Une nouvelle histoire sortie de mon brillant cerveau ! (hum, hum...) Bien sûr les persos ne sont patamoas, mais j'aime bien jouer avec. Bonne lecture.
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Le soleil
brillait en cette joyeuse après-midi d'été .
Une légère brise agitait les branches des arbres et
faisait danser les rayons de lumière dans les vitraux de
Poudlard. L'antique bâtisse accueillait ce jour une foule
importante venue en l'honneur du jeune couple debout près de
l'autel. Lui vêtu d'une robe de cérémonie sur
une costume sur mesure gris anthracite, elle portant une longue robe
blanche parsemée de minuscules petits boutons de roses et une
cape blanche elle aussi. Pour eux c'est ici que tout avait
commencé, qu'ils s'étaient rencontré.
Evidement, ça n'avait pas collé tout de suite entre
eux, la rivalité entre les maisons était une forte
pression à supporter pour un jeune couple, mais ils avaient
réussi à écarter tous les obstacles qu'on
avait mis sur leur route. La foule présente ce jour n'était
qu'un autre témoignage de leur particularité :
personne ne voulait manquer cet événement. Harry, Ron,
Ginny, Seamus, Dean, Blaise, Milicent, Pansy, Lavande, Parvati,
Padma… ils étaient tous là pour soutenir leurs amis
dans le pas qu'ils s'apprêtaient à franchir.
Ce n'était
pas tous les jours que l'on voyait un ancien serpentard épouser
une jeune femme issue d'une autre maison que la sienne, et l'on
se plaisait à voir là un signe certain que la
domination du Lord Noir appartenait enfin à un passé
aussi mort et enterré que lui.
Debout derrière un autel supportant un rameau de chêne, une épée, un calice et un bouclier, le vieux sorcier souriait au jeune couple qui lui faisait face. Il était vêtu d'une longue robe bleu nuit recouverte d'étoiles argentées et de soleils dorés qui s'accordaient aux petits rubans qu'il avait tressés à sa barbe. Ses yeux bleus cachés derrière des lunettes en demi-lune pétillait de joie en ce jour où l'un de ses rêves allait s'accomplir : enfin les serpentards sortaient de leur isolement. Alors bien sûr lorsque le jeune homme était venu lui demander s'il pouvait se marier à Poudlard il n'avait pas refusé. Et puis ça mettrait de l'animation pendant les vacances d'été.
Le vieil
homme jeta un coup d'œil à chacun des témoins qui,
d'un signe de tête, lui signifièrent qu'eux aussi
étaient prêts. Dumbledore leva les bras, réclamant
le silence dans l'assistance. Sa voix, forte et claire, s'éleva
dans la Grand Salle décorée pour l'occasion de rubans
multicolores et d'une multitude de fleurs blanches ; des
roses, des lys, des éternelles et bien d'autres encore
diffusaient leur parfums sur l'assistance attentive.
« -
Oh ! Toi, Unicité toute puissante, omniprésente,
éternelle, source de toute création ; Oh !
Vous, Esprits-Maîtres des royaumes élémentaux :
oh ! Vous, Pouvoirs de Etoiles là-haut et ceux de la
Terre ici-bàs veuillez écouter votre serviteur. »
Le marié
sourit à sa promise et pressa tendrement la petite main qu'il
tenait dans la sienne. La jeune épousée, émue
tenta de lui faire passer tout l'amour qu'elle éprouvait
pour lui dans un seul regard. Il faut croire qu'elle y réussi,
car son fiancé devint tout rouge et oublia instantanément
son texte. Fort heureusement pour lui son témoin vola à
son secours en lui donnant un léger coup de coude dans les
côtes. Voyant que son ami souriait toujours niaisement au lieu
d'énoncer ses vœux, il se pencha et les lui souffla à
l'oreille :
« -
Dieu du feu, Toi le roi des dieux, Seigneur du Soleil, Maître
de tout ce qui est libre et sauvage, de la caverne et du désert,
de la mer et de la colline par la baguette, l'épée,
la coupe et le bouclier, Père, Amant, Protecteur, je suis Ton
chemin et me lie à cette femme. Que mon sang ci-versé
t'agrée et bénisse cette union. »
Le futur
marié répéta docilement ce que lui disait son
ami, sans même avoir conscience des mots qu'il prononçait,
l'esprit totalement occupé par les grands yeux sombres qui
lui faisaient face.
