Ma toute première fic de Gundam Wing et sûrement pas la dernière, je peux vous l'assurer. Je suis devenue complètement accro à ce manga et surtout à Heero. J'aime tout en lui: de son physique plus qu'avantageux ( ne pas baver ne pas baver devant son postèrieur... trop tard !) à son caractère froid et indifférent à tout ce qui l'entoure. Je trouve que c'est un personnage trés complexe mais bon... on est pas là pour parler de cette bombe sexuelle.
Disclaimers: Ben... snif... les personnages de cette fiction ne... snif... vraiment... ? ... j'ai pas le droit... ? snif... siouplé... snif... ils m'appartiennent pas... OUIN !
Résumé: Heero Yui est un jeune dealer de 17 ans qui s'entend trés mal avec ses parents adoptifs. Il commet vols sur vols et est devnu un peu comme le petit "chouchou" du flic qui s'occupe de son cas à lui et sa bande. Mais un jour, il rencontre Duo Maxwell, adolescent de 15 ans et en tombe amoureux. Mais c'est sans compter sur les parents et le frère de ce dernier qui voient trés mal le petit dernier de la famille s'enticher d'un dealer.
couples: 1x2, 3x4
Chapitre 1.
Un jeune homme de 17 ans, des mèches rebelles volants dans le vent d'automne, assis sur le bord d'une falaise, ses magnifiques yeux bleus océan dardant l'étendue de la ville et le coucher de soleil, un cigarette entre les lèvres, rassasiait de sombres pensées. Depuis combien de temps était-il là, dans cette position, sans bouger d'un cil... ? Un bon petit 4 heures sûrement. De toute façon, il n'en avait cure. Il préférait rester ici jusqu'au lendemain plutôt que de rentrer chez lui. Heero Yui ne s'était jamais réellement bien entendu avec ses parents. Enfin parents... le mot était fort. En réalité, c'était ses parents adoptifs. Depuis sa plus tendre enfance, Heero avait passé sa vie de foyers d'adoption en foyers d'adoption. Le plus longtemps qu'il soit resté, c'était justement avec sa famille du moment. En effet, cela fait prés de 6 ans qu'il habitait chez les Law et aujourd'hui encore il se demandait comment ils pouvaient le supporter avec toutes les conneries qu'il faisait.
Heero était en effet un jeune dealer, passant la majorité de son temps entre la rue et le poste de police que le lycée et la maison. Lui et sa bande de copains étaient trés connus au poste en raison de leur visites fréquentes et même régulières. Inutile de préciser que leur casier judiciaire était remplie à raz bord de tous leurs petits vols commis au fil des années. Aussi bien dans les magasins que dans une propriété privée. Le pauvre inspecteur Bristow en avait plus que marre de s'occuper de leur cas; même si Heero était sûr qu'au fond de lui il les appréciait. Du moins, lui il 'appréciait beaucoup.
Il tira une nouvelle bouffée sur sa cigarette pendant qu'un crissement de pneu se faisait entendre derrière lui. Il n'eut pas à redresser la tête pour savoir qui venait d'arriver, ni même pour s'assurer de l'identité de la personne qui venait de lui parler.
" Je savais bien que je te trouverais là..."
" Hn..."
Trowa Barton, son meilleur ami, s'assit à ses côtés et observa le coucher de soleil. C'était un grand garçon du même âge qu'Heero. Brun aux yeux verts, il était trés mystèrieux et cachait toujours son oeil droit derrière une mèche de cheveux. Il disait que c'était pour parfaire son côté mystèrieux, que ça plaisait aux filles. Heero, quant à lui, n'avait pas de préférance sexuelle particulière. Il avait essayé avec les deux et à chaque fois ça l'avait satisfait; même s'il avait une préférance pour le même sexe que lui.
" J'suis passé devant chez toi et comme j'ai pas vu ta kan... je me suis douté que t'étais pas encore rentré et que tu devais être là."
"Hn..."
Heero tira une nouvelle bouffée puis se tourna vers son meilleur ami.
" Tu me cherchais ?"
" Pas vraiment, j'm'emmerdais ! Alors j' me suis dis que j'allais venir te rendre une petite visite."
Le japonais reporta son attention sur la ville.
" Tu vas te prendre un sacré savon en rentrant."
