poudlard.

D'un pas rapide, il alla à l'infirmerie qui manque de chance (mais ce gamin en avait-il vraiment de la chance ?) Pomfresh était absente.

Sans l'attendre, il ouvrit l'armoire des soins et entreprit de le soigner mais l'entreprise fut délicate à cause du dos de son patient. Celui-ci était couverte de lacération infecté et plus ou moins refermé. Harry avait aussi deux ou trois côtes fêlées, voire même brisé donc Severus devait le maintenir sur le côté mais là non plus ce n'était pas une mince affaire : les épaules d'Harry étaient démises et un de ses bras avait été fracturé en plusieurs endroit.

« Severus, que faites-vous-là ? Vous deviez rester au QG ! » dit une voix que Snape reconnut comme celle du directeur.

« Oui je sais mais j'ai reçu un appel de détresse venant d'Arabella et… » Severus ne put continuer sa phrase

« Quoi ? C'est Harry ? Il va bien ? Que s'est-il passé ? » Dumbledore s'énerva et s'agita mais Severus intervint rapidement : c'est pas sain pour un homme âgé de s'agiter de la sorte.

« Oui c'est à cause de Potter. Arabella a été contacté par la sœur de Lily et quand je suis arrivé, l'oncle de Potter était occupé de le violenter. Je l'ai ramené ici et soigné. Il est toujours inconscient. »

« Bien, bien merci Severus. Puis-je te demander quelque chose ? « demanda Dumbledore avec une étincelle de malice dans les yeux même si la colère dominait fortement. Pourtant Severus frémit à cette lueur. Ce n'est jamais bon quand Dumbledore demanda un service avec cette étincelle.

« Dites toujours ! » essaya Severus en restant neutre, croyant qu'il pourrait refuser par après.

« Je me demandait si tu ne pouvais pas rester avec Harry, oh juste pour deux, trois soirs. Pompy est absente juste qu'au premier septembre. Mais je pense qu'un membre de l'ordre pourra te remplacer par après. »

« Mais… Je …. » essaya de refuser Severus mais Dumbledore prit son air de chien battu et celui-là personne ne savait le contredire. Pour preuve

« D'accord mais seulement pour quelque jours ! » abandonna le maître de potion.

Albus hocha la tête, regarda une dernière fois Harry tristement et sortit : l'ordre du phoenix avait réunion, ce soir et il avait une affaire à régler avec le ministère de la magie. Il comprenait maintenant il avait reçut une demande d'exclusion pour Harry Potter pour usage excessif de magie.


Un bruit de chaise qu'on tire retentit dans le silence oppressant de l'infirmerie. Severus soupira en s'affalant sur la chaise. Une fois de plus, il était tombé dans le panneau de ce vieux fou. Il n'a même pas pensé à lui permettre de ramener quelques bouquins ou de quoi faire son programme pour l'année.

'Pouf' un elfe de maison, particulièrement répugnant dans son costume de domestique de Poudlard, apparut devant Severus avec lui une table, des bouquins et ses affaires pour travailler. « Maudit Dumbledore, toujours à savoir tout avant les autres, il en devient même agaçant » pensa Severus avec un petit sourire narquois car même si il n'appréciait pas les manières du directeur, il aimait beaucoup l'homme. Cela-là même qui lui avait permis de se refaire une nouvelle vie quand il se retourna contre Voldemort.

Il se souvient parfaitement de ce jour-là. Jamais il ne pourrait oublié ! Son père était mort un peu plutôt dans l'année, tué par un auror dont personne ne connaissait le nom, même pas le ministre de la justice qui était à l'époque sous le joug du Lord noir.

Severus, animé d'un sentiment de vengeance et poussé par le Lord, alla à la rencontre de l'auror. Mais ce qu'il ne savait pas à l'époque c'est que ce meurtre qui serait le premier serait une sorte de test de la part du Lord.

Car l'auror en question était le plus jeune frère de Severus qui était l'aîné de 3 frères. Ce jeune frère était le dernier membre de la famille Snape car Voldemort avait tué le reste lors d'un raid et s'assurant ainsi la servitude du père. D'ailleurs, le père de Severus n'avait pas était tué par son frère mais par un des hommes de main du Lord.

Donc cette nuit-là, il alla au rendez-vous imposé par le Lord et tua dès qu'il l'aperçut son frère. Mais quand il reconnut son visage, il transplanna directement devant Poudlard et demanda asile.

