Chapitre 4 :

Mon Fils et... son Père

La semaine suivante, Hermione avait commencé à rassembler ses affaires et celles d'Alexander. Elle avait visité l'appartement qu'Harry lui avait conseillé et il était parfait pour elle, en plus, le loyer n'était pas trop chère.

Elle venait même de trouver du travail. En effet, la libraire « Fleury and Bott », cherchait une personne pour s'occuper du magasin. L'un des gérants, venait de décéder. Quand Hermione leur avait expliqué sa passion pour les livres et dit qu'elle avait travaillé dans une librairie française, il l'avait engager presque aussitôt.

Ce soir jour-là, Hermione venait officiellement d'emménager dans son nouvel appartement. Il comprenait deux chambres, une petite cuisine, un salon-salle à manger et une salle de bain. C'était parfait pour une mère et son enfant. Tout le monde était venu l'aider à emménager, trop heureux d'avoir enfin retrouver leur Hermione.

- Si tu as besoin de quoi que ce soit, dit Harry. Tu n'hésites pas, tu me préviens.

- Mais oui, Harry, soupira Hermione.

Il la serra dans ses bras, comme s'il avait peur de a perdre à chaque fois qu'il la laissait seule, puis partit.

Cela faisait maintenant un mois, qu'Hermione avait emménagé, elle aimait cette nouvelle vie. Elle avait même rencontré une amie française à elle. Elle était venue voir son petit ami, qui était anglais.

Elle a de la chance, pensa Hermione.

Camille, son amie française, connaissait bien Alexander, elle avait été présente lors de la grossesse d'Hermione. Hermione la revit plusieurs fois sur le Chemin de Traverse, notamment et la présenta à ses amis.

Ça lui faisait du bien d'avoir avec elle, quelqu'un qui la comprenait car même si Harry et les autres ne lui posaient plus de questions, elle savait qu'ils aimaient bien regarder Alexander avec beaucoup de précision, comme si le nom de son père allait s'inscrire sur son visage.

Camille ne lui posait aucune question, elle connaissait l'histoire mais pas le nom du père et ça n'avait pas d'importance.

Ce jour-là, Hermione travaillait à la libraire, elle ne désemplissait pas. C'était la sortie d'un livre, futur best-seller, comme le disait les magazines, et les gens se ruaient dans la librairie pour avoir un exemplaire.

- Miss Granger ? demanda le gérant de la librairie.

- Oui ?

- Il est midi, vous pouvez y aller.

- Ah oui !

Hermione n'avait pas vu la matinée passée.

Elle sortit du magasin et rejoignit Ginny dans un café chic sur le Chemin de Traverse pour un déjeuner sympa. Elles s'installèrent à l'intérieur et commandèrent leur repas.

Ginny était trop heureuse que sa meilleure amie soit revenue et elle ne lui posait pas de questions qui pourrait la braquer. Elle se contenta de lui parler de tout et de rien, du quotidien en quelques sortes.

- J'ai un rendez-vous, dit soudainement Ginny.

Hermione releva la tête et regarda son amie.

- Et avec qui ?

- Un jeune homme séduisant.

- Mais qui s'appelle ?

- Jeremy Arvin.

- Je ne le connais pas, mais c'est très bien pour toi.

- Arrêtes on dirait ma mère.

Hermione se mit à rire.

- Sinon les cours ça se passe comment ? demanda Hermione.

- En ce moment, ça va, je suis en stage d'une semaine à Ste-Mangouste, sinon, il y a beaucoup de botanique. Et toi, le travail ?

- Bien. Tant qu'il y a des livres, je suis dans mon élément, plaisanta Hermione.

- Je n'en doute pas. Mais où as-tu mis Alexander ?

- Chez la nourrice.

Ginny écarquilla les yeux.

- Chez la nourrice ? Mais tu es sûre qu'on peut lui faire confiance ?

- C'est une sorcière, Ginny, et elle est au courant qu'Alexander est capable de faire de la télékinésie.

En effet, Alexander possédait un grand pouvoir de magie, bien qu'il soit jeune, il pouvait faire léviter des objets de petites tailles jusqu'à lui. Hermione avait eu peur quand cela s'était développé, surtout qu'Alexander n'avait même pas un an, mais très vite elle avait résolu le problème en ensorcelant son berceau pour qu'il ne puisse atteindre aucun objet.

- Si jeune et si doué, soupira Ginny. Il retient de sa mère… peut-être même de son père.

Malgré la remarque, Hermione garda le sourire.

- Je vais devoir te laisser, Hermione, je reprend le service bientôt.