" J'rentre pas c'soir ! J'dormirais à la planque !"
" C'est comme tu veux."
Il y eut un lourd silence pendant lequel les deux amis regardèrent les faibles rayons du soleil qui persistaient encore.
" J'm'emmerde !" souffla Heero.
" Normal, y a jamais rien à faire dans ce blaide pourri ! Mais on peut y remédier... Si on sortait ce soir ?"
" Hn... Ou çà ?"
" Mettre un peu de grabuge dans le quartier des vieux ? Ca fait un petit moment qu'on a pas rendu visite à Bristow."
" Hn... Mouais, c'est pas une mauvaise idée..."
" Ben on fait comme ça, alors ! s'exclama Trowa en se levant. Je vais prévenir la bande ! Ils doivent se trouver à la planque. Sauf 'Léna et Wufei; eux ils sont sûrement Chez Sarah."
" Hn... Passe le bonjour à Sarah pour moi !"
" Ok, à ce soir, mec !"
Il donna une tape dans le dos du brun et s'éloigna. Mais il se retourna avant de monter sur sa békan.
" Hey Heero ?"
" Hn..."
" Je sais que ça changera rien - surtout depuis le temps que je te le dis mais bon...- un peu de gaietée ça n'a jamais tué personne."
Puis il s'en alla. Heero resta là encore une petite heure. La nuit était tombée; seules les lumières des réverbers et de la lune éclairaient la petite ville. Le jeune homme jeta un coup d'oeil à sa montre - montre volée, est-il besoin de préciser- et se mis sur ses deux jambes. Trowa avait raison. Finallement, passer la nuit au poste s'avèrerait beaucoup plus intéressante que la passer à la planque. Il se retourna et enfourcha sa propre békan. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, il ne l'avait pas volée. Non, en réalité il l'avait achetée et l'avait retapée à son goût. Bon d'accord il l'avait achetée avec de l'argent volé mais il ne l'avait pas volée, elle. C'était le principal.
Quelques heures plus tard,
Dans le vieux quartier, la bande se débrouillait un maximum pour réveiller les pauvres vieux qui dormaient à cette heure avancée de la nuit. La bande était composée de 8 adolescents. Heero et Trowa que vous connaissez déjà, Wufei un chinois au sale caractère, Réléna la seule fille du groupe, Dean un grand garçon noir qui passait son temps à se battre, Jay un blondinet qui parlait souvent pour ne rien dire, Yoann qui draguait tout ce qui bougeait et Will le plus jeune du groupe du haut de ses 15 ans.
Dean avait ramené un poste radio et avait monté le son de telle manière à réveiller tout le quartier. Le groupe discutait tranquillement mais ne faisait rien non plus pour baisser le niveau sonore.
" Eh 'ro ! l'appela Will. J'ai croisé Odin tout à l'heure ! J'crois qu't'as pas intérêt à rentrer c'soir parc' qu'il était vraiment furax contre toi, mon vieux !"
" Ouais, pour pas changer !' maugréa le japonais.
" C'est sûr, c'est pas comme si c'était la première fois qu'il vous maudissez toi et tes conneries." intervint Trowa.
" Hey, vous avez vu que la maison des Graams a été vendue ?" dit Jay.
" Comment ça elle a été vendue ? s'étonna Réléna. Depuis le temps qu'elle est en vente..."
" Ben, ch'sais pas, moi ! J'suis passé devant et j'ai vu un camion de déménagement !"
" La maisons des Graams... ? C'est pas celle qui se trouve à côté de la patinoire ?" interrogea Wufei.
" Si, c'est celle là !"
" J'croyais que personne voulais y habiter à cause la pauvre Marge Ester qui a laissé entendre que depuis que Matha Graam avait été retrouvée morte dans son lit, son esprit y rôdait toutes les nuits !"
" Will, faut vraiment être con pour croire ça !" soupira Heero.
" J'y crois pas ! Mais c'est pas le cas de la plus part des habitants de la ville !"
" Laisse tomber ! C'est sûrement des étrangers !"
" Ouais... Faudrait que je me renseigne..."
Les lumières des maisons environnantes s'allumèrent et des cris retentirent.
" ASSEZ ! JE VAIS APPELER LA POLICE !" hurla un vieux papi en ouvrant la porte de chez lui.
" Faites donc, mon vieil ami ! sourit Trowa. Faites donc !"