C'est là qu'il apprit la vérité sur la mort de sa famille et les fautes de la face de serpent qui lui avait servit de guide durant ces plus jeunes années en tant que magemorts. A partir de là, il ne fit jamais plus confiance à un être humain autre que Dumbledore car même si il était manipulateur, il disait la vérité. Enfin, quand la personne en face de lui est un adulte. Car il savait quelques secrets qu'il cachait à Potter, soit disant pour son bien.

Après ce sinistre épisode de sa vie, il avait été engagé pour être professeur de potion à Poudlard, une cruelle punition pour lui car il avait une forte phobie des enfants et ceux-ci lui rendaient bien. Pourtant quand, il avait vu Potter, il avait ressentit une sorte d'attachement pour ce gamin qui semblait si naïf et si perdu pour son âge. Mais juste après, il s'était rappelle que c'était un Potter et qu'il était sûrement de la même race que tous les Potter en particulier James Potter, le père du gamin ,qui lui avait fait passé ses pires années à Poudlard.

James avait été si cruel avec Sirius et Remus, qu'il avait eut peur de revenir en cours. Mais son père par des punitions bien choisit lui avait apprit comme pour les Malfoy, que les Snape ne devaient avoir peur de personne et ne devaient courber l'échine devant personne. Et Severus lui avait retourné sa fidélité au Lord, son père lui avait rétorqué que son seigneur rapporterait la suprématie des sang purs dans le monde entier et l'espace d'un instant, Severus l'avait crus, l'espace d'un instant seulement.

Il secoua la tête pour se sortir de ses sombres pensées et s'installa au bureau improvisé.


Il commençait à préparer son cours pour les premières années quand il entendit un bruit sourd. Il leva la tête et une surprise de taille l'attendit. Harry avait tapé dans sa table de chevet et avait envoyé promené son verre et les fioles de potion plus loin. Il s'agitait dans tous les sens, les traits de son visage défigurés en une grimace de douleur. Sous lui, les draps se teintaient peu à peu de rouge. Il s'était, pendant son cauchemar, tant débattu que la plupart de ses blessures saignaient de nouveau. Le plus horrible pour Severus fut quand le survivant commença à crier. Harry geignit un peu mais plus le temps passait plus ses pleurs et ses cris prenaient de l'ampleur.

« Non !...Pas ma faute… Père, mère ? Non… Sirius. Aide-moi »

« Allons, Potter ! Debout ! arrêtez ces simagrés. » dit Severus d'une voix froide, car selon lui, les cauchemars ne pouvaient être aussi dévastateur. Il en faisait bien et c'est par pour autant qu'il hurlait dans son sommeil. Mais Potter ne se réveilla pas et continua de s'agiter. Le problème, c'est qu'il empêchait la cicatrisation de ses blessures et il perdait de plus en plus de sang. Et Severus ne savait plus quoi faire.

Puis quand Severus fut proche d'appeler le directeur pour avoir de l'aide, Harry se redressa d'un coup. Il avait la respiration haletante et ses yeux semblaient ne pas vouloir se fixer sur un point fixe jusqu'à ce qu'il trouve le professeur, dont le visage trahissait la légère panique qui l'avait saisit.

« Professeur… ? » fut les seuls paroles d'Harry avant que celui-ci s'évanouisse. Severus soupira de soulagement. Il soigna et changea le survivant puis en espérant avoir une fin de journée beaucoup plus calme, il se remit à son bureau où un repas chaud l'attendait déjà.


Harry, depuis que son oncle l'avait brutalisé et qu'il était tombé dans l'inconscient, voguait dans une brume. Ses sentiments étaient confus, il ressentait encore une vague douleur du au traitement de son oncle mais la brume avait un effet calmant sur lui. Il ne savait depuis combien de temps il était là car la notion de temps était impossible à découvrir : la brume occultait le soleil et la lueur qui le guidait semblait plus magique que naturel. Mais, il se foutait pas mal du temps. Il préférait rester l'éternité dans cette brume plutôt que de retourner dans le cadavre qui lui sert de corps.

La lueur devient de plus en plus forte au fur et à mesure qu'Harry avançait.

… … Finalement, il préférait retourner dans son cadavre. Et très vite ! La brume s'était colorée d'une couleur qu'il aimait d'habitude mais depuis cet été, il n'était plus sur de l'aimer. C'est embêtant quand on sait que le dortoir de Poudlard où il vit au quotidien y est remplit. Ses pas résonnaient dans une obscurité qui gagnait de plus en plus de terrain. Il ne voulait plus avancer mais ses pieds semblaient décider à sa place.