- Très bien, je vais y aller aussi. Tu n'as qu'à passer à la maison un soir.

- Pas de problème. Pas ce soir mais peut-être demain.

- D'accord.

Elles allèrent sortir quand quelqu'un appela Hermione.

C'était Camille.

Ginny fit signe à Hermione qu'elle s'en allait et Hermione retourna dans le café pour dire bonjour à Camille.

- Salut, dit-elle.

- Salut, ça va ?

- Bien et toi ?

- A merveille. Tu as cinq minutes ? demanda Camille. J'aimerais te présenter mon petit ami.

- Bien sûr.

Camille emmena Hermione vers une table où était réunie une dizaine de personnes à majorité masculine, Camille était d'ailleurs la seule fille.

- Les garçons je vous présente Hermione Granger, une très bonne amie à moi. Hermione voici, Arthur, mon petit ami et des amis à lui.

- Enchanté de te rencontrer Hermione, Camille m'a tellement parler de toi.

- De même, répondit timidement Hermione avec un grand sourire.

Mais son sourire se figea lorsqu'elle parcouru les autres personnes du regard.

Il était là.

Il semblait aussi surpris qu'elle, il n'y avait néanmoins aucune expression sur son visage.

Il était beau.

Il n'avait pas changé.

Il se tenait en face d'elle.

Elle n'avait qu'une envie, là, maintenant, c'était de se jeter dans ses bras.

Elle cligna plusieurs des yeux pour revenir à la réalité.

- Excuse-moi, Camille, mais je dois y aller.

- Très bien. Bon courage.

- Merci. A bientôt.

- Embrasse Alexander pour moi.

- Je n'y manquerais pas.

Hermione sortit du café précipitamment, si elle avait pu courir elle l'aurait fait, mais ses jambes étaient soudain très faibles. Son cœur battait à tout rompre. Elle l'avait revu et elle n'avait rien fait. Elle ne lui avait même pas dit un mot. Elle était restée paralysée devant ces yeux d'un bleu intense.

Pendant ce temps, dans le Café, le jeune homme se tourna vers Camille après avoir regardé Hermione partir sans être capable de faire le moindre geste pour la retenir. Elle lui échappait… Encore une fois.

- Comment tu la connais ? Demanda-t-il à Camille, un peu brusquement.

- On est amie.

- Mais tu es… tu es française.

- Oui, on s'est connu là-bas. C'est une filles géniale.

- Alors elle était en France, murmura-t-il plus pour lui-même.

Son regard se perdit dans le vague et Camille le dévisagea. Soudain son visage s'éclaira et elle s'exclama :

- Par Merlin, ce n'est pas possible. Mais oui, c'est si… flagrant.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Arthur, son petit ami, qui ne comprenait rien à la conversation, tout comme les autres d'ailleurs.

Mais Camille n'y prêta pas attention.

- Sais-tu pourquoi elle est partie en France ?

Il la dévisagea sans comprendre non plus.

- Qui est Alexander ? Demanda-t-il sans répondre à sa question.

- Justement, il est la raison pour laquelle elle a quitté l'Angleterre.

Il sembla abattu. Elle l'avait quitté pour un autre. Pourquoi il ne lui avait jamais dit qu'il était complètement fou d'elle ?

- C'est dingue comment, je n'ai pas pu faire le rapprochement avant, dit Camille. Ça saute aux yeux. Il… il te…

- Quoi ? De quoi tu parles ?

- Je ne pense pas être la mieux placée pour te l'annoncer.

- Dis-le moi, je t'en supplies… Hermione est la femme de ma vie.

- Alexander… C'est… Hermione est partie car elle… elle était enceinte.

Il resta stupéfait de la réponse. Jamais, il n'aurait pensé à cette hypothèse.

Il sortit du Café sans un mot, sous le regard de Camille et des autres qui ne comprenaient toujours pas le sens de la conversation.

Hermione regagna la librairie, sans savoir comment. La journée était passée à une vitesse affolante. Il n'arrivait pas à partir de ses pensées. Elle avait travaillé comme une automate. Son patron lui avait même suggéré de rentrer chez elle, tellement elle était blanche.

Lorsqu'elle récupéra Alexander chez la nourrice, elle se retint de pleurer. Il ressemblait tellement à son père.

En arrivant chez elle, elle coucha Alexander qui avait déjà mangé. Elle ne le nourrissait plus au sein depuis qu'il était en nourrice. Cela soulageait Hermione.