Un autre homme sorti de chez lui, fusil à la main.
" VOUS ALLEZ VOUS TAIRE, BANDE DE VOYOUS ! JE VAIS VOUS CARABINER, MOI !"
" Mais oui, c'est ça ! Toujours aussi fou Mr Liyou !"
" Ben v'nez, j'vous attends, moi !" s'écria Dean.
" Bande de malotrus ! hurla une vieille bique par sa fenêtre. Je vais vous apprendre le respect !"
" Les jeunes d'aujourd'hui... J'ai appelé la police ! Ils vont arriver, j'vous préviens !"
" C'est pas grave ! répondit Heero. On les saluera de votre part si vous voulez ?"
" Oh ! Même les menaces ne leurs font plus aucun effet !"
" Autant d'effet que de voir une vieille mocheté comme toi passer !"
" Mal élevés !"
" Eteignez cette musique de sauvage !"
Heero fit signe à Dean qui monta exprés le son.
" ASSEZ !"
Ils éclatèrent de rire tandis que tout le monde se mettait à hurler à sa fenêtre. Ils n'eurent pas attendre longtemps l'arrivée de la police. En effet, 5 minutes plus tard à peine, une voiture s'arrêtait devant eux et l'inspecteur Bristow en sortit. Il poussa un profond soupir en les reconnaissant.
" Je l'aurais parié ! Yui et sa bande !"
" Bonsoir inspecteur ! le salua gaiement Trowa.
" Comment ça va, Bristow ?" demanda Heero.
" Mal, trés mal ! Vous me pourrissez l'existence, vous tous ! J'aurais dû avoir une nuit tranquille et au lieu de cela, on m'appelle pour me dire qu'une bande de sales gosses sème le grabuge sur Winston Churchill Drive Avenue."
" Oh, que c'est ennuyant !"
" Dure semaine en plus je suppose ?" demanda Wufei.
" Vous êtes bien placés pour le savoir, hein ?"
" Nous ? Mais de quoi parlez-vous ?" feint Trowa.
" Je parle de toutes les plaintes que nous avons reçus !"
" Des plaintes ?" s'y mis Heero.
" Oui ! Apparemment, des vols commis dans le quartier chique !"
" Et vous croyez que c'est nous ?" s'offusqua Heero.
" Oh non, je ne crois pas ! Je sais que c'est vous ! J'ai bien reconnu votre signature, jeunes gens."
" Avant d'accuser, il faut des preuves inspecteur !" lança Yoann.
" Peut-être bien; mais en attendant j'ai là une bonne excuse pour vous mener au poste !"
" Ouhouhouh ! le provoqua Heero. Les mecs, Bristow veut nous offrir un toit pour la nuit, on ne va pas refuser !"
" Non, c'est trop aimable à lui !" rit Trowa.
" Mais vous savez, inspecteur, que je ne dors que sur des draps en satin blanc, n'est-ce pas ? Vous ne l'avez pas oublié j'espère ?" en rajouta Réléna.
" C'est ça, jeune gens ! Riez, riez, mais si je prévenez vos parents, hein ? Qu'en pensez-vous ? D'ailleurs, je me doutais que vous alliez me déranger ce soir..."
" Ah oui ?"
" Yui, tes parents te cherchent partout ! Apparemment tu as déserté la maison depuis hier au soir ?"
" Ce ne sont pas mes parents !" s'exclama le jeune homme en fronçant les sourcils.
" Et comment les appeles-tu alors ? Ce sont bien eux qui t'on élevé, non ? Dans ce cas, ce sont bels et bien tes parents !"
" Ben, je saurais bien m' passer d'eux !"
L'inspecteur s'avança vers eux et éteignit le poste.
" Allez, jeune gens ! Vous allez rentrer maintenant !"
" Ben... Vous nous invitez plus au poste ?" demanda Wufei, tout malheureux.
" Vous rentrez, point barre !"
" Et qu'est-ce qui vous dit qu'on va rentrer ?" interrogea Trowa.
" Peut-être le fait que j'emmène votre chef avec moi."
" Quoi ? s'offusqua Heero. Et pour aller où ?"
" Je te ramène chez toi !"
" Hors de question ! J'rentrerais pas !"