Des visages connus apparurent devant lui. Les larmes coulaient sur ses maigres joues sans qu'il cherche à les arrêter. Les mots que prononçaient les visages étaient comme des poignards dans son cœur. Il voulait revenir dans ce lieu où la douleur est physique et donc plus supportable. Pitié !

« Non !...Pas ma faute… Père, mère ? Non… Sirius. Aide-moi »

Sirius ne vint pas l'aider pourtant il retourna dans sa réalité où la douleur est présente mais beaucoup plus supportable. Quel ne fut pas sa surprise de voir le visage aux cheveux graisseux de son professeur de potion. Bizarre, il a l'air inquiet mais pour qui ? Harry ne pu continuer sa phrase, il venait de sombrer à nouveau dans les méandres de son esprit torturé.


Severus soupira d'aise. Harry n'avait pas eut de 'mauvais' rêve depuis trois jours mais son état était encore précaire. Il n'était toujours pas réveillé et ses blessures mettaient encore pus de temps à se cicatriser qu'à la normal. Le maître de potion se répugnait à se l'avouer mais il ne pouvait pas encore donner la garde de Potter à un membre de l'ordre, quel qui soit, sauf peut-être Dumbledore, mais il se doutait bien que le directeur ne pouvait rester surveiller un gosse avec l'état du monde magique en ce moment. Severus fit une moue et laissa tomber.

« Non, Albus, il n'est toujours pas réveillé et certaines blessures sont encore ouverte. Je crois que je fais rester encore un peu !

« Je sais que cette situation ne vous plait pas Severus et j'en suis peiné mais si vous pensez que c'est le mieux pour Harry alors…

Dumbledore s'en alla sur ces paroles, laissant un Severus très ennuyé. Certes, il avait tout ce qu'il voulait pour passé le temps mais ses appartements et son chat lui manquait atrocement. Qu'est-ce qu'il donnerait pas pour sentir l'humidité et la moisissure des donjons sur sa peau trop blanche.

Sans s'en apercevoir, Severus calla sa respiration sur celle d'Harry et s'endormit doucement. Le livre qu'il lisait s'échappa de ses mains et finit sur le sol.

Une main entourée d'une lueur dorée ramassa le livre, marqua la page et le posa sur le bureau. Puis la main ainsi que la personne à qui elle appartenait s'occupa du professeur avec un air compatissant et attendris sur le visage. Cette personne avait de longs cheveux noirs jusqu'au bas des reins et de très grand yeux verts où on pouvait apercevoir des éclats d'argent. Il prit Severus dans ses bras comme si le professeur était un poids plume et le coucha dans un lit adjacent à celui de Potter. Il le borda puis lui caressa les cheveux. Ceux-ci parurent tout de suite plus propres et Severus laissa échapper un soupir. Il semblait à un enfant malade qui se colle à la main de sa mère, en quête de douceur. L'inconnue eut un grand sourire : le professeur de potion n'est peut-être pas si froid après tout. La douleur était toujours présente mais elle se situait au niveau du cœur à présent. Severus n'était pas celui qu'il attendait mais qui alors ? Peiné et surtout épuisé, il retourna se coucher sans s'apercevoir qu'un phoenix rouge et or l'observait de l'extérieur. Ainsi, le jour J est arrivé, malgré la douleur de sa vie, le survivant avait accepté son héritage. Mais savait-il que son avenir était encore bien noir ? Non, sûrement pas !

Quand Severus se réveilla, il ne su pas où il était. Puis il réalisa qu'il était toujours dans l'infirmerie mais qu'on l'avait couché dans un lit. Bizarre, il était pourtant sur qu'avant de s'endormir, il lisait un livre dans le fauteuil situé à côté de Potter. Alors qui l'avait mit dans ce lit ? Agacé de ne pas avoir de réponse sensée, il se leva et alla voir Potter pour savoir si il pourrait partir aujourd'hui ou non. Il ouvrit les rideaux qui le séparait du lit de Potter et resta scotché sur place. En une nuit Harry avait radicalement changé de physionomie : les traits de son visage était beaucoup plus féminin tout en gardant une certaine virilité. Il avait de longs cheveux noirs qui formaient une auréole autour de son visage, faisant ressortir la blancheur de sa peau. Severus n'en revenait pas : toute les blessures qu'Harry avait sur son visage avait disparut. Sa respiration n'était plus sifflante, comme avant. Severus ne comprenait pas. Comment… ? Quand… ?