Elle descendit dans la cuisine mais ne mangea pas, elle n'avait pas faim. Elle pensait constamment à lui. Elle essaya de ranger un peu le salon, les jouets d'Alexander traînaient un peu partout mais sans succès. Elle se mit à pleurer et s'assit dans le canapé. Elle n'en pouvait plus de tout ça, de tous ces mensonges. Elle se détestait d'avoir fait tout ça.

Petit à petit ses larmes cessèrent. Elle alla dans la salle de bain se passer de l'eau sur le visage puis revint dans le salon, et finit de ramasser les jouets éparpillés sur le sol, lorsqu'on frappa à la porte.

Oh ! Non, pas ce soir, pensa-t-elle.

Elle pensait qu'il s'agissait d'Harry ou peut-être de Ron ou Ginny, et elle n'avait vraiment pas envie de les affronter ce soir.

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle ouvrit la porte.

Il se tenait là, dans l'embrasure de la porte.

Hermione se figea sur place.

- Je peux entrer ? demanda-t-il avec toute la douceur du monde.

Elle ne répondit rien mais se poussa pour le laisser entrer dans la pièce.

Elle ferma la porte et se tourna vers lui.

- Que… Qu'est-ce que tu fais ici ? Demanda Hermione d'une toute petite voix.

- Camille m'a tout raconté.

Hermione pâlit.

Des larmes silencieuses coulèrent le long de ses joues.

Il se rapprocha d'elle et essuya ses larmes avec son pouce.

- Tu n'aurais pas dû partir, dit-il.

- J'avais peur.

Hermione avait la tête baissée, il se tenait juste devant elle. Elle pouvait à nouveau sentir la chaleur de son corps près du sien et le souffle de ses lèvres.

- De quoi ? De moi ? De tes amis ?

- De tout. J'aurais dû te le dire, mais… enfin, toi et moi c'était si…

- Intense, passionné…

- Bizarre.

Elle eut un petit sourire triste.

- Et moi, j'aurais dû te dire bien avant que j'étais complètement dingue de toi.

Cette fois-ci, elle releva vivement la tête et le regarda droit dans les yeux.

- Tu n'aurais pas dû partir, je t'aimais, je ne pensais pas qu'un jour je puisse être capable d'éprouver un tel sentiment mais…

- Drago… souffla Hermione.

Il la prit dans ses bras et la serra contre lui jusqu'à l'étouffer. Elle passa ses bras autour de son cou et il captura ses lèvres.

Il s'embrassèrent comme si leur vie en dépendait. Leurs corps montraient le manque éprouvé de l'un de l'autre. Ils se ressourçaient dans les bras de l'autre.

- Je t'aime, dit-il entre deux baisers.

- Je suis désolée, Drago, pour tout le mal que je t'ai fait.

- Je me suis enfoncé dans mon propre malheur, ce n'est pas de ta faute.

Ils s'embrassèrent une nouvelle fois.

- Tu m'as tellement manqué, dit-elle.

- Toi aussi, chaque jour, chaque minute, je pensais à toi.

Ils s'embrassèrent encore et encore comme si c'était un besoin vital. Ils furent interrompus par les pleurs d'Alexander.

- Oh ! Par Merlin, s'exclama Hermione.

Elle lui prit la main et l'entraîna dans la chambre d'Alexander.

Le petit garçon s'agitait dans son petit lit, il était beau… comme son père.

- Je te présente ton fils, Alexander, dit Hermione.

Alexander s'était rendormit, la voix de sa mère avait dû le rassurer. Il avait dû pleurer dans son sommeil, à cause d'un cauchemar.

Drago ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Il tendit une main légèrement tremblante vers son fils, mais ne le toucha pas, peut-être par peur de le blesser, il semblait si fragile, si petit, si calme.

- Il te ressemble, dit Hermione pour briser le silence.

- Comment j'ai pu faire une chose aussi belle, dit Drago le regard perdu sur son fils.

- Il faut vraiment que je t'explique comment on fait les bébés ? dit Hermione avec un air amusé.

Il la regarda et l'embrassa.

Ils sortirent de la chambre sur la pointe des pieds et allèrent dans la salon. Ils s'assirent sur le canapé. Drago fit asseoir instinctivement Hermione sur ses genoux.

- Maintenant je veux tout savoir, dit-il.

- Eh bien, suite à notre petite aventure…

- Tu appelles ça une « petite aventure », s'indigna Drago ? On était ensemble depuis plus de trois mois.

- Non… enfin si… bien sûr, mais… je suis tombée enceinte.

- Tu le savais donc quand on était encore ensemble. Tu le savais en quittant Poudlard.

- Oui.

Hermione baissa les yeux.

- Mais pourquoi tu ne m'as rien dit ?