De son
coté, la mariée n'allait pas mieux. Elle se perdait
dans la contemplation des deux lacs clairs où elle avait perdu
son cœur il y a si longtemps déjà. Elle inspira et
souffla :
«
- Déesse, … déesse, … déesse, … »
Son témoin
voyant qu'elle ne s'en sortait pas décida de lui souffler
son texte qu'elle connaissait par cœur évidemment :
« -
Déesse, Croissant des cieux étoilés, Fleur de la
plaine fertile, Onde de l'Océan qui gémit, Etre béni
de la pluie silencieuse, entends mon chant au milieu des pierres
levées. Toi, Mère de Tout ce qui fut, Tout ce qui est
et Tout ce qui sera, Sois à mes cotés dans ce rite
sacré lors que je me lie ici à cet homme. Que mon sang
ci-versé t'agrée et bénisse cette union. »
Le filet
de voix qui sortit de la bouche de la marié n'était
guère plus qu'un murmure et tous durent se taire pour
l'entendre, mais l'amour qui transparaissait dans chacun des ses
mots ne laissait aucun doute sur la raison de ce mariage.
Dumbledore
sourit et regarda les futurs époux. Il tendit au jeune homme
un mince poignard en argent pur avec lequel celui-ci s'entailla la
paume de la main droite. Il le passa en suite à l'amour de
sa vie qui en fit de même. La nervosité l'empêchait
de contrôler parfaitement son geste et sans le vouloir, elle
donna un coup de coude à son témoin qui, sous le choc,
lâcha le petit carton qu'elle tenait à la main.
Celle-ci se baissa pour le récupérer, en même
temps que le témoin du marié et tout deux le
ramassèrent de la main droite. Elle lui jeta un rapide coup
d'œil, lui sourit pour le remercier et se releva. Bien sûr,
les mariés n'avaient rien remarqué de ce léger
incident, occupé qu'ils étaient à se regarder
encore et encore. Ils échangèrent un sourire de plus,
puis ils joignirent leur mains, mêlant leur sang.
La voix de
Dumbledore s'éleva à nouveau :
« -
Par le Dieu et la Déesse, que l'Unité réunifiée
accorde sa bénédiction au sang mêlé ;
Qu'il ne puisse être désuni par les dieux, les esprits
ou les hommes de cette heure jusqu'à la fin des temps.»
A ces mots, l'assistance se leva et se mit à applaudir à tout rompre. Comme sur un nuage, Mr Théodore Nott et Mme Cho Chang Nott avancèrent vers les portes, se dirigeant vers l'immense buffet qui avait été dressé dans le parc. Les témoins se serrèrent la main, fier d'avoir mené leur mission à bien et les suivirent, puis se séparèrent et se mêlèrent à la foule en liesse. Ils avaient bien l'intention de profiter de la fête et de s'amuser, mais certainement pas ensemble ; ils s'étaient déjà bien assez vu pendant la préparation du mariage et envisageait sérieusement d'attendre un millénaire ou deux avant de s'adresser à nouveau la parole. Sans un regard en arrière Hermione Granger et Draco Malfoy se tournèrent le dos.
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La fête battait son plein. Entourée de ses amis de toujours, Hermione riait à gorge déployée en regardant Ron imiter les expressions favorites de leurs anciens professeurs. En fait, ils trouvaient tous étrange d'une certaine manière de revenir à Poudlard. Ils avaient quitté le château huit ans plus tôt, la tête pleine d'angoisse à cause de Voldemort, et ils revenaient maintenant le cœur léger, vêtus de leurs plus beaux atours, buvant et riant comme si tout avait toujours été rose. Ils s'étaient occupé de ce problème et la vie avait repris le dessus. Chacun suivait sa voie, mais ils étaient resté aussi soudés que pendant leurs années à l'école.
« -
Franchement, vous auriez cru ça vous ? Théodore et
Cho ! J'ai cru halluciner quand j'ai reçu leur
invitation ! s'exclama Colin Crivey qui venait d'arriver,
une coupe de champagne à la main. Photographe pour la Gazette
du sorcier, il avait évidemment accepter de couvrir le mariage
des ses anciens condisciples.
- Ce qui
m'étonne le plus, répondit Harry, c'est le nombre
d'invités. Nott était plutôt solitaire pour
autant que je me souvienne.
- Bah !
dit Ron en haussant les épaules, je suppose que c'est
histoire de se faire bien voir. Le père Nott s'est quand
même bien planté à rester mangemort. Ca leur à
coûter presque toute leur fortune et leur réputation. Il
aurait mieux fait de parier sur notre Harry national !
- Ouais,
enfin, bon ! J'ai pas tout fait tout seul. Marmonna celui-ci.
- Pour en
revenir à Nott, tu remarquera que toute personne faisant
partie de l'Ordre et/ou de l'AD ont été invités.
