Voilà un OS qui me tient à cœur… J'espère que vous l'aimerez aussi.

Je rappelle que j'emprunte ses persos à JKR, et que comme tout ce que j'écris, c'est du yaoi, donc homophobes, tirez-vous, personne ne vous regrettera !

Et, ça ne surprendra aucun de ceux qui me connaissent (lol), c'est au citron donc tous ceux que ça gêne, bye bye !

Pour les autres, bonne lecture !


La tentation du rêve.

NB : l'histoire se passe en 7ème année, mais il n'y a pas de spoiler du T6.

Fourchelang

Partie 1 : Le Survivant, quel boulot de merde !

— « Il faut que tu manges, Harry ! »

— « J'ai pas faim, 'Mione… Mais t'inquiète, je demanderai à Dobby de m'amener quelque chose dans ma chambre. »

C'est faux bien sûr, mais puisque j'ai ma propre chambre, elle n'en saura rien. La vérité c'est que manger m'ennuie, comme tout le reste : les cours, me lever, me coucher… même le Quidditch. Heureusement d'ailleurs, puisque de toute façon j'ai plus le droit de voler… Trop dangereux ! Faudrait pas qu'il m'arrive quelque chose avant le Grand Duel Final ! Là, j'ai le droit de mourir, et encore, à condition d'emmener avec moi Le-Mage-Noir-Affreux-Méchant-Pas-Beau ! Parce que même ma mort je peux pas la choisir… De toute façon, je m'en fous aussi. Si je ne me suis pas encore suicidé, c'est que ça m'ennuie. C'est trop compliqué. C'est même pas marrant, en plus avec le bol que j'ai, soit je me raterais soit j'aurais tellement mal… Et j'ai pas en plus envie de souffrir encore. C'est bon, j'ai déjà donné… Alors, je "survis". Ouais, mon surnom me va comme un gant. Sauf que pour moi il a un tout autre sens. En fait, je vis machinalement. S'il y avait pas les cours, ou plutôt si je n'avais pas 'Mione sur le dos… enfin, pas seulement elle… Ce que c'est que d'être Harry Potter : on peut même pas sécher en paix. Si je suis en retard de 5 petites minutes, c'est déjà le branle-bas de combat ! Donc, je suis obligé de me lever, de suivre les cours en respectant mon emploi du temps… enfin quand je dis suivre… Je suis là quoi… Et déjà ça ça me demande un effort surhumain, les profs ont intérêt à pas me demander en plus d'écouter. De toute façon, c'est pas comme si j'avais un avenir n'est-ce pas ?

Même les petites mesquineries de Malfoy ça me fait plus rien. De toute façon, depuis qu'il a décidé de ne pas devenir unbon petit mangemort comme son paternel, il est nettement moins chiant. Faut dire : il a parié sur moi… Maintenant, lui aussi il compte sur moi pour le sauver. Donc forcément, il est moins enclin à me chercher des crosses. Mais bon, je le trouve plus super doué de toute façon… Mais c'est moi sûrement. Parce qu'il a quand même réussi à m'énerver pendant 6 ans. Mais j'arrive plus à savoir ni pourquoi ni comment. Il est si puéril…

Non, le seul que je supporte encore, ou plutôt que je ne supporte pas… Le seul à me sortir vaguement de cet état d'indifférence totale, c'est Snape. Lui, le seul repère immuable de ma vie. Il me déteste et ne perd pas une occasion de m'humilier, dernier espoir du monde sorcier ou pas. De toutes façon je crois qu'il s'en fout lui de survivre ou pas.

D'ailleurs, je crois que c'est pour ça que je lui répond, que je réagis à ce qu'il me dit… Je sais que ça lui fait plaisir… Ouais, c'est paradoxal, mais j'aime bien lui faire plaisir, je lui donne tout plein d'occasion de me retirer des points, de me filer des retenues… C'est ma façon de le remercier. Le remercier de quoi ? Mais tout simplement de ne pas me regarder comme un pion/une arme/le dernier rempart de la Lumière, au choix.