- J'avais peur, je te l'ai dit. Entre toi et moi, ce n'était pas si simple. Tu étais à Serpentard et moi à Gryffondor et…

- Et je ne t'ai jamais dit que je t'aimais comme un fou. Tu m'as brisé le cœur en partant.

- J'ai également brisé le mien.

- Je ne te laisserais jamais plus repartir, dit-il.

- Je ne te quitterais plus jamais, je te le promets.

- Je t'aime.

- Je t'aime aussi.

Petit à petit, les baisers ne suffirent plus à assouvir une passion trop longtemps contenue. Leurs mains se firent baladeuses, redécouvrant le corps de chacun d'eux. Leurs lèvres se quittèrent pour aller explorer les autres parties de leur corps. Les vêtements se firent gênants et étouffants.

Sans savoir comment, ils arrivèrent dans la chambre, en semant au passage leurs vêtements. Une longue nuit d'amour s'ensuivit.

Le lendemain, Drago se réveilla le premier. Il regarda Hermione qui dormait paisiblement à ses côtés. Il ne s'était pas sentit aussi heureux depuis longtemps… depuis qu'elle l'avait quitté.

Il se leva et se dirigea dans la chambre son fils.

Mon fils.

Cette pensée lui fit un drôle d'effet.

A la grande surprise de Drago, Alexander ne dormait pas. Il avait les yeux grands ouverts et regardait quelques uns de ses jouets qui étaient suspendus dans la airs par magie.

- Bonjour toi, dit Drago, en sachant très bien qu'il n'aurait pas de réponse.

Il le prit dans ses bras.

Il eut peur de briser ce petit être ou de le faire pleurer. Mais non. Comme si Alexander sentait que cet homme était son père, il ne dit rien et se laisser faire avec un grand sourire.

Drago s'assit dans un fauteuils près du lit d'Alexander.

- C'est vrai que tu me ressembles, quand même. Je suis fier de moi.

Le bébé lui répondit par gazouillis.

- Tu as les yeux de ta mère en revanche.

- On lui a déjà dit.

Hermione venait d'arriver, elle les avait regardé un moment avant de parler. Elle prit Alexander dans ses bras et s'assit sur les genoux de Drago.

Ils allaient former une vraie famille à présent,.


Epilogue :

Les jours suivants, Drago et Hermione se rendirent au Ministère de la Magie avec Alexander et Drago reconnut Alexander comme étant son fils. Il s'appelait désormais, Alexander Malfoy. Il avait voulu le faire au plus vite, il avait déjà perdu assez de temps.

Hermione lui avait raconté en détail, sa grossesse, ses envies, ses coups de blues et son accouchement.

Harry, Ron et les autres furent stupéfaits de la nouvelle mais, à voir le petit Alexander, on ne pouvait que deviner qui était son père. La surprise ne fut donc pas si terrible.

Chacun s'y attendait. Ce fut, cependant, l'occasion pour Harry et Ron d'enterrer la hache de guerre avec Drago.

Un an plus tard, Hermione devenait Madame Malfoy.

Elle était devenue propriétaire de la librairie « Fleury and Bott ».

Deux ans plus tard, Hermione et Drago offrirent une petite sœur à Alexander, qui se nommait Prudence.

Cette fois-ci, Drago ne manqua pas une miette de la grossesse de sa femme, en la couvrant de cadeaux et surtout d'amour.

Alexander, au fil des ans, ressembla de plus en plus à son père, ses cheveux blonds n'ayant pas changés. En revanche il garda ses yeux chocolats éternellement brillants que lui avait légué sa mère et qui contrastaient fortement avec la blondeur de ses cheveux.

Prudence avait le caractère de son père et l'élégance de sa mère.

Néanmoins, chacun de leurs deux enfants, portaient sur eux, cette élégance et ce charme typiquement Malfoy.

Hermione et Drago vivaient heureux avec leurs enfants et leur maison rayonnait d'amour.

FIN


C'est fini ! La fin fait un peu conte de fées mais je susi une éternelle rêveuse.

Je sais que l'histoire est passée vite, mais je vous avez prévenu. elle a été écrite en un rien de tps et sur un coup de tête.

J'espère qu'elle vous a plu. Si oui, alors dite-le moi, c'est votre dernière chance de le faire, lol.

Merci à Lys, liliepotter, Rosalie Johanson, pupuce, Deera etdragomalfoy93.

Je devais poster demain mais comme ma connection internet n'est pas très fiable en ce moment, et qu'elle a l'air de tenir tout de suite, j'en profite pour poster.

Bisous et merci à toutes mes revieweuses.