« Professeur… ? » demanda une petite voix si faible que Severus crut avoir rêver. Mais les yeux grands ouverts du survivant indiquaient que non, il ne rêvait pas.

« Monsieur Potter ! Comment vous sentez vous ? »

« Bien pour quelqu'un dans ma situation ! Puis-je savoir comment je me suis retrouvé ici ? »

Severus lui expliqua toute la situation avant d'appeler le directeur. Celui-ci arriva rapidement. Quand il entra dans l'infirmerie, il arborait un grand sourire qui se fana très vite quand il vit Harry. Fumseck l'avait prévenu mais il ne le croyait pas. Pourtant c'était la vérité ! Harry avait bien reçut son héritage. Severus vit dans les yeux du directeur qu'il avait devant les yeux quelque chose dont il redoutait la venue.

« Monsieur ? Qu'est-il arrivé à Potter ? » demanda Severus

Harry se redressa et écouta attentivement en espérant que le directeur lui dise la vérité pas comme avec Sirius. A cette pensée le visage d'Harry se ferma.

« Je ne sais mais je fais faire des recherches. Je vous demanderai de ne rien à dire à personne. Normalement, puisque les changements sont minimes pour l'instant, on va éviter que ça s'ébruite. » Dit Dumbledore

Severus hocha la tête, c'était compréhensible. Si Voldemort venait à apprendre que Potter aurait des pouvoirs en plus et que ça pourrait lui être utile, il voudrait Potter dans son manoir et les tortures du mois due juin ne serait que pure rigolade à côté de ce que ferait le Lord.

Harry ne dit rien mais au fond de lui, il était dégoûté, une fois de plus le Grand directeur de la Célèbre école de Poudlard ne lui disait pas la vérité car le survivant en était sûr : Albus Dumbledore connaissait la vérité sur ses origines.

Harry, après le départ du directeur, retourna à son activité du mois d'août pour encore quelques jours, c'est-à-dire dormir. Pourtant il sentait que quelque chose lui manquait, une odeur, une présence. Son cœur semblait tiraillé, il voulait sortir et retrouvait l'odeur manquante, une odeur qui était encore présente dans l'infirmerie, tenue mais présente. Elle était sur les habits de Snape aussi, mais le professeur malgré sa gentillesse apparente lui faisait encore peur et Harry ne voulait en aucun cas attirer les foudres de son professeur honni en posant une question indiscrète. Mais pourquoi cette sensation pourquoi lui ?

Pourtant Severus ne se serait pas fâché. Il repensa à ces derniers jours, jamais il n'aurait cru qu'un enfant aurait pu subir ça pendant un mois et sembler si… si… joyeux. Non pas joyeux, en forme mentalement. Maintenant, une histoire d'héritage sur le dos, pauvre gosse même son pire ennemis ne méritait pas ça ! Severus se promis pour aider ce gosse de calmer un peu le jeu avec le survivant. Il espérait ainsi se racheter. Il savait qu'il allait trop loin et maintenant, après les actes de barbarie de l'oncle du survivant, il ne voulait pas en imposé encore plus. Il regarda une nouvelle fois le petit être qui dormait recroquevillait dans des draps trop blancs. Aujourd'hui, un Ange s'est perdu sur terre !


Harry : qu'est-ce qui m'est encore tombé sur la tête ? Pourquoi toujours moi ?

Lynara : De quoi tu te plains, cela aurait pu être pire. Je suis encore gentil là !

Harry : Quoi, un mois de torture et un viol, c'est pas encore trop grave ? Mais t'es folle ?

Lynara : Oui, mais j'aurais pu te livrer à Voldy et je suis sûr comme Severus le dit, les tortures auraient été beaucoup plus sanglante. Tu veux faire un essai ? D'ailleurs je vois Tom arriver.

Harry : non ça va, Tout va très bien # Au secours elle est complètement marteau sauvé moi de ses griffes. A moi#


Lynara : je tiens à dire que je ne suis pas d'accord avec l'inceste et les tortures qu'elles soient ou non justifiés, ou morale. Un être humain pratiquant ce genre de méthode ne pourra plus être considéré comme un être humain. En fait, il sera une sous espèce, même pas un animal. Merci beaucoup. J'espère que cela vous à plut et attend de vos nouvelles.