Tous les autres le font, même Ron, même Hermione, surtout Ron et Hermione d'ailleurs… S'ils savaient comme je m'en fous moi du camp de la Lumière ! Voldy, je vais me le faire parce que ce psycopathe a tué mes parents et qu'il a décidé à ma naissance, sans me demander mon avis, de faire de moi son ennemi personnel, parce que — foutue Trelawney de mes deux, toi et ta foutue prophétie — même si je lui jurais de ne pas m'opposer à lui, il me traquerait. Donc, je vais le combattre. Mais qu'on ne s'imagine pas que l'agneau, non content de courir au sacrifice, en bêle de joie en plus ! Faut pas pousser !

D'ailleurs, Dumby l'a bien compris. Quand je me rappelle… le seul moment de cette foutue année qui me fasse encore sourire :

« Je ne veux plus de cours supplémentaires, professeur. »

« Mais Harry… »

« Mais rien du tout. Je ne viens pas discuter, juste vous mettre au courant de ma décision. »

« Mais Harry… »

« Je sais, je sais, je ne suis pas encore assez fort blablabla… Mais vous comme moi nous savons que Tom sera toujours plus fort que moi. Donc, vous allez me foutre la paix cette année. »

« Mais Harry… »

BOUM

Là, j'ai fait exploser son précieux presse-papiers et il a refermé la bouche. Je suis parti, et il ne m'a plus reconvoqué.

Mais bon, il a dû briefer les professeurs, ils me surveillent tous du coin de l'œil.

Heureusement, j'ai récupéré une Plume à papote et je suis passé maître dans l'art de sembler écouter attentivement.

Bon, en Potions ça se voit un peu que je ne suis pas vraiment là, parce que je rate tout ce que je fais, mais ça change pas tellement de d'habitude ! Et puis, Snape est tellement content !

Le pauvre, s'il savait que je fais ça exprès… pour lui faire plaisir.

Partie 2 : O douce nuit…

Enfin seul… J'ai rudement bien fait d'accepter la proposition de Dumby en début d'année… Une chambre rien que pour moi… Le pied !

Je peux enfin faire ce qui me plaît. J'adore la nuit. Le château est calme, et quand j'écris, je m'évade un instant, je me calme, je me marre aussi… Bref, je suis Harry, juste Harry.

Et Harry adore écrire des parodies de sa vie, de sa journée…

Oh oui !

Alors, voyons voir… Hermione/Draco… Non, pas envie de la continuer celle-là, c'est moins drôle que je ne le pensais, en fait, ils forment un couple assez crédible… Ron/Draco… Ouais, ça c'est déjà plus marrant, vu que Ron est plus homophobe qu'autre chose… Mais bon, pas envie…

Non, je vais écrire un Harry/Snape ! Ouais, je vais écrire ma version de la retenue que j'ai faite hier. Comme d'habitude, nettoyage de chaudrons sans magie… Faudra quand même que je lui dise un jour qu'il manque cruellement d'imagination. Je suis sûr que je peux faire mieux… Un parchemin neuf… C'est parti !

Harry avait déjà quelques minutes de retard…

Snape va m'en vouloir ! Enfin, de toute façon, j'adore le faire enrager alors…J'adore nos échanges sarcastiques, et je suis en forme moi ce soir… Et puis, c'est le moment où jamais… Je ne serais bientôt plus à Poudlard, et mieux vaut des remords que des regrets… Severus Snape, préparez-vous à avoir le choc de votre vie !

Et, le sourire aux lèvres, il toqua à la porte du bureau de son professeur de Potions.