- Comme si
on était corruptible avec une petite part de gâteau.
- C'est
vrai qu'en ce qui te concerne Ron, il te faudrait un buffet entier
rien que pour toi, taquina Ginny.
- C'est
pas de ma faute, répliqua son frère, c'est à
force de réfléchir, j'ai faim. »
Si on leur
avait dit quelques années plus tôt que Ron gagnerai sa
vie grâce à sa tête, ils auraient tous bien rit,
mais la vie leur avait réservé de nombreuses surprise
et la moindre n'était pas d'avoir fait de Ron un joueur
d'échec de classe internationale.
Laissant
les gars marmonner tant et plus, Ginny s'était tournée
vers Hermione.
-«
Allez Mione ! Dis moi !
- mais tu
me saôule avec ton Draco ! On ne s'est rien dit qui
n'avait pas de rapport avec le mariage alors arrête de me
prendre la tête.
- Avoue
qu'il est quand même super bien foutu. Même plus que
Harry c'est pour dire.
- Arrête
de parler comme ça tu me rends nerveux ! intervint
soudain Ron.
- Oh, toi
ça va ! J'ai plus 12 ans. Je connais « le
mââââle ». Hein
Harry !
-
Hein ? Quoi ?
- Laisse
tomber », soupirèrent ensemble le frère et
la soeur Weasley pendant qu'une fois de plus Hermione éclatait
de rire.
Il était
de notoriété publique que Ginny et Harry était
ensemble, mais le jeune homme prenait un malin plaisir à faire
comme si ce n'était pas le cas. Cela avait en tout cas le
don de déséspérer le clan Weasley tout entier,
qui attendait avec impatience qu'il se décide à lui
passer la bague au doigt. Mais Harry, attrapeur pour les Canons de
Chudley et donc souvent en déplacement à cause des
matchs de son équipe de Quidditch, pensait que ce n'était
pas le genre de vie qu'il voulait imposer à sa compagne,
alors… Il se consolait en se disant que s'il faisait le malheur
de son meilleur ami en sortant avec sa sœur, il se rattrapait en
ayant fait remonter son équipe fétiche au classement du
championnat puisque les Canons étaient maintenant la 7ème
équipe d'Angleterre.
Harry
sortit de ses pensées pour regarder l'amour de sa vie qui
était partie à discuter chiffon avec sa meilleure amie.
C'est bien vrai qu'il faudrait qu'il franchisse le pas un de
ces quatre.
« -
Et tu as vu la robe qu'elle portait. Je veux la même, mais
plutôt bleue pâle que toute blanche parce qu'avec mon
teint et mes cheveux ça va faire cadavre en feu si je suis
tout en blanc.
-
N'importe quoi toi. »
Hermione
pouffa en entendant les sottises que pouvait sortir sa meilleur amie.
Décidément, Ginny ne tenait pas l'alcool. Tiens en
parlant d'alcool elle reboirait bien quelque chose. Elle voulut se
resservir du vin, mais n'en étant pas à son premier
verre, sa coordination laissait un peu a désirer. Elle attrapa
fermement la bouteille de la main gauche, son verre de la main droite
et visa soigneusement. Malgré toute sa concentration, le
liquide ambré se répandit en bien plus grande quantité
sur sa main que dans son verre.
« -
Eh ! mais ça pique ! « s'exclama-t-elle
en secouant la main. Elle l'observa plus attentivement et remarque
une estafilade dans la paume. Profonde en plus. Elle souffla dessus
pour atténuer la brûlure en ce demandant avec quoi et
quand elle avait bien pu se couper.
Ginny
continuait son monologue :
« Et
c'était vraiment sympa ces invitations. Qui a eu l'idée
de l'encre argentée autour ? C'est sympa, mais je
trouve que ça fait un peu trop serpentard, tu crois pas ?
- Euh…
ouais. Mais en fait c'est de l'argent pur fondu posé à
la main sur le parchemin et son poids est contrôlé !
- C'est
vrai ?
-
Evidemment que c'est vrai ! J'ai passé six mois à
tout vérifier dans ce mariage alors je connais les
caractéristiques de tous les objets. Je peux même te
dire où ils ont commandé les serviettes si tu
veux.
- Ma
pauvre Mione. Mais pourquoi tu as accepter d'être témoin,
tu n'as jamais été vraiment amie avec Cho, non ?
- Non, pas
vraiment, Gin. Mais elle est venue me voir en disant que sa future
belle mère voulait ab-so-lu-ment qu'elle prenne une amie de
Harry comme témoin. Et comme elle ne voulait pas te le
demander à toi vu qu'elle est sorti avec et que tu est sa
petite amie, c'est tombé sur moi.