" Tu n'as pas vraiment le choix, Yui ! De toute façon que tu ailles au poste ce soir où non, je te ramènerais quand même chez toi !"
" J' rentrerais pas ! Et puis c'est pas chez moi là bas d'abord !"
Bristow soupira tandis que le japonnais le dardais avec une colère non feinte.
" Quoi qu'il arrive, tu devras rentrer un jour ou l'autre. Autant que ce soit maintenant tu ne crois pas ?"
Et c'est ainsi que dix minutes plus tard, il était embarqué de force dans la voiture de l'homme, en direction de chez les Law.
" Pourquoi détestes-tu autant tes parents, Heero ?" lui demanda Bristow au bout d'un moment.
" Ca t' regarde pas ! Et puis, c'est pas mes parents !"
" Heero, je te connais depuis que tu es gosse ! Les Law ont beaucoup de patience avec toi ! Contrairement aux autres familles, ils t'ont gardé avec eux et te considèrent comme un membre à part de la famille. Alors pourquoi leur fais-tu vivre un tel calvaire ? J'en connais beaucoup qui n'auraient pas supporté ton comportement et t'auraient remis à l'orphelinat."
" Ben qu'est-ce qu'ils attendent, alors ! J'ai jamais demandé à être avec eux ! J'ai jamais demandé à faire partie de leur famille ! Je leur ai jamais rien d'mandé ! Je veux juste qu'ils me foutent la paix et qu'ils arrêtent de me prendre pour leur fils !"
Le conducteur compris que la discussion était close. Il soupira une nouvelle fois et laissa un lourd silence s'installer.
Heero était furieux. Il détestait Odin et Suzan Law, et ce que ça plaise ou non a qui que ce soit. Personne ne pourrait le comprendre de toute façon; tout le monde le jugeait mais personne n'essayait de le comprendre. Il n'était pas leur fils, quoi que puissent en dire les autres. Ils ne voulaient pas de parents, et encore moins d'eux. Ils étaient bien trop gentils avec lui; et là était tout le problème.
Il avait tellement l'esprit ailleurs qu'il ne se rendit pas compte immédiatement que la voiture s'était arrêtée et que Bristow s'était tourné vers lui.
" Nous y voilà, Heero !"
" Hn..."
" Fais un effort, d'accord ? Ils étaient fous d'inquiétude quand ils ont appelé au poste."
" Ouais tu parles !"
Le jeune homme sortit de la voiture et claqua la portière, sous le regard agacé de son chauffeur. Il avait bien envie de faire demi tour, là, maintenant. Mais il savait que Jack Bristow resterait là jusqu'à ce qu'il soit entré dans la maison et qu'il lui lâcherait pas la grappe. Il avança donc le long de l'allée du numéro 7, sortit ses clés de sa veste et ouvrit la porte. A peine avait-il fait un pas dans le couloir qu'un poids se jeta sur lui.
" Heero, mon chéri, ça va ? demanda Suzan, la voix légèrement tremblante. J'étais folle d'inquiétude, qu'est-ce qui t'a pris de partir et de ne pas rentrer ? Où est-ce que tu as passé la nuit ?"
Il la repoussa et lui lança un regard assassin.
" Ca va ça va, ok ! J'suis plus un gosse ! Et j'ai pas de compte à vous rendre !"
" Vraiment tu crois ça ?" s'éleva la voix de Odin Law qui l'observait à l'entrée du du salon, les bras croisés sur le torse. Tant que tu seras sous ce toit, tu nous devras des comptes, Heero !"
" Ca j'crois pas ! Non ! Je dois des comptes à personne, et encore moins à vous !"
" Oh si ! Tu es sous notre responsabilité et..."
" Tu n'es pas mon père pour me dire ce que je dois faire !"
Odin devint rouge de colère.
" C'EST POURTANT NOUS QUI T'AVONS ELEVE ! CE N'EST PAS NOUS QUI T'AVONS MIS A L'ORPHELINAT !"
" SI VOUS AVIEZ PU AVOIR UN GOSSE VOUS SERIEZ JAMAIS VENUS ME CHERCHER !"
" NE ME PARLE PAS SUR CE TON,HEERO !"
" J'TE PARLE COMME J'VEUX, POV' NAZE ! J'VOUS AI JAMAIS DEMANDE DE VENIR ME CHERCHER LA BAS ! C'EST VOUS QUI EN AVEZ DECIDE AINSI ! MOI ON M'A PAS DEMANDE MON AVIS !"