« Entrez ! », dit une voix glaciale. « Ah, Potter, trop aimable de vous joindre enfin à moi ! »

« Que voulez-vous, professeur, vous me manquiez ! »

« Pardon ? »

« Ben oui, j'avais vraiment hâte d'être en tête à tête avec vous… »

« Potter, vous feriez mieux de vous taire, sinon… »

« Sinon quoi, vous me collez une retenue ? », répliqua la jeune homme avec un sourire malicieux.

« POTTER ! »

« Oui, c'est moi ! »

« POTTER ! »

« C'est toujours moi, vous vous répétez professeur… »

Et le brun éclata de rire en voyant son professeur l'avadakedavrer du regard. Ce qui, bien sûr, énerva encore plus le dit professeur.

Ouais ! J'aimerais trop faire ça en vrai ! Mais bon, j'ai même pas envie… Trop fatigué, je crois que ça m'amuserait moins en vrai, parce que d'abord Snape en vrai il a les cheveux gras, et en plus, il informerait sûrement Dumby que je me comporte bizarrement, et alors, adieu ma tranquilité… Non, je préfère l'écrire que le vivre… De toute façon, puisque je dors plus, voyons voir… ouais enfin j'ai dormi 8h dans la semaine, je crois je peux dire que je dors plus vraiment… Bref, autant occuper mes nuits… Et puis, ça m'amuse trop… C'est pas crédible, mais justement… Et puis, c'est pas le vrai Snape, alors, si je veux qu'il soit super séduisant et un dieu au lit, eh bien, je le fais. Et moi, je peux être un Harry sans Voldy derrière le moindre de ses pas, un Harry heureux de vivre… Et puis, comme je peux pas coucher en vrai : ben oui, un Survivant gay, ça fait mauvais genre, et puis franchement dans l'école, à part Malfoy, il y a pas vraiment de mec potable… et qui n'irait pas crier sur les toits sa nuit avec Harry Potter le Grand. C'est bon, j'ai pas envie de faire encore la une de la Gazette ! Donc, je phantasme, ça au moins c'est sans danger… Et j'aime en plus… Et puis, comme j'ensorcèle mes parchemins, une fois que j'ai écrit l'histoire, je peux m'y projeter ! Trop cool quand même la magie… Même si je suis sûr que Dumby désapprouverait… ça ressemble trop à ce qu'avait fait Tom avec son jounal, mais bon, rien à foutre… C'est pour ça que j'aime bien être le personnage principal, comme ça, je deviens le héros de mon histoire… Miam ! J'ai hâte d'aller dans celle-ci… Mais faut d'abord l'écrire. Donc, reprenons… Où j'en étais déjà ? Ah oui…

Et le brun éclata de rire en voyant son professeur l'avadakedavrer du regard. Ce qui, bien sûr, énerva encore plus le dit professeur.

« Vous allez… »

« me récurez ce chaudron là-bas, et sans baguette, oui je sais. Vous savez que vous manquez cruellement d'imagination ! »

« Pardon ? »

« Ben oui, ça fait 7 ans que vous me collez, et ça fait 7 ans que je fais la même chose… Pourriez quand même vous renouvelez un peu… Voulez pas me faire faire autre chose que du ménage, dites professeur ? »

Et en disant ces mots, le jeune homme s'approchait lentement de son aîné, qui restait sans bouger, stupéfait de ces paroles, mais surtout du ton sur lequel elles étaient prononcées, un ton plus grave, plus rauque, plus sensuel que la voix habituelle du gryffondor…

« Potter, arrêtez ce petit jeu tout de suite ! »

« Mais je ne joue pas ! Je suis un ado en pleine possession de ses moyens si vous voyez ce que je veux dire, et j'ai pas envie de retrouver dans le lit d'un de mes fans… Pas envie d'être Saint Potter comme dit Malfoy… Or, vous, vous n'êtes pas un de mes fans, n'est-ce pas professeur ? »

Snape ne savait plus où il en était… D'un, Potter était gay ! De deux, il lui faisait une proposition parfaitement indécente ! Mais qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter ça ? Merlin que ce gosse était sexy… Mais qu'est-ce que je raconte, moi ? Attends, il enlève sa robe, là non ?