- T'avait
qu'à dire non, Mione, lança Ron. Comme ça
t'aurait évité la fouine.
- Elle
avait l'air tellement désemparé et tellement
amoureuse que j'ai pas pu dire non.
Harry se
leva et vint enlacer celle qu'il considérait comme sa sœur.
Il lui déposa un bisou sur la joue, lui ébouriffa un
peu plus les cheveux - qui n'avaient qu'un vague souvenir de la
coiffure sophistiquée qu'elle portait ce matin - et lui dit
affectueusement : « Tu es bien trop romantique Mione,
ça te perdra ».
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Draco
avait passé l'après-midi à se balader d'un
groupe à l'autre, avant de retrouver tout ces vieux amis. Il
n'avait pas vu certains depuis des années, d'autres depuis
quelques jours à peine. Mais cela lui fit plaisir de savoir ce
que chacun était devenu. Alors que la nuit tombait, il
commença à organiser le charivari. Un mariage d'amour
sans charivari, c'est pas un vrai mariage, c'est bien connu. Il
rassembla ses troupes et leur exposa son plan. Comme prévu,
Blaise trouva l'idée excellente, mais bon, depuis une
semaine qu'il planchait dessus évidemment qu'elle était
bonne.
Lorsque
les jeunes mariés se retirèrent, la bande de joyeux
lurons leur emboîta le pas, les rattrapa et les soulevèrent
pour les porter dans leur chambre en chantant des chansons
paillardes. C'est une Cho rouge comme une pivoine qu'ils
laissèrent à son mari, et consentirent enfin à
les laisser seuls après leur avoir adressé encore
quelques propos égrillards.
Ils
redescendit tous dans le parc avec le sentiment du devoir accomplit
et s'installèrent en cercle dans l'herbe avec un stock de
bouteilles de whisky pur feu. Bien que chacun n'en laisse rien
paraître, ils éprouvait tous un léger malaise. Le
cycle des mariages avait commencé et bon, vous savez comment
sont les filles : maintenant elles allaient avoir des « Idées ».
Draco se
dit que de toute façon, comme il ferait un mariage d'intérêts,
il avait encore quelques années pour réfléchir.
Et puis il ne voulait pas tomber sur n'importe qui , il était
l'heureux héritier de l'une des plus grandes fortunes
d'Angleterre et les filles sans classe attirées par l'argent
étaient légions. C'est vrai quoi, ne devient pas
Malfoy qui veut.
Il bailla, s'étira et passa sa main dans ses cheveux. Curieusement, il sentit comme une petite résistance. Il regarda sa main et découvrit une longue estafilade dans sa paume. « Allons bon, c'est quoi ça encore ? ».
- Et toi
et Pansy, toujours pas ? demanda Vincent
- Je
considère Pansy comme ma sœur, Crabbe, je te l'ai déjà
dit cent fois. Mais pas touche ! ajouta-t-il précipitamment
en voyant la lueur dans les yeux de son camarade. Elle n'est pas
pour toi. Elle vaut mieux que ça.
De fait,
il avait déjà plusieurs fois abusé de son
influence auprès des Parkinson pour éviter à
son amie un mariage forcé. Ce n'était pas pour la
laisser à un abruti comme Crabbe.
Et les
hommes recommencèrent à parler de filles.
-
Franchement, Draco, t'en as pas profiter pour voir comment elle est
faite la Granger ? Depuis Poudlard qu'on bave dessus on aurait
bien aimé avoir des infos. »le taquina Blaise.
-
Peut-être est tu déjà trop ivre pour t'en
souvenir, mais on se déteste depuis qu'on a 11 ans, c'est
pas pour se jeter l'un sur l'autre maintenant. Même si je
suis un dieu sur terre, répliqua le blond en portant sa
bouteille à ses lèvres.
- Et
modeste avec ça.
Ils
continuèrent à se chamailler jusqu'au bout de la
nuit, quand ils tombèrent ivre mort. Draco oublia sa coupure.
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Un peu plus loin, le registre d'état civil de Pré au Lard se mit automatiquement à jour. Depuis la création du village, il enregistrait tous les mariages, naissances et décès qui émaillaient la vie de la petite communauté, puis, une fois par semaine, transmettait ses données au registre national d'état civil où Nosfer Parmay, le responsable de la rubrique faire-part de la Gazette du sorcier, puisait de quoi alimenté ses colonnes. Nosfer ne se doutait pas qu'il allait bientôt mettre la main sur la nouvelle la plus étonnante de la décennie.
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Tou bi continuède...