" OUI ! ET QUAND JE VOIS TOUS LES SOUCIS QUE TU NOUS PROCCURES JE ME DIS QUE NOUS AURIONS MIEUX FAIT DE T'Y LAISSER DANS TON TROU !"
" BEN RAMENEZ-Y MOI ALORS ! DE TOUTE FACON J'AI BIENTOT 18 ANS ALORS J'POURRAIS ME BARRER ET VITE !"
" JE VAIS T'..."
" CA SUFFIT ! hurla Suzan, en regardant alternativement son mari et Heero. Vous ne croyez pas qu'au lieu de nous disputer pour des futilités, nous devrions discuter !"
" J'ai pas envie d' discuter !"
La voix d'Heero sonnait étrangement froide.
" J'aurais mieux fait de m' barrer et d' pas suivre Jack ! J'vais me coucher !"
Il dépassa Suzan et monta à sa chambre.
" Heero..." entendit-il Suzan appeler.
Mais il l'ignora tout comme il ognora Odin qui lui demandait de descendre et de venir régler le problème sans gueuler. Il pénétra dans sa chambre, claquant la porte et la fermant à clé. C'était une chambre tout à fait banale comme celles qu'avaient tous les autres adolescents de son âge: un simple lit une place était posé contre le mur à gauche de la porte. Une armoire vitrée sur le mur de droite à côté d'une cheminée qui n'avait jamais été utilisée. Et en face de la porte, sous la fenêtre, son bureau sur lequel était posé son ordinateur portable, cadeau qu'Odin et Suzan lui avaient offert pour son dernier anniversaire. Un télévision reposait sur une large table de chevet dans le coin droit de la chambre et une chaîne hifi sur la comode à côté de son lit.
Heero ne manquait de rien certes. Il était vrai qu'Odin et Suzan avaient toujours veillé à son bonheur: que ce soit en matière d'objet ou d'amour. Mais tout ça ce n'était que de l'hypocrisie. Oui, Odin et Suzan étaient hypocrites avec lui et ça il ne le supportait pas. Lui, il ne s'abaisserait jamais à ça: il leur dirait toujours sa façon de penser. Et leur hypocrisie, ils pouvaient la garder pour eux.
Il était tellement furieux qu'il chouta dans sa commode et ne réussit qu'à se faire mal au pied; mais il ne laissa rien transparaître et s'affala sur son lit. Oui ! Que des hypocrites ! Ils disaient l'aimer, Suzan faisait celle qui s'inquiétait sans arrêt, Odin ne pouvait plus le supporter... mais ils le gardaient ancore avec eux. Heero en avait plus que marre de ce semblant de famille. Ils n'étaient pas sa famille. Il n'avait pas de famille. Sa famille l'avait abandonné alors qu'il n'avait qu'un an et avaient détruit sa vie. Ou peut-être qu'il avait une famille... Trowa, Wufei, Réléna, Dean, Jay, Yoann, Will... Eux ils l'emmerdaient pas et lui foutaient la paix. Ils n'étaient pas sa famille mais ils étaient ceux qui le comprenaient le plus puisqu'ils vivaient dans la même galère.
Les parents de Trowa étaient morts quand il était jeune et il avait appris à vivre dans la rue; Wufei son père buvait et sa mère passait sa vie au bureau de travail; Réléna ses parents étaient milliardaires ( elle avait tout ce qu'elle voulait sauf l'affection); Dean vivait chez son oncle et sa tante, tous deux complètement zinzins, parce que ses parents avaient été jugé inaptes à s'occuper de lui; Jay était né sous X et à l'âge de 12 ans il s'était enfuit de l'orphelinat dans lequel il se trouvait et s'était retrouvé dans c'te coin paumé, Yoann avait été foutu à la porte de chez lui quand ses parents avaient pris connaissance de son orientation sexuelle, et Will son père le battait et c'était Trowa qui le leur avait ramené un soir, l'année précédente, aprés qu'il se soit enfuit.
Ils étaient tous unis par leurs problèmes " familliaux".
Fin du chapitre 1.
J'attends vos impressions sur ce premier chapitre. Le petit boutton en bas à gauche est fait pour ça... Kissous à tous.