« Potter, la plaisanterie a assez duré ! Rhabillez-vous ! »

« Non. »

« Quoi ? »

« J'ai dit : non. J'en ai marre, je suis sur les nerfs, et j'ai décidé que vous seriez le parfait candidat pour me détendre… Allez, professeur, je suis sûr que ça vous tente ? »

« Je vous préviens, je vais m'énerver… »

« Oh oui, allez-y, j'adore quand vous me regardez méchamment, oui, juste comme ça ! Hum… Quoique le regard torve que vous avez maintenant, c'est pas mal non plus… Mais je suis sûr que je préférerais votre regard pendant l'amour… »

« Ah, non, Potter, ça suffit maintenant, vous allez trop loin ! Même votre imbécile de père et sa bande n'aurait pas osé ce genre de blague d'un goût plus que douteux ! »

« Laissez mon père où il est… Je dois faire quoi pour vous prouvez que c'est pas une blague ? Allez, dites-moi, et je le ferai. »

Harry s'arrêta à quelques pas du bureau de son professeur, et croisa ses bras sur sa poitrine qui n'était plus recouverte que d'un léger débardeur noir. Il ne baissait pas les yeux, soutenant le regard noir de Snape, qui derrière son bureau, essayait vainement de réfléchir posément à la situation.

« Alors ? », reprit-il, voyant que son professeur gardait le silence, « Bon, déjà, je vais jeter un sort de fermeture sur la porte et de silence sur la pièce, comme ça vous pourrez être sûr que j'ai pas un de mes copains qui attend de vous prendre en flag. »

« Cape d'invisibilité. », maugréa Snape.

« Vous êtes têtu vous alors… », soupira Harry. « OK, je jette aussi le sort de révélation des objets invisibles… Là, vous êtes content ? Il n'y a que nous deux ! »

« Mais enfin, je suis votre professeur… »

« Justement, apprenez-moi ! »

« Parce qu'en plus vous n'avez jamais…»

« Je vous ai dit que je ne voulais pas coucher avec un de mes fans. », dit le garçon, sans pouvoir s'empêcher de rougir un peu.

Sentant son visage s'empourprer, Harry tourna le dos à Snape, sentant son courage s'amoindrir à vue d'œil. Il se sentait honteux de supplier comme ça…

« Et puis », reprit-il malgré tout, « vous avez de l'expérience, et je sais que sous vos éternelles robes noires vous cachez un corps de rêve, je vous ai vu une fois en habits moldus… Bref… Et je vous rassure, je n'ai aucune envie de jouer le dominant… »

« Quoi ? », entendit-il Snape s'étouffer dans son dos.

« …et si vous vouliez bien arrêtez de tergiverser et reprendre l'initiative, ça m'arrangerait, parce que là je suis fatigué de faire le premier pas, et puis, je vous l'ai déjà dit, j'aime quand vous êtes sûr de vous et que vous me faites sentir votre supériorité… ».

Harry regardait la cheminée avec intensité, se demandant si ce n'était pas le moment de jeter vite fait un sort d'oubli à Snape, quand il sentit deux bras l'encercler et un torse se coller à son dos.

« Très bien, M. Potter, je me vois mal refuser de donner des cours à un élève aussi désireux que vous d'apprendre… »

Et Snape le fit se retourner face à lui pour lui ravir la bouche dans un baiser ardent. Il s'engouffra dans la bouche de Harry, sans douceur, sans demander une quelconque permission, mais Harry était trop heureux de se laisser faire, et se soumit au baiser en gémissant doucement.

J'avais raison, il est vraiment doué, jamais je n'avais ressenti ça avant…, pensa-t-il.

Snape brisa le baiser trop tôt au goût de Harry qui garda les yeux fermés et tendit les lèvres pour un autre baiser. Comme il ne se passait rien, il finit par ouvrir les yeux, étonné, et croisa le regard perplexe de son professeur.

« Qu'est-ce qu' il y a ? Pourquoi tu t'arrêtes ? », murmura-t-il.

« Mais vous êtes sérieux ! »

« Mais c'est pas vrai ! Combien de fois je vais devoir me répéter, moi ! Embrassez-moi encore ! Ou plutôt, non, emmenez-moi dans vos appartements. »

« Pardon ? »

« Vos appartements ! Remarquez, on peut aussi transformer votre bureau en lit j'imagine, mais c'est quand même moins pratique… »

« Potter, vous êtes désepérant ! »

« Je sais, je sais, mais vous, vous êtes énervant là tout de suite… J'ai envie, faut que je vous le dise comment ? Comme ça ? »

Et Harry se colla encore plus contre son professeur, noua ses bras autour de son cou et l'embrassa farouchement. Snape répondit aussitôt au baiser, reprenant le contrôle, enroulant sa langue autour de celle de Harry, trop content de s'abandonner aux sensations qui l'envahissaient. Rompant à nouveau le baiser, Snape souffla :

« Vous avez apparemment bien compris la leçon numéro 1. »

« Alors on va chez vous pour la leçon numéro 2 ? »

« Vous avez les idées tenaces, vous. »

« Je brûle de curiosité, c'est tout. »

« Alors venez. »

Et Snape, prenant la main de Harry fit pivoter une partie de sa bibliothèque, révélant un sombre couloir qui menait directement dans son salon.

Salon assez avenant d'ailleurs, avec des fauteuils qui avaient l'air très confortables.

Mais Snape ne s'arrêta pas dans cette pièce et continua jusqu'à sa chambre, qui laissa Harry bouche bée. Elle était une invitation à la débauche. Lit à baldaquin gigantesque, tout de satin blanc, mais avec des pitons où pendaient des rubans, visiblement faits pour attacher quelqu'un au lit, même aux yeux inexpérimentés de Harry. La lumière de dizaines de bougies flottant dans les airs créaient une ambiance tout à fait sensuelle, que rendait purement sexuelle la présence de rembourrages sur les murs à certains endroits…

Harry avait soudain la bouche sèche, et il frissonna, sans savoir très bien si c'était de crainte ou d'anticipation. En tout cas, il se replaça de lui-même dans les bras de Snape, quémandant un nouveau baiser que celui-ci lui accorda volontiers.

Mais il se fit en même temps plus entreprenant, ses mains se mirent à parcourir le corps de son jeune élève, passant sous le débardeur, se glissant dans les poches de son jean. Harry gémissait doucement sous les caresses, étreignant avec force son aîné, mais gêné par les lourdes robes qu'il portait. Il ne pensait qu'à les lui enlever au plus vite quand elles disparurent soudain.

« Magie sans baguette, hein ? », murmura Snape.

« Pas fait exprès. », répondit Harry tout contre les lèves de son amant.

Celui-ci ne commenta pas plus longuement l'incident et reprit son exploration du corps musclé du gryffondor. Il lui enleva son débardeur, délaissant sa bouche pour laisser ses lèvres découvrir à leur tour le torse délicat de Harry. Quand il arriva au nombril, Harry se mit à haleter légèrement. Mais Snape n'avait pas envie de le contenter trop vite. Puisqu'il était professeur, il allait montrer à son élève comment faire durer le plaisir…

Il entreprit de lui enlever son jean, mais sans le toucher. Il ne put néanmoins retenir une exclamation de surprise en notant que Potter n'avait pas de sous-vêtements !

« Vous êtes sûr de ne pas être un Serpentard ? »

« Le Choixpeau voulait m'y envoyer, mais j'ai refusé… Si j'avais su alors que vous seriez mon directeur, j'aurais sans doute changé d'avis… »

« Potter… »

« Vous ne voulez pas m'appeler Harry ? Je crois que vu que je suis nu et que vous êtes à genoux devant moi, vous pouvez employer mon prénom… et me tutoyer. »

« Pas d'insolence, petit lion ! »

« Sinon quoi ? »

« Ne jouez pas avec le feu Potter… »

« Harry ! »

« Peu importe. »

« Pour vous peut-être… Allez, soyez gentil…»

« Je ne suis pas gentil, Potter ! »

« Nudus ! »

« Qui vous a permis de me déshabiller ? »

« Je voulais vous voir… »

« Je croyais que vous ne vouliez pas être le dominant… »

« Ben non, mais puisque vous ne faites rien… »

« Bon, ça suffit, vous l'aurez voulu ! »

Et Severus reprit possession des lèvres d'Harry, violemment, tandis qu'il l'allongeait sur le lit et l'attachait avec les rubans faits exprès pour ça.

Harry gémit en se sentant ainsi à la merci de son professeur, mais cela l'excitait beaucoup, et il se cambra autant qu'il le pouvait pour se coller au corps doux et musclé de son amant. Qui se releva, loin de lui, lui arrachant un cri de frsutration.

« Reviens ! »

« C'est moi qui mène le jeu, Potter ! »

« Vil sssssserpent ssssssadique ! »

« Qu'avez-vous dit ? », fit Severus en tressaillant tandis que ses pupilles s'étrécissaient.

« J'ai dit vil serpent sadique ! Pourquoi ? »

« Vous avez parlé Fourchelang. »

« Ah… M'en rends pas compte. »

« Vous pouvez recommencer ? »

« Est-ccccccce que ççççççça vous excccccccccite, professsssssssseur ? Je crois bien que oui, ssssssssssi j'en crois cccccccccce que je vois… »

Severus ne résista pas plus longtemps, il trouvait le jeune homme si excitant à siffler comme ça, complètement offert… Et il se rua sur son lit, s'installant entre les jambes écartées de Harry qui continuait à siffler, et qui siffla de plus belle quand son amant commença à redessiner son torse de ses lèvres, descendant lentement, toujours plus bas, jusqu'à titiller le bout de son sexe dressé. Harry siffla le nom de son professeur, et en l'entendant, celui-ci sentit son désir se faire douloureux, et glissa un doigt dûment humecté de salive entre les cuisses de Harry tandis qu'il le léchait conscienceusement. Harry haletait sous la caresse, se cambrant au maximum pour pousser Severus à le prendre réellement en bouche, s'offrant par là même encore plus à son exploration. Quand Severus glissa un deuxième doigt en Harry, il le prit enfin en bouche, et Harry cria de plaisir, ne sentant même pas la douleur… Severus était décidément un amant hors-pair… Pour le remercier, Harry se remit à siffler en boucle le prénom de celui qui lui faisait tant de bien. Severus accentua sa caresse et Harry, en sentant son sexe buter encore et encore contre le fond de la gorge de son amant, gémit, haleta, siffla sans retenue, et cria à s'en casser la voix en se rendant enfin. Severus n'avait pas perdu une miette du spectacle qu'offrait Harry, les joues rosies de plaisir et les yeux assombris de désir, presque noirs… Il n'en pouvait plus… Ce gosse était un véritable appel à la luxure…

Il se mit à genoux, et entra en lui d'un coup sec. Harry, encore dans les brumes de son plaisir, ne protesta pas, au contraire, il siffla le prénom de Severus qui commença un va et vient d'une lenteur torturante. Harry essayait bien d'approfondir le mouvement, mais, attaché, il ne pouvait pas faire grand-chose… Alors, il siffla ses exigences, les traduisant au fur et à mesure. Et ses paroles eurent l'effet escompté. Entendre Harry lui demander d'aller plus vite, plus fort en lui, de le faire sien, de le marquer, de ne pas le ménager, de venir, encore, encore, toujours, de ne jamais s'arrêter, survoltait Severus. Il approfondit ses mouvements et heurta encore et encore le point sensible d'Harry qui, alors, ne siffla plus de nouveau que son prénom en boucle, entrecoupé de quelques "encore" ! Et Severus le fit, encore, et encore, et encore, et quand il se sentit prêt à se rendre, il enroula sa main autour du sexe à nouveau dressé de son élève. Sentir la main de Severus aller et venir sur lui comme son sexe allait et venait en lui électisa Harry qui se rendit peu après dans la longue main fine de son amant, et tout son corps se tendit, emprisonnant plus étroitement Severus qui, s'enfonçant le plus loin possible en Harry une dernière fois, le rejoignit dans le plaisir.

Harry sentit vaguement les liens qui l'attachaient se défaire et un corps se presser contre le sien. Presque machinalement il se lova contre Severus, enfouissant son visage au creux de son cou et entremêlant ses jambes aux siennes. Il soupira de contentement en sentant son professeur fourrager tendrement dans ses cheveux, et s'endormit.

FIN

Fini ! Quelle heure il est ? 5h ? J'ai juste le temps d'aller vivre ma nuit de folie avec Severus Sexy Snape moi…

Whaouh, c'était trop bien ! Decidément, il marche d'enfer ce sort… Vivement la nuit prochaine !

Enfin seul… Je vais m'écrire une histoire plus longue ce coup-ci, pour pouvoir y rester plus longtemps. Dommage que ça ne puisse pas y rester toujours… Oui, toujours… Entre ma vie sans avenir, sans amour, sans vie, et un rêve créé pour moi par moi, le choix est vite fait… Oui, mais comment faire ? Un autre sort ? Mais celui-là n'est pas limité dans le temps normalement. Je me demande… Je peux toujours essayer… C'est tout bête, mais peut-être que si j'écris pas le mot fin je pourrais rester indéfiniment dans mon histoire. Alors… Voyons… Je crois que je ne vais pas non plus écrire de scénar. Non, je vais juste jeter les bases de mon univers, et comme ça une fois dedans je serai libre de vivre tout ce que je veux, comme je le veux !

Dans un monde où Voldemort n'a jamais existé, Harry Potter est depuis la fin de ses études professeur de Vol à Poudlard, ce qui lui permet de ne pas quitter son mari, Severus Sexy Snape, le professeur de Potions, et d'être auprès de sa famille : ses parrains Sirius Black et Remus Lupin sont professeurs de DCFM, tandis que ses parents sont professeur d'Etude des Moldus pour Lily et professeur de Métamorphose pour James. Bonheur, famille, amour règnent chez les Potter-Snape, et tout autour d'eux, dans une école de magie où il fait bon vivre.

Voilà, je crois que je n'ai rien oublié… Une lettre avant de partir peut-être… ? Et puis non ! J'en ai marre, j'ai pas envie de me justifier.

Adieu monde cruel, je vais vivre mon rêve…

FIN ?


Alors ?

Aimez ? Aimez pas ? Un seul moyen de le dire : oui, c'est ça le petit bouton là à gauche… Allez, GO !

En plus, j'ai une question à vous poser : j'ai écrit FIN parce que a priori, cette histoire doit se finir là, je l'ai écrit comme un OS… mais, réflexion faite, cela peut très bien devenir le début d'une HPSS, Severus étant chargé par Dumbledore d'entrer dans le parchemin (c'est le seul qui le puisse… seuls ceux dont les noms sont écrits peuvent entrer dans l'histoire, or tous les autres sont morts, sauf Remus mais lui il se remet lentement à Sainte-Mangouste d'une mission en Egypte qui a failli lui coûter la vie) pour ramener Harry dans le monde réel… Alors, à vous de me dire… J'arrête ici comme prévu ou je continue ? Review please !